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Tube 4 : ADN de bactéries avec azote lourd pendant plusieurs générations + azote léger pendant deux générations. L’ADN a
une densité intermédiaire et une faible densité.
On a eu ici le temps de deux réplications sur milieu léger. D’après les résultats obtenus, on peut donc dire qu’on a de l’ADN
totalement léger et de l’ADN intermédiaire donc avec un brin léger et un brin lourd. On confirme donc la réplication semi-
conservative de l’ADN.
Remarque : Pour la schématisation, se reporter au corrigé de l’activité 11 du chapitre 1 de la séquence 3.
Synthèse :Le mode de réplication de l’ADN est semi-conservatif à savoir qu’une molécule d’ADN répliquée possède un brin
ancien de la molécule mère et un brin néoformé à partir de nucléotides disponibles.
Exercice 2 (6 points)
Introduction : On cherche à caractériser, à partir de la comparaison d’allèles de gènes différents la notion de diversité
génétique et à l’expliquer.
Pour l’exploitation de chaque document, penser à le présenter brièvement au préalable.
Document 1 : Comparaison de la séquence nucléotidique de 8 allèles différents d’un même gène : le gène HLA. L’existence de
ces différents allèles témoigne donc de la diversité génétique au sein de l’espèce humaine.
Les allèles ont la même longueur mais leurs séquences sont différentes, même s’il y a plus de ressemblances que de
différences. Ainsi, par exemple, en position n°28 on a C dans hlaa0101 et G dans les autres allèles.
En fait toutes les différences sont ici dues à des modifications d’un nucléotide par un autre : on parle de substitution.
L’existence de ces allèles s’explique par des mutations ponctuelles par substitution.
Document 2 :
a- Comparaison des allèles bétaA et bétaS du gène béta de la globine. Ils ont la même longueur mais une différence en
position 20 (T remplace A). C’est encore une mutation par substitution illustrant la diversité génétique.
b- Comparaison de 2 autres allèles du gène béta : bétaA et tha4. On constate de nombreuses différences à partir du nucléotide
n°20. Les deux allèles résultent encore de mutations génétiques.
Mais ici, l’allèle tha4 est écourté d’un nucléotide. Il a perdu un nucléotide en position 20 : c’est une mutation par délétion. Il
suffirait de rajouter un A pour décaler la séquence d’un cran et retrouver une identité parfaite entre les deux allèles.
Synthèse : Reprise des idées essentielles en réponse au problème posé.
Il y a diversité génétique au sein de l’espèce humaine puisqu’il existe des allèles différents pour un même gène. Cette diversité
génétique s’explique par des mutations ponctuelles en différents endroits de la séquence du gène. Ces mutations sont ici par
substitution ou délétion.
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