centres de recherches, etc. de par le monde. Ces réseaux ont tous un point commun : ils parlent le
même langage informatique : TCP/IP.
o TCP/IP
Nous savons donc maintenant ce qu'est Internet "physiquement" : un réseau de réseaux. Il faut
cependant préciser que le fait de relier entre eux des réseaux ne suffit pas pour qu'ils puissent dialoguer
ensemble, c'est-à-dire s'échanger des informations. Il faut que tous ces réseaux, et par conséquent
toutes les machines qu'ils regroupent, parlent le même "langage". En informatique, ce langage
s'appelle un protocole. On peut définir simplement un protocole comme un ensemble de règles et de
commandes permettant des transferts d'informations. Dans les réseaux de type TCP/IP comme Internet,
les données qui y circulent sont divisées en paquets, c'est-à-dire que chaque information est
découpée en morceaux d'une certaine taille. Le but de cette division en paquets est, entre autres,
de permettre la retransmission d'un seul paquet en cas d'erreur sur celui-ci, au lieu de devoir
retransmettre l'intégralité de l'information ainsi envoyée. Le protocole qui se charge de
l'acheminement de ces paquets est IP ou Internet Protocol. C'est pourquoi on parle souvent de
paquets IP.
L'autre protocole principal de l'Internet est, avec IP, TCP, pour Transmission Control Protocol.
TCP utilise les services d'IP afin d'établir une communication fiable entre deux machines. Il existe en
effet une différence fondamentale entre IP et TCP : le premier fournit un service non garanti alors que
TCP ne remet les données à la machine de destination que lorsque celles-ci sont toutes "arrivées" à bon
port, et de façon exacte (sans erreurs de transmission). Si ce n'est pas le cas, le protocole TCP se charge
d'y remédier. Voilà pourquoi on dit que TCP est un protocole fiable
Nous avons vu plus haut que c'est, entre autres, grâce à IP que fonctionne Internet. Ce protocole
permet, rappelons-le, l'acheminement de paquets sur le réseau. Cependant, afin de permettre à une
machine émettrice d'envoyer des paquets à une machine réceptrice, il est nécessaire de pouvoir les
identifier de façon unique. Cette identification est réalisée grâce à ce qu'on appelle une adresse IP.
Chaque machine reliée à Internet doit disposer de sa propre adresse IP et celle-ci ne peut pas être
utilisée par une autre machine.
Une adresse IP est structurée actuellement de la façon suivante : elle est composée de quatre nombres
entiers, compris entre 0 et 255 (en termes plus techniques, on dit que ces entiers sont codés sur 8
bits), séparés par des points.
Exemple : 192.34.56.78.
o Adresses DNS
Il est important de connaître l'existence des adresses IP que nous venons de présenter, mais en
pratique, il est bien rare que nous ayons à les utiliser pour, par exemple, aller consulter un serveur web.
En fait, on utilise des noms pour désigner les machines connectées à Internet, pour des raisons
de simplicité d'utilisation. Ces noms sont appelés adresses DNS où DNS signifie Domain Name
System (système par noms de domaines). Le système DNS permet donc d'attribuer un nom à une
machine, sachant qu'à chaque nom est associée l'adresse IP de la machine correspondante et que le
système est dit hiérarchique (il peut être représenté par arbre). Plus précisément, une adresse DNS est
formée de plusieurs mots, comportant lettres ou chiffres, séparés par des points et ne comporte
jamais d'espace ou de lettre accentuée. Le mot le plus général se situe à l'extrême droite de l'adresse
DNS (on parle de Toplevel Domain Names) , tandis que le plus précis (i.e. désignant une machine
déterminée) est à l'extrême gauche.
Remarque : Notez que s'il est obligatoire d'attribuer une adresse IP à une machine connectée à Internet,
il n'en est pas de même pour l'adresse DNS. Celle-ci est en effet facultative.
Prenons un exemple afin d'illustrer cette notion d'adresse DNS : www.ibm.com. Cette adresse DNS est
celle d'une machine, appartenant à la société IBM, qui héberge le serveur web de cette dernière. Comme
nous venons de le voir, la partie la plus précise (c'est-à-dire désignant une machine) se trouve à gauche
(www ici) tandis que la moins précise se situe à l'autre extrémité (com). Entre les deux, on distingue le
nom de la compagnie IBM à laquelle appartient la machine considérée. On dit donc que cette machine,
dont le nom est "www", fait partie du domaine "ibm.com".