3. Un climat méditerranéen - Ville La Londe Les Maures

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3. Un climat méditerranéen
Les conditions climatiques locales sont celles du climat méditerranéen qui règne sur la Provence. Ses
caractéristiques principales sont :
Des étés chauds et secs, et des hivers doux, avec un ensoleillement annuel remarquable (plus
de 2 800 heures par an, soit environ 310 jours) et des températures agréables (moyenne
annuelle proche de 15°C).
Des saisons intermédiaires pendant lesquelles les précipitations sont les plus fréquentes, et
parfois violentes.
Sur le plan pluviométrique, le nombre de jours de précipitation reste faible (moyenne de 59
jours par an, correspondant à 750 mm).
La présence du mistral, vent dominant orienté Nord-Ouest, froid et sec, actif plus de 100 jours
par an, principalement en hiver, et participant au maintien d’un ciel clair et ensoleillé. Si dans
les terres ses effets sont atténués par les reliefs localisés au Nord de la commune, le mistral peut-
être très violent sur la façade maritime.
Des écarts thermiques importants, tant saisonniers que journaliers.
D’une manière générale, les caractéristiques climatiques locales offrent un cadre de vie agréable pour
les habitants et représente un atout en terme de potentiel touristique, étalé sur les quatre saisons.
Cependant, les étés chauds et secs associés au mistral, ainsi que les précipitations violentes sont en
partie à l’origine de l’existence sur le territoire communal de zones soumises aux risques d’incendies de
forêts, d’inondations et de mouvements de terrain.
Le territoire de La-Londe-les-Maures est divisé en deux unités topographiques qui offrent diverses
ambiances paysagères : les reliefs boisés du contrefort du massif cristallin des Maures, striés par des
vallons, structurent le nord de la commune, et la plaine agricole s’étend d’Est en Ouest jusqu’au littoral.
Le réseau hydrographique se compose de trois torrents principaux qui s’écoulent du bassin du massif
des Maures au littoral (le Maravenne, Valcros et le Pansard) et participent à la richesse écologique
locale.
Le climat méditerranéen de la commune offre un cadre de vie agréable et une attractivité touristique,
bien que les étés chauds et secs et les précipitations violentes aggravent les risques d’incendies,
d’inondation et de mouvements de terrain.
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II. PAYSAGE ET PATRIMOINE
1. Un territoire au cœur d’un vaste ensemble paysager remarquable
Se développant sur 7929 hectares, la commune de La-Londe-les-Maures se situe dans le domaine de la
Provence cristalline, sur les contreforts méridionaux du vieux massif hercynien des Maures.
La commune de La-Londe-les-Maures et son inscription dans le grand territoire
La-Londe-les-Maures se trouve ainsi au coeur d’un vaste ensemble paysager remarquable. Les forêts
londaises du Nord de la commune se prolongent vers les forêts de Pierrefeu du Var et de Collobrières,
tandis que les collines boisées du Sud-Est sont en continué avec les collines de Bormes les Mimosas. La
plaine londaise prolonge à l’Est la plaine agricole et les milieux humides d’Hyères, quant au littoral, il
marque la position centrale de La-Londe-les-Maures dans la rade d’Hyères.
Dans son écrin boisé que constituent les Maures, La-Londe-les-Maures est aussi protégée au sud par les
avancées de la presqu’île de Giens à l‘ouest et du Cap Bénat à l’est, tandis que les îles d’or referment
la rade.
Au regard de la topographie et de la fonctionnalité des espaces, trois unités paysagères sont
identifiables :
Les contreforts méridionaux du Massif des Maures, à l’intérieur desquels on trouve ou sous uni
paysagère constituée par les trois vallons entourant les cours d’eau principaux (Pansard,
Maravenne-Tamary et Valcros).
La plaine agricole et le pôle d’urbanisation central.
Le littoral et le pôle urbain touristique.
Ces trois unités paysagères, fondant la structure du territoire communal, sont présentées dans la carte
ci-dessous.
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2. Du littoral aux massifs boisés, trois unités paysagères
a. Les contreforts méridionaux du massif des maures et les vallons
Approche générale
Un écrin boisé plongeant jusqu’à la mer
Les contreforts méridionaux du Massif des Maures forment un écrin boisé protégeant et entourant
l’ensemble du territoire communal.
Peu élevés, ils montent lentement et rejoignent, au Nord, les communes limitrophes de Pierrefeu du Var
et de Collobrières, avec des hauteurs variant de 120 mètres au-dessus de la Coulerette, à 276 mètres
dans le secteur de Camp Long et de 135 mètres au-dessus de la Givaudane à 388 mètres à la
Citadelle, localisée au Nord du site de la Rieille.
Le massif des Maures
Sur l’extrémité Est du territoire londais, les Maures descendent jusqu’au littoral, les collines se succédant
de 78 mètres à l’Argentière, à 175 mètres au Pied de Cheval au-dessus de la RD 98, pour culminer à 470
mètres, non loin du col de Babaou.
Se développant bien au-delà des communes limitrophes précitées, cette ceinture boisée, de faible
altitude et au profil adouci, forme une masse linéaire d’arrière-plan dans le paysage général de la
commune. Cette perception est très nette depuis la RD 98 et plus encore depuis le littoral londais.
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Cet ensemble, très compartimenté du fait d’un important réseau hydrographique, est marqué par la
présence de deux vallons principaux, qui constituent les seuls axes de pénétration dans le massif des
Maures, avec :
- A l’Ouest, le vallon du Pansard, orienté Nord-Sud qui relie La-Londe-les-Maures à la commune
de Pierrefeu du Var.
Vue du vallon du Pansard, sur le site de la route des Borrels
- A l’Est, le vallon du Maravenne et de ses affluents (Valcros et Tamary). Ces contreforts
méridionaux du Massifs des Maures et les vallons témoignent de la remarquable richesse
des espaces naturels londais et proposent à l’oeil des alternances et des variations
paysagères de toute beauté : forêts de chênes lièges sur les reliefs pentus ; maquis bas sur
les déclivités plus douces ; activités agricoles en fond de vallons.
La présence de l’homme dans la forêt
Ce vaste espace naturel n’en a pas moins connu l’occupation humaine dont les traces d’exploitation
des richesses naturelles sont toujours visibles, avec : un habitat rural dispersé et des bastides agricoles ;
un hameau (Notre Dame des Maures, dans le vallon du Pansard) ; des traces de charbonnières, et
d’anciens puits de mines.
D’origines plus récentes, des activités à dominantes touristiques ou résidentielles ont également pris
place à l’intérieur de ces espaces naturels. A ce titre, on note la présence de deux entités distinctes :
- L’une sur le site de Ginouviers, à l’Ouest dans le vallon du Pansard, correspondant à un centre
de vacances aujourd’hui non exploité.
- L’autre sur le domaine golfique de Valcros à l’Est dans le vallon du même nom. Autour du lac,
du barrage de Valcros et du golf, un très vaste complexe résidentiel accroché à flanc de
collines, urbanisé sous la forme de lotissements, domine l’ensemble. Cette urbanisation
pavillonnaire, moignant d’un étalement urbain déconnecté de l’agglomération existante
londaise, est fortement perçue depuis la RD 98, mais également depuis la façade maritime
elle apparaît dans le champ de vision au-dessus de l’extrémité Ouest du site classé du Cap
Bénat et par-delà le Port Miramar.
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