• influences intérieures, dont les milices, mouvements révolutionnaires, conflits ethniques,
etc.;
• statut, nombre et situation des réfugiés et personnes déplacées (provenant de l’intérieur ou
de l’extérieur du pays);
• culture et coutumes (relevant du travail des HRO);
• dates anniversaires revêtant un sens politique, historique ou autre;
• comment les opérations de droits de l’homme et autres agences internationales ont été ou
sont susceptibles d’être perçues par la population locale;
• ratifications ou autres adhésions à des traités concernant les droits de l’homme et autres
domaines y relatifs (y compris la Charte des Nations Unies et les immunités et privilèges des
Nations Unies);
• autres organisations internationales présentes dans le pays;
• organisations non-gouvernementales internationales, nationales et locales consacrées aux
droits de l’homme et apparentées (par exemple associations de femmes, organisations de
jeunesse, associations de minorités) dans le pays;
• toute autre information concernant la situation des droits de l’homme.
7. Ces sujets peuvent faire l’objet de brefs résumés écrits et/ou d’exposés oraux au cours
des sessions de formation. Une grande partie des questions mentionnées ci-dessus sont
abordées dans les “Cadres de pays” préparés par le Haut-Commissariat aux droits de
l’homme, auxquels on pourra ajouter, aux fins de la formation, des sources d’information
supplémentaires, directes, sur le pays et les sujets traités. L’Annexe I de ce chapitre présente
le plan des Cadres de pays, ainsi que la check-list des normes qui leur est adjointe. Au cas où
le Cadre de pays ne serait pas disponible auprès du HCDH, ce plan fournit des indications
utiles quant aux informations qu’il convient de réunir dans l’objectif de la formation.
8. Produire ces éléments peut exiger davantage qu’une photocopieuse et parfois des
traductions. Ainsi, le HRO devrait se voir remettre non seulement un exemplaire du code de
procédure pénale, mais aussi une analyse des domaines dans lesquels le droit local ne répond
pas aux normes internationales. Un autre document pourra décrire sommairement le
fonctionnement réel du système de justice pénale, y compris les procédures d’investigation,
d’arrestation, de détention, d’interrogatoire, de liberté provisoire, de procès, d’appel, etc.
9. Au cours de la mise au point des informations sus-mentionnées, et de la rédaction des
résumés nécessaires à la formation, il sera utile de rassembler un certain nombre de
documents, lesquels seront ensuite versés à une bibliothèque/centre de ressources à la
disposition du bureau central et des bureaux locaux de la mission de terrain :
• le présent Manuel de formation et le guide du formateur qui lui est associé;
• le texte du mandat de la mission de terrain (dans les langues correspondantes);
• un jeu des instruments internationaux relatifs aux droits de l’homme et autres normes les
concernant (si possible également dans la langue locale, si elle est différente de la langue de
travail de la mission de terrain);