LE SPRINT - Moodle Lille 2

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LE SPRINT
100 MS RECORD DU MONDE
•Usain Bolt ( Jamaique )
•Né le 21 août 1986
•1.96ms 88 kgs
•Recordman du monde à Berlin ( 2009 )
•1OOms : 9.58s ( vent : + 0.9m/s )
•200 ms : 19.19 s ( vent: - 0.3m/s )
Le 100ms d’Usain Bolt en 9.58 s
DONNEES TOUS LES 20MS
•TEMPS
•VITESSE MOYENNE
•NOMBRE DE FOULEES
•AMPLITUDE
•FREQUENCE
0-20 ms : 2.89 s
Temps de réaction : O.165 s
Vitesse instantanée: 25.532 kms/h
Amplitude moy. des foulées : 1.67ms
Fréquence moy. : 4.20 f/s
20-40ms : 4.64s (1.75s/ 20ms)
Vitesse : 39.799 kms/h
4O-60ms : 6.31s (1.67s/20ms)
Vitesse : 43.114kms/h
Amplitude moy. : 2.63ms
Fréquence moy. : 4.55 f/s
60-80 ms : 7.92s (1.61s/2Oms)
Vitesse : 43.636 kms/h
80-100ms : 9.58s (1.66s)
Vitesse : 41.86 kms/h
Amplitude moy. : 2.83ms
Fréquence moy .: 4.13 f/s
100ms : 9.58s
Vitesse moy. : 37.16 kms/h
Nombre de foulées : 41.1
Amplitude moy. de ses foulées : 2.43ms
Fréquence moyenne : 4.24 f/s
8 courses en détail
DE 0 à 20m
TYSON GAY
1.83m 73kg
9.77 s
JIM HINES
1.81m 81kg
9.95s
CARL LEWIS
1.88m 80kg
9.86s
USAN BOLT
1.96m 88kg
9.69s
Record : 9.58s
JESSE OWENS
1.85m 78kg
10.3s (tps manuel)
MAURICE GREENE
1.76M 78kg
9.80s
ASAFA POWELL
1.90m 88kg
9.74s
BOB HAYES
1.83m 85kg
10.06s
Tps de réaction : 134ms
V : 25 ,714km/h
Amp.moy . : 1.68m
F.moy. : 4.06/s
Tps de réaction : ?
V : 24. 828km/h
Amp.moy.
F. moy. :
Tps de reaction: 140ms
V : 25.532km/h
Amp.moy. 1.67m
F. moy. : 4.20
Tps de réaction : 165ms
V : 26.568km/h
Amp.moy. 1.82m
F. moy. : 3.83/s
De 20 à 40m
Tps au 40m :4.72s
Les 20ms en : 1.79s
V : 40.223
Tps au 40m :4.7s
Les 20ms en : 1.8s
V :39.56
Tps au 40m : 4.77s
Les 20ms en :1.81s
V : 39.779
Tps au 40m : 4.65s
Les 20ms en : 1.78s
V : 40.449
Tps au 60m :6.40s
Les 20ms en : 1.68s
V : 42.857 km/h
Amp. Moy : 2.50 fr :4.76
Tps au 60m :6.40s
Les 20ms en : 1.68s
V : 42.857 km/h
Amp. Moy : 2.50 fr :4.76
Tps au 60m :6.46s
Les 20ms en : 1.69s
V : 42.604 km/h
Amp. Moy : 2.56 fr :4.62
Tps au 60m :6.32s
Les 20ms en : 1.67s
V : 43.114 km/h
Amp. Moy : 2.63 fr :4.55
De 60 à 80m
Tps au 80m :8.06s
Les 20ms en : 1.65s
V : 43.373 km/h
Tps au 80m :8.2s
Les 20ms en : 1.7s
V : 41.86 km/h
Tps au 80m :8.13s
Les 20ms en : 1.67s
V : 43.114 km/h
Tps au 80m :7.97s
Les 20ms en : 1.65s
V : 43.636 km/h
Tps au 60m :6.77s
Tps de réaction : ?
V : ?.
F. moy. : ?
Tps de réaction : 132ms
V : 26.087 km/h
Amp.moy. 1.69m
F. moy. : 4.08/s
Tps de réaction : 137ms
V : 26.277km/h
Amp.moy. 1.67m
F. moy. : 4.37/s
Tps de réaction ?
V:?
Amp.moy. ?
F. moy. : ?
De 40 à 60m
De 80 à 100ms
Tps au 100m :9.77s
Les 20ms en : 1.71s
V : 42.105 km/h
Ampl : 2.63 fr : 4.44
Tps au 100m :9.95s
Les 20ms en : 1.75s
V : 41.379 km/h
Amp. Moy : 2.20 fr :4.54
Tps au 100m :6.40s
Les 20ms en : 1.73s
V : 41.618 km/h
Amp. Moy : 2.63 fr :4.39
Tps au 100m :9.69s
Les 20ms en : 1.72s
V : 41.86 km/h
Amp. Moy : 2.83 fr :4.13
Tps au 100m :10.3
Tps au 40m :4.69s
Les 20ms en : 1.80s
V : 40.00
Tps au 60m :6.39s
Les 20ms en : 1.70s
V : 42.353 km/h
Amp. Moy : 2.41 fr :4.88
Tps au 80m :8.09s
Les 20ms en : 1.70s
V : 42.353 km/h
Tps au 60m :9.80s
Les 20ms en : 1.71s
V : 42.105 km/h
Amp. Moy : 2.44 fr :4.80
Tps au 40m : 4.65s
Les 20ms en : 1.77s
V : 40.678
Tps au 60m :6.32s
Les 20ms en : 1.67s
V/ 43.114 km/h
Amp. Moy : 2.53 fr :4.73
Tps au 80m :7.98s
Les 20ms en : 1.66s
V : 43.373km/h
Tps au 100m : 9.74s
Les 20ms en : 1.76s
V : 40.909 km/h
Amp. Moy : 2.78 fr :4.09
Tps au 60m :6.55s
Tps au 100m :10.06s
VALEURS MOYENNES DE 8 COURSES DE 100 MS
Temps sur 100ms
Nombre de foulées
Amplitude/ fréquence
Moyenne sur le 100ms
Vitesse moyenne
Sur le 60ms
Vitesse moyenne
Sur le 100ms
TYSON GAY
1.83m 73kg
9.77 s
9.77s
43.8
2.28m
4.48/s
33.75 km/h
36.84 km/h
JIM HINES
1.81m 81kg
9.95s
9.95s
45
2.20m
4.54/s
33.28 km/h
CARL LEWIS
1.88m 80kg
9.86s
9.86 s
42.9
2.33 m
4.35 /s
33.43 km/h
36.51km/h
USAN BOLT
1.96m 88kg
9.69s
Record : 9.58s
9.69 s
2.43 m
4.24 /s
34.17 km/h
37.15 km/h
JESSE OWENS
1.85m 78kg
10.3s (tps manuel)
10.3 s
(tps manuel)
31.85 km/h
34.15 km/h
2.20 m
4.64 /s
33.80km/h
36.73 km/h
2.30 m
4.46 /s
34.17 km/h
36.96 km/h
2.12 m
4.68 /s
32.97 km/h
MAURICE GREENE
1.76M 78kg
9.80s
9.80 s
41.1
48.9
45.5
ASAFA POWELL
1.90m 88kg
9.74s
9.74 s
43.4
BOB HAYES
1.83m 85kg
10.06s
10.06 s
47.8
2.04 m
4.64 /s
36.18 km /h
35.78 km/h
COMPARAISON DES FOULEES SUR PLUSIEURS DISTANCES DE COURSE
Temps
100ms
400 ms
800 ms
1500 ms
9.9s
43.8s
Soit 10.95s en moyenne
Sur chaque 100ms
1mn43s4
Soit 12.925s en moyenne
Sur chaque 100ms
3mn32s2
Soit 14.146 s en moyenne
Sur chaque 100ms
Vitesse en m/s
10.1 m/s
9.1m/s
7.72m/s
7.07m/s
13mn12s9
5000 ms
10000 ms
Soit 15.858 s en moyenne
Sur chaque 100ms
27mn30s
Soit 16.5 s en moyenne
Sur chaque 100ms
Marathon
( 42.195 kms )
6.31m/s
2h8mn33s
Soit 18.279 s en moyenne
Sur chaque 100ms
Amplitude
2.25m
2.20m
2.10 m
200m
1.80 m
1.75 m
6.06m/s
5.44m/s
1.60 m
fréquence
Nombre de
foulées
4.4 /s
44.4
4.03 /s
181.8
3.67 /s
380.9
3.53 /s
750
3.50 /s
2777.7
3.46 /s
5714.2
3.47 /s
26371.8
LE DEPART D’ANTAN
A VOS MARQUES
DEPART ET MISE EN ACTION
LA MISE EN ACTION
LA MISE EN ACTION
A PLEINE VITESSE
LE RELAI 4X100M
ZONE DE RELAI
•Quelques données biomécaniques …
Être efficace tout en restant économique
Compréhension dynamique de la foulée
Pour affiner la compréhension dynamique de la foulée, Piron a proposé un modèle à quatre variables : la vitesse, la jambe libre, l'angulation et
la force spécifique de la jambe d'appui. L’angulation de la jambe d'appui représente son degré d'inclinaison par rapport au sol alors que la
force spécifique correspond à la force réellement utilisée par le coureur lors de l'appui compte tenu de sa technique.
•
Système à 4 variables – Vitesse, Membre libre, Angulation, Force spécifique - représentant les principaux facteurs de la foulée (Piron).
Dans ce modèle, la foulée résulte de l'équilibre entre les 4 variables. Cette notion d'équilibre dynamique est déterminante et demande quelques
précisions qu'il convient de rappeler brièvement. Dans un système en équilibre la variation d'un des éléments doit s'accompagner d'une
rééquilibration d'ensemble. Ainsi si on augmente la vitesse d'arrivée sans pouvoir changer la force spécifique, celle-ci étant à sa plus forte
valeur, il n'existe qu'une seule possibilité pour conserver l'équilibre d'ensemble, diminuer l'angulation. Mais cette diminution de l'angulation aura
pour conséquence une réduction du temps d'appui et de ce fait une diminution du rayon de rotation de la jambe libre (pour un retour plus rapide
de la jambe libre), d'où sa flexion nécessaire. Si on augmente la vitesse sans changer l'angulation, il faut être capable de faire preuve d'une
force plus grande pour conserver l'équilibre. Cette approche formalise la foulée comme un système (analyse fonctionnelle) composé d'éléments
qui sont en étroite relation les uns avec les autres. La modification de l'une des quatre variables provoque une modification de
l'ensemble du système.
•Implications
Au niveau pédagogique cette analyse systémique de la foulée demande d'avoir une approche globale de l'apprentissage de la foulée. On ne
peut plus se permettre de palier à un problème en travaillant spécifiquement sur ce problème dans la mesure où une telle intervention va
modifier l'ensemble de l'organisation gestuelle de l'athlète. On a peu de chances d'avoir un transfert en travaillant un point précis de la foulée.
La foulée étant un système, il convient de travailler tous les éléments du système, à partir d'une gamme variée d'exercices, pour faire
évoluer l'ensemble et pas un point précis. Par exemple vous ne ferez pas progresser l'action de griffé en travaillant spécifiquement sur cette
action ; si la fixation du genou avec le pied placé en flexion dorsale n'est pas réalisée, si le bassin n'est pas placé pour réaliser un retour rapide
de la jambe libre vers l'avant et atténuer le cycle arrière de la jambe, l'athlète va avoir à faire face à des difficultés de réalisation qui vont rendre
l'action de griffé impossible à réaliser correctement. A ce niveau, le principe qui s'applique à l'apprentissage de la foulée et qui se retrouve
d'ailleurs dans tous les processus d'acquisitions nouvelles est qu'en sollicitant l'ensemble des facteurs impliqués directement ou indirectement
dans un processus (en faisant un peu de tout) on fait progresser l'ensemble des qualités. Cela demande de se départir d'un contrôle tout azimut
de l'entraînement sans toutefois aller jusqu'à l'anarchie complète. Nous abordons ce type de questions dans le secteur "entraînement".
•Peut-être avez vous remarqué que les exemples utilisés paraissaient - pour une grande part - faire référence à la course de vitesse. Pourtant,
les principes que nous avons abordés s'appliquent aussi bien au coureur de demi-fond et de fond. En fait ces principes permettent une plus
grande efficacité de la course. En course de vitesse cela signifie être capable de développer plus de puissance
De l’énergie gratuite … l’élasticité des muscles et des tendons
•Les trois composantes élastiques de Hill
Hill a classé les composantes élastiques du corps en trois catégories. Les composants musculaires séries et parallèles (fibres
musculaires) et les composantes tendineuses. Ce sont ces structures qui reçoivent l'énergie de la foulée.
Bien que cela ne soit jamais entrepris par les techniciens, il nous semble qu'il convient de distinguer les muscles des tendons.
Tous deux s'étirent lors de la mise en tension pour ensuite renvoyer l'énergie. En revanche cet étirement ne peut affecter les
parties contractiles et les tendons d'un même groupe musculaire qu'à condition que les points d'insertion du muscle s'éloignent. A
supposer que les insertions restent fixent, la longueur totale muscle-tendon ne change pas. Si le muscle s'étire, les tendons qui le
relient au squelette ne peuvent alors qu'avoir une longueur réduite et non augmentée. Dans un tel cas, l'étirement simultané des
muscles et des tendons ne peut toucher que des structures différentes du corps. Par la suite, nous n'entrerons pas dans une telle
complexité. Nous parlerons toujours d'une mise en tension globale de structures élastiques.
Pareils à l'élastique, ces structures s'étendent avant de renvoyer l'énergie avec leur contraction. Ce mécanisme suit la loi de
Starling laquelle stipule qu'un muscle préalablement étiré se raccourcit plus efficacement.
Des recherches récentes, ont montré que parmi toutes les structures élastiques du corps, une assurait une grande partie du
travail lors de la course.
•Le tendon d'Achille
Pour la course, le tendon d'Achille est l'élastique principal de notre corps. Il s'étire d'environ 6% par rapport à sa
longueur d'origine (1,5cm). Pas avare pour un sou, il restitue au moment du renvoi environ 90% de l'énergie stockée.
Le deuxième élastique de la course semble être la voûte plantaire. Son action est cependant plus limitée que celle du tendon
d'Achille. Demandez au kangourou, il vous le dira !
•Le paradoxe du kangourou
Le kangourou dépense moins d'énergie à 30 km/h qu'à 20km/h (Taylor et Heglund, 1982). C'est que l'animal comme ses amis
marsupiaux sait à merveille tirer profit du principe de l'élastique. Le kangourou possède un tendon d'Achille démesuré capable de
recevoir et restituer l'énergie gratuite de chaque bond. Un quadriceps très développé lui permet de résister à l'écrasement. A
chaque atterrissage, le tendon s'étire et le muscle se contracte de manière presque isométrique (et même excentrique)
(Goldspink, 1977). Il en résulte qu'il va plus vite sans utiliser plus d'énergie. Les athlètes d'élite sont plus kangourous que les
autres.
L'élasticité du tendon d'Achille augmenterait l'efficacité de la conversion de l'énergie chimique en énergie mécanique en moyenne
de 25 à 40%. Cette élasticité peut être améliorée par l'entraînement
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