Histoire des instituions publiques du MA
à la fin de l’ancien régime
Introduction générale :
L’histoire des institutions publiques, c’est l’histoire de la construction de l’Etat dans notre
pays.
La fin de l’ancien régime, c’est une époque où il y a eu une transformation de la société suite
à la Révolution. L’ancien régime remonte, selon Pierre Goubert (grand historien de Louis 14
ayant publié « l’ancien régime : la société et le pouvoir ») : […], « il est sorti entre la guerre
de 100 ans et la guerre des religions ».
La guerre de 100 ans commence vers 1330, et se termine vers 1453 (Bataille de Castillon).
Les guerres de religion commencent vers 1560-1570. L’ancien régime couvre, en gros, 3
siècles (de Charles VIII, Louis XII, François premier, jusqu’à la Révolution).
L’esprit de la Renaissance est plus ancien que le 16e S. Au 14é siècle, des peintres Italiens
évoquent la Renaissance de l’esprit humain.
Un regard sur la fin de l’empire Romain montre la rentrée du monde dans le MA. C’est une
époque de la christianisation de l’empire, et où le peuple chrétien se développe.
En 325, il y a des querelles entre les Chrétiens concernant le mystère de la Trinité.
Toute forme politique a sa légitimité car elle est développée sur terre. Elle n’est pas
importante car la finalité de nous tous est le Paradis de Dieu. Dans la cité de Dieu, sur le plan
social comme sur le plan politique, la finalité est la félicité. De toutes les autorités terrestres,
les meilleurs sont donc celles qui sont quasiment identiques à celle de Dieu. La religion
chrétienne souhaite une société qui soit la volonté de Dieu. Ainsi, la mise en place du Pape
qui servira de Guide pour le peuple Chrétien (pas une autorité de la Chrétienté, mais une
autorité indirecte). Pour Saint Augustin « Un bon monarque, est celui qui sera orienter le
peuple Chrétien ».
Les mérovingiens étaient des rois qui étaient tous chrétiens.
Chez les Carolingiens, il y a une révolution dans le sens où le pouvoir reste guerrier,
simplement là où les Mérovingiens tenaient le pouvoir dans une aristocratie la plus guerrière,
les Carolingiens eux, prenaient dans les familles aristocrates guerrières, celle qui étaient
désignées par Dieu. Il y a une subordination de la royauté par rapport à la chrétienté. Ainsi, à
partir de ce moment, on sacre les rois.
Le sacre n’introduit pas de subordination ecclésiastique. On pense que les rois étant
légitimités par Dieu, sont responsables de l’empire carolingien, et la communauté chrétienne.
Ainsi, on rend légitime la violence et les guerres par la nécessité de défendre la religion
catholique.
On crée alors des réformes, telles que tous doivent connaître le Credo et le Pater. On met en
place un Césaro-Papisme pour pouvoir gouverner le peuple sous l’égide de la religion.
Il y a ainsi la puissance guerrière, et la religion catholique qui permettent de gouverner le
peuple. A cette époque, on va voir la volonté de ressusciter l’empire Romain dans le sens où
on veut réinstaurer la chose publique (la Res publica). Dans la résurrection de l’empire à
l’époque Carolingienne, la res publica n’est pas mise en place, car le pouvoir n’est pas de