Le virus des taches jaunes de l’Iris (Iris Yellow Spot virus – IYSV) a été détecté pour la
première fois l’année dernière en France, et notamment en Ile de France sur des légumes de la
famille des alliacées.
A ce jour, ce virus n’est pas reconnu en France comme organisme nuisible, cependant
celui-ci se trouve sur la liste d’alerte de l’Organisation Européenne et Méditerranéenne pour la
Protection des Plantes (OEPP).
D’après certaines données bibliographiques, ce virus peut occasionner des dégâts
importants comme par exemple au Brésil avec 100% de perte sur oignon.
Les plantes hôtes :
Le virus des taches jaunes de l’Iris peut toucher aussi bien des cultures ornementales
que légumières.
Celui-ci a été détecté en France uniquement à ce jour sur des légumes de la famille des
alliacées : oignon, poireau, ail, ciboulette et échalote. Toutefois, des plantes ornementales
peuvent également être hôtes de ce virus : l’Iris de Hollande (
Iris hollandica
), Lisianthus
(
Eustoma russellianum
), Amarillys (
Hippeastrum hybridum
),
Datura stramonium
et
Nicotiana
benthamiana.
Le vecteur de la maladie : Thrips tabaci
Seul Thrips tabaci, à partir du second stade larvaire, peut transmettre le virus aux
plantes hôtes.
Les adultes, quant à eux, ne peuvent transmettre le virus que si il a été contracté au
stade larvaire. Une fois le virus acquis, le thrips restera virulifère toute sa vie et pourra ainsi
contaminer de nouvelles plantes.
Les plantes peuvent être contaminées à différents stades (du jeune plant à la culture
porte graine).
Une fois la plante contaminée par ce virus, aucun moyen de lutte curatif n’existe. Toutefois,
des mesures prophylactiques peuvent être mises en place :
• Détecter précocement l’arrivée des thrips dans la parcelle (mise en place de plaques
bleues pour le piégeage, comptage sur plantes…),
• Lutter contre les thrips, avec des produits homologués,
• Arracher tous les plants suspects, afin de limiter la propagation du virus.
Le virus des taches jaunes
de l’Iris sur les Alliacées