CORRIGE TYPE Matière : Devoir n° : SN12 01 Epreuve de recette du : 08/09/16 statut: 00 7SN12CTPA0112 Éléments de correction du devoir n° 1 Ce corrigé donne des éléments de correction mais n’a pas valeur de modèle. Sont précisés dans ce corrigé, des points de méthodes, la démarche à suivre, les notions de cours qu’il fallait réinvestir, les critères de réussite. Question de synthèse (10 points) Proposition de plan et éléments de correction : Introduction : Il faut cadrer le sujet sur l’idée de cycle cellulaire à définir et le fait que des étapes permettent une reproduction conforme des cellules de cycle en cycle. Reprendre aussi la seconde idée du sujet : l’existence d’anomalies chromosomiques dans une cellule. Formuler ensuite la problématique à développer selon une phrase type : « on cherche à… » annonçant le plan de l’exposé… La cellule œuf issue de la fécondation est la première cellule constituant un être vivant eucaryote. Sa formation est suivie de divisions ou mitoses à l’origine d’un organisme construit. La mitose succède à une autre étape, l’interphase. L’ensemble constituant un cycle cellulaire. On cherche à expliquer qu’au cours d’un cycle cellulaire, il y a reproduction conforme mais aussi, que parfois peuvent exister des anomalies chromosomiques. 3-métaphase 2-prophase Chromosomes à 2 chromatides 4-anaphase 5-télophase Chromosomes à 1 chromatides 1/3 1-interphase Chromosomes à 1 ou 2 chromatides Partie 2 Pratique du raisonnement scientifique et de l’argumentation Exercice 1 (4 points) Introduction : On cherche à montrer que les expériences de Meselson et Stahl prouvent que la réplication de l’ADN est semiconservative. Tube 1 : ADN de bactéries cultivées en présence d’azote léger. Cet ADN à une faible densité Tube 2 : ADN de bactéries cultivées en présence d’azote lourd. Cet ADN a une forte densité. Ce sont des tubes témoins et montrent que l’ADN qui n’a incorporé que de l’azote léger a une densité plus faible que l’ADN qui a incorporé de l’azote lourd. Tube 3 : ADN de bactéries avec azote lourd pendant plusieurs générations + azote léger pendant une génération. L’ADN a une densité intermédiaire à celle des deux premiers tubes. L’ADN des bactéries du tube 3 ne s’est répliqué qu’une seule fois en présence d’azote léger et n’a pu incorporer que cet azote léger. La densité de l’ADN répliqué a donc diminué. Si la réplication consistait à obtenir une molécule d’ADN totalement légère en plus de l’ancienne molécule totalement lourde, on aurait dû observer deux niveaux de densité (lourde et légère) : hypothèse d’une réplication conservative réfutée. On peut donc penser que l’ADN répliqué du tube 3 possède un brin avec de l’azote lourd et brin avec de l’azote léger. Il y aurait donc réplication semi-conservative. 2/3 Tube 4 : ADN de bactéries avec azote lourd pendant plusieurs générations + azote léger pendant deux générations. L’ADN a une densité intermédiaire et une faible densité. On a eu ici le temps de deux réplications sur milieu léger. D’après les résultats obtenus, on peut donc dire qu’on a de l’ADN totalement léger et de l’ADN intermédiaire donc avec un brin léger et un brin lourd. On confirme donc la réplication semiconservative de l’ADN. Remarque : Pour la schématisation, se reporter au corrigé de l’activité 11 du chapitre 1 de la séquence 3. Synthèse : Le mode de réplication de l’ADN est semi-conservatif à savoir qu’une molécule d’ADN répliquée possède un brin ancien de la molécule mère et un brin néoformé à partir de nucléotides disponibles. Exercice 2 (6 points) Introduction : On cherche à caractériser, à partir de la comparaison d’allèles de gènes différents la notion de diversité génétique et à l’expliquer. Pour l’exploitation de chaque document, penser à le présenter brièvement au préalable. Document 1 : Comparaison de la séquence nucléotidique de 8 allèles différents d’un même gène : le gène HLA. L’existence de ces différents allèles témoigne donc de la diversité génétique au sein de l’espèce humaine. Les allèles ont la même longueur mais leurs séquences sont différentes, même s’il y a plus de ressemblances que de différences. Ainsi, par exemple, en position n°28 on a C dans hlaa0101 et G dans les autres allèles. En fait toutes les différences sont ici dues à des modifications d’un nucléotide par un autre : on parle de substitution. L’existence de ces allèles s’explique par des mutations ponctuelles par substitution. Document 2 : a- Comparaison des allèles bétaA et bétaS du gène béta de la globine. Ils ont la même longueur mais une différence en position 20 (T remplace A). C’est encore une mutation par substitution illustrant la diversité génétique. b- Comparaison de 2 autres allèles du gène béta : bétaA et tha4. On constate de nombreuses différences à partir du nucléotide n°20. Les deux allèles résultent encore de mutations génétiques. Mais ici, l’allèle tha4 est écourté d’un nucléotide. Il a perdu un nucléotide en position 20 : c’est une mutation par délétion. Il suffirait de rajouter un A pour décaler la séquence d’un cran et retrouver une identité parfaite entre les deux allèles. Synthèse : Reprise des idées essentielles en réponse au problème posé. Il y a diversité génétique au sein de l’espèce humaine puisqu’il existe des allèles différents pour un même gène. Cette diversité génétique s’explique par des mutations ponctuelles en différents endroits de la séquence du gène. Ces mutations sont ici par substitution ou délétion. 3/3