Document non contractuel réalisé par les bénévoles de la MGEN avec leur prise de notes
Prévention des chutes des personnes âgées
Docteur Vert
3 cas cliniques
1/ Mme M. 78 ans, autonome, vit au 1
er
étage sans ascenseur.
Chute sur le bord du trottoir, pas de perte de connaissance. S’est cognée au front.
SAMU : urgences. Rien de grave. Surveillance.
2 jours plus tard, Douleurs, Nausées
Hospitalisation : scanner et traumatisme crânien
1 semaine plus tard : Régression – Perd la marche
A de plus en plus peur de tomber.
Programme de rééducation avec prise en charge
3 semaines plus tard : retour au domicile avec aide.
2/ Mme B. 84 ans, autonome, vit seule mais fréquentes visites de ses enfants et des ses
voisins.
Un matin, volets fermés Pompiers elle est allongée sur le sol. Perte de Selles et d’urine.
Elle a froid. Légèrement déshydratée et insuffisance rénale.
3/ Un homme âgé tombe brutalement sur une place. Il fait nuit.
Il souffre d’anomalie de la vision nocturne.
La chute est extrêmement grave
C’est un problème de santé publique qui entraîne 12 000 décès par an.
En ce qui concerne les personnes de plus de 75 ans :
- 30% chutent une fois par an
- 5% des chutes nécessitent un recours médical
- 1.25 % hospitalisation
- 1% décès
Conséquences médicales
- Fractures (fémur, poignet, épaule) tassement vertébral. (c’est plus important chez les
femmes qui font de l’ostéoporose)
- Traumatisme crânien avec hématome sous dural (sang entre le cerveau et la boîte
crânienne).
- Compression : signes neurologiques graves.
- Syndrome d’immobilisation et complications
- Douleur : on reste au lit : complications urinaires, constipation, muscles affaiblis.
Conséquences psychologiques et sociales
- Peur de retomber pour 50 % des plus de 75 ans
- Réduction d’activité pour 26 % (repli social)
- Syndrome post-chute
- Anxiété – symptômes physiques et psychiques pouvant aller jusqu’à la grabatisation
Prise en charge : rééducation physique
suivi psychologique
parfois anxiolytique