Aulne rugueux

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Aulne
rugueux
(Alnus incana rugosa)
Le mot latin « Alnus » vient du celte et signifie
« voisin des rivières ». Cet arbuste, colonisateur
des terres humides, est très présent sur
le territoire du CINLB. Ses feuilles enrichissent
le sol et ses racines contribuent à protéger
les berges de l’érosion. Il forme une première
ceinture verte très utile pour la protection
des cours d’eau tout en préparant le sol
pour d’autres arbres plus gros.
Identification
ROBERT BEAUDRY
L’aulne rugueux ne peut croître à l’ombre. Il aime avoir les
racines dans l’eau et les feuilles au soleil. Quand ces
conditions sont réunies, il forme des fourrés denses où il
domine les autres végétaux comme les saules et les mélèzes.
Arbuste au tronc mince et tortueux, il peut atteindre 8 m de
haut et mesurer 12 cm de diamètre. Ses feuilles se
reconnaissent à leur forme ovale et leur texture plissée.
Contrairement à la plupart des feuillus, les feuilles de l’aulne
ne jaunissent ni ne fanent ; elles tombent vertes, tard à
l’automne. Ses fruits ressemblent à de petits cônes de
résineux. Facilement reconnaissables, ils sont verts lorsqu’ils
contiennent encore les graines, puis ils deviennent presque
noirs lorsqu’ils sont ouverts. Ils restent fixés sur
les rameaux tout l’hiver.
Reproduction
par chatons
À la fin de l’été, l’aulne prépare
déjà pour l’année suivante ses
chatons reproducteurs, qui sont
en fait ses fleurs. Il est ainsi l’un
des premiers à fleurir au
printemps. Dès la fonte des neiges, les chatons mâles
s’allongent, atteignant 5 à 8 cm de long. Ils libèrent une grande
quantité de pollen, fécondant les fleurs femelles tout en étant
très appréciés par les insectes pollinisateurs. Une fois la
fécondation terminée, les chatons mâles tombent en petites
grappes et les chatons femelles grossissent, formant des
fruits, petits cônes ovoïdes.
Les graines se dispersent grâce au vent et aux animaux.
Plusieurs espèces animales utilisent l’aulne : la gélinotte
huppée apprécie les bourgeons, les feuilles et les fruits,
le porc-épic mange les chatons et le castor se nourrit
de l’écorce et du feuillage.
© RÉPERTOIRE QUÉBEC NATURE
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