RVUAGM – Bases anatomiques des syndromes obstructifs vésicaux des troubles vésicaux sphinctériens d'origine neurologiques, périphériques et centrales 12/02/2014 BERNIGAUD Oriane L3 RVUAGM Pr. PIRRO Relecteur 7 14 pages Bases anatomiques des syndromes obstructifs vésicaux des troubles vésicaux sphinctériens d'origine neurologiques, périphériques et centrales Plan A. Vue antérieure du bassin et de la partie basse du rachis sacré B. Le plexus hypogastrique supérieur C. Le plexus hypogastrique inférieur D. Rapports du plexus hypogastrique inférieur E. Systématisation de l'innervation pelvienne Innervation du petit bassin....LE RETOUR :( snif ! J'ai essayé d'organiser un plan face à ce cours d'anat, qui malgré tous mes efforts pour rendre les choses un peu plus claires, restera assez difficile... pardonnez mon coup de crayon, j'ai fais ce que j'ai pu avec des schémas chargés et le roneo qui sortira en noir et blanc, je publierai les photos du cours et mes dessins en couleurs sur facebook.. Le cours porte sur l'innervation pelvienne qui est identique au niveau des trois étages du pelvis : antérieur-vésical, moyen chez la femme avec l'appareil génital interne et postérieur avec l'anus et le rectum. Cette innervation est particulièrement complexe(Soupir...), c'est-à-dire on se sait pas tout à fait comment elle est constituée.... C'est une innervation végétative et somatique sur le plan moteur et sensitif. 1/14 RVUAGM – Bases anatomiques des syndromes obstructifs vésicaux des troubles vésicaux sphinctériens d'origine neurologiques, périphériques et centrales A. Vue antérieure du bassin et de la partie basse du rachis sacrée 1. Plexus hypogastrique supérieur(PHS), situé en avant de la terminaison de l'aorte abdominale, des fibres viennent de la droite et de la gauche et se mélangent sur la ligne médiane. 2. Nerfs hypogastriques, naissant du PHS et rejoignent le PHI 3. Sacrum 4. Foramen sacrée antérieur S1 5. Plexus hypogastrique inférieur(PHI), (il en existe deux, un de chaque coté du rectum) latéral au rectum, reçoit notamment les nerfs hypogastriques. 6. Rectum qui est un repère topographique important pour cette innervation 7. Canal anal 8. Nerf sacré S1 9. Fibres parasympathiques provenant principalement des nerfs sacrés 10. Fibres somatiques motrices et sensitives /!\ En gros le PHS est (majoritairement) sympathique et le PHI est un mixage entre les fibres sympathiques(2), parasympathiques(9) et somatiques(10) 2/14 RVUAGM – Bases anatomiques des syndromes obstructifs vésicaux des troubles vésicaux sphinctériens d'origine neurologiques, périphériques et centrales Toute la chirurgie pelvienne, entre autre la chirurgie du rectum, est basée sur le concept de préservation nerveuse : L'atteinte du PHI entraîne des troubles ano-rectaux, génitaux et vésicaux sphinctériens. L'innervation pelvienne est en relation étroite avec le cortex cérébral que ce soit le cortex moteur ou le cortex sensitif. Le Prof donne l'exemple de l'envie d'aller au toilette quand on est en cours, d’abord on va y penser puis serrer les sphincters et le besoin va être différé.... Ces deux plexus sont en relation également avec l'hypothalamus, lui même en relation étroite avec le cortex cérébral. B. Le plexus hypogastrique supérieur (en anatomie le ganglion est une structure nerveuse tandis qu'en pathologie ce terme fait référence aux nœuds lymphatiques...histoire que vous compreniez mieux;)) /!\ Il est situé en avant de l'aorte abdominale, essentiellement sympathique, formé de filets nerveux qui sont tendus entre des ganglions nerveux toujours situés en avant de l'aorte abdominale et de ses principales collatérales. 1. Pilier œsophagien droit : plus volumineux et antérieur 2. Œsophage : arrive par le hiatus œsophagien au niveau de Th10 3. Nerf vague : fibres parasympathiques situées en avant et en arrière de l’œsophage, en avant les fibres sont petites et dédoublées, en arrière il y a une grosse fibre qui donne des branches pour la corne médiale du ganglion semi-lunaire. 4. Artère gastrique gauche 5. Ligament arqué médian : au niveau de Th11-Th12, union du pilier droit(né en L3) et du pilier gauche(né en L2) de l'aorte abdominale 6. Ganglion semi-lunaires ou Cœliaques situés de part et d'autre du tronc cœliaque 7. Nerf petit splanchnique, issu des 10eme et 11eme ganglions thoraciques sympathiques. 8. Artère splénique 9. Ganglions mésentériques supérieurs 10. Ganglions aortico-rénaux, pas très systématisés c'est-à-dire que leur localisation est variable 11. Artère mésentérique supérieure 12. Ganglions mésentériques inférieurs 13. Artère mésentérique inférieure : au niveau de L3, suit la direction de l'iliaque primitive gauche, elle est lus grêle que les autres collatérales de l'aorte 14. Nerf hypogastrique gauche, ces nerfs hypogastriques sont bien visibles en chirurgie 15. Uretère 3/14 RVUAGM – Bases anatomiques des syndromes obstructifs vésicaux des troubles vésicaux sphinctériens d'origine neurologiques, périphériques et centrales 16. L5 17. Corne médiale du ganglion semi-lunaire droit : reçoivent les fibres parasympathiques du X 18. Nerf grand splanchnique 19. Corne latérale du ganglion semi-lunaire droit : la corne latérale reçoit le nerf grand splanchnique qui arrive des 7ème, 8ème et 9ème ganglions thoraciques sympathiques 20. Artère hépatique 21. Artère rénale droite 22. Arcade du muscle carré des lombes 23. Pilier droit de l'aorte abdominale 24. Arcade du muscle psoas 25. Sympathique lombaire : fait suite au sympathique thoracique, arrive dans l'abdomen en passant sous l'arcade du muscle psoas, passe en arrière des vaisseaux iliaques et se continue en sympathique sacré. Il y a 4 ganglions sympathiques lombaires, le 4ème est en général en arrière des vaisseaux iliaques, ces ganglions envoient des fibres sympathiques pour le PHS. A et B sont les deux piliers musculaires de l’œsophage qui s'insèrent sur le pilier droit de l’aorte abdominale, B est plus postérieur et plus grêle et seulement quelques fibres se terminent sur le ligament arqué médian ou sur le pilier gauche de l'aorte abdominale D est la portion postérieure latérale du Diaphragme d'où naissent A et B, en relation avec l'espace rétropéritonéal et l'espace sous pleural. C est le muscle psoas. /!\ Les ganglions Mésentériques supérieurs, Aortico-rénaux et Gonadiques(non représentés) reçoivent des fibres sympathiques par le nerf petit splanchnique(venant des 10ème et 11ème ganglions sympathiques thoraciques) et par le nerf splanchnique imus(qui provient du 12ème ggl sympathique thoracique) 4/14 RVUAGM – Bases anatomiques des syndromes obstructifs vésicaux des troubles vésicaux sphinctériens d'origine neurologiques, périphériques et centrales 5/14 RVUAGM – Bases anatomiques des syndromes obstructifs vésicaux des troubles vésicaux sphinctériens d'origine neurologiques, périphériques et centrales C. Le plexus hypogastrique inférieur Il se trouve dans la cavité pelvienne, latéralement par rapport au rectum. (x2, un à droite et un à gauche) 1. PHS 2. Nerf hypogastrique : va du PHS à la partie postérieure du PHI 3. Sympathique sacrée : les fibres de la droite et de la gauche se rejoignent en avant du sacrum au niveau d'un ganglion unique 4. Splanchnique pelvien, (nait du nerf pudendal) 5. Nerf pudendal 6. Splanchnique sacré 7. plexus rectal supérieur 8. plexus vésical 9. vessie 10. fibres pour vésicules séminales(non representées...) 11. prostate 12. corps érectiles 13. plexus génital 14. plexus rectal inférieur 6/14 RVUAGM – Bases anatomiques des syndromes obstructifs vésicaux des troubles vésicaux sphinctériens d'origine neurologiques, périphériques et centrales Les 2 plexus hypogastriques inférieurs : ce sont des lames nerveuses qui sont tendues latéralement au rectum et contiennent des fibres sympathiques, parasympathiques et somatiques. S1, S2, S3, S4 sont les nerfs spinaux sacrés qui sortent du canal sacré par les foramen sacrés. Seuls S2, S3 et S4 nous intéressent, leurs racines ventrales vont donner des branches somatiques qui se rejoignent pour former le nerf pudendal, anciennement appelé nerf honteux interne. Ce nerf pudendal est un nerf essentiel pour l'innervation somatique du pelvis, des organes pelviens et du périnée. Il est responsable de toute une sensibilité du périnée, et d'une partie de l'innervation motrice de l’appareil sphinctérien volontaire(sphincter externe de l'anus et de la vessie) : c'est un nerf mixte Il contient également des fibres végétatives parasympathiques pour l'innervation involontaire des organes pelviens. • Les afférences du PHI : Nerf hypogastrique,qui reçoit également le sympathique sacré (continuité du sympathique lombaire) Nerfs splanchniques sacrés provenant du sympathique sacré Nerfs splanchniques pelviens qui naissent du nerf pudendal • Les branches efférentes du PHI : bien systématisées, mais sur le point de vue topographique, leur individualisation n'est pas aussi évidente(je pense qu'il veut dire c'est le bazar lors des chir...) Plexus rectal supérieur, pour le réservoir que constitue le rectum Plexus rectal inférieur pour les mécanismes de continence du rectum Plexus vésical pour le réservoir que constitue la vessie Plexus génital pour l'appareil génital et l'érection (appelé plexus prostatique chez l'homme) D. Rapports du PHI En coupe frontale, 1. Péritoine 2. Nerf fémoral dans le dédoublement de l’aponévrose du muscle ilio-psoas 3. Crête iliaque 4. Muscle iliaque 5. Muscle psoas 4+5= muscle ilio-psoas 6. Artère iliaque externe 7. Veine iliaque externe 8. Uretère (en dedans des vaisseaux iliaques) 9. Épaississement de l’aponévrose du muscle obturateur interne (zone d'insertion de l’élévateur de l'anus) 10. Muscle obturateur interne 11. Artères de la bifurcation de l'iliaque interne(de haut en bas) : Artère obturatrice, Artère ombilicale, Artère rectale moyenne 12. Mesorectum : terme utilisé en clinique mais ce n'est pas un méso porte vaisseaux dans le sens anatomique, il désigne la graisse, le tissu qui se trouve entre le PHI et le rectum. En dehors du PHI il y a une autre graisse 13. PHI limite latéralement la loge rectale, il est traversé par l'artère rectale moyenne et vient se rapprocher du rectum, il est en position sous-péritonéal. 7/14 RVUAGM – Bases anatomiques des syndromes obstructifs vésicaux des troubles vésicaux sphinctériens d'origine neurologiques, périphériques et centrales 14. Muscle élévateur de l'anus, en forme d'aile de cygne (comme c'est mignon et bucolique...) 15. Canal pudendal : formé par l’aponévrose de l'obturateur interne qui se dédouble, où on retrouve le nerf pudendal qui donne des branches nerveuses essentiellement pour le sphincter externe de l'anus, il est accompagné de vaisseaux : artères et veines(de haut en bas c'est nerf-artère-veine) Il y a un syndrome associé à ce canal c'est le syndrome d'Alcock, classique chez le cycliste, où il y une compression du nerf pudendal du fait de la position assisse prolongée, ce qui peut causer des douleurs invalidantes au niveau du périnée antérieur, moyen, postérieur ou les trois. 16. Sphincter interne, involontaire, qui provient de la continuité de la musculeuse du rectum qui s'épaissit en bas 17. Sphincter externe, volontaire, avec une partie superficielle et une partie profonde, c'est le sphincter de l'urgence, il ne peut être contracté en permanence... 18. Marge de l'anus 19. Petite aponévrose sous cutanée, car au niveau du rectum il n'y pas de muscles transverses profonds comme on peut voir au niveau de la vessie ou du vagin 20. Rectum avec un pli à droite et deux à gauche Sous le muscle élévateur se l'anus se trouve la fosse ischio-rectale(croix sur le schéma), au-dessus de ce muscle c'est l'espace sous péritonéal 8/14 RVUAGM – Bases anatomiques des syndromes obstructifs vésicaux des troubles vésicaux sphinctériens d'origine neurologiques, périphériques et centrales Les cancers rectaux sont assez fréquents, à peu prés 1/3 des cancers colo-rectaux qui représentent 42 000 nouveaux cas en France par an, un malade sur deux en meurt. Face à cela le but est donc d'enlever la tumeur : 1. Mésorectum : large en haut, où se trouve des nœuds lymphatiques, qui doivent être enlevés pour un bon résultat chirurgical 2. Rectum 3. Exérèse que l'on réalisait avant : conique → les patients étaient incontinent fécal, avaient des troubles urinaires à type de rétention, des troubles de l'érection et de l'éjaculation. ; et en plus des récidives tumorales locales presque une fois sur quatre. En 1982 , développement du concept de mésorectum : pour faire de la chirurgie correcte du rectum il faut se placer juste en dedans des nerfs, pour les respecter et descendre jusqu'en bas pour enlever tous les nœuds lymphatiques. Avec ce type de chirurgie toutes les séquelles nerveuses sont beaucoup moins fréquentes et le risque de récidive locale est maintenant de 5% voire inférieure avec la radio et chimiothérapie. Voilà, à l'occaz vous pouvez maintenant réaliser une rectotomie … E. Systématisation de l'innervation pelvienne Pour tous les organes, il y a un système de réservoir qui va devoir se contracter pour se vider et un système sphinctérien qui permet la continence. Les centres végétatif qui commandent l'innervation pelvienne sont pour le système parasympathique au niveau des myélomères S2 à S4. Et pour le système sympathique de L1 à L4. Dans la moelle, la partie ventrale est motrice et la partie dorsale est sensitive. La partie ventrale est divisée en deux colonnes : une somatomotrice au niveau de l'apex et une viséromotrice au niveau de la base 9/14 RVUAGM – Bases anatomiques des syndromes obstructifs vésicaux des troubles vésicaux sphinctériens d'origine neurologiques, périphériques et centrales Le parasympathique entre S2 et S4 a son noyau moteur au niveau de la base, ce système parasympathique va cheminer par les nerfs splanchniques pelviens, appelés également les nerfs érecteurs, pour gagner le PHI et ensuite les organes pelviens. →Au niveau de la vessie ce parasympathique est activateur et va entraîner une contraction du détrusor. • Les centres sympathiques vont être placés sur la moelle lombaire. Les fibres sympathiques vont cheminer dans le PHS puis dans les nerfs hypogastriques qui vont gagner le PHI, et ensuite vont se terminer au niveau des muscles lisses pelviens et le sympathique lui est inhibiteur sur la vessie et par contre est activateur au niveau du col vésical → le sympathique contrôle la continence involontaire parce qu'il entraîne une fermeture du col vésical par l’intermédiaire du sphincter lisse et une hypoactivité du détrusor. • • Il y a également une commande motrice volontaire, les noyaux naissent dans l'apex des cornes ventrales de la moelle sacrée. Ces fibres nerveux sont destinées au fibres musculaires lissesstriées(oui c'est bien ce qu'il a dit... donc je pense qu'il englobe les fibres musculaires lisses de la musculeuse de l'urètre et les fibres striées du sphincter externe dans le mécanisme de rétention etc ….après je suis pas urologue non plus ...) • Ensuite, il y a une innervation sensitive consciente :la sensiblité extéroceptive, les fibres vont gagner la racine dorsale de la moelle, puis dans le sillon dorsal pour monter jusqu’au niveau des centres nerveux végétatif supérieur • La sensibilité visérale est moins bien connue, on se sait pas trop comment ça marche, elle chemine dans la corne dorsale jusqu'au niveau de la base puis monte au niveau des centres supérieurs, mais pas directement comme pour les fibres extéroceptives, il y a des fibres nerveuses avec des neurones tout au long de la substance. /!\ Entre les voies motrices et les voies sensitives, il y a des fibres qui vont relier le système moteur et le système sensitif constituant un arc reflexe. Si un malade a une section de la moelle au-dessus des centres sacrés, il a une vessie dite automatique : Il y a plus de communication avec les centres supérieurs(plus d'ordre moteur volontaire ni d'information sensitive consciente qui remonte jusqu'au cortex sensitif) mais les arcs reflexes sont préservés. Cette vessie automatique peut donc se vider automatiquement(non?!). Les mictions sont spontanées, elles peuvent survenir pour des volumes différents : soit des volumes quasiment normaux de 150 à 300cc soit pour des volumes beaucoup moins important de 50cc ; là, ça altère considérablement la qualité de vie des malades parce qu'il faut absolument qu'ils aillent uriner tout les 15-20 mins avant que la situation ne déborde(quel poète...). Il y a donc des vessie automatiques avec des capacités extrêmement réduites Chez les malades qui sont paraplégiques, avec des fractures par exemple, au niveau de Th8 Th9 où il y a une vessie automatique, parfois les malades vont pouvoir vider leur vessie en percutant la région hypogastrique, juste au-dessus du pubis et ça déclenche par voie réflexe une vidange vésicale, c'est un moyen pour éviter les autosondage, et de pouvoir plus ou moins contrôler où et quand vider sa vessie (ce qui est effectivement plus pratique...) Il y a aussi les vessies qu'on dit périphériques : ce sont des vessies dénervées, le plus souvent par altération des PHI droits et gauches. Cela se voit surtout dans la chirurgie pelvienne, principalement dans la chirurgie du rectum. 10/14 RVUAGM – Bases anatomiques des syndromes obstructifs vésicaux des troubles vésicaux sphinctériens d'origine neurologiques, périphériques et centrales 1. Col vésical à la musculature lisse 2. Vessie 3. Sphincter externe (=strié = volontaire) 4. Coupe de moelle sacrée 5. Corne ventrale : grosse et motrice 6. Base 7. Apex 8. Cornes dorsales effilées et sensitives 9. Coupe de moelle lombaire 10. Arc réflexe 11. Fibre Sympathique 12. Fibre Parasympathique 13. Fibre de la commande motrice volontaire 14. Sensibilité extéroceptive 15. Sensibilité viscérale 11/14 RVUAGM – Bases anatomiques des syndromes obstructifs vésicaux des troubles vésicaux sphinctériens d'origine neurologiques, périphériques et centrales Dernier schéma:), on se place chez l'homme : 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. Vessie Prostate Vésicules séminales Appareil génital Rectum PHI Centre parasympathique entre S2 et S4 Centre sympathique au niveau des premières vertèbres lombaires On considère que le sympathique est responsable de la continence et de l'éjaculation. Il va donner des fibres qui vont gagner le PHI. -Pour la continence il innerve de façon involontaire les sphincters internes de l'anus ou de la vessie. -Il innerve également les vésicules séminales: par la contraction des vésicules séminales, accompagnant l'érection, il y a l'éjaculation. L'érection est plutôt parasympathique, ce plexus hypogastrique va donner les nerfs caverneux qui sont responsables de l'érection par la vasodilation. Le parasympathique joue également un rôle dans l'évacuation des réservoirs pour la vessie et le rectum 12/14 RVUAGM – Bases anatomiques des syndromes obstructifs vésicaux des troubles vésicaux sphinctériens d'origine neurologiques, périphériques et centrales • • • • • • Si un malade a une prostatectomie : il aura une atteinte des des nerfs caverneux donc un trouble de l'érection des troubles de l'éjaculation dûs à l'absence de prostate, et éventuellement des troubles de la continence urinaire car on aura touché le sphincter lisse de la vessie. La fonction ano-rectale est préservée Si un malade a une ablation du rectum et que par nécessité lors de l’opération il y a lésion des 2 PHI : il aura des troubles urinaires à type de rétention des troubles de l'éjaculation par l'atteinte du sympathique, les vésicules séminales ne se contractent pas au bon moment et en plus normalement quand les vésicules se contratent le col vésical se ferme. Si le col vésical reste ouvert l'éjaculat ne va pas partir dans la verge mais dans la vessie : on parle d'éjaculation rétrograde. C'est pas grave d'avoir du sperme dans la vessie mais c'est plus embêtant d'un point de vue fonctionnel pour la procréation et des troubles de l'érection par l'atteinte parasympathique Il peut également avoir des atteintes isolées du système sympathique, notamment lors des curages lombo-aortiques des cancers du testicule. La principale complication est des troubles de l'éjaculation : éjaculation sèche ou rétrograde On connaît assez mal toutes les voies en détail(ah...), mais il faut retenir sur l'innervation pelvienne qu'il y a deux systèmes : • PHS, le long de l'aorte abdominale, principalement sympathique • le PHI qui est sympathique, parasympathique, somatique motrice et sensitif, il est juste en dehors du rectum. Il est principalement lésé lors des chirurgies du rectum. Il a des branches afférentes avec des fibres sympathiques qui proviennent des nerfs hypogastriques, des nerfs splanchniques sacrées, et des fibres parasympathiques qui proviennent des nerfs splanchniques pelviens aussi appelé nerfs érecteurs. Ce PHI donne des branches efférentes pour les différents organes, les systèmes de réservoir, les appareils sphinctériens sans oublier l'innervation génitale. Comme promis dédicasse personnalisée à la brochette qui m'a accompagnée(vraiment ou du moins psychologiquement du haut de l'amphi:p) pour ce ronéo : – Estelle, à l'affut du « OK », funesterie tout cela … – Nina, championne de hand...oups de Volley;) – Manon, photographe de Zoo à ses heures perdue, sisisi – Mathilde, youpidou les lundi/jeudi soirs:D – Laurent, merci de si bien colorier les casses lors des partiels ! – et Cloclo, tkt je gette la sortie du film <3 13/14 RVUAGM – Bases anatomiques des syndromes obstructifs vésicaux des troubles vésicaux sphinctériens d'origine neurologiques, périphériques et centrales Comme on est au début du quad, je vous ajoute une petite occupation, comme vous le savez un cours commence par la dédicasse(surtout un cours comme celui-ci), alors : DEBUT Septembre Je décline toute responsabilité en cas de note<10 dans cette matière;) 14/14