Test du 28 septembre - T10 (cf. également la page suivante !) 1. Quelle est la meilleure définition de la philosophie ? a. « Amour du savoir » – b. « Sagesse » – c. « Effort pour aller au-delà des opinions et atteindre un savoir authentique » Remarque : « amour du savoir » est le sens étymologique de philosophie. La réponse c est meilleure parce qu’elle donne une définition plus précise et plus complète. 2. En quoi la philosophie est-elle utile ? a. Elle nous permet d’avoir des opinions personnelles – b. Elle peut nous aider à penser et à agir de manière plus libre – c. En rien : la philosophie a un intérêt en elle-même. Elle n’a pas à être utile. Remarque : la philosophie est un effort pour aller au-delà des croyances ou opinions (cf. la question précédente). Voilà pourquoi la réponse a n’était pas correcte. 3. La philosophie combat-elle les préjugés ? a. Oui, car lorsqu’on a un préjugé, on a l’illusion de savoir quelque chose alors qu’on ne sait rien. - b. Non, car ils nous permettent de prendre conscience de notre ignorance. - c. Non, car les préjugés ne sont pas forcément faux. De plus, chacun peut penser ce qu’il veut ! Remarques : La réponse b ne convenait pas, car les préjugés sont justement ce qui nous empêche de prendre conscience de notre ignorance. C’est en commençant à douter de ses préjugés qu’on se rend compte qu’on était ignorant. Quant à la réponse c, elle ne convient pas, parce que les préjugés ne sont pas des savoirs : même lorsqu’ils sont vrais, ils ne nous disent pas pourquoi ils sont vrais. Un philosophe doit donc aller au-delà des préjugés, même ceux qui sont vrais (ou partiellement vrais). 4. En quoi consistait la sagesse de Socrate ? a. Il avait réussi à démontrer le théorème de Pythagore – b. Il savait qu'il ne savait rien c. Il avait compris qu'il fallait changer la religion de son pays, la cité d'Athènes 5. Qu'est-ce qu'une croyance, une opinion ? a. C’est une idée que l’on considère comme vraie, même si elle n’est pas évidente ni fondée sur des preuves solides – b. C’est le fait d’adhérer à une religion. c. C’est une sorte de savoir. Remarque : le mot croyance doit ici pris en un sens large. Il ne s’agit pas forcément de croyances religieuses. Test du 28 septembre - T10 (version n°2) 1. En quoi la philosophie est-elle utile ? a. Elle nous permet, notamment, de penser de manière autonome – b. Elle nous aide à refuser toute religion et tout engagement politique – c. Elle nous permet d’avoir nos propres opinions. Remarque : la philosophie est un effort pour aller au-delà des croyances ou opinions de manière à atteindre le savoir authentique. Voilà pourquoi la réponse c n’était pas correcte. 2. Qu'est-ce qu'un préjugé ? a. Une idée fausse – b. Un jugement négatif au sujet d'une personne ou d'un groupe de personnes – c. Une idée toute faite, admise sans vérification 3. En quoi les préjugés font-ils obstacle à la philosophie ? a. En rien. Un préjugé n'est pas toujours faux. Et puis, chacun peut penser ce qu'il veut. b. Ils empêchent de s'acheminer vers le savoir authentique c. Grâce à eux, nous prenons conscience de notre ignorance. Remarques : La réponse c ne convenait pas, car les préjugés sont justement ce qui nous empêche de prendre conscience de notre ignorance. C’est en commençant à douter de ses préjugés qu’on se rend compte qu’on était ignorant. Quant à la réponse a, elle ne convient pas, parce que les préjugés ne sont pas des savoirs : même lorsqu’ils sont vrais, ils ne nous disent pas pourquoi ils sont vrais. Un philosophe doit donc aller au-delà des préjugés, même ceux qui sont vrais (ou partiellement vrais). 4. Qu’est-ce qu’un philosophe ? a. C’est quelqu’un qui désire remplacer ses croyances par un savoir – b. C’est un sage. – c. C’est quelqu’un qui refuse d’écouter les opinions des autres. 5. Pourquoi Pythagore se faisait-il appeler « philosophe » ? a. C’est parce qu’il aimait une certaine Sophie – b. C’est parce qu’il voulait réformer la religion de la cité d’Athènes – c. C’est parce qu’il se considérait moins comme un sage que comme un amoureux de la sagesse.