Les Maladies des Paons

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4.-. Les Maladies des Paons
Les maladies et la santé des paons sont à peu près les mêmes que celles des volailles
domestiques, en particulier celles des Dindes. Les Paons sont des Phasianidés et peuvent
donc être atteints par les mêmes maladies que les autres Faisans. Pour les passionnés, se
rapprocher d'un pathologiste aviaire est une bonne option pour obtenir les informations
nécessaires sur la santé du Paon. Etant donné que bon nombre des maladies aviaires
peuvent traverser la ligne des espèces, le mélange des paons avec d'autres oiseaux ou les
volailles domestiques augmentera les risques pour ceux-ci d'être infectés par des maladies
qui sont endémiques. Les propriétaires de Paons peuvent consulter un vétérinaire aviaire
ou un pathologiste d'un laboratoire d'analyse dans leur région pour trouver un aide
spécifique pour le diagnostic et le traitement.
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5.-. Vous avez décidé d'accueillir des paons chez vous.
Vous trouverez ci-dessous quelques conseils :
En premier lieu, si vous choisissez d'élever des paons, ne vous contentez pas de ce
qui va suivre. Vous devrez également consulter d'autres sources pour vous assurer d'avoir
la plus complète et la plus large information possible.
5.1.-. Leur chant «mélodieux» ne fera pas que des heureux autour
de vous :
Lors de la saison de reproduction, les paons font beaucoup de bruit. Les périodes les
plus intenses sont situées très tôt le matin et tard le soir. Il existe des gens qui aiment leur
chant soit qui ne les aime pas,
mais des gens ne semblent
jamais pouvoir s'habituer à
leurs cris. C'est pourquoi, je
vous conseille de sonder
d'abord vos voisins pour savoir
quels sont leurs sentiments vis
à vis de ces oiseaux. Si vous
confinez vos oiseaux tout le
temps, vous serez protégé de
vos voisins. Mais s'ils sont sur
un parcours libre vous ne
pourrez pas savoir où ils vont
vadrouiller ou se percher. Il
pourrait être , dans le jardin,
sous les fenêtres de votre voisin
quand ils se mettront à chanter
à 04h00 du matin. Les nuits de
pleine lune, leurs appels
peuvent durer toute la nuit.
Alors par précaution, vous
seriez avisé de demander à vos voisins leurs sentiments d'avoir cet oiseau comme nouveau
voisin.
5.2.-. Quel logement
Les paons peuvent être détenus dans un enclos grillagé mais aussi laissés libre
d'errer à leur guise (parcours libre). Le choix dépendra de votre situation, et chacune de
ces options à des avantages et des inconvénients. Laisser vos paons se déplacer librement
pourra vous procurer de nombreuses heures de plaisir à les regarder parcourir et interagir
sur leur environnement. Cependant cela n'est pas toujours une bonne option. Si vous avez
plusieurs routes près de l'endroit où vous prévoyez de laisser vos oiseaux libres, il y aura
toujours une possibilité que l'un d'entre eux soit percuté par une voiture (Comme les paons
aiment se tenir devant ou sur le toit des voitures car ils peuvent se voir dedans, cela
pourrait également vous causer des ennuis avec vos voisins).
Une autre chose à considérer est le type
d'animaux qui se trouvent dans votre
environnement. Pour des prédateurs naturels
comme les renards, les Paons peuvent
constituer des proies. Beaucoup de paonnes
sont emportées par des renards quand elles
couvent leurs œufs. Vous devriez également
vous méfiez des chiens , même si ce sont les
vôtres et qu'ils n'ont jamais causés le moindre
problème. Les chiens peuvent et iront courir ou
aboyer près des Paons, même si ce n'est que
par jeu, cela devra être considéré avant de
laisser les Paons errer librement.
5.3.-. Introduire un nouveau Paon chez vous
Lors de l'introduction de nouveaux sujets dans votre parc, après en avoir fait
l'acquisition, ne les relâchez pas immédiatement sous peine de les voir disparaître sur la
route. La meilleure façon de les acclimater à ce nouvel espace est de les détenir dans un
enclos où ils pourront voir l'environnement où ils séjourneront après leur libération. Vous
ne gagnerez rien à les enfermez pendant six semaines dans un hangar, une cabine ou
quelque chose de semblable où ils ne pourront pas voir l'extérieur en vous demandant
pourquoi ils semblent si craintifs lorsque vous allez les voir deux minutes pour vérifier
l'eau et la nourriture et que vous les laissez seuls à nouveau pour 24 heures
supplémentaires.
Je vais commencer par vous dire ici que si vous décidiez de mettre vos oiseaux en
liberté, vous n'aurez pas besoin d'un parc d' acclimatation très grand et vous pourrez alors
le démonter ou l'utiliser pour une autre espèce que vous possédez déjà. J'ai utilisé une
cabane, une remise ou une écurie, équipée d'une porte grillagée placée devant ou derrière
la porte principale de sorte que les oiseaux puissent voir l'extérieur au cours de la journée.
Ainsi le soir, je peux fermer la porte principale en étant sûr que rien ne peut les atteindre
durant la nuit. J'ai utilisé des panneaux de clôture métalliques utilisés autour des chantiers
de construction reliés entre eux grâce à un fil placé à leur sommet pour confectionner un
enclos rapidement. Il est inutile de confectionner un parc avec l'idée que quand vous les
aurez libérés ils y reviendront chaque soir pour s'y percher. Ils ne le feront pas ! Si vous
décidez de les installer dans un enclos, il sera nécessaire de prévoir un perchoir pour qu'ils
s'y perchent à un mètre de sol ou plus. Ainsi, ils pourront dormir loin du sol dans leur
enclos ce qui les fera se sentir en sécurité s'ils ne dorment pas sur le sol alors s'il vous plait
ne les laissez pas dehors où vous serez obligé de partir en vain à leur recherche à la tombée
de la nuit pour découvrir un tas de plumes et pas de paon après que le renard l'ait emporté
de votre jardin . Il vous faudra aussi prévoir un abri couvert pour les protéger du mauvais
temps et leur offrir un peu d'intimité. J'ai protégé le toit de mon enclos pour les préserver
de la pluie (ils n'aiment pas la pluie) et le côté de l'abri exposé au vent dominant. Les
paons peuvent voler, si bien que le toit de l'enclos doit être recouvert par un filet ou
équivalent afin qu'ils ne puissent s'envoler à l'extérieur (j'utilise un filet souple comme
toiture de sorte que si les oiseaux tentent de s'envoler ils ne se blessent pas. Quand je mets
des oiseaux dans un enclos avec l'intention de les libérer, je m'assure qu'ils ont de l'eau
fraîche et de la nourriture à disposition. Ensuite, je les laisse tranquille pendant une
semaine ou plus. Après cette période, si j'estime qu'ils sont acclimatés, je leur enlève la
nourriture mais pas l'eau. Puis quand je passe devant le parc ou que j'y entre avec les
oiseaux , je leur distribue de la nourriture. Mais seulement en quantité telle qu'il mange
tout et qu'il n'en reste pas. De cette manière, ils apprendront que lorsque vous vous
approchez d'eux, c'est pour les nourrir. Je pense que cela les attache à vous et vous êtes
ainsi une partie de leur vie et plus seulement un spectateur. J'aime aussi leur donner un
peu de pain blanc. Je sais que cela n'a pas vraiment bon pour eux mais ils aiment ça et
quand ils y auront commencé à le prendre dans votre main ils y prendront goût. Si vous
n'avez pas besoin d'avoir beaucoup d'oiseaux, un couple suffit.
Je sais que beaucoup de gens détiennent des couples qui ne sont pas formés de
mâles et de femelles. Ils détiennent juste une paire de mâles. Cela est excellent si vous avez
des enclos différents pour que les oiseaux puissent montrer leur queue et ne pas se trouver
à proximité les uns des autres. Mais pour l'instant, laissez-moi vous expliquer ce que vous
devez faire lorsque vous avez une femelle et un mâle de paon à relâcher. Après avoir été
enfermés pendant six semaines ou plus, s'il s'agit d'un mâle avec une queue complète, vous
laisserez sortir d'abord la nouvelle femelle avant le mâle parce que les poules sont plus
sociables et vous resterez autour des oiseaux qui viennent juste d'être libérés. Ainsi , elle
découvrira son parcours autour de sa nouvelle maison. Après plusieurs jours, laisser un
autre oiseau sortir avec elle. S'ils restent dans les environs, on peut alors considérer qu'on
peut libérer le reste sans danger. C'est une bonne idée de le faire pendant un long weekend
afin que vous puissiez conserver un œil sur eux à distance. Les paons en liberté aiment
dormir haut dans les arbres ou dans certains cas sur le toit des maisons. Je dors plus
libérer en été que quand ils se déplacent dans les granges sur les hautes poutres pendant
les mois d'hiver.
Les couples de paon ne se forment pas pour la vie et quelque fois pas même pour
une saison. J'appelle la femelle de paon, la cocote du monde des oiseaux. Ce que je veux
dire par là, c'est qu'elles seront toujours avec qui leur paraîtra le mieux ce jour-là. Les
mâles choisiront une place qu'ils pensent être la meilleure pour déployer leur traîne pour
séduire les poules. Ils ne choisissent pas les poules, ce sont les poules qui viennent à eux.
Cela prend tout son sens lorsque vous entendez un paon à des kilomètres. Il dit "Je suis ici
et je suis bien ici de sorte que vous allez devoir venir à moi". Puis il se sert de ce traîne
pour séduire la poule. Il ne fera pas un pas vers une femelle, elle viendra droit à lui.
Maintenir vos paons dans des enclos
est une option plus sûre, mais vous
perdrez le spectacle de voir ces beaux
oiseaux déambuler autour de votre
jardin. Donc, si vous décidez de
placer vos oiseaux dans un enclos
tous les temps, un grand enclos devra
être construit (6-7 pieds). Pensez au
mâle au cours de la saison de
reproduction, ses plumes deviendront
assez grandes et prendront beaucoup de place dans l'enclos. De plus si vous devrez entrer
parfois dans l'enclos, ne point avoir à ramper sur votre mains et les genoux est appréciable.
Assurez-vous que les oiseaux ont suffisamment d'espace pour se déplacer, voudriez-vous
être cloîtré dans un petit espace ?
5.4.-. A propos des Oiseaux :
5.4.1.-. LA QUEUE ou TRAÎNE :
Les mâles ne développent pas avant l'âge de trois ans leurs longues traînes et ils
muent chaque année. En Grande-Bretagne, ils commencent la mue à la fin du mois de
Juillet ou au début du mois d'août et ont terminé à la fin du mois de septembre. La traîne
n'est pas en fait la queue du paon. La traîne, elle-même est composée des 100-150 plumes
sus-caudales se terminant par une ocelle, qui sont supportées par 20 rectrices (véritables
plumes de la queue). Un groupe de paons est appelé un rassemblement ou une ostentation.
Les mâles sont territoriaux et défendent une petite zone de parade appelée « lek ». Les
femelles peuvent examiner plusieurs mâles durant cette parade avant de choisir un
compagnon. Les femelles vont pondre de 3 à 12 œufs dans une dépression qu'elles réalisent
en grattant le sol et qui est cachée dans la végétation. Elles incuberont leurs œufs pendant
30 jours et s'occuperont elles-mêmes de leur poussins. Les jeunes paons sont capables de
courir et de se défendre presque immédiatement après l'éclosion.
5.4.2.-. LONGEVITE :
Les paons peuvent vivre 20 ans. Mais la plupart ne survivent pas au-delà de 12 ans et
plutôt autour de 10 ans. Les poules peuvent pondre au cours de leur deuxième année, mais
au cours des dernières années cela ne s'est pas toujours passé ainsi. Les mâles
peuvent fertiliser des oeufs dans leur seconde année avant d'avoir un queue complète mais
cela n'est pas toujours garanti. C'est pourquoi c'est une bonne idée que l'achat d'un couple
formé par une poule d'un an et un coq de deux ans. De cette manière, ils ont un an pour
s'installer et plus encore pour vous c'est le moyen de savoir à quoi ressembleront vos
oiseaux avant de commencer l'élevage. Ensuite, l'été suivant, le coq aura une queue
complète. Alors qu'avec un jeune d'un an, vous devrez patienter deux ans avant qu'il ne
développe totalement sa queue.
5.4.3.-.ALIMENTATION
Les Paons sauvages ont un régime omnivore, et les paons qui vivent en semi-liberté
pourront récupérer beaucoup de choses par eux-mêmes. Vous devrez toutefois mettre à
leur fournir de la nourriture disponible à tout moment. Différents types de granulés pour
oiseaux et les grains sont quelques-unes des options, mais renseignez-vous chez votre
fournisseur pour voir ce qui est disponible. Je nourris mes oiseaux avec un mélange de
granulés que j'ai fait à partir de nourriture pour gibier qu'ils semblent apprécier. Les
Paons ont également besoin d'au moins 20% de protéines pour être en bonne santé et bien
reproduire. Ce pourcentage est discuté Certains amateurs de paons suggèrent un
pourcentage élevé de 32% de protéines, tandis que d'autres revoit ce pourcentage à la
baisse. Vingt pour cent semble être un compromis sécurisant dans la pratique. Les
croquettes pour chats sont une grande source de protéines , les croquettes pour chien
également mais le pourcentage de protéines est moins élevé dans ces dernières. Durant
l'été, les oiseaux libres ou ceux qui ont un grand enclos avec beaucoup de végétation
pourront couvrir la plupart de leurs besoins en protéines nécessaires en mangeant des
insectes et des cochenilles. Toutefois, en hiver, la distribution de supplément protéique est
particulièrement nécessaire. Pendant de nombreuses années, j'ai utilisé pour nourrir mes
Paons des granulés de démarrage pour les dindes, des granulés reproducteur et
d'entretien , mais maintenant un mélange plus protéines est disponible sous forme de
granulés. Les Paons mangeront également un certain nombre d'autres friandises et de
déchets de table, vous pouvez expérimenter en petites quantités pour voir comment vois
oiseaux réagissent. Les paons apprécient occasionnellement des petits plaisirs comme du
maïs sucré, des pommes, et de la laitue. Si vous détenez vos paons dans des enclos, vous
devrez leur fournir de la verdure ainsi que du grain. De l'eau claire devra également être
mise en permanence à leur disposition. On pourra utilement y ajouter les médicaments
nécessaire à la prévention des différentes maladies
5.4.4.-.PONTE et REPRODUCTION
Je me décide à ajouter cette partie parce que au moment où j'écrivais cet article nous
étions à la mi-juin et j'avais reçu cinq mails et quatre personnes m'avaient téléphoné pour
me demander ce qui n'allait pas avec leurs paonnes et combien de temps les œufs allaient
mettre à éclore et beaucoup d'autres questions du même genre. Même s'il a été agréable de
discuter avec vous en direct si vous êtes l'un de ceux qui 'ont téléphoné. Alors, nous allons
commencer par le commencement. La règle chez les paonnes est qu'elles ne pondent pas la
première année, mais après avoir signalé que si elle a été un poussin né très précocement,
alors elle pourra pondre un ou deux œufs au cours de son deuxième été (Son premier été
ayant étant celui où elle était un paonneau).
Je n'utilise uniquement que des Paons de trois ans ou plus pour former les couples
avec les poules. J'ai parfois eu recours à
certains jeunes paons dans leur adolescence.
Mais j'ai utilisé ces mâles quand je n'ai pu me
procurer des oiseaux plus âgés. Parfois, ils font
leur travail et quelques fois ils ne le font pas.
Le coq ne féconde pas la femelle à chaque fois
que celle-ci va pondre. J'ai eu une fois une
femelle de paon nigripenne (Pavo nigripennis)
qui s'est retrouvée une journée avec un trio de
paon bleu. Après son retour dans le bon enclos,
elle a pondu 6 oeufs dont 4 ont éclos, trois
étaient des paons bleus et un était un paon
nigripenne. Votre poule doit avoir été avec un
mâle et je ne pense pas qu'à Noël que des œufs
aient des chances d'être fertiles. Les poules
n'ont pas besoin d'avoir un coq autour d'elle
pour les faire pondre et leur faire avoir envie de
couver et de rester sur leurs œufs.
Si vous savez que votre paonne n'a pas
été fécondée par un mâle faite lui une faveur et
peut être sauver lui la vie. Prenez lui ses œufs et
faites les disparaître avec le nid. Il n'y a rien de
plus triste que de se lever un matin et de découvrir que Charlie le renard a tué et emporté
la paonne après avoir mangé des œufs qui n'étaient pas fertiles. Elle sera alors morte pour
rien.
Une paonne pond tous les deux jours. Vous pouvez déterminer le moment où elle va
entrer en cycle de ponte à la façon dont ses ailes commencent à pendre très bas sur le côté
et à sa façon de marcher voûtée. C'est à ce moment que beaucoup de personnes pensent
qu'elle est malade. Quand on voit la taille des œufs qu'elle va pondre , je pense que moi
aussi je marcherai comme elle. Elle peut pondre entre 2 et 10 œufs. Comme elle n'en pond
qu'un tous les deux jours, cela peut prendre 20 jours. La ponte n'aura lieu que le soir. Je
suis allé pour vérifier des œufs après 21h00 et ils n'y en avaient pas. Mais que j'y suis
retourné à nouveau à 07h00 j'ai ramassé un œuf froid qu'elle avait pondu entre 21h00 et et
l'obscurité avant la nuit. La femelle ne reste pas sur l' œuf après qu'il ait été pondu. Elle
quitte le nid pour n'y revenir que deux jours plus tard pour pondre un autre œuf. C'est
seulement avec la ponte du dernier œuf qu'elle commencera à couver tous les œufs. Quand
la poule pond un œuf, il est chaud puis il se refroidit dans le nid. L' œuf reste fertile après
avoir refroidi. Pour que les poussins commence à se développer, la femelle doit les garder
au chaud pendant au moins 12 heures.. Si vous pensez qu'elle a commencé à couver le
premier œuf juste après l'avoir pondu et qu'ensuite elle pondra le dernier oeuf 20 jours
plus tard, le premier œuf ne sera plus à ce moment là qu'à 10 jours d'éclore. Elle ne sera
pas en mesure de quitter le nid pour se nourrir sans laisser le dernier œuf se refroidir et le
poussin mourir. Alors elle attendra que le dernier ouf soit pondu et alors les couver tous à
la même date, tous les poussins naîtront à le même jour et elle pourra emmener tous les
poussins ensemble à la recherche de nourriture.
Les oeufs éclosent 28 jours à partir du moment où la paonne a commencé à couver.
Si je peux, je mire les oeufs et j'enlève ceux qui ne sont pas fertiles ou ceux où l'embryon est
mort. J'essaye de mirer les oeufs à deux semaines, c'est plus facile de voir les changements
de couleur à la lumière du jour quand vous le faites. Si j'ai placé des oeufs dans un
incubateurs,je les mire dans le noir à 8 jours. Mais je reviendrai sur les oeufs placés en
incubateurs un peu plus tard.
5.4.5.-. MIRAGE DES OEUFS
Vous avez besoin de mirer les œufs pour savoir ce qui s'y passe. Si les œufs sont
fertiles ou pas. Vous pouvez contrôler également la croissance des embryons.
Les œufs qui ne sont pas fertilisés («clairs»), ou dont l'embryon a cessé de
développer doit être enlevés de votre incubateur. Ces œufs vont pourrir s'ils sont laisser
dans un incubateur. Ils empesteront votre incubateur et la pièce. Lorsque l'on va mirer les
œufs, si ceux-ci ont plus de dix jours et qu'ils sont clairs, il est plus que probable qu'ils
soient infertiles. A sept jours, vous devriez commencer à voir les vaisseaux sanguins. Dans
un œuf qui est proche de l'éclosion, on peut voir une poche d'air irrégulière , et une masse
sombre qui y colle son bec. Vous pouvez aussi tenir l' œuf contre votre oreille, vous pourrez
entendre le poussin crier et/ou taper.
S'il est vraiment faible. Quand vous avez des œufs bêchés, cela peut encore prendre
24 heures ou plus avant qu'ils n'éclosent.
Ne pas aider les jeunes paons à éclore à moins qu'il n'apparaisse que cela ne mènera
rapidement nulle part. Les jeunes paons mettent un certain temps à éclore
Pour le mirage, plus le faisceau lumineux est puissant mieux c'est. La lumière ne
blessera pas l'embryon , cependant ne le laissez pas dans la lumière pendant une longue
période car la chaleur pourrait le tuer.
Si du sang apparaît quand vous enlever un morceau de coquille, arrêtez et attendez
plusieurs heures. La raison en est que le poussin n'est pas encore prêt à éclore parce qu'il y
a encore du sang qui circule dans les vaisseaux par le biais de son cordon ombilical qui
rejoignent le jaune pour la nourriture.
Si le poussin reste bloqué après avoir commencé à casser un cercle autour de son
œuf, il peut être aidé sans problème. Mais s'ils progressent par leurs propres moyens,
laissez les faire. Gardez à l'esprit que temps en temps les cantons éclosent dans le noir.
S'il vous plaît n'oubliez pas paonneaux ont des écailles sur les pattes , ils ont besoin d'une
surface sur laquelle ils peuvent s'agripper pour se déplacer. N'utilisez pas de papier
journal qui est très glissant pour des poussins qui essayent de marcher dessus et une fois
qu'ils auront glisser et il sera difficile pour eux de se remettre debout. C'est pourquoi,
utilisez un vieux morceau de tapis pour les premiers jours si vous n'utilisez pas un plancher
grillagé.
5.5.-.CAPTURE ET TRANSPORT DES OISEAUX :
Tout d'abord, n'essayez pas de capturer un oiseau sauf s'il est déjà attrapé ou
enfermé ou vous perdrez votre temps. Si les oiseaux sont libres, vous aurez besoin de
quelqu'un pour nourrir les oiseaux près d'un garage, une remise ou un chenil avec un toit
au dessus. Ensuite, distribuez de la nourriture jusqu'à ce qu'ils soient habitués à rentrer.
J'y place aussi un perchoir de telle sorte qu'ils ne soient pas pressés d'en sortir quand ils
vont s'alimenter. Quand ils auront pris l'habitude d'y entrer ils seront un peu plus
détendus. Ne vous précipitez pas car si vous essayez de fermer la porte alors qu'ils sont
encore sur le qui-vive, ils risquent de vous prendre de vitesse à la porte et vous ne le ferez
plus jamais rentrer dans ce lieu.
Une fois enfermé, vous devez attraper l'oiseau pour le mettre dans la boîte. Je dois
vous dire que vous devez être très prudent car il pense que vous allez lui faire mal alors il
ne vous laissera pas faire et l'attraper facilement. Cela dit il ne va pas vous attaquer. Il
réagit simplement à ce que vous le lui aviez jamais fait avant. La meilleure façon de
procéder pour attraper l'oiseau est d'utiliser un grand manteau ou une couverture et de l'en
couvrir de façon à ce qu'il ne puisse plus bouger. Rappelez-vous que ces oiseaux ne sont
pas habitués rester ramassé alors la première chose à faire tandis qu'il est calme sur le sol
est de lui attraper les deux pattes dans une main. C'est avec ses pattes qu'il cherchera à se
protéger et il peut vous griffer sérieusement ou vous atteindre à l' oeil s'il commence à
s'exciter pour se libérer tandis que vous n'avez pas encore une bonne emprise sur ses
pattes...Vous avez noté que j'ai parlé des deux pattes car si vous n'en avez qu'une seule,
l'oiseau pourra tourner en utilisant ses ailes. Vous pourriez alors lui briser la patte parce
que vous n'avez pas réagi assez rapidement pour le maîtriser et que son instinct est de
s'agripper pour ne pas se laisser faire même si pour lui cela se termine avec une patte
cassée ! Lorsque vous avez les deux pattes , vous le prenez par celles-ci et laissez le prendre
par les pieds. Si vous voulez le contrôler avant de le mettre dans la boîte, placez votre main
sous sa poitrine et levez le en le maintenant fermement en permanence.
Pour le transport, j'utilise une caisse en
carton d'une taille légèrement supérieur à
celle du corps de l'oiseau. Placez un morceau
de tapis sur le fond de la boîte pour
l'empêcher d'être mouillé et de passer à
travers le fond lorsque vous le retirerez puis
mettez y un peu de sciure de bois ou des
copeaux pour aider à le garder propre
pendant le transport. S'il a encore une queue,
découper un trou à un bout de la boîte juste
assez grand pour la queue et à environ 10 cm du fond. Ses pattes toucheront l'arrière s'il
essaie de reculer. Gardez l'oiseau au frais et faites des trous dans les côtés et sur le dessus.
J'utilise une boîte et pas une caisse pour une partie des oiseaux sauvages parce qu'elle est
plus sombre et cela les empêche de stresser, et je ne leur donne pas assez de place pour la
même raison et aussi pour ne pas qu'ils se blessent eux-mêmes en tentant de sortir.
Rappelez-vous que les oiseaux ne se déplacent pas dans l'obscurité, ils pensent que c'est la
nuit et s'ils ne peuvent rien voir, ils se sentent en sécurité. Si l'oiseau est au frais, il est peu
rester dans cette situation pour 24h. Méfiez-vous lorsque libérer les oiseaux dans leur
nouvel enclos. N'ouvrez pas la boîte où ils pourraient s'élancer tout droit vers le toit de
l'enclos et se blesser ou même se tuer. Je connais quelqu'un à qui c'est arrivé. C'est
pourquoi je vous conseille de rouler la boîte sur son côté, ouvrez la de sorte que les oiseaux
pensent plus à se rétablir sur leurs pattes plutôt qu'à s'échapper. Quittez alors l'enclos et
laissez-y la boîte. Au moment où il se remet sur ses pieds, il devrait sortir en observant à
quoi ressemble son nouvel environnement. Ayez soin d'avoir placé au préalable de l'eau
et de la nourriture dans l'enclos afin de vous permettre de les laisser s'installer sans que
vous ne les dérangiez pendant un ou deux jours. Si vous êtes de retour à la maison tard
dans la nuit avec les oiseaux, gardez-les dans la boîte jusqu'au matin, puis laissez-les sortir.
Il suffit de les surveiller de temps en temps pour voir s'ils se sont installés après leur
voyage.
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6.-. Expérience d'élevage : Anecdotes avec le paon bleu
Ayant la chance de posséder une propriété de belle dimension et clôturée d’un ursus d’un
mètre cinquante, amoureux de beaux oiseaux, je ne pouvais m’abstenir d’essayer d’y
implanter un trio de paons.
Un éleveur sérieux de ma région, me fit cadeau de quatre paonneaux de quelques
jours que j’éjointai et soignai du mieux que je pus.
Les paonneaux arrivèrent chez moi en juillet, ils étaient à peine plus gros qu’une
caille de blés, les plumes alaires étaient déjà bien poussées. L’un était blanc, les autres
couleur sauvage, c’est-à dire à cet âge muni d’un plumage grisâtre permettant à ces
oisillons de se dissimuler aux regards des prédateurs. Je les plaçai dans une éleveuse avec
farine pour poussins premier âge à laquelle j’ajoutai des granulés pour faisandeaux et très
occasionnellement de la verdure.
Après quelques jours, je me rendis compte que l’un des jeunes couleur sauvage,
essayait déjà de faire la roue avec sa queue, j’en déduis donc qu’il s’agissait probablement
d’un jeune coq, ce qui se confirma dès la mue automnale.
Au bout de trois semaines, je perdis le jeune albinos, ce qui me semble confirmer ce que
beaucoup disent, l’albinisme est un facteur récessif et les oisillons atteint de cette
« malformation » sont généralement plus faible, plus sensible et souvent les victimes de la
prédation, la blancheur de leur plumage attirant les regards des prédateurs, tout comme le
nôtre….
En septembre, il me restait trois paons vigoureux, un coq et deux poules.
Je me décidai à les lâcher dans l’enclos de 67 arrhes avec plan d’eau, buissons,
arbres etc…
Mes trois nouveaux compagnons semblaient bien se plaire dans cet endroit herbeux.
Je fus surpris de la force des pattes de ces oiseaux qui d’un bond se perchaient sur les
poteaux de clôture soit à environ un mètre septante du sol.
Ils se plaisaient si bien dans leur enclos que rarement je ne les trouvais dehors. Et les
quelques fois où cela arriva, ils semblèrent paniqués essayant par tout les moyens de
retrouver leurs pénates tout en oubliant qu’ils leur suffisaient de sauter sur le piquet de
clôture et de là rentrer dans leur domaine.
Au printemps suivant le coq commença rapidement à pousser ses « léon léon »
bien connus dont la réputation n’est plus à faire.
Lorsqu’ils rejoignirent mon domaine, ils avaient été précédés par quelques faisans de
Colchide, également éjointés qui déambulaient librement dans l’enclos.
C’est au mois d’août suivant que je fus contraint de me séparer de mes paons. En
effet, en août je voulus introduire des faisandeaux dans l’enclos, une douzaine de
poulettes, en pleine forme, à taille presque adultes. Je les déposai dans l’enclos, toutes
ensembles et là je me rendis compte que le paon est d’une part bien un immense faisan
mais surtout qu’il est très territorial et n’accepte plus l’ajout d’un quelconque oiseau.
Alors, telles des poulettes auxquelles on lance de la salade, mes trois paons arrivèrent près
des faisandeaux et s’évertuèrent à les isoler les uns après les autres, les maintenant au
milieu d’un triangle et s’évertuant à les massacrer en moins de temps qu’il ne faut pour le
dire. En quelques minutes sans que je puisse intervenir, mes douze faisandeaux gisaient le
crâne fendu au sol. Les paons fiers de leur action rejoignant les fourrés alentours.
C’est à ce moment que je compris ce qui étaient arrivés à mes jeunes oies de Ross
que j’avais découvert es également le crâne ouvert alors qu’elles avaient à peine quelques
jours.
Le lendemain, les paons étaient passés à un ami qui leur avaient réservé une volière où ils
seraient seuls.
Certains ne veulent pas de paons éjointés, car ils ont eu des problèmes, les paons
aimant aller dormir le plus haut possible, ils auraient oubliés cet handicap contre nature et
se seraient laissés tombés…..
Personnellement, j’ai remarqué que des oiseaux
éjointés comprenaient vite leur handicap et en tenaient
compte dans leur déplacement, leur vie.
parade, sa grâce.
Dans de nombreuses basse-cours, à l’époque, où il
était de coutume d’avoir une basse-cour, beaucoup
détenait des paons comme oiseau d’ornement.
André vous a décrit les goûts culinaires de nos
ancêtres, nous gardons le paon pour sa beauté, sa
Son chant n’est pas très agréable, mais on l’oublie vite devant le faste des couleurs et
parade de ce faisan géant.
Il existe deux espèces de paons :
Le paon bleu, le plus commun, accessible à toutes les bourses ne demandant pas de
chauffage d’hiver, au chant bien connu.
Le paon spicifère, ou paon vert, ou paon de Java, un paon magnifique au chant
quasi inaudible pour nous, majestueux encore plus territorial que le bleu, un gros défaut
pour moi, il doit avoir un abri où le gel ne prend pas car il n’a pas ce réflexe des oiseaux
nordiques d’enfouir ses pattes dans le matelas de ses plumes et souvent, sans abris
chauffés ou du moins un perchoir chauffé s’il emprunte celui-là, il perd ses doigts suite aux
gelures de nos hivers. Le paon vert présente un sérieux budget vu sa rareté. Fiez-vous à nos
deux éleveurs messieurs MOMMEN et COLIENNE qui peuvent se targuer d’avoir cette
espèce en race pure au point que certains grands parcs ne présentent que des sujets
venant de chez eux.
Un paon vert à peine plus cher qu’un paon bleu n’est vraisemblablement pas un
oiseau pur mais un croisement.
Nous, éleveurs Aviornis devons élever des races pures de couleur sauvage afin d’
éventuellement entrer dans des programmes de réintroduction.
Nous sommes un maillon important de la chaîne que devrait mettre en marche nos
politiques pour le maintien d’une bio-diversité, car nos enclos sont très souvent un coin de
nature préservé où nous élevons nos oiseaux mais également où la Nature peut se
restructurer.
Nos mares, nos étangs, nos parcs amènent le développement d’un refuge pour
certaines espèces autres que nos oiseaux. Regardez les libellules, les grenouilles, les
moineaux domestiques, l’ensemble de la flore, de l’ avifaune qui vient rejoindre nos
élevages où nourriture, boisson, protection ne sont pas un vain mot.
Personnellement, chez moi, en Hesbaye Humide, dans un vaste ensemble de
monocultures, je peux citer avoir observé les espèces suivantes : bécasse des marais,
grande aigrette, bécasseau variable, huitrier pie, vanneaux huppés, courlis cendré, pic noir,
pic vert, martin pêcheur, faucon crécerelle, buse variable, pie, geai, corneilles noires,
corbeau freux, jaseur de bohême, bouvreuil ponceau, chardonneret, verdier, linotte
mélodieuse, sizerins cabaret, de Holboll, blanchâtre, flammé, gros bec casse noyaux, grive
draine, litorne, mauvis, musicienne, merle noir, crapaud commun améthyste, grenouille
rousse et verte, triton alpestre et d’autres. Des mustélidés, telles la belette, l’hermine, le
putois, la fouine. Des rongeurs le rat aquatique, le rat gris, le noir, la
musaraigne(insectivore), la souris grise plusieurs espèces de mulots.
La flore aquatique est pas mal représentée le nénuphar européen ou vrai nénuphar
orne un étang, la massette, l’iris, le jonc, le carex, la salicaire l’acore et le faux acore,
plusieurs espèces de saules, de bambous, d’arbres aimant les endroits humides. Si ce n’est
pas un maintien de la biodiversité par l’entretien de ma passion, je ne sais pas ce qu’il faut
faire en plus…
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