INFO
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Santé-MAG
N°11 - Octobre 2012
Selon un travail canadien, les femmes,
qui sont nées avant terme, seraient,
davantage, susceptibles de vivre des
grossesses compliquées.
C’est la première fois qu’une étude,
réalisée au niveau international, éta-
blit une telle relation de cause à effet.
L’équipe du Dr Anne-Monique Nuyt, à
l’Université de Montréal (Canada), a
étudié les dossiers de 7 405 femmes
qui avaient, pour point commun, d’être
nées avant terme. Et plus précisément,
avant la 37ème semaine de gestation.
Celles-ci ont été comparées à 16 174
autres femmes, nées à terme. Par la
suite, chacune de ces femmes a don-
né naissance à un enfant, au moins.
De cette analyse, il ressort «que les
mères, nées à terme, développent
des complications dans un peu plus
d’une grossesse sur dix. Dans le cas
des femmes, nées avant 37 semaines
de grossesse, (des complications
sont observées dans) une grossesse
sur cinq».Complications les plus fré-
quentes: diabète gestationnel, pré-
éclampsie et éclampsie. «D’autres
équipes avaient, déjà, établi une corré-
lation entre un faible poids à la nais-
sance et un risque accru de complica-
tions, durant la grossesse», explique le
Dr Nuyt. «Mais, jusqu’à présent, nous
ne savions pas si ce faible poids était
lié à une naissance prématurée. Nos
travaux ont permis d’isoler le facteur
‘né avant terme’ et de démontrer son
incidence, majeure, sur la survenue de
complications, durant la grossesse».
Grâce aux progrès de la médecine néo-
natale, le taux de survie des prématu-
rés a, considérablement, augmenté
depuis 30 ans. Il est, donc, essentiel de
mieux comprendre les mécanismes,
pouvant expliquer le lien de cause à
effet, mis en évidence par l’équipe du
Dr Nuyt. «Il serait important que les
professionnels de santé prennent en
compte l’impact des naissances, avant
terme, sur les soins obstétricaux»,
conclut l’auteur
Naissance avant terme:
risque de grossesses compliquées…
L’entomophobie,
ou la peur des petits
insectes
Vous avez peur des petits insectes? Dans
ce cas, vous souffrez de ce que les spé-
cialistes appellent l’entomophobie. Autre-
ment dit, dès que vous apercevez une four-
mi, une araignée ou un moustique, vous
ressentez une peur intense et incoercible…
Les symptômes de l’entomophobie sont
les mêmes que ceux de toutes les pho-
bie: apparition, systématique, de troubles
somatiques, comme une transpiration
intense, ou des malaises, provoqués par
la peur. Ces troubles apparaissent à la vue
ou, parfois même, à la pensée d’insectes
de petite taille. Les conséquences de
ces phobies, en termes de qualité de vie,
peuvent être très importantes. Comme
ces petits insectes se trouvent partout et
surtout en extérieur, dans les jardins, les
parcs et même en ville, le phobique peut
finir par ne plus oser sortir de chez lui. Sa
vie sociale et même professionnelle s’en
trouve, alors, durement affectée. Dans cer-
tains cas, des anxiolytiques ou des antidé-
presseurs seront prescrits. Dans d’autres
cas et parfois, en complément des médica-
ments, une psychothérapie comportemen-
tale et cognitive, ou une psychothérapie
analytique peuvent être menées.
Pour toute question, n’hésitez pas à
consulter un médecin
Selon un travail américain, le fait de
fumer, régulièrement, un joint double-
rait le risque de contracter une variété,
particulièrement agressive, de cancer
des testicules.
Et davantage, encore, lorsque les habi-
tudes de consommation se sont instau-
rées dès l’adolescence. Le Pr Victoria
Cortessis et son équipe, de l’Université
de Californie du Sud, à Los Angeles, se
sont intéressés à 455 hommes jeunes,
de 15 à 45 ans. Parmi ces derniers, 163
avaient développé un cancer des testi-
cules. Les auteurs ont, ainsi, observé
que les fumeurs de marijuana étaient,
deux fois plus souvent que les autres,
victimes de la forme la plus agressive
de ce cancer.
Les récepteurs des cannabinoïdes,
auxquels s’attache le tétrahydrocan-
nabinol (THC) du cannabis, sont pré-
sents dans le cerveau. Mais ils le sont,
également… dans les testicules. Et ces
récepteurs sont connus pour exercer
un rôle, protecteur, contre certains
cancers. La relation, de cause à effet,
entre marijuana et cancer des testi-
cules, tiendrait, au fait, que, lorsqu’un
homme fume un joint, le THC affecte
l’activité des récepteurs en question.
Ainsi, leur effet protecteur se trouve-
t-il inhibé. Chaque année en France, 1
500 hommes sont victimes d’un can-
cer du testicule. Des patients jeunes,
pour la plupart, puisque cette maladie
frappe, généralement, avant 45 ans.
Heureusement, le pronostic en est fa-
vorable. Le taux de guérison, pour les
formes les moins agressives, est supé-
rieur à 90%
Marijuana:
Pan dans les…
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