Bernard Bellon, le savoyard, est un fou
de photographie animalière à laquelle il
consacre la totalité de ses loisirs. Pour
lui, aucune photo n’est prise au hasard,
tout se prépare. « II faut beaucoup ap-
prendre avant de prendre ». Perfection-
niste, il passe beaucoup de temps à étu-
dier l’animal et à l’observer avant de sortir
son matériel et d’immortaliser l’instant.
Henry Ausloos, passionné de la vie et de
la photographie, ses rêves l’entraînent au
cœur de l’Afrique, du raffinement de l’Asie
ou des étendues du nord de l’Europe. No-
made dans l’âme, un peu bohême, il reste
très peu de temps au même endroit. Pro-
fessionnel mondialement connu et recon-
nu, pas moins d’une vingtaine d’agences
photographiques distribuent son travail.
Serge Lardos, l’autochtone, ne compte plus
les jours passés à l’affût, à se confondre
avec la nature. De longues marches d’ap-
proche, des sacs à dos de 60 kg, des
heures, des journées à attendre le moment
magique de l’envol d’un oiseau ou l’instant
exceptionnel d’un saut, d’un galop effréné.
Recherche des lumières, rasantes le matin,
dorées le soir, des choses magnifiques se
passent, la vedette reste l’animal.