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Présents :
Robert Allione, Guy Herrouin, Pierre Rebouillon, Patrick Laffitte, Mariam Cousin,
René Gaudino, Antonin Brest, Marie-Claire Bonomo, Nathalie Menc.
Excusés :
Yves Costa, Jean-Louis Conil, Véronique Tourrel, Claude Vella, Philippe Vallette, William
Tillet, Martial Caspar, Noëlle Duck.
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Suite à la décision de l’Assemblée générale du 10 octobre dernier, cette réunion animée par
M. Guy Herrouin, a eu pour objectif de définir tout d’abord le périmètre sur lequel le conseil
formulera ses recommandations. Recommandations à l’attention des décideurs afin qu’ils
prennent des mesures pour anticiper les conséquences du changement climatique.
Périmètre territorial considéré.
Après échanges, il a été convenu de ne pas se limiter au « territoire de l’eau salée » mais de
prendre en compte le bassin versant proche du littoral. En effet, il est difficile de fixer une
limite absolue, tout dépend de la configuration du territoire.
Le travail du groupe portera donc sur le littoral, la bande terrestre et le bassin versant proche
de la côte.
A partir de ce périmètre, il convient, en premier lieu, de lister l’ensemble des conséquences
pour déterminer quels seront les axes de réflexion pour arriver à des recommandations.
Changement climatique, changement global
Le changement climatique est une composante du changement global qui recouvre également
les changements environnementaux, résultats de l’action humaine.
On constate un renforcement de l’intensité et de la fréquence des perturbations liées au
changement climatique (augmentation de la température et acidification de l’eau, élévation du
niveau de la mer, submersion et érosion des côtes...) aggravé par les évolutions sociétales
(densification de l’habitat en particulier dans les zones côtières, surpêche, augmentation des
usages récréatifs, des pollutions chimiques, des invasions biologiques…).
Les conséquences sont multiples : au niveau national, régional ou local :
« Physique » : élévation du niveau de la mer, acidification, écosystèmes,...
Economique, sociale, santé,...
La tâche du Conseil est de faire en sorte que les impacts soient atténués; c’est le but de la
réflexion du groupe de travail pour trouver un équilibre harmonieux en passant sur d’autres
schémas par exemple : interdiction de toute construction en zone inondable, modification de
l’existant, etc…
Les aléas
Les aléas physiques sont énumérés pour permettre d’identifier les conséquences et de
formuler des propositions d’adaptation :
Elévation du niveau de la mer
Phénomène de tempête, de vagues élevées, phénomène de surcote
Acidification des mers et des océans
Réchauffement des eaux marines
Pluies intenses, « diluviennes »
Eaux de ruissellement importantes
Sécheresse intense et de grande durée
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Evolutions sociétales
Urbanisation importante en zone littorale, artificialisation des côtes,
imperméabilisation des sols,…
Afflux de population (touristes, retraités etc…)
Occupation croissante des espaces maritimes par de nouvelles activités : énergies,
ports offshore,…
Surpêche,
Augmentation des usages récréatifs, des pollutions chimiques,
Croissance des échanges par les transports terrestres et maritimes,
La discussion :
Attirer l’attention et préconiser des réflexions ou des études pour permettre aux
activités économiques d’aller vers des voies d’adaptation,
Trouver des solutions en limitant les impacts de l’homme sur la pollution,
Envisager le traitement des rivières et des cours d’eaux (par exemple les travaux en
hydraulique de la vallée de la Durance alimentant une grande partie de l’agriculture
provençale),
Faire attention à la continuité écologique,
Evolution du milieu salé : perte des terres arables entrant dans les nappes phréatiques,
Amplification du phénomène méditerranéen : sécheresse ayant des conséquences sur
la ressource en eau, la biodiversité etc….
Pluies importantes dont les niveaux et les fréquences plus ou moins importants
impactent les bassins versants : inondations dues en partie à l’imperméabilisation des
sols (constructions), rejets en mer entrainant des pollutions
Sensibiliser les populations par des actions pédagogiques pour obtenir l’adhésion aux
mesures d’adaptation au changement climatique,
Les transports : développer des infrastructures de transport et promouvoir des modes
de déplacement durable,
Les problèmes d’énergie,
Les espèces envahissantes,
Les freins à l’innovation dus à des réglementations extrêmement lourdes qui auront
des conséquences importantes pour mettre en place des mesures d’adaptation le plus
souvent innovantes,
L’augmentation de la température de l’eau et l’acidification des mers et des océans ne
sont pas liées entre elles,
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Pollution et acidification ont pour conséquence la disparition des espèces mais aussi
l’adaptation d’autres espèces,
Doit-on parler de changement global ou de changement climatique ?
Les conséquences économiques pour la pêche, l’aquaculture et la conchyliculture :
besoin d’anticiper.
Prochaine réunion
JEUDI 20 NOVEMBRE 2014 à partir de 10heures
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