-Quatre PINZON étaient présents sur les bateaux de Christophe Colomb
lors de la découverte de l'Amérique le vendredi 12 octobre 1492 :
- Martin Alonso, capitaine de la Pinta, co-propriétaire de la Pinta et de la
Nina;
- Vincente Yanez, capitaine de la Nina;
- Francisco Martin, pilote de la Pinta;
- Diégo Martin qui naviguait sur la Pinta.
Les trois premiers cités étaient frères ! Quatre PINZON sur un total de 78
hommes !
La famille PINZON est originaire de Palos de Moguer (Espagne) et il est
dit qu'un oncle de nos héros, prénommé Ricardo, s'était établi à Londres
vers 1476 pour y ouvrir une imprimerie.
Plus tard, les fils de "nos" PINZON ont été employés comme navigateurs
par les gouvernements espagnols, portugais, anglais, hollandais et français
et leur descendance a émigré dans ces pays mais aussi à Cuba et au
Mexique et dans les états de Floride, Virginie et Texas.
Voici quelques lignes sur les deux plus célèbres navigateurs de cette
famille :
Selon des sources historiques, MARTIN ALONSO avait déjà navigué et
découvert des terres inconnues et un fleuve au débit important avant le
voyage en Amérique. Informé de l'intention de Christophe Colomb, il règle
sa part des dépenses exigées et fait construire les trois navires. Après
trente-quatre jours de traversée, un matelot de la Pinta, Rodrigo de Triana,
annonce la vue de la terre. Colomb et les capitaines des deux autres
caravelles, Martin Alonso et Vicente Yanez Pinzon, descendent sur cette
île nommée Guanahani et que l'Amiral baptise immédiatement San-
Salvador.
Peu après l'importante découverte, Martin Alonso abandonne Colomb et
découvre le premier Haïti et le fleuve où il débarque prend le nom de
Martin Alonso (aujourd'hui Porto Caballo). Il revient vers Colomb début
janvier 1493 mais le quitte définitivement quelques jours plus tard et
entame un retour vers l'Espagne. La vigie de son navire ayant vu la terre le
premier, Martin Alonso Pinzon considère être le découvreur véritable et
espère recevoir les honneurs royaux - et l'or promis - avant l'Amiral. Mais,
à son arrivée, Ferdinand II refuse de le rencontrer. Fatigué et miné par la
maladie, notre héros meurt quelques semaines plus tard.