la gamme de talonnettes viscospot® / viscoheel® par bauerfeind

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LA GAMME DE TALONNETTES VISCOSPOT® / VISCOHEEL® PAR BAUERFEIND
Il faut savoir que seulement 10 % des adultes ont les jambes de longueur parfaitement égale. Pour 80
% des gens, la différence n’excède pas un centimètre. Et pour les 10 % restants, la différence de taille
est beaucoup plus sensible. Dans la plupart des manuels d’orthopédie, on explique d’ailleurs qu’en
dessous de 2 centimètres, la situation est paranormale et ne nécessite pas de traitement. Au-delà de
deux centimètres, on conseille le port d’une talonnette pour redresser ceux qui basculent trop
dangereusement.
Aujourd’hui, on comprend qu’une vision aussi synthétique des choses reflète mal la complexité des
réactions d’équilibre. La barrière universelle des deux centimètres paraît elle aussi assez difficile à
accepter. Tout dépend en fait de l’activité de la personne. Si les sportifs sont si nombreux à se
plaindre d’une inégalité des jambes, ce n’est pas que le problème soit plus fréquent chez eux, mais
simplement que les sollicitations plus intenses de l’appareil articulaire les font davantage ressortir.
Un décalage de 1,9 centimètres passera peut-être inaperçu dans la vie d’un informaticien.
Certainement pas dans celle d’un sprinter ! Après quelques années d’entraînement, les mécanismes
classiques d’adaptation risquent d’être dépassés et des tensions anormales se répercuteront tout le
long de la chaîne articulaire. C’est pourquoi on doit toujours explorer l’équilibre général de la
personne dans des pathologies d’usure comme les pubalgies, les claquages à répétition, etc. Pendant
des années, la tendance fut de mettre une cale sous la jambe la plus courte, un peu comme on
redresse une armoire bancale. Mais il faut bien reconnaître que les résultats correspondaient
rarement aux attentes.
Peu à peu, on a compris toute la complexité du système adaptatif où chaque segment corrige les
défauts d’équilibre des autres. Cet emboîtement se répercute jusqu’aux trois premières vertèbres
cervicales au niveau dit du cardan sous-occipital, là où s’insèrent des muscles qui permettent à la
tête de bouger, de se tourner dans toutes les directions. On peut d’ailleurs détecter une inégalité des
jambes par le simple enregistrement de l’activité électrique des muscles du cou. Ces ajustements
extrêmement fins s’inscrivent peu à peu dans les attitudes de l’individu. Alors évidemment, il est
illusoire de penser qu’on va tout remettre d’aplomb en plaçant une talonnette dans la chaussure.
Certains eurent alors l’idée de changer les données du problème. Plutôt que de gommer les
adaptations posturales, il fallait essayer au contraire de les stimuler. Par le port de semelles réflexes,
ils espéraient pouvoir jouer ainsi sur les réflexes adaptatifs en excitant ou en inhibant l’action de
muscles plantaires, point de départ des réactions en chaîne qui équilibreront le squelette. L’idée était
astucieuse. Mais là encore, les résultats furent décevants. Ce qui fait qu’aujourd’hui, on est
pratiquement revenu au point de départ et on tente à présent de remonter aux origines du problème
en se disant qu’en connaissant mieux la cause on sera plus efficace dans le traitement.
ON GRANDIT PAR LES GENOUX…
D’abord, il faut connaître les mécanismes de la croissance. Entre la naissance et l’âge adulte, la taille
du fémur et du tibia aura pratiquement quintuplé. En moyenne, on sera passé de 9 à 45 centimètres.
Cette croissance exceptionnelle est rendue possible par la présence de cartilages fertiles au nombre
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de six pour le fémur et de quatre pour le tibia. Les plus importants se trouvent au niveau du genou.
En effet lorsqu’on analyse les poussées on s’aperçoit que l’activité se déroule pour 65 % autour de
cette articulation. D’où cette prudence en cas de traumatisme du genou chez l’enfant où l’on
recommande classiquement le repos.
On sait bien qu’en forçant, on risque d’entraîner ou d’accentuer une inégalité. Certaines maladies
osseuses ou cartilagineuses produisent le même défaut de fabrication : achondroplasie, hypoplasie,
agénésie, etc…
Cependant, dans la grande majorité des cas d’ILMI*, on ne trouve rien de particulier. Tout se passe
comme si deux ordres différents avaient été donnés aux jambes dans leur directive de croissance.
Evidemment, ce léger décalage va ensuite progressivement modifier la déambulation. En course à
pied, par exemple, on voit clairement qu’à chaque foulée le bassin tombe sur le côté. Le temps de
l’appui sur la jambe courte est légèrement raccourci et la phase de propulsion légèrement abrégée,
comme le démontrent les travaux de M. G. Schmidt. Bref, le sportif court sur une patte. A la longue, il
risque des pathologies d’usure. Les tendons du muscle du mollet chargés de maintenir le pied en
extension -on dit en " position équine "- sont facilement le siège d’inflammations. Au niveau du
genou, on enregistre aussi des tendinites rotuliennes du côté de la jambe longue, obligée de se plier
légèrement, et une usure cartilagineuse anormale due à la position en légère rotation de la jambe la
plus courte. Pour le bassin, c’est encore plus clair. Il bascule vers le côté court et la hanche opposée
n’est plus recouverte comme elle devrait l’être. L’ILMI est une des causes les plus fréquentes
d’arthrose de la hanche, surtout chez le sportif. Enfin, il y a tous les maux de dos qui naissent du
placement de la colonne vertébrale en attitude scoliotique qui compense l’angulation du bassin. Pour
retenir cette tour de Pise, on doit alors contracter le psoas, un muscle très puissant qui tire sur la
colonne. En conséquence de quoi, les disques se fatiguent précocement et des pubalgies naissent de
la tension exagérée au niveau de l’insertion des adducteurs sur le pubis.
Une radiographie de bassin debout avec fil à plomb, permet déjà de visualiser et d'apprécier une
bascule du bassin, et une radiographie de la colonne avec fil à plomb permet de visualiser le
retentissement de ce déséquilibre sur la colonne vertébrale.
Que Faire ?
Face à ce tableau, il faut se résoudre à porter une semelle. Mais il faut être très prudent. Pas
question de s’adresser au cordonnier qui va fabriquer une talonnette en sifflet qui aura un effet
catastrophique. En cas de scoliose, par exemple, il faut être sûr que la déviation est bien une
conséquence de la bascule du bassin. Car si, par malheur, la déviation est une vraie scoliose qui se
tord du côté le plus long, une semelle compensatrice ne fera qu’aggraver le tableau .En corrigeant
trop brutalement le déséquilibre, tout le système adaptatif se cabre et on obtient des réactions
aberrantes. Il faut y aller mollo, mollo pour changer ce qui a mis des années à se construire.
En général, on essaie de corriger de tiers en tiers tous les deux mois. A chaque fois, on ajoute 2 à 3
millimètres. Jusqu’où peut-on aller ? Dans le sport, on veillera à ne pas dépasser 9 millimètres. Audelà, le pied sort de la chaussure et l’on perd la qualité des appuis. Pour les souliers de ville, c’est
*Inégalités de longueur des membres inférieurs
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différent. Là, on peut rajouter des millimètres manquants sans craindre l’entorse, ou utiliser des
talonnettes type VISCOHEEL® (Voire le chapitre semelles).Ensuite, l’important, c’est de toujours
réfléchir au problème en termes d’adaptation. Et là rééducation bien adaptée et bien conduite,
peuvent aider beaucoup aussi à cette récupération.
Une semelle médicale permet d’assurer un soutien très important du pied. Plusieurs aspects de
plusieurs sources d’inconfort peuvent ainsi être atténués, allant des épines calcanéennes à une
asymétrie en passant par des articulations fragilisées.
Tout d’abord, une semelle médicale ViscoSpot® est indispensable en
cas d’épine calcanéenne. Les épines calcanéennes se manifestent
souvent avec l’âge : elles consistent en une croissance superflue de l’os
du talon. L’os, en grandissant vers le bas, devient une pointe qui
provoque des douleurs plus ou moins grandes lorsque l’on porte son
poids dessus. De plus, les semelles médicales compensent en cas de
longueur inégale des membres inférieurs. Un déséquilibre du bassin ou
de la colonne, dont les répercussions sont souvent pénibles, est ainsi
évité. Enfin, elles ralentissent l’arthrose des articulations des jambes.
ViscoSpot® se présente sous la forme de talonnettes viscoélastiques, faite d’une matière souple pour
assurer le meilleur confort possible. Le format et le matériau ont été pensés avec soin. L’ancrage du
talon sur la semelle médicale est en forme d’étoile, afin d’assurer une répartition progressive du
poids. Une réduction ciblée de l’appui est la solution la plus sûre pour que les défauts se corrigent
sans accroche.
Les chocs sur toutes les articulations de la jambe (les chevilles, les genoux et les hanches) ainsi que
sur la colonne vertébrale sont amortis par l’emploi de semelles médicales. Elles permettent ainsi de
continuer à pratiquer un sport ou une activité dynamique malgré une fragilité chez le patient.
Enfin, elles représentent un soutien quotidien pratique : il suffit de les glisser dans sa chaussure.
Voilà un geste simple, qui ne provoque aucune gêne, et qui soulage le corps entier. Dans le but de
s’assurer que ViscoSpot® reste agréable pour son utilisateur, plusieurs modèles existent et
s’adaptent à vos besoins. Deux versions existent notamment, unilatérale ou bilatérale, selon vos
demandes.
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Viscoheel® a conçu des talonnettes pour l’amortissement des chocs et la prise en charge des
différentes contraintes s’exerçant sur les articulations, en particulier les ligaments et les tendons.
Les semelles médicales Viscoheel® sont fabriquées dans une matière viscoélastique de haute
technologie qui vous assure les meilleures performances.
Semelle médicale Viscoheel® : présentation du produit
Viscoheel® est un nouveau type de semelle médicale, constitué d’un
matériau viscoélastique hypoallergénique spécialement conçu pour
amortir les chocs au niveau du talon, ce qui est bénéfique pour
l’ensemble des articulations des membres inférieurs, ainsi que pour la
colonne vertébrale. Elles sont biseautées et cunéiformes, pour une
adaptation parfaite à l’anatomie du pied. Elles existent en plusieurs
tailles, en fonction de la pointure de la chaussure : on prendra ainsi une taille 0 pour des chaussures
de pointure 28-31, une taille 1 pour des chaussures de pointure 32-35, une taille 2 pour des
chaussures de 36-39, une taille 3 pour des chaussures de pointure 40-43, et enfin une taille 4 pour
des chaussures de 44-47 . Il s’agit donc d’une semelle médicale polyvalente, qui conviendra aussi
bien aux enfants qu’aux adultes.
Comment fonctionne l’effet Viscoheel® ?
Les talonnettes Viscoheel® sont symétriques et peuvent donc être utilisées pour la correction des
inégalités de longueur des membres inférieurs, leur rebord externe étant de même hauteur que leur
rebord interne. La correction est possible jusqu’à 1cm. Ces semelles médicales viscoélastiques
permettent une répartition régulière et uniforme des pressions et absorbent les chocs. Dès lors, on
note une réduction importante des pics de contrainte sur les articulations, ce qui améliore, voire
supprime progressivement les états inflammatoires et les douleurs articulaires. On a pu mesurer une
réduction de plus de 40% des contraintes exercées sur la cheville, la hanche, le genou et la colonne
vertébrale.
Les talonnettes Viscoheel® : pour qui ?
Les talonnettes Viscoheel® sont des semelles médicales indiquées dans des cas aussi variés que
l’arthrose des articulations des membres inférieurs (cheville, genou, hanche, que l’on soit ou non
porteur d’une prothèse, douleurs de la colonne vertébrale associées aux pathologies des membres
inférieurs), les atteintes du tendon d’Achille ou du tendon plantaire. On peut également les employer
en cas d’inégalité de longueur des membres inférieurs, ainsi que pour la prévention en cas de
pratique sportive. Elles permettent une prise en charge de la douleur et une meilleure récupération
en cas de traumatismes (genou et cheville).
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Les talonnettes Viscoheel® K sont un type particulier de semelle médicale qui combinent un effet
d’amortissement à la marche ou lors de la pratique sportive à une correction de la position. Elles
contribuent à une réduction des tensions sur les ligaments et les tendons et soulagent donc
efficacement les articulations.
Talonnettes Viscoheel® K : description
Les talonnettes Viscoheel® K servent à corriger un talon en varus ou
en valgus. Composées d’un matériau viscoélastique souple, de haute
performance technologique, ce type de semelle médicale est
hypoallergénique. Le lot se compose de deux talonnettes, un modèle
A pour la chaussure droite et un modèle B pour la chaussure gauche.
Elles sont biseautées et cunéiformes, pour une meilleure adaptation
au talon et pour garantir leur forme anatomique. Dans les modèles
Viscoheel® K, la semelle est inclinée latéralement. Ces semelles se
présentent suivant 3 tailles : taille 1 pour les pointures 25-32, taille 2 pour les pointures 33-40 et
taille 3 pour les pointures de 41 à 47.
Comment fonctionnent les talonnettes Viscoheel® K ?
Les talonnettes Viscoheel® K offrent un amortissement combiné à un effet de correction de la
position. On les propose pour la prise en charge des talons varus ou valgus. Elles sont aussi efficaces
en cas d’épine calcanéenne associée. Les talonnettes permettent d’amortir les chocs sur les
articulations : on protège ainsi les genoux, les hanches, les chevilles, ainsi que la colonne vertébrale.
Ces semelles médicales soulagent de manière sensible les muscles, ainsi que les tendons du mollet.
Mais surtout, elles réduisent les douleurs au niveau des points d’appui sous le talon, grâce à la
souplesse de la matière viscoélastique.
Les talonnettes Viscoheel® K : pour qui ?
Les talonnettes Viscoheel® K s’utilisent à la fois comme semelles médicales de pronation (c’est-à-dire
que l’extérieur du pied est surélevé) ou de supination (l’intérieur est surélevé). Elles sont en effet
réversibles, ce qui permet de les utiliser dans les 2 cas de figures, en fonction de l’objectif recherché.
Ces talonnettes sont efficaces en cas d’arthrose des membres inférieurs ou de port d’une prothèse,
cas dans lequel elles permettent une mise en décharge. Elles accompagnent le traitement des
pathologies du talon, compensent un varus ou un valgus ainsi qu’une inégalité de longueur des
jambes jusqu’à 1cm.
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