Présentation des fiches élèves

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en quête du monde nnnn Les 4 saisons de la montagne
1
Document III - Fiches élèves
Présentation des fiches élèves
Le visionnage du film permet aux élèves d’appréhender un certain nombre de notions. Les entretiens avec différents gardes du parc, spécialisés dans la faune et la flore du massif pyrénéen,
apportent des connaissances précises. Que le visionnage soit utilisé pour poser un problème,
pour rechercher des informations en vue de valider ou d’invalider des hypothèses (voir le document
« Suggestions d’exploitation pédagogique » dans le livret), et s’il représente un moment essentiel
de la démarche d’investigation des élèves, il peut aussi être complété ou prolongé par d’autres
activités.
Pour les élèves qui prendraient des notes lors du visionnage du film, ou qui s’interrogent et
cherchent des informations, nous proposons des extraits sous forme de retranscription, permettant de valider ce que les élèves ont vu, entendu et compris (voir la partie « Script des séquences »
dans le livret).
Enfin, pour éventuellement prolonger le travail d’investigation initié à l’aide du film, des fiches
de travail à l’écrit sont proposées. Elles s’appuient sur certaines séquences et proposent des
exercices de compréhension et d’analyse à partir du texte. Ce travail peut s’inscrire dans le cadre
d’une investigation par recherche documentaire, guidée par l’enseignant, pour des élèves de
cycle 3 et de collège.
Parmi les extraits choisis, quelques-uns contiennent des approximations scientifiques (dues au
fait du langage oral lors du tournage) qui nous semblent très riches puisqu’elles permettent à
l’enseignant de faire douter l’élève par rapport à la parole d’un expert (ici, les gardes du parc)
et l’incitent à vérifier et valider par une autre source. Cette compétence, à développer chez les
élèves, est essentielle dans l’acquisition d’une posture scientifique.
Les termes qui peuvent être interrogés sont les suivants :
•« larve volante, insecte parfait » (fiche 6, Le plécoptère) : le cycle de développement indirect
d’un insecte à métamorphose complète distingue le stade larvaire du stade adulte. Dans le
cas du plécoptère, seul l’adulte est ailé, la larve est aquatique (à comparer au moustique par
exemple) ; donc le terme « larve volante » peut être vu comme un abus de langage.
•« le gypaète est au sommet de la pyramide alimentaire » (fiche 8, Le gypaète barbu) : on place
plus traditionnellement les supers prédateurs, comme l’Aigle royal, au sommet de la pyramide
alimentaire. Dans le cas du gypaète, avec son régime de charognard, il peut être considéré
comme un premier maillon parmi les animaux détritivores.
•« les insectes emportent les étamines » (fiche 3, La reproduction du saule nain) : dans la
reproduction sexuée des végétaux, les insectes sont fréquemment agents de la pollinisation
(exemple des abeilles). En général, ils transportent uniquement les grains de pollen et non la
pièce mâle entière, l’étamine, comme ici pour la reproduction des saules nains.
Les fiches proposées sont décrites ci-après en indiquant les séquences auxquelles le script
appartient.
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Document III - Fiches élèves
N°
1
Titre de la fiche
Les étages de végétation
Notions en jeu
Diversité végétale
Localisation :
film principal et/ou entrée thématique
Printemps, 2. La biodiversité végétale
Les
2
3
4
6
1. Les étages de végétation
L’adaptation de la gentiane
aux conditions climatiques
Adaptation des végétaux
La reproduction du Saule nain
Reproduction sexuée
Été, 5. Les fleurs de l’été
des végétaux
Les
Adaptation des végétaux
Printemps, 2. La biodiversité végétale
L’adaptation du hêtre à l’hiver
Printemps, 2. La biodiversité végétale
Les
Les
5
végétaux,
Le sapin
Le plécoptère
végétaux,
végétaux,
végétaux,
5. L’adaptation des végétaux
3. Les fleurs d’estives
2. Les arbres
Identification des sapins
Hiver, 4. L’adaptation des végétaux
et des pins
Les
Cycle de développement
Été, 3. Un insecte du torrent
végétaux,
2. Les arbres
des insectes
7
L’euprocte
Reproduction sexuée animale
Été, 8. L’euprocte, amphibien des montagnes
Les
8
9
10
11
12
Le Gypaète barbu
L’hibernation des marmottes
La vie des marmottes
6. L’euprocte
Reproduction sexuée animale
Différentes
Régime alimentaire
Les
Adaptation – hibernation
Hiver, 5. L’hibernation des marmottes
Nutrition
Les
Morphologie
Printemps, 6. Les marmottes s’activent
Comportement anti-prédateur
Les
L’aigle : habitat et alimentation Nidification
L’isard : capture et suivi des
populations
animaux,
saisons
animaux,
animaux,
animaux,
Différentes
3. Le gypaète barbu
2. La marmotte
2. La marmotte
saisons
Alimentation
Les
Méthode d’observation
Été, 4. Le suivi de l’isard
et de suivi
Automne, 7. La chasse et la capture des isards
animaux,
1. L’aigle
Les hommes en montagne, 2. Capture et suivi d’isards
13
14
Le travail du berger
Le troisième ours
Évolution des modes d’élevage
Printemps, 4. Le berger et ses brebis
Fabrication du fromage
Été, 10. La fabrication du fromage
Réintroduction
Été, 2. La transhumance
Les
hommes en montagne,
3. Le travail du berger
Les
hommes en montagne,
4. Le troisième ours
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3
Document III - Fiches élèves
Nom : …................................................................................... Date : ….........................................................................
Fiche n°1. Les étages de végétation
Fiche élève
Questions de compréhension
1. À partir de l’extrait du film que tu viens de voir, retrouve le nom des étages de végétation dont
il a été question. Tu peux t’aider du document I, Les étages de végétation. Justifie ta réponse.
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2. Recherche les fiches d’identité des arbres dont il est question et indique à quel étage vit
chaque espèce d’arbre.
Nom de l’arbre
Étage de la montagne où il vit
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Fiche enseignant(e)
Les étages de la végétation (extrait)
« Le milieu montagnard se caractérise par des contraintes naturelles liées à l’altitude qui vont
sélectionner des espèces adaptées. À haute altitude, seules quelques plantes pourront se maintenir, celles qui sont adaptées à un enneigement prolongé, au froid, celles qui sont capables
de résister au vent et aux écarts de température importants. Ainsi, le climat est de plus en plus
rude au fur et à mesure que l’on monte avec l’altitude, ce qui va imposer un étagement de la vie.
Tout à fait en haut, sur les hauts de versants, alors qu’on est au printemps, la neige est encore
omniprésente, donc aucun arbre dans ces conditions ne peut survivre, il fait trop froid, l’enneige­
ment est trop prolongé.
Un peu plus bas, c’est le Pin à crochets qui va pouvoir s’installer dans des conditions un peu
moins rudes.
Et puis, si on va voir encore un peu plus bas, et bien on va tomber sur le hêtre et le sapin, à
l’étage montagnard. C’est le sapin qui va s’imposer sur le Pin à crochets ; en descendant, les
feuillus apparaissent, puis tout à fait en pied de versant, c’est le hêtre qui domine, là où les
conditions climatiques sont les plus clémentes. »
Laurence Manhes, garde du Parc national des Pyrénées
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Document III - Fiches élèves
Nom : …................................................................................... Date : ….........................................................................
Fiche n°2. L’adaptation de la gentiane
aux conditions climatiques
Fiche élève
Questions de compréhension
1. Propose un synonyme pour le mot « truc ».
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2. Quelle est l’adaptation de la gentiane ?
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3. Quel est le rôle de cette adaptation ?
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Fiche enseignant(e)
L’adaptation des végétaux (extrait)
« Le printemps est déjà bien installé depuis quelques jours, les premières fleurs sont sorties
dans les zones déneigées. Mais au printemps en haute montagne, on n’est jamais à l’abri d’un
accident météorologique. Hier, il neigeait à gros flocons ici à 2 000 mètres, aujourd’hui, c’est
grand ciel bleu, tout à été purgé et la neige est en train de fondre un peu partout.
Donc, les plantes doivent être capables de supporter ces coups de neige tardive ou ces gelées
tardives et elles vont donc utiliser des trucs.
Comme ici, la gentiane du groupe Acaule, qui pour résister au froid tardif, a inventé des adaptations. Son truc, c’est une fleur articulée, c’est-à-dire que la fleur va s’ouvrir ou se fermer en
fonction de la température. Dès que la température descendra ou dès que l’humidité sera trop
importante, les pétales de la corolle se refermeront pour protéger le pistil qui est à l’intérieur et
les étamines. »
Laurence Manhes, Garde du Parc national des Pyrénées
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5
Document III - Fiches élèves
Nom : …................................................................................... Date : ….........................................................................
Fiche n°3. La reproduction du Saule nain
Fiche élève
Questions de compréhension
1. Comment reconnaît-on les pieds mâles du Saule nain ? Et les pieds femelles ?
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2. Où sont passées les étamines ?
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3. Dessine une fleur mâle et une fleur femelle du Saule nain.
Fleur mâle
Fleur femelle
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Fiche enseignant(e)
La reproduction du Saule nain (extrait)
« Dans la nature, une plante sur cinq est pollinisée par le vent. Pour les autres, ce sont les
insectes qui font le travail.
Il y a un arbuste qui fait partie des arbres de forêts naines. Ce saule a la particularité d’avoir un
pied mâle, que voici avec les étamines qui sont encore présentes. Ici, dans les deux autres, des
étamines ont disparu.
En fait ce sont les insectes qui les ont récupérées pour les amener et polliniser la plante femelle
où l’on peut remarquer ici que la partie pollinisée, la graine est déjà presque à maturité. »
Charles Gerbet, garde du Parc national des Pyrénées
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6
Document III - Fiches élèves
Nom : …................................................................................... Date : ….........................................................................
Fiche n°4. L’adaptation du hêtre à l’hiver
Fiche élève
Questions de compréhension
1. Comment le hêtre passe-t-il l’hiver ?
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2. La neige peut-elle déformer le tronc des arbres ? Explique comment.
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3. À quoi servent les écailles ?
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Fiche enseignant(e)
L’adaptation des végétaux (extraits)
« Les premières neiges arrivées, les plantes vont devoir passer la mauvaise saison. Certaines
espèces vont passer l’hiver sous la neige comme le rhododendron. D’autres, comme le hêtre ou
le sapin n’auront d’autre choix que de rester sur la neige, mais dans tous les cas, ils adopteront
des stratégies adaptées à l’hiver. »
« On est en train de traverser une hêtraie. Ici, cette jeune tige de hêtre a été couchée sous le poids
de la neige, qui n’aura de cesse de se redresser pour aller chercher la lumière verticalement.
L’arbre, arrivé à l’âge adulte, gardera cette déformation en crosse, une déformation à la base de
son tronc, semi-circulaire. »
« Les arbres, pour passer la mauvaise saison, ils sont obligés d’inventer des stratégies. Le hêtre
doit vivre sur la neige. L’hiver, il va entrer en dormance. À l’automne, il va perdre toutes ses
feuilles.
Sa stratégie à lui, c’est d’avoir des petits bourgeons qui sont loin du sol, mais protégés par des
écailles. Là, on voit un bourgeon qui est en dormance, qui n’est pas encore réveillé du tout. Sous
toute cette série d’écailles, on trouve les petites feuilles du hêtre, et dès que les conditions de
température et d’éclairement seront idéales, toutes les feuilles exploseront en même temps. »
Laurence Manhes, garde du Parc national des Pyrénées
1
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Document IV - Cartes d’identité des animaux et des végétaux
Présentation des cartes d’identité
des animaux et des végétaux
Des cartes d’identité sont proposées pour prolonger éventuellement le travail demandé dans
certaines fiches destinées aux élèves. Le niveau de formulation est plutôt pour le cycle 3 et le
collège.
Le contenu peut être utilisé pour construire des chaînes alimentaires (qui est mangé par qui) ou
pour travailler la classification du vivant (qui ressemble le plus à qui).
Ces cartes d’identité peuvent également servir de repère pour identifier les rubriques principales
et proposer aux élèves d’en construire pour d’autres animaux (avec recherche documentaire et
recherche de photographie d’animaux à différentes étapes du cycle de vie).
Pour les cycles 1 et 2, on peut envisager de travailler sur le lexique autour de photographies de
différents animaux : construire des fiches d’identité en cherchant des photographies du mâle,
de la femelle et des jeunes (réunir les individus d’une espèce), en particulier lorsqu’ils ont des
noms différents.
De plus, pour la même espèce, il est possible de rechercher des photographies pour avoir l’animal dans différentes positions et être capable de le décrire et de l’identifier (par exemple, un
oiseau en vol ou posé n’engendre pas la même description). Ce travail permet de réinvestir le
lexique de description (schéma corporel, couleurs, etc.).
Enfin, la lecture du contenu de certaines fiches pourra permettre d’identifier les principales
rubriques (morphologie, habitat, alimentation, reproduction) et éventuellement de faire construire
une version simplifiée aux élèves pour quelques animaux emblématiques de la montagne. On
pourra ensuite vérifier et/ou comparer avec des ouvrages documentaires qui présentent les animaux et les végétaux par milieu.
Le même type de travail de construction de fiches d’identité, quel que soit le niveau, peut se
poursuivre pour illustrer la biodiversité dans d’autres milieux et permettre des comparaisons.
Table des matières
1
Présentation des cartes
d’identité des animaux et
des végétaux
11 Marmotte
21 Crave à bec rouge
12 Vautour fauve
22 Chocard à bec jaune
23 Cincle plongeur
3
Ours brun
13 Vautour percnoptère ou
Percnoptère d’Égypte
4
Renard roux
14 Gypaète barbu
5
Loutre d’Europe
15 Aigle royal
6
Desman des Pyrénées
16 Circaète Jean-le-blanc
7
Chevreuil
17 Lagopède alpin
8
Isard des Pyrénées
18 Grand Tétras
9
Cerf élaphe
19 Grand Corbeau
10 Sanglier
20 Corneille noire
24 Bergeronnette des ruisseaux
25 Tichodrome échelette
26 Euprocte des Pyrénées
27 Pin à crochets
28 Pin sylvestre
29 Épicéa commun
30 Sapin pectiné
31 Hêtre commun
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2
Document IV - Cartes d’identité des animaux et des végétaux
Animaux
Classe
Nom
Mammifères
Oiseaux
Amphibien
Ours brun
Ursidé
Renard roux
Canidé
Loutre d’Europe
Mustélidé
Desman des Pyrénées
Talpidé [Taupe]
Chevreuil
Cervidé
Isard des Pyrénées
Cervidé
Cerf élaphe
Cervidé
Sanglier
Suidé
Marmotte
Rongeur
Vautour fauve
Accipitridé
Vautour percnoptère
Accipitridé
Gypaète barbu
Accipitridé
Aigle royal
Accipitridé
Circaète Jean Le Blanc
Accipitridé
Lagopède alpin
Tétraonidé
Grand Tétras
Tétraonidé
Grand Corbeau
Corvidé
Corneille noire
Corvidé
Crave à bec rouge
Corvidé
Chocard à bec jaune
Corvidé
Cincle plongeur
Cinclidé
Bergeronnette des ruisseaux
Motacillidé
Tichodrome échelette
Tichodromadidé
Euprocte des Pyrénées
Salamandridé
Végétaux
Nom
Famille
Pin à crochets
Pin sylvestre
Épicéa commun
Conifères
Sapin pectiné
Hêtre
Famille
Feuillus
Ordre
Carnivores
Insectivores
Ongulés
Rongeurs
Rapaces
diurnes
Gallinacés
Passereaux
Urodèles
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3
Document IV - Cartes d’identité des animaux
Ours brun
Ursus arctos
Carnivore - Ursidé
Vocabulaire
Mâle adulte : ours
Femelle adulte : ourse
Jeune : ourson
Description
Le corps est long de 1,70 à 2,20 m et le poids va de
100 à 300 kg. Son pelage est brun.
Les cinq doigts de pied sont de longueur à peu près
égale et sont pourvus de puissantes griffes. Elles sont
crochues comme celles des chats mais ne peuvent pas se rétracter.
Elles s’usent donc assez vite lorsque l’ours court.
Alimentation
Le régime alimentaire de l’ours est omnivore (polyphage) et composé d’environ 70 % de végétaux
et de fruits et de 30 % de viande (larves d’Insectes et Insectes, petits Mammifères, moutons et
divers cadavres).
Reproduction
L’ours s’accouple en été et les petits naissent après une gestation de 7 à 8 mois. Ils naissent en
hiver (janvier - février) dans un refuge très abrité. Ils ouvrent les yeux au bout de 4 - 5 semaines
et sont allaités pendant 4 mois.
La femelle met bas tous les 3 ou 4 ans et donne naissance à deux oursons en moyenne qu’elle
élève pendant 2 ans.
Un ours atteint la maturité sexuelle entre 4 et 6 ans et peut vivre jusqu’à 20 - 25 ans.
Habitat
À l’origine, l’Ours brun vivait dans toute l’Europe et sur tout le territoire Français. En 1993, il n’en
restait en France que 7 ou 8 spécimens dans les Pyrénées. Depuis 1996, des ours originaires de
Slovénie ont été réintroduits dans les Pyrénées.
Mode de vie et comportement
L’hibernation dure de décembre à mars-avril.
© Photo Fotolia.com / Laurent Dambies.
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6
Document IV - Cartes d’identité des animaux
Desman des Pyrénées
Galemys pyrenaicus
Insectivore - Talpidé
Description
Cet animal ressemble à une Taupe aquatique. Il a un
museau très fin et allongé qui forme une trompe aplatie
et sans cesse en mouvement. Son corps est recouvert
de poils raides, brun foncé dessus et blanc argenté
dessous. Il a une queue aussi longue que son corps et
possède des pattes postérieures palmées.
Alimentation
C’est en nageant dans les torrents et les lacs de montagne,
qu’il trouve sa nourriture sous les pierres. Elle se compose d’Insectes,
de Mollusques, de vers, de Crustacés. Une fois capturée, il revient sur la berge pour
manger sa proie. C’est un animal Carnivore.
Reproduction
Les petits (3 à 4) naissent en avril dans un abri (terrier existant ou cavité) que la femelle garnit
d’herbes sèches.
Habitat
C’est une espèce endémique, c’est-à-dire qu’elle ne vit que dans les Pyrénées. Le desman est
très sensible à la qualité de l’eau et à son débit. Il est très rare en raison des modifications de
son milieu (barrages, micro-centrales, sécheresse…). On ne le rencontre que dans les eaux vives
et froides du versant nord des Pyrénées, entre 400 m et 2 300 m d’altitude.
Mode de vie et comportement
Le desman est surtout actif la nuit où il chasse dans l’eau grâce à ses sens très développés.
Sa trompe est très sensible au toucher grâce à des poils (vibrisses) qui renseignent l’animal au
moindre contact. Ses pattes palmées pourvues de griffes lui servent à la nage.
© Illustration Charlotte Lambert, 2011.
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Document IV - Cartes d’identité des animaux
Isard des Pyrénées
Rupicapra pyrenaica
Ongulé - Cervidé
Vocabulaire
Mâle adulte : bouc
Femelle adulte : chèvre
Jeune : cabri
Description
Cette espèce est très proche du chamois qui lui vit dans
les Alpes. Son nom en latin signifie chèvre des montagnes. Son corps est long de 1,10 m à 1,30 m avec
une queue courte de quelques centimètres. Il mesure de
75 à 85 cm au garrot et pèse entre 30 et 55 kg.
Son pelage est brun roux en été et devient brun noir en hiver avec une raie noire sur
le dos qui va de la nuque jusqu’à la queue. Sa tête est blanche (front, joues et gorge) avec
deux bandes noires qui partent de chaque oreille, entourent chaque œil et descendent jusqu’au
museau.
Mâles et femelles portent des cornes noires, fines, permanentes et à croissance continue. Leur
extrémité est recourbée en forme de crochet.
Les pieds sont adaptés à la montagne : le bord du sabot est en corne élastique comme du
caoutchouc et adhère aux pierres lorsque l’isard se déplace.
Alimentation
Il est végétarien et se nourrit d’herbe, de Graminées, de feuilles et pousses d’arbrisseaux.
Reproduction
Le rut commence au début de l’hiver et dure de mi-octobre à mi-décembre ; on observe alors les
mâles se battre pour s’accoupler avec des femelles. La gestation dure de 25 à 27 semaines et la
femelle donne naissance à un ou deux petits au printemps (mai - juin). Ils seront allaités pendant
6 mois et deviendront adultes vers 2 ans et demi. Un isard peut vivre jusqu’à 15 - 20 ans.
Habitat
L’Isard des Pyrénées, comme son nom l’indique, est un animal qui vit dans les montagnes des
Pyrénées, de 800 m en hiver à 2 500 m en été.
Mode de vie et comportement
L’isard est diurne et se déplace surtout le matin et en fin d’après-midi à la recherche de nourriture.
Aux heures les plus chaudes et la nuit, il se repose dans des cachettes.
Le mâle marque son territoire à l’aide d’une substance sécrétée par des glandes situées à la
base des cornes.
© Photo PNP / J-P. Crampe.
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11
Document IV - Cartes d’identité des animaux
Marmotte
Marmota marmota
Rongeur
Vocabulaire
Mâle adulte : marmotte
Femelle adulte : marmotte
Jeune : marmotton
Description
La longueur du corps est de 50 cm avec une queue de
15 cm. Le poids du corps est de 8 kg. La couleur du
pelage est brun, beige avec des zones plus claires sur
les flancs et le ventre.
Alimentation
Les herbes des alpages constituent leur principale nourriture, complétée par des racines. Leur
régime est végétarien herbivore.
Reproduction
Chez la marmotte, la reproduction ne débute qu’au sortir de l’hibernation (avril) au début du
printemps (mai). Après 5 semaines de gestation, la femelle donne naissance aux marmottons qui
sont nus et aveugles : ils pèsent environ 30 grammes à la naissance. Au bout de 3 semaines,
ils commencent à ouvrir les yeux et leurs incisives sortent. À 4 semaines, les marmottons commencent à sortir du terrier et jouent au soleil (juillet). Au bout de 2 ans, ils sont matures et
peuvent se reproduire. La marmotte peut vivre jusqu’à 15 ans et plus.
Habitat
La marmotte vit en montagne, dans les Alpes et les Pyrénées. On la trouve à l’étage subalpin
riche en pâturages (pelouses et landes à genévriers). Elle vit dans un terrier qu’elle a creusé ellemême et qu’elle utilise pour hiberner.
Mode de vie et comportement
C’est un animal social qui entretient des rapports étroits avec ses congénères. Les marmottes se
saluent en se frottant le nez, elles poussent des cris d’alarme (sifflements stridents) pour alerter
la colonie sur la présence d’un danger, comme un aigle ou une martre.
© Photo PNP / E. Saïler.
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14
Document IV - Cartes d’identité des animaux
Gypaète barbu
Gypaetus barbatus
Rapace diurne - Accipitridé
Description
La longueur du corps est de 105 à 125 cm et l’envergure
de 260 cm. Le poids est de 6 à 7 kg. C’est un très grand
Rapace avec le dessus du corps et le dessous des ailes
et la queue foncés (noir). Le ventre et la tête sont clairs,
avec une teinte roux orangé. En vol, la queue est longue,
en forme de losange (cunéiforme) et pointue.
Les jeunes sont bruns pendant plusieurs années avant
d’acquérir le plumage roux orangé caractéristique des
adultes.
Alimentation
Il se nourrit surtout de la chair et des os de cadavres d’animaux. Ils sont capables d’avaler des
os de grande taille. Quand ils sont trop gros, le gypaète les emporte en vol et les laisse tomber
sur les rochers pour qu’ils se fracassent. Les os ainsi brisés, la moelle et les fragments sont
facilement avalés. Il peut aussi manger des petits animaux vivants (Rongeurs). C’est un Carnivore
nécrophage. Son surnom est celui de casseur d’os.
Reproduction
Le nid est construit à haute altitude en montagne : 1 000 à 2 000 m, sur une falaise abrupte. Il se
reproduit pour la première fois à partir de l’âge de 5 ans quand il quitte le plumage juvénile pour
le plumage adulte. L’aire est construite par le mâle et la femelle sur un escarpement rocheux. La
ponte a lieu en hiver (janvier) et un ou deux œufs sont couvés par la femelle pendant 8 semaines.
Les jeunes sont ensuite nourris au nid pendant 3 mois avant de prendre leur envol en été (juillet).
Habitat
En France, le Gypaète barbu est en voie de disparition et n’habite plus qu’une partie des montagnes des Pyrénées et la Corse. Les effectifs sont estimés à une quinzaine de couples dans les
Pyrénées françaises.
Mode de vie et comportement
Il vit dans les régions montagneuses escarpées qui comptent un grand nombre d’Ongulés qui
forme la base de leur alimentation. Il a fait l’objet de réintroduction dans les Alpes où il avait
disparu depuis le xixe siècle.
© Photo PNP/ L. Nédélec.
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Document IV - Cartes d’identité des végétaux
Pin à crochets
Pinus uncinata
Pinacée
Étymologie
Ce sont les cônes du Pin à crochets qui lui donnent son
nom. Chaque écaille du cône porte en effet un petit crochet. On l’appelle aussi Pin de Briançon.
Description
Le Pin à crochets est le plus ancien pin européen, c’est
un survivant de l’ère glaciaire. Sa taille adulte varie de
10 à 25 m de haut.
Le feuillage composé d’aiguilles est persistant. Les aiguilles
du Pin à crochets sont petites : elles mesurent de 3 à 8 cm de long. Elles
sont de couleur vert foncé et sont fixées 2 par 2 au rameau. De plus, les aiguilles sont serrées les unes contre les autres. L’écorce est de couleur gris noirâtre.
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Le Pin à crochets est une espèce monoïque c’est-à-dire qu’un même individu porte à la fois des
fleurs femelles et des fleurs mâles.
Les cônes ont une longueur de 3 à 7 cm sur 1,5 à 3 cm et portent sur les écailles des petits
crochets. Les cônes sont dissymétriques et sont accrochés en oblique sur les rameaux.
Habitat
Le Pin à crochets est un champion de la haute montagne puisqu’il vit jusqu’à 2 500 m d’altitude.
On le trouve dans les Alpes, le Jura, les Vosges, le Massif central et les Pyrénées. Il peut pousser
dans des fentes de rochers et supporte la neige, la glace, le vent et la sécheresse. C’est pour
cette raison qu’il est souvent utilisé pour la restauration des terrains en montagne. Les forestiers
ont planté des milliers de Pins à crochets. Ils participent ainsi à prévenir les glissements de terrain
et les avalanches en protégeant les villages et les routes.
Caractéristique de l’étage subalpin, on le trouve de 1 700 m à 2 500 m. Il marque la limite supérieure de la forêt en montagne. C’est l’une des rares essences à pouvoir résister aux conditions
climatiques rigoureuses de la haute montagne. Il forme de belles forêts claires implantées sur
des éboulis et entourant les lacs de montagne.
Caractéristiques
Le bois du Pin à crochets est assez tendre et facile à travailler. Il peut être utilisé
par l’homme pour fabriquer des allumettes, des caisses de bois ou encore du
papier. La résine (la poix) peut être utilisée pour calfeutrer la coque des bateaux.
Leur durée de vie est de plusieurs siècles, certains pins à crochets ont aujourd’hui
près de 1 000 ans.
© Photos Raphaël Chalmeau.
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Cônes mâles.
Cônes femelles.
Pin à crochets.
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Document IV - Cartes d’identité des végétaux
Pin sylvestre
Pinus sylvestris
Pinacée
Étymologie
Sylvestre, du latin silva, la forêt. Ses autres noms communs sont sapin ou Pin rouge du nord, Pin de Riga ou Pin
d’Écosse.
Description
Le Pin sylvestre est facilement reconnaissable de par
sa haute silhouette et l’aspect brun orangé de son
écorce. Cet arbre peut atteindre une hauteur de 40 à
45 mètres. Le diamètre de son tronc excède rarement un
mètre.
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Ses aiguilles, attachées deux par deux au rameau, mesurent 4 à 8 cm de longueur. De
couleur gris vert ou gris bleuté, elles sont souples, persistantes (3 ans), pointues mais non
piquantes, et sont disposées sur des rameaux courts de couleur grise puis brune. Les aiguilles
sont très souvent tordues sur elles-mêmes.
Son écorce, grise ou gris brun chez les jeunes sujets se colore progressivement en brun orangé au
fur et à mesure que l’arbre vieillit. De plus, tandis que l’écorce du houppier s’affine et se détache
en minces plaques, celle de la partie basse du tronc laisse apparaître de profonds sillons.
Le Pin sylvestre est une espèce monoïque. Les inflorescences femelles sont des petits cônes
de couleur rouge à rouge brun, groupés par deux ou trois ou bien solitaires, aux extrémités des
pousses de l’année.
Ses inflorescences mâles sont des chatons ovoïdes de couleur jaune pâle.
Elles apparaissent à la base des jeunes rameaux.
La floraison a lieu dès le mois d’avril.
Le cône a une forme ovoïde de petite dimension (4 à 8 cm de long et 2 à 4 cm de large). Il est
de couleur brune ou noirâtre et se présente toujours orienté vers le bas. Il est porté par un court
pédoncule et possède des écailles plates. C’est à l’automne de l’année suivant l’inflorescence
que le cône mûrit pour libérer, l’hiver venu, les graines (3 à 4 mm de longueur) munies d’une aile
transparente (15 mm) qui favorise leur dissémination.
Habitat
Très répandu en Europe et en Asie, le Pin sylvestre est l’un des plus hauts pins présents dans
ces régions du globe. De toutes les espèces de pins, le Pin sylvestre est celui qui présente la
distribution la plus vaste.
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C’est une essence rustique et pionnière, c’est-à-dire qu’il s’installe et se développe sur un terrain
où il n’y a pas encore de forêt. Il est très résistant au froid (jusqu’à -50°C) et à la chaleur. Il s’implante dans des endroits que d’autres essences ne pourraient occuper. En revanche, il accepte
mal d’être associé à d’autres essences telles que l’épicéa ou le sapin.
Caractéristiques
Ce résineux a toujours été très apprécié notamment des artisans charpentiers de marine, pour
les bonnes propriétés de son bois, ou des herboristes pour les précieuses substances contenues
dans ses bourgeons.
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Sa croissance assez rapide (un arbre de 20 ans peut atteindre 9 mètres) et les bonnes propriétés
mécaniques de son bois en ont fait une essence forestière importante. Cette essence forestière
importante trouve de multiples emplois dans les domaines de la construction, de la menuiserie,
des industries papetières, du déroulage et de fabrication des poteaux électriques et téléphoniques.
Sa longévité est d’environ 500 à 600 ans.
© Photos Raphaël Chalmeau.
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Aiguilles.
Cônes.
Écorces.
Pin sylvestre entier.
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Document IV - Cartes d’identité des végétaux
Épicéa commun
Picea abies
Pinacée
Étymologie
Picea, du latin pix, la poix, la résine. Abies, en raison de sa
ressemblance avec le sapin.
Description
L’Épicéa commun est le plus haut des résineux indigènes
d’Europe. Il présente un houppier pyramidal, régulier
surtout chez les sujets isolés et mesure en général de
30 à 50 mètres, voire 70 mètres pour les vieux sujets.
Ses aiguilles plutôt rigides, pointues et légèrement piquantes
mesurent 1 à 2,5 cm de long. Toutes leurs faces sont de couleur verte. Elles
sont réparties tout autour du rameau, en brosse. Elles tombent après 5 à 7 ans.
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Son écorce est de couleur brun rouge parfois grisâtre finement écaillée. Chez les jeunes arbres,
ces écailles sont fines et de dimensions réduites tandis qu’elles apparaissent rugueuses,
sombres et de plus grandes tailles chez les sujets âgés.
L’Épicéa commun est une espèce monoïque. Les inflorescences femelles, en forme de cônes
allongés, se dressent tout d’abord à l’extrémité des rameaux puis pendent après fécondation.
Elles ont une coloration rouge carmin, mesurent de 2 à 5 cm de longueur. Les inflorescences
mâles qui portent les étamines sont des chatons cylindriques de couleur violacée puis jaune. Ils
mesurent de 1,5 à 3 cm de longueur.
Les cônes formés après fécondation sont cylindriques, allongés et pointus de 8 à 16 cm de
longueur. Ils pendent à l’extrémité des rameaux (contrairement à ceux du sapin). Leur couleur
varie du vert au brun luisant lorsqu’ils sont matures à l’automne. Les écailles, dont le bord est
lisse, renferment et protègent jusqu’à l’hiver des graines ovoïdes munies d’ailes membraneuses.
Les cônes tombent ensuite entiers sur le sol.
Habitat
L’Épicéa commun est le conifère le plus répandu en Europe et une des essences les plus utilisées pour le reboisement. Pourtant, l’épicéa ne favorise pas le milieu qui l’accueille car le sousbois est appauvri en invertébrés et végétation dans les forêts d’épicéas. La litière à décomposition lente donne un humus acide peu propice au boisement.
C’est une essence forestière importante dans le Nord de l’Europe qui préfère les terrains aérés,
humides, froids et arrosés. L’épicéa résiste au froid (jusqu’à -17°) et à l’altitude ; on le trouve
donc en haute et moyenne montagne.
Son enracinement superficiel le rend sensible au vent. De plus, il est très sensible à la pollution
atmosphérique des villes. On le trouve à l’origine dans les Alpes et le Jura mais il est très utilisé
depuis longtemps pour le reboisement, aussi bien en plaine qu’en montagne.
Caractéristiques
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Son bois est facile à travailler, tendre et léger, mais se conserve mal. On l’utilise pour fabriquer
des meubles et des charpentes ainsi que dans la fabrication de la pâte à papier. Son bois sert
aussi pour fabriquer des instruments de musique. Enfin, il est cultivé pour servir d’arbre de Noël.
Sa longévité varie entre 300 à 700 ans.
© Photos Raphaël Chalmeau.
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Cônes.
Rameau.
Épicéa entier.
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Document IV - Cartes d’identité des végétaux
Sapin pectiné
Abies alba
Pinacée - Conifère
Étymologie
Le mot sapin vient du latin sapinus, lui-même dérivé de
sapa, sève, et pinus. Le mot sapa est d’origine indo-européenne et signifie dégouliner. Pectiné précise que ses
aiguilles sont disposées en peigne de part et d’autre des
rameaux.
On le nomme aussi Sapin blanc.
Description
Cette essence ligneuse forme de grands arbres de 30
à 60 m de haut à tronc droit et élancé. Leur houppier pyramidal étroit devient plus obtus au sommet avec le temps.
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Le feuillage est persistant. Il est composé d’aiguilles aplaties non piquantes, molles, de 3
à 4 cm de longueur et disposées en peigne sur le rameau. Ses aiguilles sont vert brillant sur le
dessus et marquées de deux bandes blanches sur le dessous.
Son écorce est gris clair, longtemps lisse, et ne s’écaille que tardivement sur les troncs imposants.
Le Sapin pectiné est une espèce monoïque. Les cônes mâles sont de forme ovoïde à allongée,
de couleur jaune, et sont groupés sous des rameaux de l’année précédente. Les cônes femelles
sont isolés et mesurent avant maturité de 2 à 10 cm de long. Situés vers le milieu de rameaux
de l’année précédente, ils sont orientés vers le haut et plutôt localisés vers le sommet de l’arbre.
Après fécondation, ces cônes mesurent de 12 à 20 cm à maturité et ont une forme cylindrique.
Ils portent des graines ailées et sont dressés sur les branches auxquelles ils sont attachés par
un court pétiole (comme des bougies). Ils poussent verticalement. Ces cônes ne tombent jamais
entiers sur le sol ; ils se désarticulent sur les branches, seules les écailles tombent sur le sol.
Habitat
L’aire de diffusion naturelle du Sapin pectiné est la plus large parmi les sapins d’Europe. Contrairement à la plupart des autres espèces de sapins, le sapin pectiné tolère une atmosphère humide
et ombragée. Il supporte le froid (jusqu’à -23°) ; on le retrouve ainsi en altitude (étage montagnard).
Caractéristiques
C’est une essence ligneuse d’une longévité considérable qui peut vivre de quatre à cinq-cents ans
et produire une masse considérable de bois. Les spécimens de 60 m de haut peuvent donner
jusqu’à une soixantaine de mètres cubes de bois.
© Photos Raphaël Chalmeau.
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Cônes.
Rameau.
Cônes dressés.
Sapin entier.
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Document IV - Cartes d’identité des végétaux
Hêtre commun
Fagus Sylvatica
Fagacée
Étymologie
Le nom français moderne hêtre est issu du néerlandais
Heester. Les noms français anciens Foyard, Fayard ou Fau
proviennent du latin fagus.
Description
Cet arbre, au houppier ovoïde ou sphérique, peut
atteindre 45 mètres de haut et 2,5 mètres de diamètre.
Les feuilles caduques sont alternes sur le rameau.
Elles sont ovales, avec le bord légèrement ondulé et quelques
poils sur le bord des jeunes feuilles. Elles mesurent de 5 à 10 cm de long
sur 3 à 6 cm de large. De couleur vert clair dans leur jeunesse, elles prennent rapidement
une coloration luisante vert sombre sur leur face supérieure. Le dessous présente une teinte plus
pâle. Le court pétiole, pubescent, supporte 5 à 9 paires de nervures latérales.
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Les bourgeons sont bruns rougeâtres, longs et pointus.
Son écorce lisse et peu épaisse présente une couleur qui varie du gris argenté (sujet jeune) au
gris noirâtre ou gris vert (arbre adulte). De nombreuses tâches blanchâtres ou sombres marquent
le tronc. Chez les sujets les plus âgés, des fissures à la base du tronc peuvent apparaître.
Le hêtre est une espèce monoïque. Les fleurs sont unisexuées. Les inflorescences femelles (qui
formeront les fruits après fécondation) sont placées dans une cupule verdâtre à quatre lobes.
Les inflorescences mâles, qui portent les étamines et le pollen, sont des chatons globuleux de
teinte jaunâtre.
Le fruit (faîne) mesure 1 à 2 cm de long. De forme triangulaire et de couleur brune, il est protégé
par une cupule de teinte sombre, fendue en trois ou quatre parties. Hérissée d’aiguillons plus ou
moins rigides, elle protège la faîne jusqu’à maturation, en septembre - octobre.
Habitat
Le hêtre est une des essences les plus importantes de la forêt française : il est le plus présent
juste après le chêne. Il est particulièrement bien adapté aux climats océaniques et montagnards
d’Europe, il se rencontre plus fréquemment dans les régions à pluviosité abondante. Le hêtre commun croît dans les zones ombrageuses à humidité atmosphérique élevée, jusqu’à 1 800 mètres
d’altitude (étage montagnard). Lorsqu’il ne constitue pas des forêts mono-spécifiques, il s’associe
aux sapins et aux épicéas dans les étages montagnards, et aux charmes et aux chênes en plaine.
Caractéristiques
Depuis de nombreux siècles, ses fruits offrent au gibier et aux animaux domestiques une nourriture
de choix. Une huile était autrefois extraite des faînes pour l’alimentation et l’éclairage. Son bois
est très employé dans les industries de l’ameublement (menuiserie en sièges, ébénisterie) et
du parquet, mais aussi pour la confection de multiples objets domestiques tels les cintres, les
accessoires culinaires et les brosses. Il constitue un excellent bois de chauffage.
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Le hêtre vit environ 400 ans. Il existe cependant quelques arbres remarquables dont l’âge a été
estimé à 900 ans.
© Photos Raphaël Chalmeau.
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Bourgeons et feuilles.
Fruits secs: faînes.
Hêtre : écorce grise.
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