DU SUCRE ET ENCORE DU SUCRE Une trop grande consommation de sucre entraîne on le sait un surplus de poids, ce qui peut mener à l'obésité. Elle peut aussi entraîner un déséquilibre dans la glycémie qui peut mener à un problème de diabète. Lisez bien les étiquettes avant d'acheter vos aliments et privilégiez ceux qui contiennent peu ou pas de sucre. Tous les mots qui finissent par "ose" sont des sucres. Et les ingrédients sont en ordres décroissants. Les premiers ingrédients sont en plus grandes quantités. Solution : http://perso.wanadoo.fr/AKBB/montignac.htm Basée sur l'index glycémique des aliments, la méthode Montignac n'amène rien de nouveau selon l'aveu même de son créateur, si ce n'est que de remettre en lumière des principes déjà connus. C'est durant les années 1980 que Montignac entreprend, en autodidacte, une recherche dans le but de trouver, une fois pour toutes, une solution à ses problèmes de poids. En consultant les travaux des chercheurs, il découvre certaines pistes, notamment que 80 % des diabétiques sont obèses et qu'il pourrait y avoir un lien entre les deux pathologies. Qu'est ce que le diabète? Le diabète affecte la capacité du corps de produire ou de bien utiliser l'insuline, une hormone essentielle à l'utilisation adéquate de l'énergie contenue dans les aliments que nous mangeons. Cela résulte en une série de mauvais fonctionnements, incluant l'excès d'un type de sucre appelé glucose dans les tests de sang et d'urine. À long terme, le diabète peut mener à des complications. Actuellement, la croissance du diabète au Canada est à un niveau épidémique. Plus de 2 millions de Canadiens souffrent du diabète et dont le tiers n'est pas diagnostiqué. Parmi les peuples des Premières nations, l'incidence du diabète est de trois à cinq fois la moyenne nationale. Contrôle du diabète Jusqu'à présent, il n'y a pas de remède pour guérir diabète mais la bonne nouvelle est qu'on peut contrôler la maladie et, dans le cas du diabète de type 2, on peut le prévenir. Environ 90 pour cent de tous les cas de diabète sont de type 2 habituellement diagnostiqué vers l'âge de 45 ans mais des cas ont aussi été rapportés parmi les gens plus jeunes. Les gens plus âgés ou ayant une histoire familiale de diabète sont davantage à risque d'être diagnostiqués du diabète de type 2. Mais il y a d'autres facteurs de risque - tels que l'embonpoint excessif, les mauvaises habitudes alimentaires et l'inactivité physique - qui sont prévisibles. Des études scientifiques ont aussi démontré que les effets néfastes du diabète peuvent être évités par un bon contrôle des niveaux de sucre dans le sang. Obésité et diabète de type 2 sont souvent liés dans la mesure ou la première affection constitue un facteur de risque de la seconde. Mais tous deux figurent au rang des maladies dites de civilisation, dont l’extension à l’échelle de la planète représente un véritable cassetête. Les glucides ont longtemps été au centre des préoccupations à propos de la « maladie du sucre ». Pourtant, la relation entre consommation de sucre et diabète, quoiqu’encore très vivante dans certains milieux, n’a jamais trouvé d’alibi dans la science moderne. D’autant que la perception du caractère hyperglycémiant d’un glucide donné a fait sa révolution depuis l’introduction, dans le courant des années quatre-vingt, de la notion d’index glycémique, qui a brisé le cou au dogme des sucres simples qui sont forcément « rapides » et des glucides complexes toujours « lents ». Dans l’alimentation du diabétique de type 2, les glucides ont aujourd’hui retrouvé une place comparable à celle qu’ils occupent en alimentation équilibrée. Les lipides par contre, en particuliers les acides gras saturés, sont de plus en plus montrés du doigt, non seulement parce que leur surconsommation nuit à la santé du cœur et des artères (déjà précaire chez le diabétique) mais aussi parce qu’ils sont supposés jouer un rôle dans la survenue de l’affection. Et c’est peut-être ce qui contribue à expliquer certaines découvertes dans les comportements alimentaires associés au développement de l’affection et qui semblent bien éloignés du sucre. http://www.healthandfood.be/html/fr/article/51/diabete_viande.htm Le mot glucide vient du grec " glucos " qui signifie : doux. . Les glucides sont des combinaisons variées de nombreuses molécules de sucre et on les désigne le plus souvent sous le nom de sucre. Ce mot tire son origine du sanskrit : çakara qui signifie " grain " d'où le mot latin de saccharum.. Il est important de noter, pour bien préciser de quoi on parle, que les sucres étant des composés de carbone, d'oxygène et d'hydrogène dans la même proportion que l'eau, on parle parfois d'hydrates de carbone. Comme l'a fait judicieusement remarquer W.Dufty, l'auteur de " Sugar Blues ", ce terme d'hydrates de carbone, sur les étiquetages est bien flou puisqu'il peut regrouper sucres raffinés, sucres de fruits ou de légumes sans en préciser les proportions. Pour parler simple, on ne sait pas quelle quantité de sucre industriel, on absorbe. Le terme de glucides est donc un terme général. Le sucre dans l'alimentation contribue-t-il à la constitution de l'obésité ? Nathalie Debernardi - le 25-03-2004 Dans quelles conditions se développe l'obésité ? L'obésité résulte d'un excès des apports énergétiques par rapport aux dépenses. Une récente synthèse de la littérature scientifique conclut que l'augmentation marquée et prolongée des apports énergétiques est toujours associée à un gain de poids et de masse grasse, indépendamment du contenu en glucides et en lipides du régime. Dans ce contexte, la consommation de sucre (de saccharose en particulier), dans la mesure où elle favorise une ration énergétique excessive, peut contribuer à la constitution de l'obésité. Expériences de suralimentationPlusieurs travaux de recherche ont confirmé chez l'homme ce que l'expérimentation animale a abondamment montré, à savoir qu'une suralimentation conduit à moyen terme à l'augmentation du poids corporel. Les célèbres travaux de Sims, réalisés dans les années 60 chez des détenus des prisons américaines de même que les études plus récentes réalisées chez des couples de jumeaux ne laissent planer aucun doute : des gens qui mangent trop pendant un certain temps grossissent, même si l'importance de la prise de poids paraît modulée par des facteurs génétiques. Dans ces études, les participants consommaient une grande quantité d'aliments courants et avaient donc une suralimentation d'origine nutritionnelle mixte (protides, lipides, glucides). D'autres expériences de suralimentation, réalisées en chambre calorimétrique, ont affiné ces observations en examinant les effets sur la masse grasse et le poids corporel de suralimentations d'origine glucidique, lipidique, ou mixte. L'utilisation de la chambre calorimétrique, si elle impose des durées d'expérimentation courtes et des effectifs modestes, permet en revanche de savoir comment sont utilisés les nutriments ingérés et comment ils contribuent aux effets pondéraux observés. Les résultats d'expériences de suralimentation chez l'homme montrent qu'une surcharge énergétique d'origine glucidique, en dépit de l'impératif de la régulation glycémique, est associée à une prise de poids et à une augmentation de la masse du tissu adipeux. L'augmentation des apports en glucides entraîne rapidement une saturation des stocks de glycogène et une augmentation de l'oxydation des glucides. La lipogénèse nette qui résulte de la suralimentation glucidique (lipogénèse de novo) est limitée et ne joue qu'un rôle marginal dans le bilan lipidique On pourrait donc croire, à tort, si l'on s'arrêtait à ce premier effet métabolique, que la suralimentation par des glucides ne pourrait avoir qu'un effet très limité sur les stocks de masse grasse corporelle. Or, l'augmentation de l'oxydation des glucides s'accompagne d'une inhibition de l'oxydation des lipides. Les lipides n'étant plus oxydés, ils sont tout simplement stockés dans les réserves adipeuses. C'est ce phénomène d'épargne des lipides ingérés qui, s'ajoutant à la lipogénèse limitée mais réelle résultant des apports glucidiques excessifs, induit en fait une augmentation significative de la masse grasse. Une comparaison des effets pondéraux de suralimentations lipidique ou glucidique a établi que, malgré des effets métaboliques très différents, la proportion de l'excès énergétique stocké sous forme de graisse corporelle n'était pas significativement différente entre les deux types de suralimentation après 14 jours de traitement. De plus, une autre étude de calorimétrie indirecte a établi qu'une suralimentation (50 % au-dessus des besoins) obtenue par des apports excessifs de lipides, de fructose, de glucose ou de saccharose entraînait des effets similaires sur l'augmentation de masse grasse. Contrairement aux situations de suralimentation, une situation de bilan énergétique nul, sans excès d'apports, assure la stabilité pondérale même si le contenu macronutritionnel du régime varie dans de très larges proportions, en particulier de glucides (15 % à 85 % de l'énergie de l'alimentation). La consommation de glucides ou de sucres peut donc contribuer à la constitution de l'obésité si et seulement si le bilan énergétique est positif. Dans ce cas, le principal mécanisme impliqué est celui de la diminution de l'oxydation des lipides qui sont tout simplement stockés dans les réserves adipeuses. Les études récentes s'accordent à dire que la lipogénèse de novo, à partir des glucides excédentaires, est un phénomène marginal dans la prise de poids, bien qu'elle y contribue dans une faible mesure. Sucres et consommation alimentaireExiste-t-il des exemples concrets d'une telle consommation excessive et de tels effets dans la vie courante ? Le caractère agréable du goût sucré est susceptible de favoriser une consommation importante de plusieurs aliments ou boissons qui peuvent contribuer de manière significative aux apports énergétiques . Le goût pour le sucré est inné et la plupart des adultes conservent une attirance marquée pour plusieurs aliments ou boissons qui contiennent du sucre. Si l'industrie agro-alimentaire a investi des fortunes pour développer les édulcorants intenses qui ont le goût du sucre sans son contenu énergétique, c'est bien parce que le sucre est un produit qui stimule la consommation et qui est susceptible de favoriser un excès d'apports énergétiques. Au cours des toutes dernières années, une forme particulière de consommation de sucre a attiré beaucoup d'attention : celle de la consommation de boissons sucrées. De nombreuses études suggèrent que l'énergie ingérée sous forme liquide soit mal prise en compte par les mécanismes de régulation qui, théoriquement du moins, ajustent les consommations aux besoins. L'énergie contenue dans les boissons s'ajoute tout simplement à celle qui est ingérée sous forme d'aliments solides ; elle ne provoque pas de « compensation », c'est à dire de diminution proportionnelle de la consommation alimentaire qui aboutirait à une charge énergétique constante, quels que soient les apports sous forme liquide. L'ingestion d'énergie sous forme liquide est donc susceptible de contribuer à l'hyperphagie ponctuelle ou chronique et, par voie de conséquence, à l'obésité. Les boissons qui apportent une charge énergétique sont non seulement les sodas, mais encore le lait, les jus de fruits, les boissons alcoolisées. Circonstance aggravante, dans notre environnement alimentaire actuel, la disponibilité de très nombreux aliments de forte densité énergétique (énergie par unité de poids ou de volume) rend toute diminution compensatrice des ingesta particulièrement difficile. L'apport de sucres sous forme de boisson pourrait donc contribuer de manière significative à l'augmentation de la ration et du poids corporel. Une démonstration de ce phénomène vient d'être apportée par une étude prospective réalisée chez 548 enfants américains, âgés de 11,7 ans au début de l'étude . Des données anthropométriques (poids, taille, plis cutanés) ont été couplées avec des enquêtes de consommation portant, en particulier, sur divers types de boissons (sodas, jus de fruits, boissons contenant des édulcorants intenses). Les résultats montrent que la consommation de boissons sucrées, en particulier de sodas, était significativement corrélée à l'augmentation de la corpulence au cours d'un suivi de 19 mois. La consommation de boissons sucrées relevée au début de ce suivi, de même que l'augmentation de cette consommation au cours de la période d'observation sont des facteurs indépendants qui prédisent l'augmentation de la corpulence. Le second facteur affecte également le risque relatif de devenir obèse pendant la période d'observation. Cette étude prospective suggère nettement une relation causale entre la consommation de boissons sucrées et l'augmentation de l'adiposité corporelle chez ces enfants. Au cours d'une étude d'intervention, des adultes présentant une légère surcharge pondérale (BMI autour de 28) recevaient gratuitement des aliments et boissons qu'ils devaient consommer au cours d'un suivi de 10 semaines, en les intégrant à leur alimentation habituelle. Pour la moitié des volontaires, les aliments et boissons fournis gratuitement contenaient des sucres, pour l'autre moitié des volontaires, les mêmes aliments et boissons étaient fournis dans leur forme « allégée », c'est à dire contenant des édulcorants intenses plutôt que de véritables sucres. Rien n'empêchait les volontaires d'ajuster leur consommation totale (aliments fournis gratuitement plus aliments habituellement consommés) de telle sorte que leurs apports quotidiens restent stables et correspondent à leurs dépenses énergétiques. Ce n'est pas ce qu'ils firent. En effet, la ration énergétique totale augmenta, de même que le poids corporel, chez les volontaires qui devaient intégrer des aliments et boissons contenant du sucre à leur alimentation totale. Dans ce groupe, le saccharose représentait 28 % des apports énergétiques. Les auteurs de l'étude attribuent la prise de poids dans ce groupe à la mauvaise compensation pour l'énergie consommée sous forme de boisson. Les volontaires qui devaient intégrer à leur alimentation courante les mêmes aliments et boissons contenant des édulcorants intenses ont au contraire perdu un peu de poids et de masse grasse pendant les 10 semaines de suivi. Cette étude montre bien qu'une alimentation riche en sucres, loin de protéger le mangeur contre l'obésité en lui permettant de limiter ses apports lipidiques, contribue à l'hyperphagie et à la prise de poids qui en découle. Il est clair que l'obésité peut se produire aussi chez des personnes qui n'abusent pas des sucres. En effet, l'hyperphagie lipidique est souvent incriminée dans l'épidémie mondiale d'obésité. Les aliments riches en lipides ont souvent une haute densité énergétique, favorisant une « surconsommation passive ». On peut aussi être gros consommateur de sucres et ne pas devenir obèse, comme le montrent des enquêtes de consommation chez des enfants ou des adultes très actifs . En conclusion, lorsque le bilan énergétique est positif, le sucre dans l'alimentation peut contribuer à la constitution de l'obésité. Le mécanisme physiologique permettant cet effet a été démontré et, sur le terrain, il a été vérifié que des apports glucidiques importants, en particulier sous forme de boissons sucrées, sont associés à l'augmentation de l'adiposité corporelle et à l'incidence de l'obésité. France BELLISLE Source : Les cahiers de la nutrition et de diététique- Décembre 2003 - Volume 38 http://www.dietetique.com.fr/actu_arti.php?article=484&affiche=News En effet, un lien direct est pour la première fois démontré entre la consommation de boissons sucrées, la prise de poids et le diabète, dont le risque augmente de plus de 80% chez les personnes buvant au moins une boisson de ce type par jour, selon des travaux publiés mercredi. http://www.labelvie.com/pages/alimentation/glucides.htm http://www.phac-aspc.gc.ca/ccdpc-cpcmc/diabetes-diabete/francais/questque/index.html http://www.1001-fruits.com/sucre.html