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franchi, à l’occident, la barrière séparant les espaces visible et invisible du
planisphère céleste, c’est comme si elle avait été pétrifiée par la Gorgone.
****
Imaginons, à partir de là, que les étoiles avaient fait un tour complet sur le
planisphère céleste.
Nous étions alors, ou bien le jour suivant, ou bien l’année suivante, lorsque Persée
(représenté par son étoile Mirphak) avait pétrifié la Baleine (représentée par son
étoile Menkar) en utilisant, comme arme, une Gorgone représentée ici par l’étoile
Algol de Persée.
Et en tuant Menkar, Mirphak libéra une Andromède représentée ici par son étoile
Almaak.
En d’autres termes, dans la mesure où l’étoile Almaak d’Andromède était encore
visible, à l’occident du ciel, en compagnie de l’étoile Mirphak de Persée - ce qui
n’était plus le cas de l’étoile Menkar de la Baleine -, c’était comme si Persée avait tué
le monstre marin qui emprisonnait jusque là Andromède.
17. Qui étaient les Gorgones dans la variante sabéenne des
aventures de Persée / Un retour au bouclier d’Athéna et à l’épée
d’Hermès
Tout cela pour dire que, dans le schéma que nous sommes en train d’examiner, les
Gorgones étaient représentées - comme le soutiennent les professionnels de
I'astronomie - par les étoiles Algol et Gorgonea Deux, Trois et Quatre de Persée.
Et qu’en est-il des Grées, demandera-t-on?
On peut voir en elles les mêmes étoiles que les Gorgones, à ceci près que ces
étoiles-là appartenaient au tour précédent de la part Zodiaque.
Elles-mêmes stationnant pour l’heure dans l’espace invisible du planisphère céleste
(étant entendu qu’elles se situent au-dessous de l’horizon), elles ressemblaient alors
à de vieilles lemmes.
Et les mêmes de redevenir de belles jeunes filles, sous le nom de Gorgones, lorsque
la constellation de Persée quittait l’espace invisible du planisphère céleste pour son
espace visible.
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(cf. http://www.legalis.net/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0113217.000.R.A.2009.035.40100)
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Et parce qu’Athéna n’aimait point Méduse, elle la fera disparaître du ciel visible le
moment venu.
Manière de dire que la planète Vénus (représentée ici par Athéna) se situait à
proximité de la constellation de Persée.
Plus précisément, ladite planète se situait sur la gauche de la constellation - et donc
du côté des étoiles Algol et Gorgonea), quand Athéna transforma les cheveux de la
Gorgone Méduse en serpents (des serpents probablement représentés ici par les
deux Poissons).
Quant au bouclier d’argent qu’Athéna avait remis à Persée, on peut voir en lui le
même objet que l’épée d’Hermès.
En effet, attendu qu’Hermès était la planète Mercure, et attendu également
qu’Athéna était la planète Vénus, on peut considérer que ces deux planètes se
situaient dans les cornes du Taureau quand elles avaient remis leur arme (l’une
défensive, et l’autre offensive) à Persée.
Et comme ces armes-là renvoyaient toutes les deux à la Voie Lactée, c’est avec elle
que Persée (représenté ici par son étoile Mirphak), d’une part se protégea du regard
de la Méduse, et d’autre part attaqua cette même Méduse (une Méduse représentée
ici par l’étoile Algol de Persée).
Sachant par ailleurs que le bouclier d’Athéna appartenait autrefois à Zeus, ce Zeus
était la planète Jupiter au moment de son stationnement dans la constellation du
Taureau (plus précisément, au moment de son stationnement dans la Voie Lactée
recouvrant ladite constellation).
18. Métis et Thémis, les deux premières épouses de Zeus / Zeus
l’enfant nouveau né, et ses nourrices / Pallas et Athéna / Nouvelle
définition de la gorgone Méduse
D’après le ou les auteurs du site http://mvthologica.fr/grec/themis.htm, le bouclier d’Athéna
(qui était en réalité, sous le nom d’égide, une cuirasse protectrice), avait été réalisé
avec la peau de la chèvre Amalthée, par Zeus lui-même, sur le conseil d’une Thémis
dont les textes nous apprennent qu’elle incarnait la Justice et l’Ordre, et qu’elle
servait à la fois d’oracle et de compagne de Zeus dans l’olympe.
Et
d’après
le
ou
les
auteurs
du
site
http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9tis
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%28mythologie%29,
cette Thémis était la deuxième épouse de Zeus après Métis, une
Métis qui avait fait avaler à un Cronos qui avait lui-même avalé tous ses enfants (à
l’exception du petit Zeus), un vomitif destiné à les libérer, laquelle Métis fut avalée à
son tour par Zeus quand ce dernier apprit qu’elle allait avoir une fille (en l’occurrence
il s’agit d’Athéna) et que, si l’enfant serait un fils, celui-ci le détrônerait.
On peut donc en déduire qu’Amalthée était, en son expression sabéenne, l’étoile
Capella du Cocher.
Quant au dieu qui, sous le nom de Zeus, tétait, sous ses traits de nouveau-né, le pis
de cette chèvre-là, il incarnait, au choix, la planète Jupiter ou le soleil (étant entendu
que la planète concernée était en train de quitter le Taureau pour aller vers les deux
Gémeaux).
En revanche, la planète incarnée par Zeus traversait le Capricorne, après avoir quitté
la Voie Lactée située côté Sagittaire, si Almathée était ce Capricorne.
Quant à la fille de Zeus (à savoir Athéna), dans la mesure où elle était née du crâne
de son père, on peut en déduire que la planète incarnée par elle (à savoir, Vénus)
était en train de dépasser la planète Jupiter, et, qui plus est, par la droite, durant leur
déplacement respectif le long de la ligne de l’Ecliptique.
En effet, si la planète Vénus dépassait - comme on vient de le dire - la planète
Jupiter par la droite, durant leur déplacement respectif le long de la ligne de
l'Ecliptique, il se trouve qu’Athéna/Vénus se retrouva plus haut que son père
(Zeus/Jupiter), à cet instant, sur le planisphère céleste ; ce qui a fait dire à des
poètes grecs qui étaient également de remarquables observateurs du ciel et de ses
étoiles, qu’Athéna était née tout armée du crâne de Jupiter.
****
Maintenant, supposons que la chèvre dont la peau avait servi à recouvrir l’égide ou
le bouclier d’Athéna, était la constellation du Capricorne.
En ce cas, la chèvre et le bouc géant ailé (son nom est Pallas) renvoyaient tous les
deux à la constellation du Capricorne (ce bouc dont les ailes étaient représentées
par la constellation de l’Aigle).
Ce changement d’interprétation, dans le rôle joué par la chèvre, est important car il
présuppose que la gorgone Méduse était la comète Pons Brooks au lieu d’être
l’étoile Algol de Persée, une comète qui, quand elle se manifesta dès le 29 novembre
de l’année 617 BC, avait, pour pendant, une planète Vénus qui stationnait, tour à
tour, dans le Sagittaire quand la comète commença de se manifester, et dans le
Bélier quand la comète finit de se manifester.
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Quant à la planète Mercure (représentée ici par Hermès), elle aussi stationnait, tour à
tour, dans le Sagittaire quand la comète commença de se manifester, et dans le
Bélier quand la comète finit de se manifester ; ce qui présuppose qu’elle-même fut
arrêtée par une boucle immobilisante durant ce laps de temps.
****
Pour en revenir au bouclier d’Athéna, dans la mesure où il avait servi à Persée (qui
est ici le héros du même nom) de miroir lui ayant permis d’éviter le regard de la
Méduse, on peut voir en lui, miroir, l’expression de la Lune (elle-même se situant
entre Persée d’un côté et une comète Pons Brooks qui se situait désormais à la
hauteur de l’étoile Dheneb de la Baleine de l’autre, les deux figures astrales étant
séparée par une Lune qui, en demeurant, au moment considéré, dans la
constellation du Bélier, faisait écran entre elles - voir, à cet égard, la carte du ciel,
consultée ici sur le logiciel MyStars!, à la date du 18janvier de l’année 617 BC).
Et parce que cette Lune-là se situait dans le Capricorne, avant de fréquenter, tour à
tour, le Verseau, les Poissons et le Bélier, on peut conclure qu’elle se dota, à cet
instant, de la peau de chèvre mentionnée plus haut.
Quant à l’épée d’Hermès permettant de tuer la Gorgone, on verrait volontiers en elle
la planète Mars si celle-ci rôdait à proximité de la planète Mercure. Mais comme il
n’en est rien, cette épée représentait forcément une autre planète ou un autre objet
stellaire.
Et comme la planète Mercure avait, malgré sa boucle, rattrapé le soleil, peut-être ce
dernier (qui stationnait dans le Capricorne lorsque la comète Pons Brooks passa audessous de la ligne de l’horizon - chose observée, d’après la lecture du logiciel
MyStars!, le 12 janvier de l’année 616 BC à 21 heures) jouait-il ici le rôle de l’épée au
service d’un Persée qui s’en servira pour tuer la Gorgone Méduse.
Ceci dit, on peut également voir dans cette épée-là la ligne de l’Ecliptique.
Ce qui signifie que la comète Pons Brooks s’était rendu invisible en disparaissant au
au-dessous de la ligne de l’horizon, au moment précis où elle traversa la ligne de
l’Ecliptique à la hauteur des deux Poissons, durant son déplacement entre Pégase
situé au-dessus cette ligne, et la Baleine situé au-dessous
A cette aune, on peut considérer que la gorgone Méduse avait été tuée le 7 janvier
de l’année 616 BC à 21h 17’.
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Maintenant, supposons que Méduse n’était pas encore tuée à cet instant.
On peut alors en déduire que le héros (son nom est Persée) était allé chercher,
auprès des nymphes du Styx (ou du Nord), tour à tour:
• un casque d’Hadès représenté par ????
• des sandales ailées représentées par les deux Poissons (sandales ayant pour
ailes, au choix, la constellation de l’Aigle, ou, autre variante, les ailes du cheval
Pégase - les ailes même étant représentées par???)
• enfin une besace représentée par la Baleine
Si, à partir de là, on considère que deux des objets fournis par les nymphes du Styx
étaient la Baleine et les deux Poissons (à savoir : deux des nombreuses
constellations traversées par la comète Pons Brooks), on peut en déduire que le
troisième objet (à savoir, le casque d’Hadès) était lui aussi une constellation
traversée par la comète.
****
Mais le problème, si Hadès était l’Hydre femelle, est qu’on ne voit pas trop bien, en
ce cas, à quoi correspondait ce casque en termes sabéens.
Ou alors, il faut considérer qu’Hadès était une autre constellation que l’Hydre.
Certes, on aurait éventuellement pu identifier ce même Hadès à l’Hydre mâle (étant
donné que c’est dans cette constellation-là que la comète Pons Brooks s’était éteinte
après avoir traversé, tout en les éclairant, diverses constellations), si la même était
visible dans le ciel. Or ce n’est pas le cas si l’on regarde le ciel - ainsi que le faisaient
les Grecs, les Egyptiens ou les Mésopotamiens, à l’époque de l’Antiquité - depuis les
pays de la Terre situés au nord de l’équateur terrestre.
En fait, si l’on sait que le personnage qui s’était rendu invisible, en mettant ce casque
sur sa tête, était la constellation de Persée, on peut considérer que celle-ci avait déjà
passé au-dessous de la ligne de l’horizon, quand elle avait, au-dessus d’elle, un
casque d’Hadès qui était représenté, en termes sabéens, au choix, par une partie de
Céphée, par la totalité des deux Ourses, ou par la totalité du Dragon.
Et si, à partir de là, on considère que le personnage nommé Hadès (qui était
également le nom d’un lieu ou d’une région que les anciens Grecs associaient aux
Enfers de la Terre) était représenté par I’Hydre femelle, cette constellation-là avait
bel et bien, pour casque, la constellation de la Grande Ourse.
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Un pareil propos est d’ailleurs erroné si le Monde de la Mort, ou le Monde des Morts,
était représenté par une Voie Lactée située côté Taureau Gémeaux, dont le gardien,
sous le nom d’Hadès, était la constellation d’Orion, au lieu d’être celle de l’Hydre.
Avec ce résultat que le casque d’Hadès/Orion, au lieu d’être représenté par la
Grande Ourse, l’était par la Voie lactée située aussi bien derrière qu’au-dessus
d’Orion.
Quoi qu’il en soit - ajoutais-je dans la première édition de ce volume -, la teneur des
objets possédés par Persée, au moment de tuer la gorgone Méduse, s’expliquait par
l’identité même du monstre.
Ainsi, si l’on part du principe que la Méduse était la comète Pons Brooks, dans la
mesure où celle-ci prenait naissance dans le Dragon et traversait une grande partie
du planisphère céleste, avant de s’éteindre dans l’Hydre mâle, on peut considérer
que Persée s’était muni des objets suivants : il s’était munit : a) d’un casque d’Hadès
qui était représenté, non point tant par la Grande Ourse, que par la Voie Lactée
située côté Taureau Gémeaux) ; b) de sandales ailées qui étaient représentées par
les deux Poissons ; et c) d’une besace magique qui était représentée par la Baleine.
****
Reste à préciser qu’il tuera cette comète-là, non point tant avec les instruments
précités qu’avec une épée d’Hermès qui renvoyait elle-même à la ligne de
l’Ecliptique (étant entendu que la comète passa au-dessous de cette ligne-là au
moment de sa mort)
Et comme la comète en question traversa la ligne de l’Ecliptique à la hauteur des
deux Poissons, et qu’à cet instant la planète Mercure stationnait dans le Capricorne,
on peut identifier l’épée d’Hermès avec la section de l’Ecliptique comprise entre le
Capricorne et les deux Poissons.
Pour qualifier l’arme d’Hermès, M. Pierrick Brochet parle, dans son site internet,
d’une serpe. Or la ligne de l’Ecliptique, avec son profil légèrement arrondi une fois
celle-ci observée sur une longueur représentée par deux ou trois constellations
zodiacales successives, ressemble bel et bien à une serpe (si bien sûr pareil outil est
doté d’une lame courbe).
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19. Athéna naît du crâne de Jupiter / Un détour dans I’Iliade
d’Homère
Et puisque nous évoquons Hermès, on retrouve ce personnage dans de très
nombreuses aventures, et notamment dans celles d’une Athéna qui était née du
crâne de son père, comme en témoigne le morceau suivant tiré du site
http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9tis %28mythologie%29,
quelque temps après [avoir avale Métis par la ruse]. Il [Zeus] est pris sur les bords du lac
Triton de si violentes mi9raines qui! lui semblait que son crâne allait exploser et il se mit a
pousser de tels cris et gémissements que le firmament entier lui fit écho C’est alors
qu’Hermès arriva en courant et devinant la cause du mal, il persuade Héphaïstos (ou
Prométhée selon les versions) d’ouvrir le crâne de Zeus, La déesse Athéna, fille de Métis,
sort alors tout armée du crâne de son père.
****
Hermès apparaît ici sous les traits d’une planète Mercure qui était en train de se
rapprocher d’un grand dieu (son nom est Zeus) qui était représenté, au choix, par la
planète Jupiter ou par le Soleil, durant leur déplacement le long de la ligne de
l’Ecliptique.
Quant à Héphaïstos et à Prométhée, on peut voir dans ces deux personnages les
planètes Saturne et Mars, ou, autre variante, les planètes Saturne et Mercure.
Dans les deux cas, Vénus/Athéna et Jupiter/Zeus se situaient tous les deux dans la
Voie Lactée située côté Taureau Gémeaux, lorsque Vénus/Athéna était sortie par le
crâne fendu de son père.
Et le fait que la planète Vénus était sortie par le crâne de la planète Jupiter ; en
d’autres termes, le fait que cette même planète Vénus se situait, sur le planisphère
céleste, au-dessus de la planète Jupiter, au moment précis où elle la doubla durant
leur déplacement respectif le Iong de la ligne de l’Ecliptique, ce fait-là prouve que la
planète Venus venait d’en terminer, à cet instant, avec l’une de ses boucles
immobilisantes.
Et si, dans le même temps, la planète Mars se situait dans les parages de la planète
Vénus, la première nommée servait alors de bipenne à une Athéna/Vénus qui fendit
le crâne d’une planète Jupiter qui, sous le nom de Zeus/Jupiter, était son père, au
moyen de cet objet contondant.
Quant au dieu artisan qui, sous le nom d’Héphaïstos, avait confectionné la bipenne,
on peut voir en lui, vu la dimension de la Voie Lactée, tout un tas d’étoiles ou de
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constellations possibles, à l’exemple d’une Licorne qui a une partie de son corps
dans la Voie Lactée, ou d’un Orion qui a son bras gauche au sein de cette même
Voie, ou, troisième variante, d’un Lynx qui, vu sa proximité avec le Cancer, prouve
que Vénus/Athéna se situait dans le Cancer, précisément, a cet instant.
Ceci dit, on peut également voir en lui, au choix, la planète Saturne ou la planète
Mercure.
Dans les deux cas, la planète incarnée par Héphaïstos boitait pour s’être mal
réceptionnée à l’occasion de son saut sur l’île de Lemnos.
Et bien qu’étant devenu paralytique à cet instant, notre Héphaïstos avait néanmoins
assez de charme pour séduire la belle Aphrodite (une Aphrodite représentée, dans la
variante sabéenne du récit, par la belle planète Vénus).
****
Sachant, à partir de là, que quantité de récits de l’antiquité associaient les planètes
Mercure et Venus, on sera plus près de la vérité en disant qu’Héphaïstos était
représenté par cette planète-là, plutôt que par une autre figure astrale, lorsqu’elle
fréquentait une planète Vénus représentée alors par Aphrodite.
Et cette même planète Vénus de s’appeler Athéna lorsqu’elle jouait les guerrières
avec une bipenne représentée par la planète Mars, auprès d’un démon qui était la
Voie Lactée située côté Taureau Gémeaux.
****
On objectera, si l’on est un helléniste averti, qu’Athéna et Aphrodite étaient deux
personnages distincts, elles-mêmes étant accompagnées, dans un récit narrant pour
nous les aventures de Pâris, d’une troisième créature du nom d’Héra, les trois
déesses utilisant chacune leurs atouts respectifs (on verra lesquels tout à l’heure)
pour s’attirer les bonne grâces du jeune et beau Pâris, futur amant de la non moins
belle Hélène.
Avant de nous transporter dans cette romance-là, examinons d’abord une Athéna qui
s’était fait connaître par diverses aventures, et notamment par son concours avec
Neptune/Poséidon pour savoir qui, des deux divinités, donnera, par le cadeau le plus
approprié fait à ses habitants, son nom à la future cité d’Athènes.
Or, dans ce registre, la palme était revenue - onomastique oblige - à Athéna, laquelle
sut mieux satisfaire les habitants de la cité, en faisant sortir de terre, en guise de
cadeau fait à leur intention, ce fameux olivier qui deviendra le symbole d’Athènes.
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Quant à Poséidon, en faisant sortir de terre, après avoir frappé l’océan avec son
trident, le cheval Pégase, il avait offert aux habitants d’Athènes un cadeau qui, parce
que moins utile que l’olivier d’Athéna, n’eut pas l’agrément d’un Zeus qui décida
donc, avec les autres dieux majeurs, d’appeler la cité du nom de la déesse et d’en
confier la protection à cette tutrice-là.
****
La trame du récit étant posée, on pourrait en déduire que la déesse Athéna
représentait, à l’intérieur d’un panthéon grec étudié ici sous l’angle de la tripartition
mise en lumière par Georges Dumézil, la troisième fonction (productive), comparée à
un dieu Poséidon qui incarnait alors la deuxième fonction.
En effet, dans ses oeuvres, Georges Dumézil s’employa à démontrer que les
sociétés humaine et divine associées aux tribus d’origine indo-européenne reposait
sur une structure tripartite, avec des souverains au premier niveau, des guerriers au
deuxième niveau, et des producteurs au troisième niveau.
Pareil schéma, une fois appliqué à un panthéon grec qui appartenait lui aussi à des
tribus d’origine indo-européenne, revient à dire qu’Athéna, avec son olivier, incarnait
la troisième fonction (et donc aussi le troisième niveau de la hiérarchie divine) dans
la tripartition mise en lumière par Dumézil, comparée à un Poséidon qui, avec son
cheval Pégase, incarnait la seconde fonction (et donc aussi le second niveau de la
hiérarchie divine).
Cela prouverait, si pareil propos est avéré, que les Athéniens de l’Antiquité étaient
des gens paisibles et tournés vers la richesse ou l’abondance, plutôt qu’un peuple
orienté vers la guerre ; chose confirmée par le fait que c’est Athéna, et non
Neptune/Poséidon, qui donna son nom à la cité habitée par eux et qui fut choisie
comme divinité tutélaire.
****
Ceci dit, on peut également donner une signification sabéenne au concours entre
Athéna et Poséidon.
Dans cette optique-là, quand Neptune!Poséidon créa le cheval, ce dieu-là était alors
la planète Neptune (ce qui présuppose que nos ancêtres s’étaient dotés des
équipements nécessaires pour la voir dans le ciel), elle qui demeurait pour l’heure
dans la constellation du Taureau.
Et si le dieu des Mers était représenté par la constellation d’Orion, il frappait alors,
avec un trident en qui l’on peut voir les trois étoiles du Baudrier, un Océan représenté
alors par la constellation d’Eridanus.
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Seulement voilà, si le cheval appelé à sortir de terre, suite au geste de
Neptune/Poséidon, était Pégase, on a de la peine à comprendre comment pareille
constellation pouvait naître d’une constellation telle qu’Eridanus.
Meilleur, en ce cas, est de dire que l’Océan était représenté par la Voie Lactée.
Quant au trident qui frappait un pareil océan, il faut le chercher, vu la position de
Pégase sur le planisphère céleste, du côté de la constellation du Triangle, plutôt que
du côté du Baudrier d’Orion.
Quant à Poséidon, si son trident était cela, lui-même était, au choix, le Taureau, le
Bélier ou Persée.
Et à supposer que Poséidon était une planète (probablement qu’il s’agit de Neptune),
celle-ci stationnait alors dans la constellation du Bélier.
****
Reste à préciser que quand le cheval Pégase sortit de terre à sa naissance, cette
terre-là représentait, dans la variante sabéenne du récit, la partie invisible du
planisphère céleste (i.e. celle située au-dessous de la ligne de l’horizon).
Voilà pour ce qui concerne Poséidon.
Quant à Athéna, ou saura qui elle était, et où elle était, en termes sabéens, quand on
saura également à quoi correspondait l’olivier qu’elle avait donné en cadeau aux
habitants d’Athènes.
****
Sans rien prouver, nous pouvons considérer, en première hypothèse, que ce fameux
olivier d’Athéna renvoyait, sur le planisphère céleste, ou bien aux Pléiades, ou bien,
ce qui est déjà moins probable, à la constellation nommée Persée.
Quant à la cité d’Athènes (qui est ici l’Athènes céleste), au lieu d’être paisible
(comme je l’ai conjecturé plus haut), on peut considérer qu’elle était peuplée de
guerriers au tempérament si redoutable qu’ils vaincront les Atlantes quand ceux-ci
viendront les attaquer sur leur territoire.
Et comme ces mêmes Atlantes étaient, sur le plan sabéen, les planètes du système
solaire, celles-ci avaient subi une défaite écrasante au moment de traverser les
cornes du Taureau (ce qui prouve que les Athéniens eux-mêmes étaient représentés
par les étoiles d’Orion, et, plus spécialement, par celles associées à son bras droit).
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Quant à la planète Vénus, elle se tenait, sous le nom d’Athéna, ou bien à la hauteur
de l’étoile Aldébaran, ou bien dans les cornes du Taureau, quand elle donna en
cadeau l’olivier aux Athéniens.
****
Pour en revenir à Cécrops, d’après la légende il était le fils d’Erichthonios et
ressemblait à une créature mi homme mi serpent.
Sachant, à partir de là, que ce même Erichthonios était la constellation du Cocher
(voir, à ce sujet, les oeuvres d’Aratus de Soles), on peut en déduire que la planète
incarnée par Cécrops avait pris naissance durant son passage dans la Voie Lactée
située côté Taureau Gémeaux.
Et le fait qu’elle ressemblait, pour partie, à un serpent, peut signifier deux choses :
d’une part qu’elle naissait dans une Voie Lactée représentée ici par un serpent; et
d’autre part, que le serpent désignait un Caducée qui renvoyait lui-même au segment
reliant l’étoile Aldébaran aux sept Pléiades.
****
Bref, si Cécrops était la planète Mercure, celle-ci se tenait près de l’amas des
Pléiades lorsque pareil héros se tenait au-dessous de l’olivier conçu par une planète
Vénus représentée ici (sous-entendu : dans son aspect guerrier) par Athéna (une
planète Vénus qui, sous ses traits de grande séductrice, était représentée, elle, par
Aphrodite).
****
Voilà pour ce qui concerne les aventures d’une Athéna au moment où celle-ci
concourait avec Poséidon pour savoir qui, des deux divinités, sera la divinité tutélaire
d’une cité céleste d’Athènes qui, comme ses homologues Héliopolis (ou On),
Jérusalem, Babylone ou Troie, renvoyait, en son expression sabéenne, d’abord à
l’étoile Aldébaran du Taureau, puis aux cornes du Taureau.
On retrouve cette même Athéna, dans d’autres aventures, par exemple dans celle
d’un Pâris qui avait dût choisir, pressé par Zeus, celle qui, parmi les trois déesses
Héra, Athéna et Aphrodite, deviendra sa tutrice, et ce dans le cadre d’un concours
durant lequel les trois déesses avaient fait valoir leurs atouts respectifs, afin de
s’attirer les faveurs du jeune et beau Pâris : à savoir, la fidélité et la rectitude
s’agissant d’Héra, l’aspect guerrier et virginal s’agissant d’Athéna, et la beauté
personnifiée s’agissant d’Aphrodite - ce qui nous renvoie à la structure tripartite mise
en lumière par Georges Dumézil), un Pâris qui choisira finalement la beauté sous les
traits d Aphrodite, avant de se rendre à Sparte et y enlever la belle Hélène, épouse
de Ménélas.
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Dans cette séquence (qui se réfère ici au début de l’lliade d’Homère), on peut
identifier les trois déesses à une planète Vénus qui était tour à tour:
• à la fois la mère des dieux et des hommes ainsi que la sainte, sous les traits
d’Héra (encore que l’on puisse également faire représenter Héra par la Lune, ou,
éventuellement aussi, par l’étoile Capella du Cocher)
• la guerrière et la virginale, sous les traits d’Athéna
• la belle femme attirante et capricieuse, sous les traits d’Aphrodite.
Mais supposons - ainsi m’exprimais-je dans la première édition du présent volume qu’Athéna était, dans cette séquence, l‘étoile Sirius (une étoile qui savait se montrer
guerrière en certaines circonstances).
En ce cas, quand Aphrodite (représentée par la planète Vénus) emmena le beau
Pâris dans sa chambre, afin de le soustraire à un Ménélas qui, plus puissant que lui,
était en train de le tailler en pièces durant leur duel dans la plaine située devant
Troie, on peut comparer ce même Pâris à la planète Mercure, elle qui échappa à la
folie furieuse de la planète Mars en rejoignant la planète Vénus dans la Voie Lactée
située côté Taureau Gémeaux.
Quant à la planète Mars (représentée ici par Ménélas) après avoir affronté la planète
Mercure en duel au moment où celle-ci faisait sa boucle dans le Taureau, elle se
retrouva seule sur le champ de bataille, ce qui prouve que la planète Mercure en
avait terminé avec sa boucle, et que, ce faisant, elle avait rejoint la planète Vénus
dans l’espace invisible du planisphère céleste (étant entendu que la première court
plus vite que la seconde, laquelle court à son tour plus vite que la planète Mars,
durant leur déplacement respectif le long de la ligne de l’Ecliptique).
****
C’est le moment de constater que quand le dieu de la guerre (son nom est Arès)
montrait une forte inclination pour le Grec Ménélas, ce dieu-là incarnait une planète
Mars qui montrait toute son affection à un Ménélas qui était sa contrepartie dans le
monde de héros qui sont ici des hommes.
Et parce que ces hommes-là s’identifiaient eux- mêmes, dans la variante sabéenne
du récit, à des planètes, Arès et Ménélas incarnaient alors le même personnage (ici
sous les traits de la planète Mars).
Et si, comme nous le supposons maintenant, Ménélas était la planète Mars, son
frère, Agamemnon, était la planète Jupiter.
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Maintenant, supposons que les dieux mentionnés dans l’lliade étaient des planètes,
comparés à des héros qui étaient des étoiles ou des constellations.
En ce cas, Agamemnon était la constellation du Lion, comparé à un Achille qui était,
possiblement, la constellation d’Orion.
Et à supposer qu’Achille était la constellation nommée Hercule, c’est alors Ménélas
qui était la constellation d’Orion.
Mais là encore, si le conducteur du bateau chargé d’emmener Ménélas au bercail
après la Guerre de Troie (ce bateau qui sera dérouté par les vents en Egypte), si ce
conducteur-là était représenté par l’étoile Canopus de la Carène, ce même Ménélas
ne pouvait être, vu la position de ladite étoile, sur le planisphère céleste, que deux
choses : l’Hydre ou le Centaure.
Ce dernier étant finalement assez éloigné de l’étoile Sirius, on peut considérer que
Ménélas était l’expression de l’Hydre, comparé à un Pâris qui était, en ce cas, la
constellation d’Orion.
****
A cette aune, Orion avait disparu dans l’espace invisible du planisphère céleste, afin
d’échapper à une Hydre dont le bateau était représenté par la Poupe et les Voiles,
un bateau dont le pilote était une constellation de la Carène représentée ici par son
étoile Canopus.
Et parce que l’étoile Sirius ne se situait pas très loin, c’est elle qui emmena
Pâris/Alexandre/Orion dans sa chambre.
Sachant par ailleurs qu’Hélène et Pâris avaient rencontré, une fois transportés en
Egypte, le devin Protée, ce «Vieux de la Mer» renvoyait probablement, sur le
planisphère céleste, à la constellation d’Eridanus (et notamment à son étoile Zaurak),
ou, autre variante, à la constellation de la Baleine (et notamment à son étoile
Menkar).
A noter que protos, en grec, signifie « premier » et désigne un ancêtre ou un vieillard
(mais aussi, peut-être, un roi ou à un prince si l’on se place dans une hiérarchie,
voire même un prêtre si ce prince-là était un homme chaste et vertueux doublé d’un
devin).
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