
personnage hors normes, comme je l’ai dit au début, mais qu’en 
plus il dispose d’une puissance de travail considérable et d’une 
mémoire  exceptionnelle  à  laquelle  il  convient  d’ajouter  une 
insatiable curiosité. Le  résultat  de  ce  cocktail  nous donne  un 
type extraordinaire, dont la vie est un immense champ d’études 
riches  et  variées  qui  déroulent  le  panorama  de  son  immense 
culture ; et comme il veut comprendre  tout ce qu’il aborde, il 
ne peut pas se contenter de seulement surfer sur l’une ou l’autre 
discipline. Non, il doit les pénétrer. C’est pour ces raisons que  
dans  son  livre,  nos  entretiens  ne  lassent  pas,  et  ils  sont 
constructifs aussi parce que la passion du savoir et la passion du 
transmettre  sont  les  deux  moteurs  qui  animent  notre  grand 
bonhomme. 
Il explique d’ailleurs au début et à la fin de son livre comment 
et surtout pourquoi il fonctionne ainsi, et je vous prie de croire 
que c’est du vécu, constamment du vécu. Si certains passages 
de ses mémoires peuvent donner à penser qu’il exagère un peu 
ou  en  rajoute,  comprenez  bien  que  cela  ne  tiendrait  pas 
longtemps avec tous les amis qu’il prend à témoin dans les 532 
pages  de  son  livre.  Ils  l’ont  approché,  ils  le  connaissent,  le 
croient et ne peuvent qu’acquiescer et en redemander.  
Il  est  comme  cela,  François,  il  lui  faut  voir,  savoir, 
connaître,  reconnaître ;  et  vous  pensez  bien  que  si  André 
Barbault a bien voulu  préfacer ce beau livre, ce qu’il n’accepte 
pas fréquemment du tout, c’est bien parce qu’il considère que 
son auteur le mérite. J’ajoute que si la Directrice des Éditions 
Traditionnelles  a  accepté  de  son  côté  que  ce  livre  contienne 
autant de révélations sur notre maison, sur elle, sur moi et sur le 
petit  monde  astrologique  parisien  de  la  seconde  moitié  du 
XXème siècle,  c’est  bien  parce  que  c’est  ainsi  qu’elle  l’a  elle-
même  connu,  vécu  et  observé  à  la  place  de  choix  qu’elle 
occupait 11 quai Saint-Michel. Pour ce qui est des témoignages, 
y compris ceux que j’ai choisi de présenter personnellement, ils 
prouvent sans  conteste  que  François  n’exagère  rien,  n’invente 
rien, et qu’il a donné et donne encore bien plus qu’il n’a reçu. 
Mais,  en  plus,  la  majorité  des  gens  qui  liront le  livre  auront