Immunologie PCEM2
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Les cellules mémoires sont en plus grand nombre que la cellule initiale lors de
la première rencontre avec l’Ag amplification clonale. Les cellules mémoires sont
tout aussi spécifiques de l’Ag que la cellule initiale.
Varicelle : maladie infantile que l’on ne contracte qu’une seule fois (à moins que l’on
ne contracte un déficit immunitaire comme le SIDA).
Alors même que le virus va persister dans l’organisme, il y a des réponses
immunitaires suffisamment fortes pour que le virus ne se redéveloppe pas. D’autre
part, il y a conservation d’Ac anti-varicelle.
Herpès : Le virus reste tapis dans les ganglions pendant très longtemps. A la faveur
d’un déficit immunitaire, on peut contracter un zona.
Ainsi, lorsque le système immunitaire est déficient, tous les virus contre
lesquels on s’est défendu reviennent et envahissent l’organisme.
Avec un médicament, on peut recréer un syndrome immunodéficient acquis
chez un individu pour éviter le rejet d’une greffe.
Ces deux systèmes (SII et SIA) sont complémentaires et intriqués l’un dans
l’autre. Ils sont en symbiose totale. Il n’y a pas un système qui domine l’autre. Ils ne
peuvent bien fonctionner que lorsqu’ils sont tous les deux présents.
Récepteurs spécifiques aux Ag :
TCR pour LT
BCR pour LB
Les CIC ont toujours un TCR ou un BCR. Après la réponse, il y a fabrication
d’effecteurs de la réponse, spécifiques de l’Ag, solubles ou cellulaires. Puis il y a
différenciation en lymphocytes mémoires.
Deux temps dans la réponse immunitaire.
- phase de reconnaissance
- phase effectrice
Les TCR et BCR sont des molécules caractérisées par des parties variables, dont
les gènes subissent des phénomènes de recombinaison génétique, qui aboutit à une
diversification énorme au hasard.
Attention : Les cellules n’expriment chacune qu’une seule variété de récepteur
spécifique.
La recombinaison au hasard permet donc une grande diversité, entraînant ainsi un
fort pourcentage de récepteurs autoréactifs, qui reconnaissent les molécules du soi.