La lutte intégrée s’organise, d’une part, à partir d’un planning préventif et, d’autre part, à
partir des observations d’infestations.
le planning préventif a pour objectif de limiter la croissance de certains ravageurs. Des
auxiliaires sont introduits entre mars et mai suivant un planning établi;
En cas d’infestations détectées, des prédateurs sont introduits dans les cultures. Des
insecticides biologiques peuvent également être utilisés.
Les principaux ravageurs et leurs impacts sur les plantes
Les pucerons
Les pucerons prélèvent des quantités importantes de sève, ce qui prive les organes
attaqués, voire la plante entière, d’eau et d’éléments nutritifs et entraîne un
ralentissement de la croissance. Les jeunes plants sont chétifs et particulièrement
sensibles, ce qui peut conduire à leur dépérissement.
Leur action sur le végétal
L’effet irritant de la piqûre et l’effet toxique de la salive provoquent des malformations
variées. En culture ornementale, des déformations des feuilles apparaissent et les
bourgeons floraux sont abîmés.
Le miellat (il s’agit d’un liquide épais et visqueux, constitué par les excréments liquides
des pucerons) à la surface des végétaux est un produit dessicant. En cas de canicule, il
favorise l’effet "coup de soleil" sur le feuillage. Riche en sucre, il attire les fourmis. Il
constitue aussi un milieu favorable au développement de champignons. Les fonctions
vitales de la plante (la respiration et la photosynthèse) peuvent être altérées.
Les pucerons peuvent transmettre des virus provoquant la décoloration des feuilles et des
fleurs, des déformations et des nécroses. La transmission du virus est réalisée par les
insectes et quelques individus suffisent pour être à l’origine de la contamination d’une
parcelle.