PHYSIOLOGIE HUMAINE
24) Oreille : ouïe et équilibre 5
II. MECANISMES DE L’AUDITION
Résumé du mécanisme :
Le son produit dans l’air des vibrations
percussion du tympan,
mise en mouvement des osselets de l’oreille moyenne,
poussée du liquide de l’oreille interne contre des membranes,
création de forces de cisaillement,
déplacement des cellules sensorielles ciliées de l’organe de Corti,
stimulation des neurones voisins,
formation d’influx sensitifs amenés aux 2 aires auditives primaires du cortex cérébral,
interprétation des influx sensitifs auditifs par les aires associatives de l’audition.
A. TRANSMISSION DU SON A L’OREILLE INTERNE
Les sons pénétrant dans le méat acoustique externe percutent le tympan vibration de celui-ci à la même
fréquence qu’eux.
La distance sur laquelle le tympan se déplace en vibrant est l’intensité du son.
Plus l’intensité du son est grande plus le mouvement du tympan est important.
Le mouvement du tympan est transmis à la fenêtre du vestibule par les osselets.
Les osselets transmettent à la fenêtre du vestibule la force exercée sur le tympan la pression exercée
imprime au liquide cochléaire des mouvements ondulatoires.
Trajet des ondes sonores dans l’oreille
B. RESONNANCE DE LA LAME BASILAIRE
Les vibrations du stapès (= étrier) contre la fenêtre du vestibule
transmission des vibrations à la périlymphe de la rampe vestibulaire,
transmission des vibrations à la lame basilaire du conduit cochléaire,
oscillation de la partie basale du conduit cochléaire.
La largeur de la lame basilaire est parcourue de fibres. Comme les cordes d’une harpe, ces fibres varient en
longueur : elles sont courtes près de la base de la lame basilaire et longues près du sommet.
2 types de situation :
Les sons de très basse fréquence (< 20 Hz) ondes de pression parcourent toute la cochlée :
rampe vestibulaire hélicotréma (= sommet de la cochlée) rampe tympanique fenêtre de la cochlée
pas d’activation de l’organe spiral (= organe de Corti),
sons restent sous le seuil de l’audition.
Les sons de fréquence > 20 Hz ondes de pression n’atteignent pas l’hélicotréma,
transmission de ces ondes à travers le conduit cochléaire jusqu’à la périlymphe de la rampe tympanique,
vibration de la lame basilaire du conduit cochléaire : l’oscillation est maximale aux endroits où les fibres
de la lame basilaire sont « accordées » avec une fréquence sonore particulière (= résonance).