1. Communiqué de presse

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Dossier de presse
Laurent Ney
Shaping Forces
1. Communiqué de presse ......................................................................................................... 3
2. Descriptions de projets .......................................................................................................... 5
1. Viaduc Oosterweel ............................................................................................................. 5
2. Passerelle pour piétons à Knokke-Heist ............................................................ 5
3. Passerelle du Collège ....................................................................................................... 6
4. Passerelle d’Esch ................................................................................................................. 7
5. Auvent du Kiel ....................................................................................................................... 7
6. Pont urbain de Nimègues ............................................................................................. 8
7. Pont de Temse ...................................................................................................................... 8
3. Biographies ..................................................................................................................................... 9
4. Publication .................................................................................................................................... 10
A. Introduction ......................................................................................................................... 10
B. Contenu .................................................................................................................................. 11
C. Informations techniques ............................................................................................ 11
D. Les auteurs .......................................................................................................................... 11
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1. Communiqué de presse
La force de Laurent Ney
Avec une exposition présentant ses plus grands travaux et une conférence, la
Fondation de l’Architecture et de l’Ingénierie et BOZAR ARCHITECTURE mettent en
exergue l’œuvre d’un des ingénieurs architectes les plus importants du Luxembourg:
Laurent Ney. Un moment fort de la saison architecture de la Fondation de
l’Architecture et de l’Ingénierie. L’exposition a été produite par Bozar Architecture et
montrée pour la première fois en avril 2010 dans le Palais des Beaux-Arts de
Bruxelles. Après un passage à Istanbul elle est aujourd’hui ouverte pour le public
luxembourgeois.
En une douzaine d’années à peine, Laurent Ney a acquis une place singulière et
fédératrice au sein du paysage belge. D’une part, il a mené un nombre très
important de collaborations avec des architectes belges et internationaux. D’autre
part, il a lui-même conçu et construit une série d’ouvrages d’art: un ensemble de
de ponts et de passerelles qui marquent, ci et là, le paysage belge.
Shaping Forces est la première exposition monographique consacrée au
travail de Laurent Ney. Par le biais d’une sélection d’une vingtaine de projets,
combinant projets architecturaux et ouvrages d’art, elle offre un aperçu de sa
production depuis une douzaine d’années. Comme en témoigne son titre,
l’exposition est aussi l’occasion d’explorer une méthode de conception qui utilise
les forces comme réelle matière première de la recherche structurelle et
formelle. Pour cet ingénieur qui associe, dans sa pratique, le calcul et le design,
formes et jeux de forces sont en effet indubitablement liés. L’exposition est
également traversée par une série de questions récurrentes dans la méthode
de conception de Laurent Ney et qui portent tant sur la connexion des éléments
structurels, que sur la hiérarchisation des problèmes, sur les contextes particuliers
dans lesquels les projets prennent corps, sur les stratégies de conception à mettre
en œuvre, ou encore sur les notions de géométrie, de matérialité et, bien sûr, de
forme.
L’exposition s’articule autour d’une série de petites maquettes, d’échelle variable
mais de dimension constante, qui illustrent les différents stades de conception
des projets en se focalisant sur la recherche sculpturale et formelle des forces. Des
maquettes monumentales, de grands dessins et des photos des projets réalisés
complètent l’exposition ainsi que des simulations numériques qui fournissent au
visiteur un point de vue privilégié sur la méthode de travail de Laurent Ney.
Le 17 février 2011 à 19:00, l’ingénieur viendra lui-même présenter son
œuvre dans le cadre des conférences de la Fondation de l’Architecture et de
l’Ingénierie (auditorium Banque de Luxembourg, 14, Bd. Royal).
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Informations pratiques
Exposition Shaping Forces
Lieu: Fondation de l’Architecture et de l’Ingénierie
Date: 28.01 > 26.03.2011
Vernissage: 27.01.2010 – 19:00
Commissaires: Stefan Devoldere, Iwan Strauven
Entrée libre
Coproduction: BOZAR Architecture, A+ Revue belge d’architecture, Fondation de
l’Architecture et de l’Ingénierie
Soutien: Autorités flamandes, Zumtobel
Conférence de Laurent Ney
Lieu: auditorium Banque de Luxembourg 14, bd. Royal L-2994 Luxembourg
Date: 17.02.2011 - 19:00
Langue: En français
Entrée libre
Coproduction: Fondation de l’Architecture et de l’Ingénierie
Publication monographique Laurent Ney. Shaping Forces
Nombre de pages: 192 pages couleur
Textes: Sigrid Adriaenssens, Stefan Devoldere, Laurent Ney et Iwan Strauven
Conception graphique: Inge Ketelers
Editeur: BOZAR BOOKS, A+EDITIONS
Prix de vente en librairie: 45,00 euros
Langue: anglais
Tirage: 2.000 exemplaires
Photos
Sur le site de presse www.bozar.be/presse (cliquez sur BOZAR INTERNATIONAL)
vous trouverez toutes les photos disponibles (directement téléchargeables) en bas de
la page de chaque événement.
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2. Description de projets
1. Viaduc Oosterweel
Le viaduc Oosterweel (Lange Wapperbrug), qui fait partie de la liaison Oosterweel
(Oosterweelverbinding), a été conçu comme un objet à vocation iconique pour la ville
d’Anvers. Le parcours prédéfini laissait latéralement peu de marge et impliquait un
système à double tablier, chacun recevant un sens de circulation. Ce double viaduc
se rejoint dans une infrastructure à niveau unique, aboutissant, côté est, au nouveau
tunnel Scheldt et, côté ouest, à deux boucles d’accès au ring. À la jonction du viaduc
et de cette infrastructure, une division marque la fin du viaduc et ramène côté à côte
les deux niveaux. L’analyse de la trajectoire en S a entraîné la subdivision du viaduc
en deux typologies structurelles, l’une continue, reposant sur des piles dans la zone
industrielle, et l’autre, composée de haubans, qui enjambe le Canal Albert et le dock
de Straatsburg. Deux aspects ont présidé à la conception du viaduc: l’optimisation de
sa section transversale et la forme des mâts.
La section transversale a été conçue en amande, permettant de réduire sensiblement
les forces internes et, par conséquent, la quantité de matière structurelle. Au-delà
d’alléger l’ouvrage, cette forme optimisée procure une meilleure visibilité aux
usagers du pont inférieur, plus large, ce qui accroît la sécurité. Dans cette forme en
amande, les tabliers supérieur et inférieur ne sont pas reliés par des éléments
verticaux massifs mais par une armature tridimensionnelle. En introduisant cette
connexion latérale triangulaire, la section transversale conserve une géométrie
constante et homogène sur tout le parcours.
Les deux mâts de 150 m de haut constituaient un autre point sensible, vu leur
impact sur le paysage urbain d’Anvers et, en particulier, du quartier Het Eilandje.
Une étude paramétrique a analysé l’effet structurel de la position et de l’inclinaison
des mâts du viaduc pour déterminer la solution la plus avantageuse. Un autre
modèle de forces paramétrique a étudié la tête des mâts et le haubanage. Dans le
haut des mâts, les forces divisent la tête en deux, créant une ouverture au sommet.
Cette géométrie surprenante des têtes de mâts produit un haubanage croisé, sorte
de jeu spatial inattendu de surfaces pourtant soumises à des règles. L’ampleur et la
forme des mâts donnent au projet sa valeur d’icône pour la ville d’Anvers.
2. Passerelle pour piétons à Knokke-Heist
La piste cyclable longeant la digue de mer à Knokke-Heist nécessitait une nouvelle
connexion avec la réserve naturelle du Sahul. Laurent Ney a conçu une passerelle
permettant aux piétons et cyclistes de traverser les 30 m de l’Elizabethlaan, où le
trafic est très dense. Dans ce projet, le défi n’était pas la portée mais l’intégration
des travées d’accès dans le site en continuité de la promenade. Les restrictions
imposées par l’environnement naturel, l’architecture existante et l’histoire du site ont
servi de cadre au développement de la forme de la passerelle.
Conceptuellement, la passerelle de Knokke est un ouvrage d’art qui incarne la
stratégie d’intégration de Laurent Ney. Contrairement aux structures traditionnelles
où les charges sont découplées dans le sens longitudinal et transversal, ici, toute la
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charge est supportée par un seul élément: la tôle métallique incurvée. Le point de
départ de cette forme est le modèle statique d’une poutre continue dont le matériau
superflu a été éliminé. Le concept structurel est celui d’une tôle d’acier reposant sur
ses appuis. En y appliquant les charges, on obtient une forme courbe dont la surface
reprend toutes les forces. Aucun autre élément structurel ne doit être ajouté. Une
fois la forme générale trouvée, elle est optimisée pour alléger encore la structure en
pratiquant des découpes dans la surface au niveau des appuis intermédiaires. Pour
déterminer la position et les dimensions adéquates de ces ouvertures, Ney &
Partners a utilisé un logiciel d’optimisation dérivé de l’aérospatiale. Alors qu’au XIX e
siècle, la conception des structures consistait à ajouter et superposer; cette
philosophie est ici remise en question, et remplacée par une logique de soustraction.
Le projet intègre un équilibre instable, formellement et structurellement induit par la
distinction entre les butées solidement ancrées dans le sol et le tablier semblant
flotter dans le vide. Le fait que les armatures du mât soient déconnectées des
travées contribue à cet effet. Tout étant lié, le fait de libérer les contraintes
horizontales au niveau des connexions pont/mât a permis de fixer le tablier aux
talus. Réalisée d’un seul tenant, la passerelle ne comporte pas de joints, l’expansion
étant absorbée par la déformation horizontale de la structure. Les connexions fixes
aux butées permettent des détails clairs et minimaux.
3. Passerelle du Collège
La Région flamande a décidé d’accroître le gabarit de la Lys à Courtrai pour
permettre le passage de navires d’un plus grand tonnage. Ces travaux nécessitant de
surélever les ponts. L’une des nouveautés du projet est une passerelle piétonne
suspendue, conçue par Laurent Ney et SUMProject. L’intégration des travées d’accès
est un élément crucial de la conception, la passerelle devant être perçue comme une
trajectoire continue qui, à un moment donné, traverse un obstacle – en l’occurrence,
la Lys. Pour assurer un dégagement de 7 m au-dessus du niveau de l’eau, au centre
de cette rivière de 40 m de large, la passerelle devait démarrer à 5 m de hauteur par
rapport aux berges. De là, les travées descendent en pente maximale de 5% vers le
Collège, d’un côté, et vers l’Ijzerkaai, de l’autre. Le pont, d’une longueur totale de
240 m, décrit ainsi une trajectoire en S.
Ney a proposé que le pont en S soit accroché à un câble ayant la forme d’une
caténaire (c’est-à-dire une chaîne suspendue supportant une charge). La symétrie du
S a permis de dupliquer le câble et de les placer de part et d’autre de l’axe central.
Trois courbes spatiales définissent à présent la géométrie du pont: l'axe central de la
passerelle et les deux caténaires des câbles de suspension.
Ces courbes interpellent quant à la liberté qu’il est possible de prendre lors de la
conception du pont. Si la trajectoire en S est intentionnelle, la forme des câbles de
suspension est entièrement déterminée par les forces qu’ils subissent. Ce système
est donc entièrement tributaire des forces. Après la définition de certains paramètres
(entre autres, la position des supports et les charges), les câbles se placent
naturellement dans l’espace.
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4. Passerelle d’Esch
La nouvelle passerelle d’Esch-sur-Alzette crée une connexion directe entre le cœur
de la ville et le parc du Galgenberg, en franchissant le chemin de fer. Par sa
géométrie, la passerelle s’impose tel un geste clair dans un environnement urbain
chaotique. Elle s’inscrit dans le cadre de la rénovation du quartier de la gare et de la
revalorisation de la ville dans son ensemble. Les conditions extrêmes imposées par le
site ont créé des défis en termes de géométrie et de construction: reprenant un
dénivelé de 21 m, la passerelle franchit une distance de plus de 100 m en surplomb
du chemin de fer – avec l’obligation de respecter les distances de sécurité –, sans
compter l’accessibilité réduite au chantier depuis le parc.
Plutôt que d’opter pour une construction classique de type poteaux-poutres, Laurent
Ney et les architectes de Metaform ont développé ensemble une section fermée
monolithique fluide à partir d’une tôle d’acier. Les forces qui s’exercent dans le
parement déterminent la forme et la topologie de la passerelle. La forme implique
l’utilisation de plus de matériau au milieu du tablier qu’au niveau des appuis. Par sa
conception, le flux de forces soustrait au lieu d’additionner. Le matériau de parement
superflu est retiré en fonction des schémas de contraintes. Le résultat est une série
d’ouvertures permettant de voir le chemin de fer. La passerelle s’ouvre sur l’entrée
du parc. De l’autre côté, à proximité du centre-ville, la passerelle s’incurve
élégamment sur la cage d’escalier en béton, qui contient également l’ascenseur. Les
jambages de la passerelle se déploient de part et d’autre de la cage d’escalier pour
assurer la stabilité transversale de l’ouvrage.
5. Auvent du Kiel
Un des éléments majeurs de la rénovation de l’Abdijstraat et de la Kielplein à Anvers
est un grand auvent appelé à conférer à ses alentours une nouvelle identité. La place
a été aménagée par B-architecten et Stramien, assistés de Laurent Ney pour la
création de l’auvent. En outre, plusieurs abris vitrés sont également construits selon
le même principe structurel. L’auvent lui-même n’est pas vitré, et ne forme donc pas
un abri. Il n’arrête ni la pluie, ni le soleil, mais joue en permanence avec les
éléments et l’espace qu’il transforme en véritable lieu public de rencontre. Un
splendide jeu d’ombre et de lumière s’offre ainsi aux passants et aux voyageurs en
attente d’un tram.
L’auvent, long de 92 m et large de 13 m, est une structure ouverte reposant sur des
colonnes élancées en acier. Il démarre à 6 m de haut pour culminer à 12 m. La
structure de la grille est déformée pour se rapprocher du sens des efforts qui
s’exercent. Là où les forces internes s’intensifient, la grille se densifie. En variant la
densité plutôt que la hauteur des plaques d’acier, on obtient ainsi une grille idéale
qui révèle ses tensions invisibles. La grille se compose de tôles d’acier continues
boulonnées, de 6 mm d’épaisseur et 250 mm de haut. Plutôt que de se croiser, les
plaques changent de direction à chaque intersection. Ces détails sont représentatifs
de l’attention qu’accorde Laurent Ney aux connexions entre les matériaux et de
l’intérêt qu’il porte au potentiel ornemental des structures.
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6. Pont urbain de Nimègues
Nimègues, aux Pays-Bas, était à l’origine une implantation romaine établie dans un
coude de la rivière Waal. Aujourd’hui, cette ville moderne et active compte plus de
160.000 habitants. Pour encourager le développement urbain de l’autre rive et
unifier la ville, un nouveau pont urbain va s’ajouter aux deux ponts arqués existants
(le pont du chemin de fer et le Waalbrug de 1936). Laurent Ney et Chris Poulissen
ont remporté ensemble le concours de conception du nouveau pont, construit en
2009. La cliente – la ville de Nimègues – voulait un ‘pont urbain’. Pour définir ce
concept, les créateurs ont dialogué avec les élus de la ville.
En harmonie avec les arcades des ponts adjacents, la nouvelle arcade en acier, d’une
portée principale de 285 m, marquera l’entrée de la ville. Cette distance, nettement
supérieure aux 240 m strictement requis, permet de centrer le pont sur le chenal et
de relier les deux rives d’un seul mouvement fluide. Le tablier est une poutre en
caisson d’acier connectée par un haubanage dont l’orientation est manipulée pour
accentuer la courbure des extrémités de l’arcade. Le résultat offre un dégagement
suffisant pour que l’arcade s’ouvre avant d’atteindre la substructure. Pour des
raisons de facilité et d’économie, l’arcade elle-même a été optimisée en termes de
poids, par la réalisation d’une surface développable.
Une des caractéristiques novatrices de l’arcade est la définition de sa topologie par
rapport à un élément principal: sa hauteur. Tous les autres paramètres de l’ouvrage
sont constants ou liés à cet élément principal. En optimisant la hauteur et la largeur
de chaque section transversale le long de l’arcade, celle-ci varie en permanence et
révèle clairement l’ampleur des forces internes en jeu. Cette approche inventive de
la définition de la topologie a également résolu le problème de la forme en Y aux
extrémités de l’arcade. Résultat: le parement en métal s’écoule avec fluidité dans
une surface harmonieuse, de l’arcade aux portiques du pont. Les 200 m de travée
côté sud du pont possèdent 6 arcades, tandis que les 700 m du côté nord en
comptent 16. Réalisées selon une technique économique de coffrages à béton
réutilisables, les arcades sont parées de briques. Au-delà de réduire l’entretien au
minimum, la brique rappelle les façades de la ville historique. Les travées sont
assemblées sans joints d’expansion; le pont de Nimègues est donc probablement l’un
des ponts monoblocs les plus longs de notre époque.
7. Pont de Temse
Construit en 1950, le pont sur l’Escaut reliant Temse à Bornem subissait de graves
embarras de circulation aux heures de pointe. La Région flamande a donc organisé
en 2005 un concours pour la conception et la construction d’un pont mobile à deux
bandes de circulation dans chaque sens, avec une allée réservée aux vélos et aux
piétons, pour doubler la capacité. En collaboration avec un consortium
d’entrepreneurs, Laurent Ney a remporté ce concours en présentant un nouveau
type de pont mobile: un pont basculant à vérins enjambant le fleuve l’Escaut à 10 m
de l’ancien pont industriel à poutre triangulée. Par sa structure ouverte en filigrane
léger, son caractère récréatif et son mécanisme apparent, le nouvel ouvrage vient
compléter l’ancien pont.
D’une portée de 374 m, le pont se compose de sept travées fixes haubanées de 18 à
74 m et deux travées mobiles de 28 m. Une paire de mâts est placée à la charnière
de la section mobile. Chacun de ces mâts est relié à la section mobile par un
haubanage de longueur fixe, et à la section fixe du pont par des vérins à longueur
8
variable. Les haubans fixes forment un triangle indéformable avec le mât et la
section mobile. Le mât sert de levier pour basculer le pont en position ouverte ou
fermée. Le mécanisme est mû par les vérins, qui forment un triangle à géométrie
variable avec le mât et la section fixe. L’innovation en ingénierie de ce projet réside
dans la conception d’un pont basculant dont la rigidité et la dynamique sont assurées
par un seul élément, à savoir les vérins.
3. Biographie
Laurent Ney (°1964, Thionville) est ingénieur civil des constructions diplômé de
l’Université de Liège, Belgique et de la Rheinisch-Westfälische Technische Hochschule
d’Aix-la-Chapelle. De 1987 à 1989, il est étudiant et assistant de recherche pour
l’administration MSM du professeur Cescotto à Liège. Il a été conférencier sur la
stabilité de la construction de 1995 à 2001 à l’Institut Supérieur d’Architecture
Lambert Lombard à Liège. Depuis 2005, il est conférencier à l’Université Libre de
Bruxelles. De 1989 à 1996, il travaille comme ingénieur au Bureau d’études Greisch
à Liège. En 1998, il fonde son bureau d’ingénieur Ney & Partners à Bruxelles et au
Luxembourg.
Distinctions / 2001 / Prix Archive Sint-Lucas, Bruxelles (B) / 2002 / Gagnant du Prix
Acier 2002 pour les auvents de Tachkemoni (B) / Gagnant du Prix Acier 2002 pour la
maison Denis (B) / Prix d’Architecture belge pour la Maison Elena, Bruxelles (B) /
Deuxième Energy Awards 2002 pour la Maison Elena, Bruxelles (B) / Gagnant du Prix
pour la Mobilité pour la passerelle de Woluwe (B) / Mention honorable du Prix Acier
2002 pour la tour de Gedinne (B) / Nomination au Prix Acier 2002 pour la passerelle
de Woluwe (B) / 2003 / Gagnant du prix belge de l’architecture pour le centre sportif
Rempart des Moines (B) / 2004 / Nomination au Prix Acier 2004 pour une logement
collectif Place Liedts (B) / Prix Patrimoine du TrendsTendance (B) / Nomination au
Prix Acier belge pour la passerelle au-dessus de la chaussée Stokkel (B) / Gagnant
du Prix Acier 2004 pour la passerelle au-dessus de l’Ourthe à Hotton (B) / Gagnant
du Prix Acier 2004 pour la maison Buelens-Vanderlinden (B) / Gagnant du Prix Acier
2004 pour la couverture mobile de Alden Biesen (B) / Gagnant du Prix d’Architecture
belge pour House 2 (B) / 2005 / MIPIM Award pour l’Institut Pasteur (B) / Gagnant
du Prix d’Architecture belge pour l’école Intercom à Liège (B) / 2006 / Nomination au
Prix Acier 2006 pour le pont de Thuin (B) / Nomination Prix Acier 2006 pour
Containing Light (B) / 2007 / Gagnant du Prix Acier 2007 pour le pavillon de
l’Economie (L) / Nomination au Prix Culture flamand pour l’Architecture 2007 / 2008
/ Gagnant du Prix Acier 2008 pour la station de métro Sainte-Catherine (B) /
Gagnant du Prix Acier 2008 pour le pont Stalhille (B) / Gagnant du Prix Acier 2008
pour Les Brigittinnes (B).
Stefan Devoldere (°1973, Gand) est ingénieur architecte (Université de Gand) et
urbaniste (Université de Louvain). Il travaille actuellement en tant que critique et
commissaire d’expositions sur l’architecture. Depuis 2004, il est rédacteur en chef de
A+ revue belge d’architecture. Il est co-commissaire et co-auteur de l’exposition et
de la publication Robbrecht & Daem. Pacing through Architecture (Palais des BeauxArts, Bruxelles et Whitechapel Art Gallery, Londres).
9
Iwan Strauven (°1974, Bruxelles) est commissaire du programme architecture au
Palais des Beaux-Arts de Bruxelles (BOZAR) et enseigne l’histoire et l’urbanisme à
l’école d’architecture de La Cambre à Bruxelles. Il prépare un doctorat à l’Université
de Gand sur le travail de l’architecte moderniste Victor Bourgeois. Il est cocommissaire et co-auteur de l’exposition et de la publication Robbrecht & Daem.
Pacing through Architecture (Palais des Beaux-Arts, Bruxelles et la Whitechapel Art
Gallery, Londres).
4. Publication
La première monographie sur le travail de Laurent Ney est publiée à l’occasion
de l’exposition Laurent Ney – Shaping Forces, qui se tient au Palais des Beaux-Arts
de Bruxelles du 22 avril au 20 juin 2010. Cette monographie passe en revue plus de
25 projets conçus par Laurent Ney au cours des douze dernières années: une
passerelle piétonne à Knokke, la couverture du Dutch Maritime Museum à
Amsterdam, la liaison Oosterweel à Anvers, un auvent pour la place Rogier à
Bruxelles, un auvent à Kiel (Anvers), un pont urbain long de 1.200 m à Nimègues et
un nouveau stade pour le RSC Anderlecht football club. Le livre inclut les projets
d’infrastructure de Laurent Ney ainsi que ses collaborations notables avec d’autres
architectes. Les projets rendent compte d’une approche tout à fait personnelle, qui
implique une recherche constante sur la structure et la forme. Le contexte, la
géométrie, les connexions et la matérialité sont associés dans une vision de projet
qui questionne les typologies familières et donne une forme cohérente aux forces de
chaque structure.
A. Introduction
Introduction de John Ochsendorf (Professeur associé d’ingénierie
d’architecture, Massachusetts Institute of Technology, Cambridge, USA):
civile
et
« Les structures de Laurent Ney comptent parmi les projets les plus visuellement et
techniquement excitants jamais conçus. Des plus petits détails de connexion jusqu’à
l’interaction avec le paysage environnant, chaque structure fait preuve d’une grande
originalité. La qualité de ses structures est d’ailleurs amplifiée par leur simplicité.
Cette simplicité n’est pas aisée mais résulte du fait de poser les bonnes questions, de
chercher des solutions élégantes et d’aller toujours à l’essentiel. Dans le travail de
Ney, chaque élément individuel résout de multiples problèmes et le tout combiné est
une leçon d’ingénierie efficiente. Il compte parmi les meilleurs ingénieurs créatifs:
discipliné mais ludique. Ney aborde chaque problème avec un regard neuf. Les
formes anciennes ne sont pas tirées d’un tiroir et dépoussiérées pour répondre au
problème posé. Il étudie le site avec soin et définit les conditions limites pertinentes.
Le dessin final émerge des contraintes du site et des exigences du projet. Bien que
ses projets soient inspirés par les grands travaux du passé, les structures de Ney
sont construites avec les outils d’ingénierie les plus contemporains. Son équipe
utilise des programmes d’optimisation structurelle pour affiner la forme et réduire
l’usage du matériau. Les méthodes de fabrication avancées créent des géométries en
acier précises et au coût réduit. Fabrication et construction sont intégrées dans le
dessin, tandis que la forme finale illustre le processus de construction. En créant des
formes en acier sans précédent, Laurent Ney démontre que la recherche d’un design
10
structurel créatif est un domaine infini. Nous sommes face à un ingénieur hors pair
dont le design perdurera et inspirera les générations à venir ».
B. Contenu
1. Introduction de John Ochsendorf
2. Essai Engineering Essentials (Laurent Ney avec Stefan Devoldere)
3. Projets:
Auvents Tachkemoni / Passerelle à Tervuren / Passerelle à Hotton / Tour Millenium à
Gedinne / Pont à Thuin / Couverture à Alden Biesen / Pont mobile à Stalhille /
Passerelle du Collège / Pont de Vroenhoven / Pont Boulevard / Pont à Tervaete /
Passerelle à Knokke-Heist / Auvent du Kiel / Couverture du Dutch Maritime Museum
(NL) / Passerelle Centner / Viaduc Oosterweel / Passerelle Spoor Noord / Pont à
Temse / Pont et place Kop van Kessel-Lo / Auvent Rogier / Bureaux Umicore /
Passerelle d’Esch (L) / Passerelle Fransman / Passerelles à Hiroshima (JP) / Pont
urbain de Nimègues (NL) / Place Foch / Stade d’Anderlecht
4. Talking Forces, une interview de Laurent Ney par Stefan Devoldere et Iwan
Strauven
5. Organigramme des projets
6. Liste des projets sélectionnés
C. Informations techniques
-
format: 32 x 23 cm
papier: 192 pages, Perigord mat 135gr/m2
couverture: relié avec jaquette
auteurs: Sigrid Adriaenssens, Stefan Devoldere, Laurent Ney, Iwan Strauven
conception graphique: Inge Ketelers (www.ingeketelers.be)
imprimeur: Die Keure, Brugge
isbn: 9789490814007
éditeur: A+Editions (CIAUD-ICASD), Bruxelles, avec Bozar Books, Bruxelles
prix: 45 euros
D. Les auteurs
Sigrid Adriaenssens (°1973, Anvers), est professeur à Princeton University, USA,
et est affiliée à l’Université Libre de Bruxelles, Belgique. Elle est titulaire d’un
doctorat de l’Université de Bath, Grande Bretagne, et a travaillé en tant qu’ingénieur,
chef de projet, pour Jane Wernick et Laurent Ney. Elle s’intéresse à la recherche
formelle et à l’optimisation des techniques, aux surfaces structurelles, à la fabrication
digitale, aux structures historiques et au design durable.
Stefan Devoldere (°1973, Gand) est ingénieur architecte (Université de Gand) et
11
urbaniste (Université de Louvain). Il travaille actuellement en tant que critique et
commissaire d’expositions sur l’architecture. Depuis 2004, il est rédacteur en chef de
A+ revue belge d’architecture. Il est co-commissaire et co-auteur de l’exposition et
de la publication Robbrecht & Daem. Pacing through Architecture (Palais des BeauxArts, Bruxelles, et Whitechapel Art Gallery, Londres).
Iwan Strauven (°1974, Bruxelles) est commissaire du programme architecture au
Palais des Beaux-Arts de Bruxelles (BOZAR) et enseigne l’histoire et l’urbanisme à
l’école d’architecture de La Cambre à Bruxelles. Il prépare un doctorat à l’Université
de Gand sur le travail de l’architecte moderniste Victor Bourgeois. Il est cocommissaire et co-auteur de l’exposition et de la publication Robbrecht & Daem.
Pacing through Architecture (Palais des Beaux-Arts, Bruxelles, et Whitechapel Art
Gallery, Londres).
Contact presse à Luxembourg
Fondation de l’Architecture et de l’Ingénierie
Madame Andrea Rumpf, directrice
1, rue de l'Aciérie L-1112 Luxembourg
T +352-42 75 55
F +352-42 75 56
[email protected]
www.fondarch.lu
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