Facoltà di Economia - Cattedra di Francese Prof.ssa Liliane Vitullo
Clec Clef (2cfu) Testo 4
Aticle tiré de Slate.fr, Catherine Bernard. publié le 13/01/2012
Rigueur budgétaire, plans de restructuration en
pagaille, progression inquiétante du chômage, déficit
commercial impressionnant... l'économie française, ce
n'est pas un scoop, n'est pas au mieux de sa forme. Pas
plus, du reste, que la zone euro, où trois grands instituts
de prévision économique viennent encore de nous
prévoir une croissance en berne.
On en oublierait presque que certains pays ne se
portent pas si mal. Pas uniquement la Chine, l’Inde, le
Brésil, ces nouveaux pays riches, mais des pays
occidentaux dans le monde dédéveloppés: croissance
régulière, chômage réduit, déficits commerciaux et
publics maîtrisés voire excédents. Dans ces pays, les
principaux indicateurs sont au vert ou du moins laissent
des marges de manœuvre en cas de choc conjoncturel.
Même si en matière de prévisions économiques, la
prudence constitue sans nul doute la première vertu,
voici une petite revue rapide (et non exhaustive) de
l'actualité économique heureuse telle que dessinée par
les dernières perspectives économiques de l'OCDE.
L'Australie
L'Australie se remet des inondations de l'an dernier qui
ont paralysé toute une partie de son économie. Le pays
reste porté par un boom minier, tiré notamment par la
demande chinoise. La croissance devrait être soutenue
(+4% en 2012 selon l'OCDE), et le chômage rester
faible (5,3% de la population active). Les finances
publiques sont saines: le déficit des administrations
publiques, plombé par les mesures de relances suite à
la crise de 2008 et le coût des inondations devrait se
rétablir (passant de -3,3% du PIB à -1,5% en 2012)
pour atteindre un quasi-équilibre en 2013.
La dette publique (brute) est du reste peu importante
(28% du PIB). Seule ombre au tableau, malgré la
vigueur des exportations minières, le pays reste
importateur net. Le solde de la balance des opérations
courantes est déficitaire (-1,5% du PIB environ). Et
bien évidemment, à terme, ce modèle de croissance
reste fragile puisqu'il est dépendant de la croissance
chinoise et repose largement sur l'exploitation de
ressources non renouvelables (mines).
La Nouvelle-Zélande
Le dynamisme (+2 à 3% de croissance prévue pour les
deux prochaines années) ne vient pas des mines, mais
des champs: l'économie est portée par les exportations
de matières premières agricoles et notamment des
produits laitiers.
Si le taux de chômage devrait continuer à diminuer
pour atteindre 5,3% en 2013, tout n'est pas parfait
cependant: la dette (brute) des administrations
publiques reste raisonnable (50% du Pib), mais elle
progresse car les déficits publics restent importants (3 à
4% du PIB pour les deux prochaines années, après 8%
en 2011, un dérapage explicable notamment par le
tremblement de terre).
Et comme en Australie, le dynamisme des exportations
n'empêche pas les importations de bondir encore plus
vite: le déficit de la balance des opérations courantes
s'aggrave et devrait dépasser 5% du PIB en 2012-2013.
La Suède
Le royaume pourrait souffrir du ralentissement de la
conjoncture mondiale tant il est dépendant de ses
exportations. Son taux de croissance actuel (+5,4% en
2010, +4% en 2011) pourrait être réduit de moitié. Cela
resterait tout de même une bonne performance en
Europe d'autant que pour l'instant, l'OCDE ne prévoit
pas une remontée du chômage (7%).
encore, les finances publiques sont assainies (solde
à l'équilibre) ce qui laisse une marge de manœuvre
importante en cas de crise, tandis que la balance des
opérations courantes enregistre un fort excédent (7%
du PIB).
La Finlande
La situation n'est pas si différente de ce qui se passe en
Suède: une croissance solide affaiblie par la faiblesse
de la conjoncture mondiale dans un pays très
exportateur. A quelques différences près: ici, les
administrations publiques sont un peu plus dépensières
(déficit de 1,4% du PIB en 2012), et l'excédent des
opérations courantes est moins confortable (1,2% du
PIB en 2012).
Le pays dispose donc de moins de marges de
manœuvre. Cependant, il a une caractéristique notable:
c'est, dans notre sélection, le seul pays membre de la
zone euro à afficher des perspectives économiques
correctes... Même en Allemagne ou en Autriche, la
croissance est plus «molle».
La Norvège
«L'émirat pétrolier» de l'Europe a connu un passage à
vide, mais se redresse. Si l'on peut dire, car qu'y a-t-il
donc à redresser? La croissance est correcte (+2 à 2,7%
prévus par l'OCDE pour 2012/2013). D'autant que le
chômage est extrêmement bas (3,2%), et la balance des
opérations courantes très excédentaire: +16,5% du
PIB! Les administrations publiques enregistrent quant
à elles des excédents en pagaille qui font rougir de
jalousie les voisins européens: +11,5% du PIB prévus
pour 2012...
Difficile, bien évidemment, de faire mieux même si,
bien entendu, la richesse du royaume scandinave doit
énormément au pétrole et au gaz. Mais le pays a fait
des réserves (financières)…
L'Islande
Bonne nouvelle, on se remet des crises les plus aiguës.
L'Islande en constitue un bon exemple. Le PIB, qui
avait chuté de 6,7% en 2009 et 4% en 2010, se remet à
progresser à un rythme annuel d'environ 2,5%. Les
investissements, notamment dans le BTP, reprennent.
Et si, selon les standards locaux, le chômage reste
élevé, il baisse également (6% en 2012, 5,3% prévus
pour 2013).
Les déficits publics se contractent à une vitesse
impressionnante, passant de 10% du PIB en 2009 à
1,5% prévus pour 2013. A terme cependant, l'Islande
qui avait «choisi» une spécialisation financière dans les
années 2010 doit se trouver un ou des nouveaux
secteurs de compétences, outre, bien entendu, les
produits de la pêche.
Les quelques indicateurs choisis pour diagnostiquer
l'état de l'économie ne satisferont pas les puristes car ils
ne disent rien des déséquilibres internes (inégalités), du
type de croissance (polluante ou non, dépendante ou
non de ressources naturelles), ou du bonheur de leurs
habitants (même si on trouve trois pays de ce
classement dans les cinq premières places du
classement IDH). A suivre donc.
En italien, décrivez :
1. la situation de l’économie française et européenne :
a) ____________________________________________________________________________________
b) ____________________________________________________________________________________
c) ____________________________________________________________________________________
d) ____________________________________________________________________________________
e) ____________________________________________________________________________________
2. la situation de l’économie d’autres pays occidentaux :
a) ____________________________________________________________________________________
b) ____________________________________________________________________________________
c) ____________________________________________________________________________________
3. Quels sont les indicateurs économiques choisis pour établir ces comparaisons ?
a) ________________________________________________________
b) ________________________________________________________
c) ________________________________________________________
d) ________________________________________________________
4. Quels sont les critères qui n’ont pas été choisis :
a) ________________________________________________________
b) ________________________________________________________
c) ________________________________________________________
Dites en italien à quoi correspondent les pourcentages suivants :
Australie :
4% : _______________________________________________________________________________
5,3% : _______________________________________________________________________________
3,3 % : _______________________________________________________________________________
1,5% : _______________________________________________________________________________
28 % : _______________________________________________________________________________
Nouvelle Zélande :
2à3% : _______________________________________________________________________________
50% : _______________________________________________________________________________
3à4% : _______________________________________________________________________________
8% : _______________________________________________________________________________
Suède :
5,4% : _______________________________________________________________________________
4% : _______________________________________________________________________________
7% : _______________________________________________________________________________
7% : _______________________________________________________________________________
Norvège :
2à2,7%: _______________________________________________________________________________
3,2% : _______________________________________________________________________________
16,5% : _______________________________________________________________________________
11,5% : _______________________________________________________________________________
Islande :
6,7% : _______________________________________________________________________________
4% : _______________________________________________________________________________
2,5% : _______________________________________________________________________________
6% : _______________________________________________________________________________
5,3% : _______________________________________________________________________________
10% : _______________________________________________________________________________
1,5% : _______________________________________________________________________________
Dites si les affirmations suivantes sont vraies (V) ou fausses (F) :
1. l’économie de la France et de la zone euro est au mieux de sa forme
2. l’économie des pays émergents se porte mal
3. certains pays occidentaux subissent les graves effets du choc conjoncturel
4. en 2011, il y a eu des inondations en Australie
5. l’Australie importe des produits miniers de Chine
6. la croissance en Australie baisse sous le taux de 4%
7. en 2012, le nombre de demandeurs d’emploi ne devrait pas croître
8. le taux de chômage est toutefois en hausse
9. la dette publique australienne reste forte à cause du déficit public
10. l’Australie importe plus qu’elle n’exporte
Reprenez le lexique de l’économie contenu dans l’article et traduisez en italien.
(cet exercice a déjà été en partie réalisé dans les exercices précédents)
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