Troubles statiques troubles architecturaux qui donnent les déformations du pied I PHYSIOLOGIE 1/ Théories anciennes comparaisons du pied à 1 voûte, la + admise est que le pied repose sur 3 appuis : _ la partie postérieure du talon _ la tête de M1 _ la tête de M5 = appuis immédiats le tout relié / 3 arches : _ arche int (calc - M 1) : le + H que l’ext _ arche ext (calc - M 5) _ arche ant (M1- M 5) : + H qd pied en décharge tri arche = arche tripode = triple voûte M1 et M5 devaient être en appui mais pas les autres. Or, il n'existe pas d'arche antérieure. D'où une confusion due à l'axe joignant M1 à M5 qui ne passait ps / ttes les têtes M mais / certains cols (les cols ne touchent pas terre) 2/ Théorie moderne : pied repose au sol / 2 triangles d’appui triangle postérieur d'appui BASE COTE SOMMET triangle antérieur = de propulsion ligne des X MTP 2 (arche int et arche ext) 2 (hallux, pulpes des orteils) appui du calc. extr de l’hallux Ce st des triangles de tailles et de rôles dont la base est commune = charnière MTP (travail en continue) C’est donc la + sollicitée donc où l’on retrouve le + G nbre de pathologies (80 %) Fragilité = charnière MTP car la zone d’appui est quasi-permanente pendant le déroulement du pied. Elle appuie bcp tt en se pliant en flexion dorsale des O. Le triangle ant est + petit que le post (faux triangle) II FERMES PODALES La notion d’arche est remplacée / la notion de ferme podale (5 rayons = 5 fermes), constituée par : _ 2 arbaletriers obliques (post : têtes de M1 et P1et ant : têtes de P2, P3) = os du pied _ 1 entrait horizontal = parties molles Les entraits st – solides car le lgt plantaire IP et les muscles fléchisseurs (courts et longs) ont 1 trajet plantaire l’entrait existe pour éviter que les 2 arbaletriers ne s’écartent dc ne s’effondrent Le pied est divisé en 2 parties : _ en DD : pied talien (nav, cuné, 3 premiers rayons talo-dépendants) _ en DH : pied calcanéen (calc, cub, 4e et 5e rayons calcanéo-dépendants) A partir du talus, 1 partie des contraintes est dirigée vers l’AR et l’autre vers la charnière MTP, en AV vers le nav et l’autre partie est retransmise / pressions vers le cub / l’interméd du calc troubles statiques 1 Il y a 2 catégories de fermes de hauteur mais agissant selon le même P : _ méd : 3 premiers rayons _ lat : 4e et 5e rayons 2 nappes fibreuses épaisses : solides dont l’intégrité empêche les 2 arbalétriers de s’écarter. lgt plantaire long = élément important ds le maintien des fermes dc ds la forme longitudinale. Lgt calc-nav-plantaire (glénoïdien) = réceptacle de la tête du talus (sinon écroulement int) Lgts plantaires courts des X nav-cunéennes, cunéo-M et cubo-M = Lisfranc : direction ant.post et maintiennent en plantaire les os (empêche de les abaisser) Eléments musculo-aponévrotiques st de 2 types : _ intrinsèques : CFO, ABD H, ABD Q, sésamoïdiens : CFQ, opp Q, ADD H et CFH Pour maintenir l’équilibre les muscles intrinsèques : . en bipodal = travail moyen . en unipodal = travail max ils sont statiques, peuvent travailler longtemps sans se fatiguer mais sont peu adaptés au travail volontaire.. _ extrinsèques : . direction ant.post (long) : LFO, LFH . direction oblique : TP et long fib qui se croisent et s’arrêtent avt l’X MTP _ Aponévroses plantaires superficielles et profondes : permettent 1 maintien ant. post très résistant (les tendons le st -) des fermes podales A chaque fois, ces éléments plantaires st en étirement et en appui. Ce st rarement des traumatismes qui engendrent des luxations ou des subluxations mais c’est l’accumulation de contraintes au cours du tps qui y aboutissent. Pourtant la plaque plantaire au niveau de la charnière MTP est constituée de 5 caps plantaires MTP, renforcées / du fibro-cartilage, des éléments transversaux du CFO et des lgts interM. Malgré tout, le reste de la charnière reste vulnérable et est le siège max de patho La 1e X MTP est faite pour supporter des charges contrairement aux autres MTP, c’est pourquoi elles pvent s’user précocement lorsqu’elles appuient aussi. III ARCHITECTURE TRANSVERSE du PIED 1/ En AR superposition du tibia, du talus et du calc avec 1 discret porta faux : talus légèrement en DD /R à l’appui du calc. Le calc (vue>) ressemble à 1 parallélépipède à G axe légèrement oblique en AV et en DH Le talus lui, ressemble à 1 accent circonflexe (plan saggital) avec 1 corps et 1 col non-alignés. Il présente 1 angle d’inclinaison de 120° Leur extr ant st décalées de DD en DH et ne st + superposées = divergence talo-calcanéenne Les 2 os assurent la répartition des efforts mais divergent. Le talus est posé sur le calc dc à la partie post, le nav se trouve en DD et en H du cuboïde 2/ En AV = tarse-ant juste en AV de la transv du tarse : disposition oblique _ nav = sommet de l’arche int (oblique en B et en DD) _ cub = sommet de l’arche ext (oblique en B et en DH) 3/ En AV = médio-pied L’obliquité diminue d’AR en AV (plan incliné) lorsqu’on passe du tarse post au tarse ant (C1 est + B que le nav). _ partie ant (au niveau des MTP): disposition horizontal , la palette est étalée sur le sol. Les têtes des M st à la même hauteur et touchent le sol contrairement à leur col. L’inclinaison est dc différenciée des M /R au sol : angle méta-sol + important au niveau de M1 que de M5 : _ M1 18-20° _ M2 15° _ M3 10° Ces valeurs ont 1 G importance ds la répartition des charges au niveau de la palette M _ M4 8° _ M5 5° analytiquement troubles statiques 2 X tarso-M (Lisfranc) = ligne brisée avec des conséquences sur les M : _ M2 a 1 mobilité extrêmement réduite du fait de son encastrement _ mobilité selon le M considéré, analytiquement, bougent peu et fonctionnellement, ne font ps les mêmes efforts et n’ont ps la même mobilité. _ M2 et M3 st relativement enchassés dc – mobiles que M1, M4 et M5. _ mobilité existe ds le plan horizontal et vertical M1 et M5 s’écarte en même tps qu’ils se mobilisent et de manière différenciée : M2 et M3 st fixes et M1, M4 et M5 jouent 1 rôle de stabilisateur Elévation = écartement Abaissement = rapprochement Rque : X MTP st des arthrodies = planes et peu de liberté de mvt Physiologiquement, ils s’adaptent +, globalement, on trouve en AR : patho de la verticalité et en AV des patho de l’Hyper/Hypo-appui. IV AXES PRINCIPAUX du PIED A Axes Osseux 1/ pince tibio-fib Quasi-horizontal passe / la malléole tibiale et fib orienté en AR, en DH et en B La direction de l’axe bimalléolaire oriente le mvt de flexion-extension de la talo-crurale 2/ talus : 2 axes 3/ calcanéus : axe oblique en AV et en DH avec 1 divergence /R à celui du talus 4/ naviculaire os curviligne en ts sens : axe central ant.post = transnaviculaire 5/ cunéiformes axe central d’inclinaison 1 peu selon l’os 6/ métatarsiens axe ant.post résumé et symbolisé / l’axe de M2 qui représente l’axe du pied du point de vue anatomique seulement (géométriquement entre M2 et M3) B Axes articulaires 1/ Talo-crurale + ou – oblique en B, en AR et en DH 2/ sous-talaire et transverse du tarse axe de HENKE : oblique en AV, en H et en DD mvts autour d’1 même axe dc associés ds les 2 X Ceci permet des mvts ds la talo-crurale et l’ARP prolongés / Lisfranc Mvts possibles : Flexion/extension et Inversion/éversion Les autres mvts impossibles Angle du pied = 85° (sauf si récurvatum = 90°) V ETUDE RADIOLOGIQUE de la STATIQUE du PIED (faire des mesures) 1/ Plan horizontal (vue de dessus) incidence oblique : debout immobile avec 1 seul rayon incidence bifocale : 1er cliché avec le pied sur la plaque + 2e cliché où le patient passe le pas (vue de dessous) a ARP axe du talus : milieu du bord de la tête et de l’arrête post axe du calc : droite passant / le milieu de la tub post et l’apophyse ant troubles statiques 3 Ces 2 droites convergent en 1 angle de divergence talo-calc = 15-20° (on peut subdiviser cet angle avec le point de divergence / M2) Angle G (de GIANESTRA) = 60 à 80° : angle formé / l’axe du talus et 1 droite qui joint et passe / l’interligne nav-C2 L’angle est le + important car il a 1 incidence ds les patho du Valgus ( augmente) et du Varus ( diminue.) Qd augmente, on voit la tête du talus faire saillie en DD b AVP angles physio : _ M1P1 = 8-12° ( si augmente Hallux Valgus) _ M5P5 = 8-10° (si augment angulation du 5e rayon) _ P1P2 H = 5° (si augmente crosse lat) _ M1M2 = 5-10° (caractéristique du métatarsus-varus) possibilité de mesurer l’obliquité entre chaque méta = obliquité de l’interligne (si radio trop petite : tracer les perpendiculaires aux droites) ds cas d’1 métatarsus varus, comparaison axes diaphysaires à Lisfranc (ex : M5 =66°) Angle de MESCHAN = 140°caractérise la forme de la palette Si <135° = brièveté de la palette M (de 1 ou de 5) : _ pied grec = M2 est + G que M1 (23 %) _ pied égyptien = M1 + G que M2 (50 %) _ pied carré = M1 même niveau que M2 (27 %) Rque : La brièveté de M1 s’accompagne svent aussi de défaut d’appui de M1 Axe anatomique du pied va de la tête de M2 à la tub post calc, il peut couper d’autres axes : _ axe naviculo-cub en 2 parties (si ps de patho présentes) _ angle d’ouverture du pied = 20-28° : point post de la tub du calc jusqu’aux têtes de M1 et M5 _ triangle post d’appui _ axe bi-malléolaire : proche de la // avec l’axe M1M5 M1 prolonge en DH l’angle de la 1e X cunéo-M (coupe ½ diaphyse de M5) M5 prolonge en DD l’angle de l’X cuboïdo-M5 (coupe tête de M1) 2/ Plan Saggital En charge : visualisation des fermes Ligne de SHÄD où, physiologiquement, se confonde M1 et le col du talus Angle de MEARY-BOMENO = axe tiré de la bissectrice de l’angle formé / les tangentes au talus Si ces 2 derniers ne st ps alignés, alors la ligne de SHAD est brisée Troubles statiques : _ modification des fermes podales _ fermes trop H = M verticalisés (cassés vers le B) = pied creux _ fermes trop B = M horizontalisés (cassé vers le H) = pied plat angle de DJIAN-ANNONIER = 120-128° _ point le + B de l’X nav-calc _ ligne tangente aux sésamoïdes _ ligne tangente à la partie ant de la tub post du calc angle utilisé pour mesurer pied creux ou plat en fonction de son évolution. Pour localiser le pied creux, il faut le localiser sur la ligne de SHADE et à la partie calc (angle de T à la face < du calc avec le sol = 15-20°) ainsi qu’avec l’angle tibio-talaire = 100-110° troubles statiques 4 troubles statiques 5 3/ Plan Frontal difficile à bien mesurer a mesure destinée à mesurer l’ARP cliché talon de face destiné à mesurer le valgus et varus calc en 2 techniques de mesure : avec cal (représentation de l’assise talonnière) ou avec cerclage au fil de plomb du talon _ repères de DJIAN correspondant . En H : à l’extr int et à l’extr ext de la poulie du talus (I) . En B : repères int et ext d’assise talonnière (E) parallélogramme A partir de ces 4 points, on trace la médiane du milieu de la poulie du talus jusqu’à l’assise talonnière) A partir du milieu de la poulie du talus, on trace 1 verticale et on mesure l’angle entre la médiane et la verticale = angle de valgus ou varus calc Angle entre médiane et verticale = 8° si physio (angle du valgus) Sinon, abaisser 1 verticale de la ½ de la poulie et voir où elle tombe au niveau de l’assise talonnière (longueur) . au 1/3 int = sens du valgus . à la ½ ext = sens du varus Rque : erreur possible sur radio (mais ne sert que s’il y a chir) Méthode : Savoir : troubles statiques b mesure pour visualiser l’alignement ds têtes M et des sésamoïdes _ sur la pointe des orteils (patient en décharge) _ en charge : au ¾ déroulé ce qui permet de voir les os du tarse et du métatarse ant _ DJIAN-ANNONIER _ pente du calc /R au sol _ ligne Shade-méary _ angles métasols _ angles métatarsiens-phalanges entre M1 et M2 (suivre évolution Hallux Valgus) 6