TS quelques points de repères dans les différents chapitres. Chap 2 : Parenté entre êtres vivants actuels et fossiles – phylogenèse –Evolution Etablissement de phylogénie Notion Contenu Taxon regroupant tous les descendants d’un ancêtre commun. Il est défini par un caractère dérivé partagé par l’ensemble des êtres vivants qu’il regroupe.. Taxon Regroupement d’êtres vivants dans une classification, un clade est un taxon Caractère dérivé et L’état dérivé du caractère (on parle souvent de caractère dérivé) est l’état nouveau apparu primitif (état dérivé et chez l’ancêtre commun le plus ancien du clade. Ses propres ancêtres possédaient le primitif d’un caractère à l’état primitif caractère) Homologie Deux structures molécules etc descendant d’une structure molécule … ancestrale commune. Horloge moléculaire Hypothèse réalisée si la distance génétique entre deux portions homologues d’ADN est grossièrement proportionnelle au temps qui sépare leur état actuel de la séparation des deux séquences (spéciation ou duplication de gène) Distance génétique Nombre de mutations accumulées différenciant deux portions homologues d’ADN (ou indirectement d ‘acides aminés). Arbre phylogénétique Représentation graphique des relations de parentés entre différentes espèces. Le degré de parenté est donné par le nombre de caractères dérivés partagés. Plus deux espèces partagent de caractères dérivés, plus leur parenté est grande. Nœud d’un arbre Représente l’évènement isolant génétiquement deux lignées. Sur un arbre phylogénétique phylogénétique il représente une spéciation, s’il s’agit d’une famille de protéine, le nœud représente la duplication de gène. L’apparition des caractères dérivés ne doit pas être placés sur les nœuds. Fossile vivant Espèce actuelle ayant conservé de nombreux caractère de l’espèce ancestrale. Attention que sa distance génétique à l’espèce ancestrale est la même que celle de n’importe quel représentant actuel du même clade. Clade La lignée humaine. Place de l’homme dans le règne animal. Notion Contenu Situation de l’espèce humaine dans l’arbre de la vie Connaître les clades emboîtés auxquels appartient l’espèce humaine (eucaryotes, vertébrés, tétrapodes, amniotes, mammifères, primates, hominoïdes, hominidés, homininés) avec le caractère dérivé définissant chaque clade, la date approximative d’apparition. Les représentants actuels des « singes sans queue » : gibbon, orang-outan, homme, chimpanzé bonobo, gorille. Plus ancien fossile : le proconsul (23 Ma) Groupe descendant de l’ancêtre commun de l’homme chimpanzé gorille (13 Ma ?) Groupe d’hominidés possédant des caractères dérivés en rapport avec la bipédie. Bassin élargi, avancement du trou occipital, forme de l’articulation du genou (+ réduction des canines). Plus anciens fossiles Orrorin tugenensis (-6 Ma) peut être Toumaï (-7Ma) si sa bipédie est confirmée Caractères dérivés propres (ou particulièrement développés chez) à l’homme la bipédie régression de la face, augmentation du volume crânien, production et utilisation d’outils. Au moins un de ces caractères doit être présent. Savoir les tirer d’une comparaison avec le chimpanzé ou le gorille). Australopithecus anamensis (-4 Ma) Australopithecus Afarensis (- 3,5 Ma) c’est la célèbre Lucy (peut être responsable des empreintes de Laetoli). Australopithecus (Paranthropus) robustus (-1 –2 Ma) N’ont pas d’industrie attestée, volume cérébral 450 cc voisin du chimpanzé. Homo habilis (-1.5 –2.5 Ma Afrique de l’Est, industrie de galets aménagés, volume cérébral 650 cc Hominoïdes Hominidés Homininés Critères d’appartenance à la lignée humaine. Fossiles d’homininés à connaître:Australopithe cus (singes de l’Est, ils ont tous été trouvés dans l’Est africain) Homo Caractère buissonnant de l’évolution humaine Homo Erectus (-1.7 Ma -0.1) Afrique de l’E puis tout le vieux monde. Un Erectus africain tardif (homo ergaster) semble avoir donné toute la population humaine ultérieure. Homo Neanderthalensis (-0.5 à –30000) occupe l’Europe de l'ouest. Homo sapiens apparaît au proche orient (-0,1 Ma actuel) occupe le monde entier et remplace les erectus. A chaque époque (sauf l’actuelle) plusieurs espèces d’homininés coexistent chacune évoluant en se spécialisant dans une niche écologique différente. La tendance à l’encéphalisation par exemple n’est nette que dans une branche, le renforcement de la puissance des mâchoires s’observant dans une autre. TS quelques points de repères dans les différents chapitres. Chapitre 3 : Stabilité et variabilité des génomes et évolution. Partie 2 : innovations génétiques Notion Contenu Polyallélisme et polymorphisme génique Mutations ponctuelles Les allèles sont des variantes d’un gène, ils occupent un locus précis sur un chromosome donné (ne pas confondre avec des gènes dupliqués qui occupent des loci différentes). Une seule base azotée est affectée, ce peut être une insertion, une délétion, une substitution. Insertion et délétion modifient toujours le cadre de lecture. Une substitution peut donner une mutation neutre ou silencieuse (pas de modification de la séquence d’acides aminés) une substitution d’un aa dans la protéine (faux sens) où l’apparition d’un codon stop arrêtant la traduction (mutation non-sens). Les mutations apparaissent au hasard. Différents types d’effet Mutations affectant le succès reproductif (positivement, négativement, cas de la sélection des mutations diversifiante où c’est l’hétérozygote qui est favorisé). Mutations affectant un gène du développement (modifiant le plan d’organisation). Mutations neutres. Lignée germinale et Seules les mutations affectant la lignée germinale sont transmises à la descendance. cellules somatiques Pression de sélection Action du milieu sur un phénotype donné, ce phénotype peut-être sélectionné négativement si l’individu qui le porte a moins de descendants, positivement dans le cas inverse. Sélection naturelle Seuls les individus survivant jusqu’à l’âge de la reproduction peuvent transmettre leurs gènes à la descendance. La sélection naturelle oriente donc l’évolution des êtres vivant vers une meilleure adaptation à leur milieu. Seuls les phénotypes sont sélectionnés mais le résultat est une modification des fréquences alléliques dans le pool génique de l’espèce. Effet divergent de la Si le milieu ne change pas, la pression de sélection conservation des adaptations sélection naturelle existantes qui vont s’affiner. Si le milieu change adaptation au nouveau milieu Famille de gènes Apparition lors de duplication de gènes. Les deux gènes résultat de la duplication sont identiques au départ mais n’occupent pas le même locus (ce son t bien des gènes différents). L’accumulation de mutation sur une des copies (libérée de la pression de sélection car non fonctionnelle) peut amener une des copies à rencontrer une nouvelle fonction. C’est le mécanisme d’apparition de caractères nouveaux. Partie 3 : Diversité des individus stabilité de l’espèce Notion Contenu Révisions 1 S 2tapes de la mitose, chromosomes mono et bichromatidiens, Structure de l’ADN, représentation de l’IG sur l’ADN, structure primaire des protéines, réplication transcription traduction de l’information génétique Savoir placer et définir les notions de fécondation, méiose, phase haploïde, diploïde. Connaître les termes de caryotype, autosome, gonosomes. Cycle de vie d’un être vivant à reproduction sexuée Méiose Brassages Cycle de vie de sordaria Anomalies lors de la méiose Termes à connaître en génétique Savoir faire et annoter les schémas d’ une méiose avec 2N= 4 avec et sans crossing-over. Bien situer la séparation aléatoire des chromosomes homologues de chaque paire à l’anaphase de DI. Brassage interchromosomique, intrachromosomique, savoir l’illustrer par un schéma de méiose adapté. Savoir expliquer la formation d’un asque avec ou sans recombinaisons. Savoir faire un schéma de méiose anormale conduisant à une trisomie avec un autosome. Connaître les écritures de génotypes, phénotypes avec des gènes liés ou indépendants. Définitions de lignée pure, homozygote hétérozygote Croisements test Savoir reconnaître un croisement test et interpréter ses résultats. Le croisement test permet de savoir si un caractère résulte d’un gène ou de deux gènes. S’il y a deux gènes, on peut savoir si ces gènes sont liés ou indépendants. TS quelques points de repères dans les différents chapitres. Chapitre 4 Procréation. Partie 1: du sexe génétique au sexe phénotypique Notion Contenu Termes à savoir définir Caryotype de l’homme, de la femme, caractères sexuels secondaires, primaires, annexes embryonnaires, viviparité Structure comparée des chromosomes X et Y avec parties homologues, partie de X sans équivalent sur Y, gène SrY sur la petite partie de Y sans équivalent sur X. Schéma simplifié des voies génitales mâles et femelles. Comparaison de sujets à caryotype anormaux (X0, XXY), effet de castration d’un embryon puis implant de testostérone comparé à castration puis greffe de testicule. Interprétation des Free Martins Canaux de Müller et canaux de Wolff, gonades indifférenciées Schéma à connaître Expériences à savoir interpréter Sexe phénotypique indifférencié Sexe gonadique Sexe phénotypique différencié. Cascade comandant la différenciation en mâle ou femelle. Cellules de la lignée germinale colonisent le cortex chez la femelle et la médulla chez le mâle. Régression canal de Wolff chez la femelle, développement du canal de Müller (donnant la trompe l’utérus le vagin). L’inverse chez le mâle le canal de Wolff donnant l’épididyme et le spermiducte. Gêne SRY Protéine TDF développement de la gonade en testicule production de deux hormones (AMH hormone anti-müllerienne ) par les cellules de Sertoli inhibe le développement du canal de Müller. Testostérone produite par les cellules de la glande interstitielle stimule le développement du canal de Wolff. Le phénotype « par défaut » est féminin Partie 2: Régulation physiologique de l’axe gonadotrope : intervention de trois niveaux de contrôle Notion Contenu Rappels de 1 S Notion d’hormone, de communication humorale, glande endocrine et exocrine de régulation, d’état physiologique et pathologique. Histologie du testicule, de l’ovaire (avec des follicules à leurs différents stades de développement). Différentes parois de l’utérus (endomètre et myomètre). Connaître les évènements du cycle ovarien, mettre en rapport les phases folliculaires et lutéales de l’ovaire, proliférative et sécrétoire de l’utérus, les différents états de la glaire cervicale. Effet de castration chez l’homme comme chez la femme, effet de l’injection d’hormone sexuelle sur les variations des taux d’hormones hypophysaires ( mise en évidence de rétrocontrôle négatif) Distinction entre rétrocontrôle négatif et positif chez la femme uniquement avec l’effet différent d’un implant (faibles doses) ou d’une injection (forte dose) d’hormones ovariennes. Savoir expliquer ainsi l’apparition du pic de LH chez la femme. Milieu extérieur Encéphale hypothalamus gn-RH ( neuro hormone à sécrétion pulsatile) hypophyse antérieure LH FSH gonade Connaître l’irrigation particulière de l’hypophyse avec le système porte hypophysaire. Schémas à savoir annoter Chez la femme Expériences à savoir interpréter Chaîne de contrôle de la production d’hormone sexuelle Différents éléments d’une boucle de régulation Deux types de régulations Situations bilan Application à la maîtrise de la Paramètre réglé (concentration d’hormone sexuelle) capteur sensible à sa concentration, centre intégrateur (fixation de la valeur de consigne, comparaison avec cette valeur ) Messager efférent (Hormones hypophysaires LH FSH) effecteur (ovaire ou testicule producteur d’hormone sexuelle). Régulation à valeur de paramètre constante (cas de l’homme) régulation à valeur de paramètre variable (cas de la femme). Savoir interpréter les états JF pré pubère, cycle normal, grossesse (HCG), ménopause Définition de contraception et contragestion. procréation Savoir expliquer les deux modes d’action de la pilule contraceptive (action par l’intermédiaire des rétrocontrôles, et action due au progestatif sur la glaire cervicale et la muqueuse utérine Différences entre pilules séquentielles, combinées, micro pilules à progestatif seul. Opérations à réaliser lors d’une FIVETE Chapitre 5 : Immunologie Notion Contenu SIDA, VIH, maladie opportuniste, antigène, répertoire immunologique, vaccin Cycle de vie du virus. Schéma de synthèse réaction par voie cellulaire, Schéma de synthèse des réactions par anticorps (= voie humorale). Anticorps Les caractéristiques du Rétrovirus= virus dont le matériel génétique est de l’ARN, intégrant une copie de son VIH génome dans un chromosome de la cellule infectée. Donc une fois infectée, tout cycle cellulaire (mitose + phases G1 S et G2) répliquera les gènes viraux en même temps que le reste de l’ADN lors de la phase S. Les principales protéines : le gp120, protéine de surface dont le récepteur sur la cellule cible est le CD4. transcriptase inverse assurant la recopie du génome viral (ARN sous forme d’ADN: c’est bien une transcription inverse). Il n’y a pas de transcription inverse chez les eucaryotes, c’est donc un point faible du virus (cible d’un médicament comme l’AZT). Les étapes d’une Savoir nommer ces étapes (primo infection, phase asymptomatique, Sida déclaré), donner infection par le VIH le signes sérologiques (évolution de la charge virale, du taux de LT4, de LTc, d’anticorps anti protéines virales) et cliniques (fièvres lors de la primo-infection, maladies opportunistes lors du Sida déclaré). La baisse du taux de LT4 accompagnant la montée de la charge virale lors de la primoinfection montre que le LT4 est cellule cible du VIH. Les leucocytes= Cellules sanguines impliquées dans la réaction de l’organisme aux éléments étrangers. globules blancs,. Comprennent des phagocytes (comme les leucocytes polynucléaires) ainsi que Connaître leurs macrophages (résultant de la différenciation des monocytes). caractères cytologiques Les Lymphocytes T (pour thymodépendants) avec deux sous-types suivant leurs récepteurs (cad savoir les membranaires : LT4 (ou LT auxiliaires) s’ils portent un récepteur CD4, LTc (pour schématiser, taille, cytotoxiques) s’ils portent un CD8. forme du noyau) Les lymphocytes B qui se différencient en plasmocytes producteurs d’anticorps. Cellules cibles du VIH Toutes les cellules portant un CD4 : essentiellement les LT4, à un moindre degré les macrophages. Organes lymphoïdes primaires (moelle rouge des os qui produit toutes les cellules Grandes lignes de sanguines donc tous les leucocytes et assure la maturation des LB, thymus nécessaire à la l’anatomie de système maturation des LT). Organes lymphoïdes secondaires (ganglions lymphatiques, rate) qui immunitaire rassemblent tous les types d’immunocytes (macrophages, LB, LT) sur le trajet des vaisseaux lymphatiques (ganglions) ou du sang (rate) Défenses innées Protections passives (peau) et actives (phagocytes). Sont des éléments du système immunitaire immédiatement effecteurs lors de la première rencontre avec l’antigène. Elles précèdent et sont indispensables à l’efficacité des défenses acquises (= défenses immunitaires proprement dites). Différents types de Réaction par anticorps (voie humorale). Les Ac se fixent spécifiquement sur un antigène ( réactions immunitaires complexe immun) ce qui permet leur agglutination (un Ac ayant plusieurs sites spécifiques) acquises. et facilite l’action des phagocytes (effet de l’agglutination, rôle du récepteur à la partie constante des anticorps = récepteurs Fc des phagocytes). Réaction par voie cellulaire : action cytotoxique des LTc . Récepteurs des LB (= Le récepteur B est formé d’anticorps membranaires de même spécificité que les Ac libres anticorps membranaire) qui seront produits par le plasmocyte après activation lu LB. et récepteurs des LT (= Le récepteur T n’est jamais libre, tous les récepteurs T d’une même cellule ont la même TCR) spécificité. Chaque jour sont produits par la moelle des millions de LB et LT de spécificité différentes. Structure des anticorps Savoir faire un schéma d’anticorps, avec les parties constantes (partie Fc) et les parties (= immunoglobulines) variables (d’un AC à un autre). Ces parties variables déterminent deux sites spécifiques de fixation sur un antigène. Ces deux sites ont la même spécificité. Savoir interpréter Utilise une irradiation ( destruction de la moelle osseuse) et une thymectomie, puis une l’expérience de Claman reconstitution avec greffe de moelle, greffe de thymus ou les deux. La capacité testée après sensibilisation (= vaccination ) par un antigène (en général GRM globules rouge de mouton) et la production de plages de lyse (donc capacité de Termes à savoir définir Schémas à connaître destruction à distance) ou d’agglutination. Dans les deux cas ce que l’on teste est la capacité de produire des anticorps. Elle montre la nécessité d’au moins deux types cellulaires (LT LB) pour une réaction humorale efficace, donc d’une coopération cellulaire. Chapitre 5 : Immunologie (suite) Activation des LB Expansion clonale Phase effectrice Activation des LTc Activation et rôle des LT4 Premier signal : fixation d’un Ac membranaire (= récepteur B) sur un antigène « reconnu » (= ayant une forme complémentaire) par ce récepteur. Cet antigène peut- être libre (=il n’a pas besoin d’être présenté). Second signal, Interleukine 2 produite par un LT4 préalablement activé. Le résultat est une phase d’expansion clonale (mitoses ) produisant un grand nombre de LB de même spécificité. La plupart se différencient en plasmocytes ( phase effectrice avec la production d’anticorps), d’autres restent des cellules mémoires qui vont être responsable de la mémoire immunitaire. Premier signal = fixation récepteur T sur un antigène présenté par une cellule infectée., second signal, Interleukine 2 produite par un LT4 préalablement activé. phase d’expansion clonale (mitoses ) produisant un grand nombre de LTc de même spécificité. Un certain nombre resteront des cellules mémoire La phase effectrice est une action cytotoxique par contact (« baiser qui tue »). Le LTc provoque la mort de cellules présentant l’Ag sur lequel elle se fixe par son récepteur T spécifique. Activés par la fixation ru récepteur T sur l’Ag présenté par un macrophage (le macrophage est une CPA= cellule présentatrice de l’Ag, ne pas confondre avec la présentation par une cellule infectée) ayant phagocyté cet antigène. expansion clonale (et production de LT4 mémoire). phase effectrice = production d’Il2 (interleukine 2). La présence de LT4 activés est indispensable à une activation efficace tant des LT que des LB. La destruction des LT4 au cours du SIDA provoque donc un effondrement de l’ensemble des défenses (cellulaire comme par anticorps) d’où les maladies opportunistes. Chapitre 7 : La convergence lithosphérique Schéma localisant les différents matériaux générés en subduction et présentant le couplage entre métamorphisme et Volcanisme andésitique Prisme d’accrétion Fosse Ec lo g ite s Sc h ist es b leu s SV 1. Croûte continentale de la marge active. 2. Domaine d'extraction des magmas du manteau supérieur hydraté. 3. Stockage des magmas en base de croûte continentale. 4. Plutons de granitoïdes. 5. Tracés des isothermes. 6. Percolation de l'eau à partir de la lithosphère océanique métamorphisée magmatisme (modifié d'après Kornprobst, 2000). Légende : SV - Méta-basalte ou méta-gabbro à actinote et chlorite (schistes verts formés par hydrothermalisme océanique). SB - Méta-basalte ou méta-gabbro à glaucophane (schistes bleus). Eclogites : Méta-basalte ou métagabbro à grenat et jadéite . M - Production et propagation des magmas basaltiques issus de la fusion partielle du manteau. Les liquides basaltiques provoquent à la base de la croûte continentale une anomalie thermique (remontée des isothermes) et une fusion partielle à l'origine de la formation des granitoïdes (G). La plaque plongeante est soumise à un régime de haute pression tout en présentant des températures inférieures aux températures que l'on rencontre généralement aux profondeurs mentionnées. Au droit de la colonne de fusion partielle du manteau et de genèse des granitoïdes, les températures sont plus élevées que celles que l'on rencontre généralement aux profondeurs mentionnées. Chapitre 8 : Couplage des événements biologiques et géologiques au cours du temps Les crises biologiques Notion Contenu Crise biologique Baisse brutale, globale, de la diversité biologique. Coupure dans les temps Evènements brefs (à l’échelle des temps géologiques), globaux donnant un repère dans les géologique temps géologiques. Les grandes crises biologiques sont des coupures de ce type. Par exemple : La crise K-T qui marque la limite mésozoïque cénozoïque (-65 Ma) La crise permo-triasique marque la limite paléozoïque mésozoïque (-250 Ma) Modifications de la Aucun animal de plus de 25 kg ne passe la limite. faune au passage de Les dinosaures disparaissent ainsi que les ptérosauriens. limite K-T Dans les océans, les ammonites disparaissent ainsi que la moitié des familles d’animaux planctoniques. les espèces de foraminifères planctoniques changent (globotruncana avant, globigérines après).. Marqueurs de la La transition est enregistrée en milieu marin par une couche aux caractères géochimiques transition et minéralogiques particulier (argile noire) Marqueurs Richesse en Iridium (élément abondant dans les météorites et le manteau). C’est le pic géochimiques d’Iridium. Appauvrissement brutal en CaCO3 (carbonate de Ca, qui forme les roches calcaires= carbonatées). (cause : crise planctonique car les foraminifères ont un test carbonaté, et arrêt de la photosynthèse). En l’absence de calcaire, il ne reste que l’argile. Richesse en carbone d’où la couleur noire ( présence de suies suite d’incendies). Marqueurs Quartz choqués (= clivés) signe d’une puissante onde de choc. minéralogiques Magnétites nickélifères (fusion en milieu oxydant, comme l’atmosphère riche en O2). Durée de la crise Tous les pics sont superposés au mm près avec la crise biologique. La faune de foraminifère change brutalement (dans le dernier mm) signe d’un phénomène très bref. La finesse du pic de magnétite plaide pour un événement quasi instantané. Scénarios possibles Notion Contenu Richesse en Iridium, magnétites nickélifères, onde de choc, incendies responsables de suies et d’un « hiver nucléaire » avec arrêt de la photosynthèse. On connaît un cratère daté de –65 Ma (Chicxulub). Volcanisme Iridium (les laves viennent du manteau), magnétites (mais pas les bonnes) éventuellement signe d’onde de choc (mais pas assez puissante pour des quartz choqués). Incendies, nuages interrompant la photosynthèse. Existence d’un très important volcanisme encadrant la coupure en Inde (Trapps du Deccan) lié au passage de l’Inde au-dessus du volcan de la Réunion. Le suspect idéal : la Cratère de 300 km de diamètre au Yucatan, correspondant à un astéroïde de 15 km de météorite de Chicxulub diamètre. Les effets délétères sur les êtres vivants : Onde de choc (ouragan destructeur sur 1000 km), Tsunami (Amérique du nord), retombées des éjectas (flash thermique à la rentrée dans l’atmosphère 500° au sol pendant quelques minutes). Incendies arrêt de la photosynthèse pendant 6 moie, températures glaciaires pendant un an. Pluies acides toxiques. Effet de serre du au C02 d’où réchauffement anormal pendant les 10000 as qui suivent. Chute de météorite En conclusion, un petit quiz pour se distraire : http://www.cnrs.fr/cnrs-images/sciencesdelavieaulycee/quiz.htm