Qu’attendre Q ’attendre d’une d’ ne consultation cons ltation de gérontopsychiatrie ? FARAP 2011 SAINT-ETIENNE Dr Dorey JM CHS le l Vinatier, Vi ti BRON Pôle EST (Pr d’Amato) G Gérontopsychiatrie: h ddéfinition f Discipline médicale é qui s’intéresse: é aux affections psychiatriques de l’âge avancé à et leur traitement G Gérontopsychiatrie: h ddéfinition f Discipline médicale é qui s’intéresse: é aux affections psychiatriques de l’âge avancé à et leur traitement (1) Troubles psychiatriques vieillissants (2) Troubles psychiatriques à début tardif Patients avec antécédents psychiatriques anciens mais méconnus ou ignorés Patients sans antécédents connus G Gérontopsychiatrie: h ddéfinition f Discipline médicale é qui s’intéresse: é aux affections psychiatriques de l’âge avancé à et leur traitement à la psychologie du sujet âgé (conséquences de la vieillesse, vieillesse du vieillissement et de la maladie sur l’appareil psychique) G Gérontopsychiatrie: h ddéfinition f Discipline médicale é qui s’intéresse: é aux affections psychiatriques de l’âge avancé à et leur traitement à la psychologie du sujet âgé (conséquences de la vieillesse, vieillesse du vieillissement et de la maladie sur l’appareil psychique) à la l psychologie h l i sociale i l et la l pratique i soignante auprès des sujets âgés Natures des pathologies rencontrées Trouble de l’humeur Troubles anxieux Trouble délirant Les addictions dd Troubles spécifiques: Syndrome de Charles Bonnet, Syndrome d’Eckbaum, Délire à deux, syndrome de Diogène, syndrome de Capgras Natures des pathologies rencontrées Trouble de l’humeur Troubles anxieux Trouble délirant Les addictions dd Troubles spécifiques: Syndrome de Charles Bonnet, Syndrome d’Eckbaum, Délire à deux, syndrome de Diogène, syndrome de Capgras Pathologies cognitives EPIDEMIOLOGIE G D Données é épidémiologiques é idé i l i peu nombreuses b Entre 20 et 50 % des sujets de plus de 65 ans présenteraient des symptômes psychiatriques [Rigaud,2005] Surconsommation de psychotropes Mauvaise fiabilité des critères diagnostics usuels DSM IV non adapté au sujet âgé (dépression, schizophrénie tardive ?) Etude ESPRIT: Prévalence des troubles psychiatriques py q selon le DSM IV chez les plus de 65 ans (n= 1873) Prévalence vie entière EDM Manie / Hypomanie Troubles anxieux 26,5 % 1,2 % 21,6 Idé Idées suicidaires e tat e de Tentative suicide 3 7% 3,7% Psychose 4,7 % Ritchie. Prevalence of DSM IV psychiatric disorder in the french elderly population. B J Psychiatry 2004. Etude ESPRIT: Prévalence des troubles psychiatriques py q selon le DSM IV chez les plus de 65 ans (n= 1873) EDM Manie / Hypomanie Troubles anxieux Prévalence vie entière Prévalence actuelle 26,5 % 3.1 % 1,2 % 0.4 % 21,6 10.4 % 98% 9.8 Idées Idé suicidaires Tentative e tat e de suicide 3 7% 3,7% -- Psychose 4,7 % 1.7 % Ritchie. Prevalence of DSM IV psychiatric disorder in the french elderly population. B J Psychiatry 2004. Exemple l dde lla ddépression Fréquence F é des d présentations é i cliniques li i atypiques i quii ne sont pas repérées par le DSM IV: Dépression ép ess o masquée asquée Dépression hostile Dépression anxieuse… 1/3 des patients présenterait des symptômes dépressifs 10 à 15%: Episodes dysphoriques ou symptômes dépressifs significatifs [Etude PAQUID] [Etude Euro-Dep] En médecine générale: 6 à 9 % des sujets âgés ont une dépression majeure [Lyness, 2002] et 10 à 25% des symptômes dépressifs significatifs [Speer, 2003]. Jusqu’à Jusqu à 40% des sujets en institution présentent un tableau dépressif [Jongelis, 2003, JAD] Prévalence des symptômes y p psychotiques py q dans une population de 85 ans sans syndrome démentiel Femme (n=243) Homme (n=104) Total (N=347) Délire et/ou H 11.1% 7.7% 10.1% Hallucinations 8.2% 3.8% 6.9% Délire 5.3% 5.8% 5.5% Idées de persécution 7.8% 4.8% 6.9% Ostling. Psychotic symptoms and paranoid idation in a nondemented population based sample of the very old. Arch Gen Psychiatry 2002. Prévalence des symptômes y p psychotiques py q en fonction de la source d’information (n=347) Entretien standardisé Interview aidant Dossier médical Délire éli et / ou H 4,9% 7,9% 1,2% Hallucinations 3,5% 4,9% 1,2% 2% 4,6% 0,6% 2,3% 6,9% 0,3% Délire Idées de persécution Ostling. Psychotic symptoms and paranoid idation in a nondemented population based sample of the very old. Arch Gen Psychiatry 2002. Motifs f fréquents f de d consultation l Dépression é Sollicitations récurrentes de l’entourage g Agressivité, oppositions aux soins Persécution Trouble de l’hygiène, incurie Anorexie Douleurs / plaintes somatiques Crise familiale … Vignette 1: Ross, 84 ans Motif de consultation: Contexte: Hétéro Agressivité: a tenté d’étrangler un soignant DTA évolution sévère ((MMS = 12/30) / ) En MR depuis 2 mois après un parcours hospitalier « chaotique » Agressivité uniquement dans sa chambre Entretien: peu informatif Vignette 1: Ross, 84 ans Anamnèse è auprès è d’une nièce è Un frère jumeau homozygote DCD vers 20 ans Solitaire, « rugueux dans le contact » Rigidité, impulsivité, tendance coléreuse S’est marié, pas d’enfants N’invitait jamais personne Ces dernière années, prise en charge au domicile quasi-impossible car refusait tout L’épouse souffre également d’une pathologie cognitive Rôle du Gérontopsychiatre d dans les l Pathologie h l cognitives (1) Repérer les modes d’entrée psychiatriques dans la démence Prévalence des symptômes y p neuropsychiatriques py q en fonction du statut cognitif [Okura, 2008] Rôle du Gérontopsychiatrie d dans les l Pathologie h l cognitives (1) Repérer les modes d’entrée psychiatriques dans la démence (2) Repérer les troubles du comportement à composante psychopathologique /psychiatrique (3) Repérer et prendre en charge les situations familiales à risque. risque (4) Porter un regard institutionnel Vignette 2: Chandler, Ch dl 78 ans Motif et contexte de consultation: Pose de PTH, hospitalisé en chirurgie Tentative de défenestration Evaluation préalable aux urgences Décès de l’épouse X 3 an Syndrome dépressif Introduction Anti-Dépresseur Pas d’hospitalisation d hospitalisation Vignette 2: Chandler, Ch dl 78 ans Entretien 1 Contact de bonne qualité, parle beaucoup personnalité et éventuels antécédents psychiatriques difficiles à évaluer Cognition douteuse, pensée mal organisée Critique du geste suicidaire Conduite impulsive, contrarié par une IDE Thématique dépressive / angoisse Rumination autour du décès de son épouse Pleurs faciles, petite labilité Petite instabilité motrice Vignette 2: Chandler, Ch dl 78 ans Evolution 1 Aggravation instabilité motrice / insomnies / irritabilité é / familiarité é Anamnèse + atcd (fille): « il n’en faisait qu’à à sa tête ê », pas d’atcd psy Vignette 2: Chandler, Ch dl 78 ans Evolution 1 Aggravation instabilité motrice / insomnies / irritabilité é / familiarité é Anamnèse + atcd (fille): « il n’en faisait qu’à à sa tête ê », pas d’atcd psy « mon frère vient de faire un accès maniaque » Vignette 2: Chandler, Ch dl 78 ans Evolution 1 Aggravation instabilité motrice / insomnies / irritabilité é / familiarité é virage hypomaniaque Anamnèse + atcd (fille): E l ti Evolution 2 « il n’en faisait qu’à à sa tête ê », pas d’atcd psy « mon frère vient de faire un accès maniaque » Amélioration sous thymorégulateur Evolution 3 RAD : bon niveau d’autonomie, ne parle plus de sa femme, « je vais mieux » Taux de suicide p pour 100 000 habitants selon le sexe et l’âge en 2002 en France Idées de morts et idées suicidaires: rôle du gérontopsychiatre Explorer p les idées suicidaires Les distinguer des idées de morts les mettre en lien avec la psychopathologie et la personnalité sousjacente Proposer une ligne de conduite Vignette 3: Rachelle, h ll 74 ans Motif de consultation sollicitations plaintives et récurrentes auprès de sa fille Entretien Nombreuses plaintes, « je ne peux rien », « je ne peux pas marcher » « Ca ne va jamais », vécu d’insatisfaction Sentiment de vide A changé 7 fois de logement en 7 ans « Je n’oblige g p pas ma fille à venir » Récemment hospitalisée en clinique pour dépression Vignette 3: Rachelle, h ll 74 ans Anamnèse: è traumatismes répétés é éé Enfance marquée par les violences et les carences affectives « j’ai vu mon père menacer ma mère avec un fusil » Environnement de type insecure avec probable carence infantiles précoces Une sœur DCD à l’âge l âge de 40 ans Epoux décrit comme infidèle, conflits multiples Personnalité abandonnique Rôle de gérontopsychiatrie dans les névroses vieillies ll Prise en du groupe familial Si nécessaire suivi psychologique individuel de certains t i membres b d de lla famille f ill Objectif: modifier la dynamique Prise en en charge spécifique du sujet âgé Suivi S i i d’ d’accompagnement au llong court, quii ne repose pas forcément sur une prescription médicamenteuse Traitement d’une éventuelles décompensations de nature psychiatrique UNE DISCIPLINE FRONTIERE Facteurs Psychiatriques Facteurs Somatiques SYMPTOMES Facteurs Psychologiques Facteurs neurologiques Conditions de l’entretien S’assurer que le patient est appareillé é (vision +audition) + prévenu du motif de la Cs C Courrier i dét détaillé: illé nature des symptômes : antécédents Traitement T it t en cours Examen bio de débrouillage +/- imagerie Présence é d’un d’ informant: i f anamnèse, è habitudes, h bi d conditions de vie, description personnalité antérieure Consacrer un temps suffisant (1 heure) Qu’attendre d’une consultation gérontopsychiatrique h ? Replacer les symptômes ô dans le contexte psychopathologique et historique de l’individu de l’entourage familial et institutionnel Des hypothèses yp diagnostiques g q Parfois des propositions thérapeutiques ciblées Médicamenteuses Non médicamenteuses Parfois une absence d’intervention: respect de certains symptômes Qu’attendre d’une consultation gérontopsychiatrique h ? Devant les situations « impossibles » avec une absence de «bonnes solutions »: EX: syndrome de Diogène, troubles cognitifs sévères avec perturbations comportementales et intolérance aux traitement médicamenteux, patients crieurs, desinhibition sexuelle… Une aide au processus décisionnel Une triangulation entre institution et famille