Anthropologie Gnostique Samaël Aun Weor
façon provenir d’un autre qui irait en sens inverse, étant ordonné de manière
antithétique. Il faudrait illustrer ceci par un exemple : voyons l’Homme et
l’anthropoïde. L’Homme, bien qu’il soit de nos jours dégénéré, est un être
organisé. Maintenant, si nous étudions la vie et les moeurs de l’anthropoïde,
nous verrons qu’il est ordonné d’une façon différente, contraire, antithétique.
Un être organisé ne pourrait pas provenir d’un autre ordonné de façon
opposée, c’est ce qu’affirment toujours avec la plus grande sévérité les
écoles matérialistes.
Quel serait l’âge de l’anthropoïde, à quelle époque les premiers singes
seraient-ils apparus à la surface de la Terre ?. Incontestablement, au
Miocène. Qui pourrait le nier ?. Ils doivent être apparus, sans aucun doute,
dans la troisième partie du Miocène, il y a environ 15 à 25 millions d’années.
Pourquoi les anthropoïdes sont-ils apparus à la surface de la Terre ?. Ces
messieurs de l’anthropologie matérialiste, les brillants scientifiques
modernes, eux qui se pensent si savants, pourraient-ils par hasard donner une
réponse exacte à cette question ?. Il est évident que non.
En outre, le Miocène ne s’est absolument pas déroulé sur la fameuse Pangée,
si généralement accréditée par la géologie de type matérialiste. Il est
indubitable que le Miocène a eu pour cadre l’ancienne terre Lémurienne,
continent situé anciennement dans l’océan Pacifique ; l’Océanie, la Grande
Australie, l’île de Pâques, où l’on rencontre certains monolithes sculptés,
etc., constituent des vestiges de la Lémurie. Que la doctrine matérialiste,
embouteillée dans sa Pangée, ne l’accepte pas, qu’importe cela à la science et
à nous ?. En réalité, on ne va pas découvrir la Lémurie avec les tests au
carbone 14, ni avec les preuves du potassium-argon ou du pollen ; tous ces
systèmes de preuve, de type matérialiste, ne sont bons que pour un Molière
et ses caricatures.
Actuellement, après les hypothèses infinies des Haeckel, Darwin, Huxley et
de tous leurs suiveurs, on continue toujours à introniser la théorie de la
sélection naturelle des espèces, en ne lui octroyant rien de moins que le
pouvoir de créer de nouvelles espèces.
Au nom de la vérité, nous devons dire que la sélection naturelle en tant que
pouvoir créateur n’est qu’un jeu de rhétorique pour les ignorants, quelque
chose qui n’a pas de base.
Qu’au moyen de la sélection, de nouvelles espèces aient pu être créées, qu’au
moyen de la sélection naturelle soit apparu l’Homme, cela s’avère, au fond,
épouvantablement ridicule et accuse une ignorance poussée à l’extrême.
Je ne nie pas la sélection naturelle, il est évident qu’elle existe, mais elle n’a
pas le pouvoir de créer de nouvelles espèces La vérité est que ce qui existe,