4.6 Le destin de notre élection: la prédestination

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1. Introduction
L'ordre divin est la préconnaissance (prescience), l'élection, la prédestination (détermination d'avance).
L'élection considère la prescience passée ; la prédestination se tourne vers le destin à venir. Bien que l'Ecriture ne
révèle nulle part une distinction claire entre l'élection et la prédestination, on peut peut-être les distinguer de la
façon suivante :
- Par élection, Dieu a déterminé de sauver ceux qui acceptent son Fils et le salut offert.
- Par la prédestination, Il a résolu d’accomplir effectivement ce dessein. (Rm 8.29 ; Ep 1.5,11).
Aussi, l’appel du croyant est-il lié à l’élection (2P 1.10) et à la prédestination (Rm 8.30) sans relation claire.
Généralement on peut dire que l'élection est la décision par laquelle Dieu choisit certains groupes ou membres
individuels pour les placer dans une relation spéciale avec Lui-même, soit de responsabilité, soit de privilège.
Dans la Parole l'élection faite par Dieu est :
a) collective - Israël (Es 45.4) ; l'Eglise (Ep 1.4)
b) individuelle - le croyant (1P 1.2)
c) spécifique - les apôtres (Luc 6.13) ; Paul (Actes 9.15).
L’élection dont nous parlons ici a trait à l’élection dans son aspect rédempteur. Dans le décret de Dieu,
l’élection suit logiquement le décret de la rédemption. Comme nous avons vu (PEFB-Doc-2.2 : Les décrets
de Dieu), la Parole montre que Dieu a décrété :
1) de créer l’homme
2) de permettre la chute
3) de pourvoir en Jésus Christ à une rédemption suffisante pour tous
4) d’en élire certains au salut et de laisser les autres comme ils sont
5) d’envoyer l’Esprit pour assurer l’acceptation de la rédemption des élus.
En admettant l’ordre des décrets ci-dessus, il nous reste encore différentes perspectives concernant la
définition de l’élection.
2. Définition
2.1 Définition de l’élection rédemptrice
L’élection est un acte souverain de Dieu par lequel Il choisit, par grâce, en Jésus Christ, pour le salut, tous ceux
qu‘Il a connus d’avance (selon sa prescience).
Dieu n’est absolument pas obligé de choisir qui que ce soit, puisque tous ont perdu leur position devant Dieu.
C’est un acte de grâce, en ce que Dieu choisit ceux qui étaient tout à fait indignes du salut. L’homme méritait
exactement le contraire, mais, dans sa grâce, Dieu a choisi d’en sauver quelques-uns. Il les a choisis „en Christ“
 Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ, qui nous a bénis de toute bénédiction
spirituelle dans les lieux célestes en Christ; selon qu'il nous a élus en lui avant la fondation du
monde, pour que nous fussions saints et irréprochables devant lui en amour, nous ayant prédestinés
pour nous adopter pour lui par Jésus Christ, selon le bon plaisir de sa volonté (Ep 1.4,5)
 Mais par la grâce de Dieu, je suis ce que je suis; et sa grâce envers moi n'a pas été vaine (1Co 15.10)
5. LE SALUT
5.2 La préconnaissance, l’élection, la prédestination

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2.2 Définition de la prescience
La Bible indique que l’élection est basée sur la prescience
 Pierre, ...à ceux de la dispersion, ...qui séjournent parmi les nations, élus selon la préconnaissance
de Dieu le Père, en sainteté de l'Esprit, pour l'obéissance et l'aspersion du sang de Jésus Christ (1P
1.1-2)
 Car ceux qu'il a préconnus, il les a aussi prédestinés à être conformes à l'image de son Fils, pour
qu'il soit premier-né entre plusieurs frères. (Rm 8.29)
Mais on s’interroge sur le vrai sens de la prescience. Cette prescience,
- est-elle simplement une préconnaissance (une prévision) qui signifie que Dieu, dans l’éternité
passée, a regardé certains avec faveur et les a ensuite élus au salut? (A)
ou - est-elle liée plus étroitement à un choix véritable qui signifie que Dieu a perçu ce que chaque
homme ferait en réponse à son appel et l’a ensuite élu pour le salut selon cette connaissance? (B)
L’Eglise chrétienne est divisée quant à la compréhension de cette doctrine, particulièrement en ce qui touche la
souveraineté de Dieu (A) et la responsabilité de l’homme (B). Ces deux positions doivent être présentées avec
des arguments pour et contre.
La souveraineté de Dieu (A)
L’élection basée sur le libre choix de
Dieu
La responsabilité de l’homme (B)
L’élection basée sur la prescience de la
réponse de l‘homme
Définition: Dieu dans sa prescience a effectué un
choix sans tenir compte d’aucun mérite prévu chez
ceux qui ont été choisis.
L’élection est l’acte souverain de Dieu par lequel Il en
choisit certains parmi la race humaine pécheresse pour
devenir les bénéficiaires de sa grâce salvatrice.
Les élus sont ceux que Dieu a connus d’avance, ceux
qu’Il a choisis.
Seuls ceux que Dieu a élus peuvent être sauvés.
La prescience est une connaissance active.
Définition: Dieu dans sa prescience, a prévu ceux qui
allaient répondre à son offre de salut et les a
activement élus pour le salut.
L’élection est cet acte souverain de Dieu par lequel Il a
choisi en Christ pour le salut tous ceux qui, selon ce
qu’Il savait d’avance, allaient l’accepter.
Les élus sont ceux qui, comme Dieu l’a prévu,
répondront personnellement à l’évangile.
Le salut est disponible pour tous; il est illimité,
universel, mais l’effet du salut est limité par le propre
rejet de l’homme.
La prescience est une connaissance passive.
Arguments en faveur du point A
Arguments en faveur du point B
Il y a des affirmations qui soutiennent l’élection.
 Dieu vous a choisis dès le commencement pour le
salut (2Th 2.13)
 Et tous ceux qui étaient destinés à la vie éternelle
crurent. (Ac 13.48)
 car il y a beaucoup d'appelés, mais peu d'élus (Mt
20.16) Aussi Rm 8.27-30; Ga 4.9; Ep 1.5,11; 1Th
1.4; 1P 1.1; 2.9.
La Bible enseigne que:
 la grâce de Dieu qui apporte le salut est apparue à
tous les hommes (Tt 2.11),
et non seulement aux élus.
Mais certains la reçoivent en vain.
 L’agneau de Dieu qui ôte le péché du monde (Jn
1.29)
 Dieu a tant aimé le monde (Jn 3.16)
 le fils de l'homme n'est pas venu pour être servi,
mais pour servir et pour donner sa vie en rançon
pour plusieurs. (Mc 10.45)
 l' homme Christ Jésus, qui s'est donné lui-même en
rançon pour tous (1Tm 2.6)
Aussi 1Tm 4.10; Hb 2.9; 2P2.1; 1Jn 2.2; 4.14.
 Tout ce que le Père me donne viendra à moi; et je
ne mettrai point dehors celui qui vient à moi (Jn
6.37)
 Tout ce que le Père me donne viendra à moi; et je
ne mettrai point dehors celui qui vient à moi (Jn
6.37)

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 quant à tout ce que tu lui as donné, il leur donne
la vie éternelle. (Jn 17.2)
 J'ai manifesté ton nom aux hommes que tu m'as
donnés du monde; ils étaient à toi, et tu me les as
donnés (Jn 17.6)
 beaucoup plutôt la grâce de Dieu et le don ont
abondé envers plusieurs (Rm 5.15)
 Dieu ne voulant pas qu'aucune périsse, mais que
tous viennent à la repentance (2P3.9).
 Dieu, qui veut que tous les hommes soient sauvés
(1Tm 2.6)
 Et moi, si je suis élevé de la terre, j'attirerai tous
les hommes à moi-même.(Jn 12.32)
 la justice, ... envers tous (Rm 3.22)
 Nul ne peut venir à moi, à moins que le Père qui
m'a envoyé ne le tire (Jn 6.44)
 Car comme le Père réveille les morts et les
vivifie, de même aussi le Fils vivifie ceux qu'il
veut (Jn 5.21)
 vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie.
(Jn 5.40) Aussi Mat 23.37.
 Si quelqu'un veut faire sa volonté, il connaîtra de
la doctrine si elle est de Dieu, ou si moi je parle
de par moi-même. (Jn 7.17)
Tout le processus du salut est un don de Dieu.
Il est vrai que l’homme doit répondre à l’Evangile,
mais même cette capacité est un don de Dieu.
 car c'est Dieu qui opère en vous et le vouloir et le
faire, selon son bon plaisir.(Ph 2.13)
Chaque homme a reçu la capacité suffisante pour faire
un choix en ce qui concerne la soumission à Dieu.
 Et que celui qui a soif vienne; que celui qui veut
prenne gratuitement de l'eau de la vie. (Ap
22.17)
Il y a des exemples de l’appel souverain de Dieu
adressé à des individus comme Paul et Jérémie:
 Mais quand il plut à Dieu, qui m'a mis à part dès
le ventre de ma mère et qui m'a appelé par sa
grâce (Ga 1.15)
 Avant que je te formasse dans le ventre de ta
mère, je t'ai connu, et avant que tu sortisses de
son sein, je t'ai sanctifié, je t'ai établi prophète
pour les nations.(Jr 1.5)
Il y a des nombreuses exhortations à se tourner vers
Dieu (Es 31.6; Jl 2.13; Mt 18.3; Ac 3,19), à se
repentir (Mt 3.2; Lc 13.3; Ac 2.38; 17.30) et à croire
(Jn 6.29; Ac 16.31; 1Jn 3.23).
Si l’homme se tourne vers Dieu sur la base de la grâce
prévenante, Dieu se tournera alors vers lui (Jr 31.18) et
lui accordera la repentance (Ac 5.31; 11.18; 2Tm 2.25)
et la foi (Rm 12.3; 2P 1.1).
Le commandement de Christ était de communiquer
l’Evangile au monde (Ac 1.8). Ce commandement est
notre mandat. Dieu a choisi l’évangélisation comme
moyen par lequel son élection trouve son
accomplissement. (Ac 13.48)
 Ne crains point, mais parle et ne te tais point,
...parce que j'ai un grand peuple dans cette ville.
(Ac 18.10)
Cette doctrine donne au chrétien de l’encouragement
pendant qu’il partage sa foi.
 C'est pourquoi j'endure tout pour l'amour des élus,
afin qu'eux aussi obtiennent le salut qui est dans le
Christ Jésus, avec la gloire éternelle. (2Tm 2.10)
L’enfant de Dieu qui commence à comprendre le
grand amour de Dieu à son égard en le choisissant
pour le salut a une motivation renouvelée de faire
connaître cette grande vérité du salut aux autres.
 Car l'amour du Christ nous étreint...
nous supplions pour Christ, Soyez réconciliés
avec Dieu! (2Co 5.14, 20)
Cette vue incite logiquement à de grands efforts
missionnaires.
Si l’élection signifie que tous ceux que Dieu a
arbitrairement choisis seront certainement sauvés et
que ceux qu’il n’a pas choisis ne seront pas sauvés,
pourquoi le chrétien devrait se soucier de prêcher
l’Evangile à toute créature?
Le fait de savoir que le salut est offert à tous stimule et
encourage l’activité missionnaire.
Les chrétiens remercient universellement Dieu pour
leur salut; ils ne se l’attribuent pas à eux-mêmes. De
plus, pourquoi prier Dieu pour le salut d’autres
personnes, si nous ne nous attendons pas à ce que Dieu
agisse souverainement dans leur vie pour les amener à
répondre à l’évangile?
Dans tout cela nous reconnaissons un mystère dans la
façon dont Dieu agit souverainement dans la libre
volonté de l’homme. Dieu n’est pas partial car il n’y a
rien en l’homme pour le recommander à Dieu.
Il est difficile de comprendre comment Dieu peut
choisir certains hommes coupables et condamnés,
pourvoir à leur salut et l’assurer efficacement, et
cependant ne rien faire pour tous les autres. Si Dieu en
choisit certains parmi cette multitude et fait certaines
choses pour eux et en eux qu’Il ne fait pas pour les
autres, s’il n’y a pas quelque chose qui établit une
différence entre ces deux classes d’hommes, ne serait-
Il pas partial et responsable de la réprobation?

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En considérant cette doctrine, il nous faut de l’équilibre. Il ne faut pas perdre de vue la réalité de la
responsabilité, mais cette responsabilité ne doit pas non plus obscurcir la pleine signification de la grâce. La
grâce concerne les origines, la responsabilité concerne les réactions.
 Car vous êtes sauvés par la grâce, par la foi, et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu (Ep
2.8)
 Ne m'est-il pas permis de faire ce que je veux de ce qui est mien? Ton oeil est-il méchant, parce que
moi, je suis bon?(Mt 20.15)
C’est Dieu qui est à l’origine de son plan de salut et Il l’a fondé entièrement sur sa grâce (car l’homme
pécheur ne pouvait pas mériter sa faveur); l’homme est cependant entièrement responsable d’accepter ou de
rejeter la grâce de Dieu.
Pour conclure ce paragraphe on peut dire que, face aux incrédules, il faut mettre l’accent plutôt sur la
responsabilité de l‘homme et, face aux croyants, plutôt sur la souveraineté de Dieu.
3. La réprobation
Dieu, est-Il responsable de la réprobation, c.a.d. le rejet des âmes quant à leur salut ?
Nous trouvons dans les Ecritures de merveilleuses déclarations concernant les pensées éternelles de Dieu à
l’égard de ceux qui seront près de Lui dans la gloire, mais nous ne trouvons pas trace d’une prédestination des
autres à la perdition. Les injustes recevront le juste châtiment de leurs péchés; ils ne seront pas condamnés
comme résultat d’une prédestination divine.
1. Observons Romains 9.11-18:
 (car avant que les enfants fussent nés et qu'ils eussent rien fait de bon ou de mauvais, afin que le propos
de Dieu selon l'élection demeurât, non point sur le principe des oeuvres, mais de celui qui appelle,) il lui
fut dit, Le plus grand sera asservi au plus petit; ainsi qu'il est écrit, J'ai aimé Jacob, et j'ai haï Esaü.
Que dirons-nous donc? Y a-t-il de l'injustice en Dieu? Qu'ainsi n'advienne! Car il dit à Moïse, Je ferai
miséricorde à celui à qui je fais miséricorde, et j'aurai compassion de qui j'ai compassion. Ainsi donc ce
n'est pas de celui qui veut, ni de celui qui court, mais de Dieu qui fait miséricorde. ...Ainsi donc il fait
miséricorde à qui il veut, et il endurcit qui il veut. (Rm 9.11-18)
Il faut remarquer que:
- La déclaration de Dieu « J'ai aimé Jacob, et j'ai haï Esaü » se trouve dans le livre de Malachie (1.2) qui
est écrit 1400 ans après leur naissance ! Dieu n’a pas haï Esaü avant qu’Il fût né, mais Il a quand même
su qu’il ferait du mal.
- Dieu laisse l’homme suivre ses propres voies de destruction et d’endurcissement. Et dans ce sens, il
endurcit le coeur de l’homme. (Exemple : après que Pharaon a endurci son coeur plusieurs fois, Dieu
endurcit son coeur)
2. Observons Romains 9.22-24:
 Et si Dieu, voulant montrer sa colère et faire connaître sa puissance, a supporté avec une grande
patience des vases de colère tout préparés pour la destruction;-et afin de faire connaître les richesses de
sa gloire dans des vases de miséricorde qu'il a préparés d'avance pour la gloire...? lesquels aussi il a
appelés, savoir nous (Rm 9.22-24).
Il faut remarquer que:
- Dieu étant souverain, Il aurait entièrement le droit de détruire les vases de colère. Ils n’étaient pas
préparés d’avance pour la destruction comme les vases de miséricorde pour la gloire. La Parole ne parle
jamais de l'élection aux incrédules. Il n'y a pas de preuve que Dieu ait décidé la perdition pour certains et
qu'il ait déterminé que certains hommes soient perdus pour l'éternité.
En ce qui concerne notre salut, Dieu fait le premier pas

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3. Observons 1Pierre 2.7-8
 pour les désobéissants, la pierre que ceux qui bâtissaient ont rejetée, celle-là est devenue la
maîtresse pierre du coin, et une pierre d'achoppement et un rocher de chute, lesquels heurtent
contre la parole, étant désobéissants, à quoi aussi ils ont été destinés.(1P 2.7,8)
Il faut remarquer que:
- Ce verset enseigne qu’ils ont été destinés, non pas à la désobéissance, mais à se heurter parce qu’ils sont
désobéissants.
4. Comparons aussi Matthieu 25 vs 34 avec vs 41:
 Alors le roi dira à ceux qui seront à sa droite: Venez, les bénis de mon Père, héritez du royaume qui
vous est préparé dès la fondation du monde; (Mt 25.34)
 Alors il dira aussi à ceux qui seront à sa gauche: Allez-vous-en loin de moi, maudits, dans le feu
éternel qui est préparé pour le diable et ses anges; (Mt 25.41)
L'Ecriture présente aux inconvertis leur état de perdition et le jugement de Dieu, mais aussi l'appel de Dieu à la
repentance et cela en plaçant devant eux le Seigneur Jésus et son oeuvre, afin qu'ils viennent à croire. L'homme
qui refuse de venir porte les conséquences parce qu'il n'a pas voulu venir et non pas parce qu'il n'était pas élu.
 Jérusalem, Jérusalem, .. que de fois j'ai voulu rassembler tes enfants comme une poule rassemble
ses poussins sous ses ailes, et vous ne l'avez pas voulu! (Mt 23.37)
N’oublions pas que l’élection ne s’adresse pas à d’innocentes créatures, mais à des créatures pécheresses,
coupables, viles et condamnées. Qu’il y en ait qui soient sauvés relève entièrement de sa grâce (Ep 2.8). Ceux
qui ne sont pas inclus dans l’élection n’ont que ce qu’ils méritent.
Le décret de la réprobation, si en fait on peut en parler de cette façon, est un décret de ne rien faire, un
décret de laisser le pécheur à lui-même, à son propre endurcissement et à sa propre destruction. Il est injuste
de dire que Dieu en destine certains à l’enfer.
4. Les différents aspects de l’élection
4.1 L’élection elle est entièrement l'effet de Sa grâce et exclut tout mérite humain
 car avant que les enfants fussent nés et qu'ils eussent rien fait de bon ou de mauvais, afin que le
propos de Dieu selon l'élection demeurât, non point sur le principe des oeuvres, mais de celui qui
appelle (Rm 9.11)
 Et ceux qu'il a prédestinés, il les a aussi appelés; et ceux qu'il a appelés, il les a aussi justifiés; et
ceux qu'il a justifiés, il les a aussi glorifiés. (Rm 8.30)
 Ainsi donc, au temps actuel aussi, il y a un résidu selon l'élection de la grâce. Or, si c'est par la
grâce, ce n'est plus sur le principe des oeuvres, puisque autrement la grâce n'est plus la grâce . (Rm
11.5-6)
Que dirons-nous donc? Y a -t-il de l'injustice en Dieu?
Qu'ainsi n'advienne! (Rm 9.14)
ce n'est plus sur le principe des oeuvres,
puisque autrement la grâce n'est plus la grâce
(Rm 11.6)