Renaissance Catholique organise dans un cadre rpestigieux, du 14

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samedi 15 avril 2017
A l’approche du centenaire de la loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat (1905) et alors que
le monde politique semble n’avoir plus pour mot d’ordre ou comme fil conducteur que celui
de « laïcité », Renaissance Catholique annonce que sa XIIIe Université d’été aura,
précisément, pour thème, en 2004 : Le piège de la laïcité. Celle-ci aura lieu, comme les deux
précédentes, dans le cadre prestigieux de Grand’Maisons, à Villepreux, près de Versailles, du
11 au 14 juillet 2004.
Chaque année, en effet, depuis 1992, Renaissance Catholique s’attache à commémorer à sa
façon lors de ses Universités d’été les grands (ou présentés comme tels) événements dont la
République célèbre en grande pompe l’anniversaire, ou à traiter de faits ou thèmes que
l’actualité impose de commenter pour en corriger la présentation officielle, trop politiquement
ou historiquement correcte.
Chaque Université fait ensuite l’objet de l’édition d’un ouvrage – les « Actes » -- dans lequel
sont reproduites les contributions des spécialistes de renom, qu’ils soient historiens,
journalistes, essayistes, juristes, philosophes ou théologiens, réunis par renaissance catholique
pour la circonstance.
Chacun des ouvrages parus constitue sur le thème traité un remarquable exposé – un véritable
« manuel » pourrait-on dire – de ce qu’il faut connaître pour ne pas tomber dans le piège de la
vulgate officielle, l’antidote le plus efficace à la désinformation. Le tout dans une présentation
agréable, facile à lire et accessible à tous.
Hormis Le Glaive et la Croix, malheureusement épuisé et disponible sous forme de CD-Rom,
tous ces livres sont toujours disponibles.
Le feu a été ouvert en 1992 avec Une croix sur le nouveau monde, à l’occasion du cinquième
centenaire de la découverte de l’Amérique. Le retour à 1492 avait suscité une campagne de
diffamation contre les conquistadors et les missionnaires du nouveau monde : Isabelle la
catholique était suspecte d’antisémitisme, Christophe Colomb responsable d’un génocide…
Derrière le dénigrement se profilaient des arrière-pensées politiques : le sanglot de l’homme
blanc chrétien est l’un des ressorts activés par les idéologues brocardés par Thomas Molnar
(« Les origines philosophiques du nouvel ordre mondial »). Les spécialistes réunis par
Renaissance Catholique à l’occasion de sa première Université d’été ont fait justice des
légendes noires qui défigurent l’histoire, notamment Jacques Heers (« Christophe Colomb,
mercenaire ou croisé ?), Jean Dumont (« L’évangélisation des Indiens d’Amérique ») et des
controverses qui remettent en cause la légitimité de la vocation civilisatrice de l’Occident et
de la mission évangélisatrice de l’Eglise.
1993 rebondissait sur la célébration de 1789 en nous révélant l’autre face de la Révolution
française : la Terreur de 1793, dans L’envers des droits de l’Homme. La commémoration du
bicentenaire a tourné à la confusion de ses organisateurs. En dépit du tapage médiatique, les
travaux universitaires suscités par le 200e anniversaire des événements révolutionnaires ont
fait connaître au grand public l’ampleur des exécutions, des destructions et des massacres.
Pourtant une dernière digue résiste, celle qui protège les « généreux principes » de 1789,
notamment la Déclaration des droits de l’Homme, texte fondateur de nos démocraties, pour
les exonérer de toute responsabilité dans les sanglants dérapages de 1793 : la Révolution ne
serait plus un bloc. Jean de Viguerie (« Les origines intellectuelles de la Terreur »), Guy Augé
(« Le droit contre les Droits de l’Homme ») ou Georges-Paul Wagner (« Les Droits de
l’Homme au crible de l’ordre naturel »), parmi d’autres, mettent en pièces « l’infranchissable
ligne de démarcation » que l’historiographie académique s’efforce de tracer entre la Terreur et
les Lumières.
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Avec Le Glaive et la Croix, actuellement épuisé, une autre facette du mythe républicain est
abordée, d’une brûlante actualité. Face au péril que fait peser sur l’Europe chrétienne la
montée de l’islamisme, nos hommes politiques n’ont plus qu’un mot à la bouche : laïcité.
Considérée, hier, comme une notion archaïque, héritée des polémiques antireligieuses d’un
autre âge, la laïcité est désormais célébrée, de la droite à la gauche, comme un rempart contre
l’intolérance et la pure expression du génie français. Ces actes de l’Université 1994 montrent
que la civilisation occidentale est née de l’alliance du trône et de l’autel (« L’Eglise et les
deux glaives » de Jacques Heers) ou que la distinction entre temporel et spirituel établie par le
Christ lui-même dessine une ligne de crête entre confusion et séparation (spécialement « Le
temporel et le spirituel chez saint Thomas d’Aquin », d’Arnaud Jayr). De Constantin aux
Inventaires, de la réforme grégorienne à la disparition des Etats pontificaux (Ivan Gobry), de
la Constitution civile du clergé aux lois Debré (Germain Sicard), les intervenants retracent
l’histoire et les doctrines des relations du Glaive et de la Croix pour souligner l’actualité du
combat en faveur de la restauration du règne social de Jésus-Christ.
1095-1995 : neuf siècles ont passé depuis la prédication de la première croisade, à Clermont,
par Urbain II, pape français. A l’occasion de ce neuvième centenaire, les orateurs réunis par
Renaissance catholique brossent à grands traits dans La Croix et le Croissant le tableau de
cette épopée avant de s’interroger sur l’attitude que l’Occident doit adopter face à la poussée
du fondamentalisme musulman, à l’heure où celui-ci frappe à nouveau aux portes de la
chrétienté. Christian Marquant, Jean Richard, Vladimir Volkoff, Christophe Peter, Jean
Dumont balayent la légende noire brodée par les romantiques autour de l’aventure des croisés
et contestent le parallèle que dressent les modernes entre la croisade chrétienne et le djihad
musulman. Philippe Conrad, Bernard Lugan, Alain Chevalérias, Jacques Trémolet de Villers,
les Pères Avril et Mazzucchelli dénoncent les malentendus sur lesquels repose le dialogue
islamo-chrétien et montrent que les progrès de l’islam sont d’abord le reflet de la démission
spirituelle de l’Occident chrétien.
476-1996 : le quinzième centenaire du baptême de Clovis a déclenché un véritable
psychodrame national ! Célébré par un voyage de Jean-Paul II à Reims, il a dressé contre lui
tout ce que la cause laïque compte de militants dont rend compte Michel de Jaeghere avec
Qui a peur du baptême de Clovis ? Jean Barbey (« La monarchie sacrée en France »),
Jacques Dupâquier, de l’Institut (« Naissance d’un peuple : histoire démographique de la
France) ou Hilaire de Crémiers (« Naissance d’une nation : Clovis et les principes fondateurs
de l’identité française ») retracent ici les circonstances du baptême de la France pour mieux
s’interroger sur la pérennité de son identité chrétienne et sur les motifs qui animent ceux que
la méditation de nos origines a fait entrer en fureur (lire, notamment, de Serge de Beketch,
« Les combats de l’anti-France »).
1917-1997 : quatre-vingts ans après la Révolution d’Octobre, le communisme a laissé une
trace sanglante dans l’histoire du XXe siècle, Le siècle de Moloch. Ses victimes se comptent
par dizaines de millions. Il a pourtant toujours bonne presse, et son procès se fait attendre. De
Claude Polin à Pierre Lorrain, en passant par Vladimir Volkoff, Pierre Darnac, l’abbé Lorans
ou Pascal Bernardin, les orateurs réunis par Renaissance Catholique, pour cette VIe
Université d’été, dressent l’effroyable bilan du communisme, en lui opposant la ferme
condamnation de l’Eglise. Mais ils montrent aussi que le totalitarisme n’est pas mort avec
l’union soviétique : il rôde encore parmi nous sous la forme du mondialisme et de la pensée
unique.
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Europe ou Chrétienté, qui rassemble sous ce thème des personnalités comme Jean-Marie
Paupert, Christian Brosio, Jean Sévillia, Eric Branca…, affirme que l’Europe de Maastricht
n’est pas une idée folle : c’est la perversion d’une belle idée ! Elle se présente comme le
rétablissement de l’unité qui a été, au Moyen Age, celle de la chrétienté. Elle en est en réalité
la caricature. Loin de tendre à créer entre ses peuples une communauté de destin, elle est une
construction technocratique visant à les déraciner pour en faire les proies du mondialisme
mercantile et athée. Les mécanismes de cette imposture sont démontés pour en appeler à la
restauration conjointe de la nation et de la chrétienté.
Sous le titre La Repentance. Pourquoi nous ne demandons pas pardon, Renaissance
Catholique publie un important ouvrage sur la campagne de désinformation dont l’Eglise a été
l’objet à l’occasion du Jubilé de l’An 2000. Regroupant des contributions variées (notamment
Dominique Viain, l’abbé Christophe Héry, Reynald Secher, Edouard Boulogne, Jean
Dumont) données lors de la VIIIe Université d’été sur ce thème, qui n’a rien perdu de son
actualité, ce livre apporte une réponse claire et pertinente aux calomnies qui ont déferlé contre
l’Eglise lors du Jubilé. Ce livre démonte tout particulièrement, au travers d’un brillant exposé
de Michel De Jaeghere, « La repentance, histoire d’une manipulation », les mécanismes de
l’entreprise subversive que le pouvoir médiatique a orchestrée pour transformer le pardon
mutuel des fautes du passé souhaité par le Saint-Père en une véritable capitulation de l’Eglise
devant le monde. Ce livre, qui en est déjà à sa deuxième édition, est un vrai succès de librairie
qu’on ne peut que vivement recommander.
Enfin, pour être complet, Renaissance Catholique annonce, pour le début de l’année 2004, la
sortie de Le XXIe siècle sera-t-il musulman ? coordonné par Michel De Jaeghere. Intégrant
les dernières analyses après les attentats du 11 septembre 2001, ce volume nous démontre
qu’il n’existe pas d’islam modéré. Avec six millions de musulmans sur le sol de France il
nous revient de voir cette réalité en face. L’islam conquérant s’établit dans des régions très
anciennement chrétiennes et cette situation coïncide malheureusement avec un moment de
faiblesse de l’Eglise et de la France. Le passé montre, en effet, que les institutions qui ne
croient plus à ce qu’elles sont passent facilement à l’islam (entre l’an 600 et l’an 700 un tiers
de la chrétienté s’est converti à l’islam). Une terre chrétienne peut-elle, sans se trahir,
accueillir durablement l’islam subversif (Serge de Beketch, « Islam et subversion ») ? Tôt ou
tard l’un domine l’autre et il faut se soumettre ou combattre. C’est à ce défi qu’ont contribué
Max Cabantous (« Les origines de l’islam »), Bernard Lugan, Philippe Conrad, Pierre Darnac,
l’abbé Bruno Schaeffer…
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