(DNB) Texte : L`art de se promener de Karl Gottlob Schelle

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Corrigé de l’évaluation sommative 3ème B (DNB)
Texte : L’art de se promener de Karl Gottlob Schelle
1. a- Le sujet de ce texte est la promenade, le fait de se promener.
b- Pour se promener d’après l’auteur, certains moments sont mieux que
d’autres. Ce dernier préconise notamment les promenades à midi avant le
déjeuner, ou en été, les promenades, tôt le matin, ou le soir.
c- on peut relever par exemple comme argument en faveur des
promenades à midi avant de manger : « on ne trouve à ce moment aucune
des raisons si contraires aux promenades après les repas » (l.23)
En faveur des promenades tôt le matin « Le corps(…) n’est pas encore
distrait par toutes les affaires et les soucis de la journée » (14-15)
Et en faveur des promenades le soir, l’argument suivant : « l’agréable
fraicheur de la brise nous caresse avec délice » (l.20-21)
2. Dans la première phrase du texte, le procédé de mise en relief est le
détachement, renforcé avec un présentatif « le meilleur moment pour se
promener, chose bien connue c’est à midi » (l.11)
La phrase sans mise en relief serait : « Midi est le meilleur moment pour se
promener chose bien connue »
Dans la phrase du deuxième paragraphe, c’est le même procédé qui est
utilisé, le détachement renforcé par un présentatif : « Le plus avantageux
pour le corps et l’esprit, ce sont les promenades de bon matin en été « (l.
12-13)
La phrase sans mise en relief serait : « Les promenades de bon matin en été
sont les plus avantageuses pour le corps et l’esprit »
Ces mises en relief produisent un effet d’insistance, de mise en valeur ;
elles frappent le lecteur, elles accrochent son attention d’autant plus
qu’elles sont placées en tête de paragraphe.
3. L’auteur présente ses idées de manière sûre. Il n’exprime pas de doutes. On
ne trouve pas dans ce texte de verbe tel que « il semble » ou un adverbe
« peut-être ». La plupart du temps l’auteur emploie le présent de vérité
générale qui donne précisément à ses propos une valeur universelle qui ne
se laisse jamais pris au doute ou à l’incertitude.
4. Dans cette phrase la première proposition est une proposition
subordonnée circonstancielle introduite par la conjonction de
subordination « si » complément circonstanciel de condition du verbe
suffire.
5. a. La première exprime la conséquence et la dernière la cause
b. Toutes aussi accueillantes et vivifiantes pour le corps et l’esprit sont les
promenades faites durant les soirs d’été parce que le corps n’est plus
alourdi par le repas, la chaleur de la journée n’est plus une gêne, les
promenades ne sont plus aussi fatigantes et l’agréable fraicheur de la brise
nous caresse avec délice.
6. Les liens logiques sont nombreux et variés dans ce texte car l’auteur
argumente il ne raconte pas une promenade mais il réfléchit sur les promenades
en général : l’art de se promener . Il donne son avis. Pour justifier cet avis, l’auteur
donne des causes, signale des conséquences, oppose des éléments, émet des
conditions ou des hypothèses
7. le but de ce texte est argumentatif. L’auteur donne son opinion sur l’activité de
promenade et la justifie ; il cherche à convaincre son lecteur. Pour cela il prend le
temps d’examiner la question avec minutie envisageant plusieurs moments de
promenade. On remarque que l’auteur donne son avis personnel à ce sujet mais
sans jamais employer la première personne. C’est manifestement un spécialiste
de cette activité qu’il pratique intensément et de manière réfléchie et dont il
révèle et analyse toutes les qualités.
Réécriture : Non seulement les individus peuvent alors marcher de bon matin, le
corps fortifié par le sommeil et l’esprit en éveil, mais en plus ils ne sont pas
encore distraits par toutes les affaires et les soucis de la journée, ils profitent de
surcroît de la nature à l’un des plus beaux moments de la journée.
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