Sujets possibles d’examen :
- Etude des propositions subordonnées
- Le subjonctif.
- Les emplois de l’infinitif.
- Les emplois du morphème « que » et ses différentes valeurs.
Séquence 1 : LA SUBORDINATION
Introduction générale
Intro : La phrase est, pour la grammaire traditionnelle, l’unité d’analyse le plus
grande. Attention, c’est différent de l’énoncé et de la proposition. La notion de
phrase pose de gros problèmes pour une analyse plus fouillée.
Structure canonique de la phrase :
P SN + SV
Que faire d’énoncés qui ne correspondent pas ? On invente des notions
comme celle de « phrases non verbales ».
Si 1 SV (ou plusieurs) + 1 SV phrase simple.
Si plusieurs SV phrase complexe.
Au sein de ces phrases complexes, on peut trouver les types suivants de
combinaison :
- coordination et juxtaposition = combinaison linéaire de
propositions non hiérarchisées, c-à-d relevant du même niveau d’analyse :
¤ S’il existe un lien exprimé coordination. Ex : Pierre
est malade mais il viendra ce soir.
¤ S’il n’y a pas de lien juxtaposition. C’est en fait
comme une « coordination 0 ». Ex : Pierre est malade : il sera absent ce soir.
Autre ex : Pierre est malade ; il viendra quand même.
I Une définition en 5 points.
Le problème de subordination se pose dans le cadre de la phrase complexe si
pas d’équivalence syntaxique et fonctionnelle.
Relation asymétrique de dépendance. Une subordonné ne peut pas subsister
seule (cf. test de suppression).
Absence de modalité dans la sub. : elle n’est qu’un élément de la phrase qui
l’accueille.