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5. Iconographie
A. Le panthéon grec classique
La religion grecque est polythéiste. Les dieux ont une apparence humaine ; ils sont
anthropomorphes. Certains d'entre eux peuvent néanmoins prendre temporairement les traits
d'un animal. Zeus se déguise en cygne, en taureau ; Artémis en biche. Les dieux grecs sont
immortels (non éternels) : ils sont nés un jour, mais ils ne meurent pas. Ils se nourrissent
d'ambroisie, de nectar et de fumée (celle qui monte des autels des hommes qui sacrifient).
Chaque divinité est par ailleurs maître de puissances particulières. Le système polythéiste des
Grecs est en réalité une classification rigoureuse des pouvoirs et des prérogatives qui
correspondent au fonctionnement de la vie des hommes en cité.
Zeus : maître des dieux, il déclenche le tonnerre et les éclairs. Très nombreuses
aventures amoureuses avec des déesses et des mortelles.
Poséidon : règne sur les mers, il déchaîne les vents et les tempêtes, ainsi que les
tremblements de terre. Les Grecs, rappelons-le, sont avant tout des marins, qui
parcourent inlassablement la Méditerranée.
Déméter : déesse de la fertilité du sol, de la terre cultivée, des semences jusqu'aux
récoltes. L'autarcie des cités dans leur approvisionnement en grain fut l'une des
préoccupations essentielles de chaque cité.
Héra : sœur et épouse de Zeus, préside au mariage. Le mariage est un rituel essentiel à
la perpétuation des cités grecques, car ne peuvent être citoyens que des enfants nés
dans le cadre d'un mariage légitime.
Arès : dieu de la guerre. Les Grecs sont sans arrêt en guerre les uns contre les autres.
Aphrodite : déesse de la beauté et de la séduction, et donc aussi du mariage.
Artémis : préside à la chasse. La chasse est une activité essentielle dans les cités
grecques : elle est une école au métier de citoyen.
Apollon : patron des arts, mais aussi dieu sanglant qui tue de ses flèches et encourage
à la juste vengeance. À Didymes et à Claros en Asie Mineure, à Delphes plus encore,
Apollon est aussi le dieu de la divination. Enfin, il préside aux purifications lorsqu'il y
a souillure.
Athéna : déesse de la ruse et de tout ce qui en dépend : les métiers (travail de la laine
et du tissu), la guerre. Vierge farouche, elle est en particulier la patronne d'Athènes et
la divinité vénérée sur l'Acropole.
Hermès : Messager et héraut des dieux ; protecteur des voyageurs, des marchands et
des voleurs.
Dionysos : dieu du vin et donc du banquet et du théâtre, deux moments de sociabilité
essentiels dans l'organisation des cités.
Héphaïstos : Héra l'engendre seule « sans union d'amour, par colère contre son
époux », dieu boiteux (Héra le jette de l'Olympe), dieu forgeron.
Cette liste est celle des dieux du décor sculpté du Parthénon, mais elle est sujette à
modification : Hestia (Foyer) et Hadès (royaume de morts) sont souvent introduits parmi les
Douze au détriment d'Arès et de Dionysos.
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B. Les ros
Le héros est un homme dont la vie et la mort glorieuses sont associées à une époque
passée et ont grandement servi la communauté. Puisqu'il meurt, le héros n'est pas un dieu ;
c'est un homme qui a acquis par sa vie et par sa mort au service de la communauté un statut
spécial au sein de celle-ci. Dans l'esprit des Grecs, il s'agit le plus souvent d'un homme qui a
vécu il y a très longtemps ; parfois cependant des morts d'exception acquièrent très vite le
rang de héros.
Le héros reçoit un culte. La longévité, la fréquence des manifestations cultuelles et leur
importance le distinguent du culte rendu aux morts « normaux ». C'est en quelque sorte un
mort exceptionnel autour duquel un groupe (notamment la cité) définit son identité et assure
sa cohésion. Le centre du culte héroïque est le tombeau (hérôon) ou, à défaut de tombeau, le
lieu supposé des restes du cadavre. La majorité des héros ont une existence strictement locale
et sont inconnus au-delà de la vallée ou du village qui les honore. Certains héros toutefois, tel
Héraklès, sont connus de tout le monde grec.
Le culte rendu aux héros ne diffère pas de celui rendu aux dieux : les rituels sont de
même nature et leur éclat tient à la plus ou moins grande renommée du héros et à l'importance
de la communauté qui les célèbre. Par ailleurs, on attend des héros ce que l'on attend des
dieux : leur champ d'intervention est aussi vaste et divers. Ils rendent des oracles, guérissent,
protègent, punissent. En revanche, contrairement aux saints du Moyen-Âge, ils ne sont
nullement des intermédiaires entre le monde des dieux et celui des hommes ; ce sont des
puissances divines à part entière et ils ont souvent leur propre personnel cultuel, des
sanctuaires séparés et bien entendu une mythologie spécifique (qui varie évidemment selon
les cités).
L'apparition des cultes héroïques au VIIIe siècle marque une étape importante dans le
processus de formation des cités. La présence de l'un de ces cultes marque l'appropriation d'un
territoire par une communauté, le culte du héros donnant une légitimité religieuse à la
possession du sol. De cette manière, les cultes héroïques sont l'un des meilleurs marqueurs de
la construction politique, religieuse et culturelle du monde des cités grecques.
Quelques exemples :
Héraklès est le fils de Zeus et d'une mortelle, Alcmène. C’est donc un demi-dieu. Selon
la légende, son cousin, Eurysthée lui ordonne d'accomplir douze travaux : tuer le lion de
Némée, l'hydre de Lerne et le sanglier d'Érymanthe, rapporter la biche aux cornes d'or, tuer
les oiseaux anthropophages du lac Stymphale, nettoyer les écuries d'Augias, capturer le
taureau de Crète, tuer le roi Diomède de Thrace, rapporter la ceinture d'Hippolyte, reine des
Amazones, tuer le monstre à trois têtes Géryon, cueillir les fruits d'or du jardin des Hespérides
et ramener Cerbère gardien de l'Hadès. Nous en trouvons la première illustration d’ensemble
dans les 12 métopes du temple de Zeus à Olympie. À sa mort, Héraklès reçoit l'honneur tout à
fait unique pour un héros d'être admis parmi les dieux sur l'Olympe (apothéose). Son culte est
important dans de multiples cités de Grèce.
Ménélas est l'antique roi de Sparte. Son épouse, Hélène, est enlevée par Pâris, le Troyen.
Ménélas fait appel à son frère Agamemnon, roi de Mycènes, et à ses compagnons à travers le
monde grec et mène une expédition contre Troie. Le culte de Ménélas et d’Hélène est
important à Sparte.
Thésée est le fils d'Égée, roi légendaire d’Athènes. Après de nombreux exploits, il
succède à son père sur le trône d'Athènes. Il réalise alors le synœcisme (rassemblement) des
habitants de l'Attique et fonde véritablement la cité athénienne. Aux VIe et V
e siècles, les
Athéniens ont construit une partie de leur identité autour du culte rendu à Thésée.
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Les Tyrannoctones, Harmodios et Aristogiton, sont les deux Athéniens qui ont donné
leur vie en 514 pour assassiner le tyran d'Athènes Hipparque. À partir du Ve siècle, les
Athéniens consacrent leur statut de héros national et leur rendent un culte autour duquel se
fonde l'unité de la cité démocratique opposée à la tyrannie.
C. Un exemple dʼanalyse iconographique : le vase François
Cf. Fr. LISSARRAGUE, Vases grecs : les Athéniens et leurs images, Paris, 1999.
Le vase François (diam. 57 cm, haut. 66 cm) a été découvert par Alessandro François, en
1844, dans une tombe étrusque de la nécropole de Chiusi. Plusieurs fragments furent
également retrouvés par la suite. Le vase François est un cratère à volutes attique, à figures
noires, qui, de part sa qualité et sa richesse iconographique devint très rapidement célèbre. Il
se trouve actuellement au musée archéologique de Florence. On le date vers 570 av. J.-C.
Dans l’Antiquité, ce cratère grec fut importé en Étrurie pour orner la demeure puis la
tombe d’un aristocrate local. Les Étrusques étaient effectivement très friands de céramique
grecque aux époques archaïque et classique.
C’est l’œuvre du potier Ergotimos et du peintre Clitias, qui le signèrent respectivement.
Le vase François est riche d’une décoration complexe et il est un excellent exemple de la
culture figurative et narrative grecque.
Il comprend six frises figurées qui se superposent : deux au col, trois sur la panse et une
sur le pied. Cent cinquante-neuf personnages peints dans un style animé et miniaturiste sont
conservés. Ces personnages sont accompagnés de 130 inscriptions qui permettent de les
nommer, même si l’identification de certains d’entre eux est naturelle de part leurs attributs.
Certains objets étaient également nommés, comme la fontaine et une hydrie. Il s’agissait
notamment de faciliter l’identification des épisodes mis en scène.
Ce décor très riche et narratif était certainement mis en valeur par la fonction du vase,
qui, placé au centre de la salle du banquet et servant à mélanger le vin, était au centre des
regards. La présence de Dionysos sur ce vase, menant deux fois un cortège, s’associe au
banquet dont l’accès se limitait aux citoyens dans le monde grec.
Face A
Sur cette première face, plusieurs registres illustrent le cycle d'Achille, l’un des
personnages centraux de l’Iliade. De haut en bas (du col vers le pied), nous trouvons :
La première frise évoque la chasse au sanglier de Calydon, envoyé par Artémis pour
ravager la région de Calydon. Dix-neuf chasseurs sont présents pour abattre l’animal ; Pélée
se tient face au sanglier aux côtés de Méléagre, tandis que Castor et Pollux attaquent la bête
par derrière ; Ancaios gît sous l’animal. La scène est délimitée de part et d’autre par des
motifs floraux et deux sphinx. Rappelons que la chasse est une activité essentielle et
initiatique dans les cités grecques : elle confirme le statut du citoyen.
Sur la seconde frise se déroulent les jeux funèbres en l'honneur de Patrocle organisés
par Achille. Il s’agit d’une course de chars ; sous les jambes des chevaux se trouvent les prix
réservés aux vainqueurs : un chaudron et un trépied. À l’extrême gauche de la frise se tient
Achille debout près d’un trépied, tenant un bâton à la main, en arbitre de la course. Le chant
XXIII de l’Iliade est consacré à la description de ces jeux ; il est toutefois intéressant de noter
la liberté d’interprétation dont fait preuve Clitias. Le chant d’Homère n’est pas suivi dans ses
détails : par exemple Ulysse simple spectateur dans l’Iliade, est impliqué dans la course sur le
vase.
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Le principal registre de la panse fait le tour complet du vase. Cette frise illustre le cortège
des noces de Thétis et Pélée. La prophétie disait que le fils de Thétis (fille des divinités
marines Nérée et Doris) serait plus puissant que son père si elle s’unissait à un dieu. De ce
fait, la main de Thétis est octroyée à Pélée, un simple mortel, qui l’obtint aidé par le centaure
Chiron (qui éduquera plus tard leur fils Achille). Sur le vase François, on entrevoit Thétis
assise dans sa demeure de style dorique, pour accueillir le cortège des dieux qui vient la
féliciter, avec Pélée. Ce dernier debout devant la demeure serre la main du centaure Chiron,
son complice, au-dessus d’un autel domestique sur lequel nous apercevons un canthare. Iris,
messagère des dieux, ouvre la marche avec Chiron. Derrière eux nous trouvons : Déméter,
Hestia et Chariclo, côte à côte. Puis Dionysos, qui porte sur l’épaule une grande amphore. Il
est suivi des trois Horai (les Saisons). Commence alors le cortège de sept chars, mené par des
dieux tel que Zeus et Héra en premier, Poséidon et Amphitrite, Arès et Aphrodite, Athéna
accompagnée d’une déesse sur un char et de Nérée et Doris, Hermès et Maia sa mère, puis
Okéanos et Héphaistos sur son mulet, ces deux derniers fermant le cortège. Plusieurs divinités
féminines secondaires assistent ce cortège : les Muses (divinités qui président à l’art), peut-
être les Grâces (divinités de la grâce et de la beauté), et les Moires (déesses du destin).
Sous ce cortège, une autre frise présente une scène d’embuscade : Achille et Troïlos à la
fontaine. À gauche, on trouve une fontaine qui se distingue par une architrave et une frise
dorique, et à droite la porte de la cité de Troie. Plusieurs divinités assistent à la scène :
Apollon, Thétis, Hermès et Athéna. C’est l’épisode Achille en colère se lance à la
poursuite de Troïlos parce qu’il est sorti de la cité pour abreuver ses chevaux. La sœur de
Troïlos prise de panique, court et fait tomber son hydrie ; Anténor prévient le roi Priam assis
devant les remparts ; le frère de Troïlos (Hector) et Politès, armés, lui viennent en renfort
sortant de la porte ouverte de la cité.
Le dernier registre de la panse n’évoque aucune scène mythologique particulière, mais
des éléments dans un style orientalisant. Nous observons deux sphinx de part et d’autre d’un
motif floral. Le reste de la frise montre le combat d’animaux sauvages.
Avant de passer à la deuxième face, il convient de décrire les anses, également décorées
et dont l’une des scènes clôt le cycle d’Achille. Chaque anse est divisée en trois panneaux
illustrant trois scènes différentes. Le décor est identique des deux côtés à l’exception d’un
seul détail résidant dans la scène intermédiaire : au centre de cette scène, nous trouvons une
Artémis chasseresse accompagnée d’un lion de chaque côté sur l’une des anses alors que, sur
la seconde, les lions sont remplacés par un cerf et une panthère. Les deux autres scènes sont
identiques sur les deux anses : le panneau situé vers l’intérieur de la vasque découvre deux
gorgones ; sur le dernier panneau, Achille, mort, est porté par Ajax. Le génie de Clitias
s’illustre dans la manière dont il exhibe la beauté héroïque d’Achille : il est nu, cheveux
défaits, dépourvu d’armes et serein.
Face B
L’autre face du vase est plus variée que la première, nous assistons aux exploits de
Thésée sur les frises du col et au retour d’Héphaïstos dans l’Olympe sur l’un des registres de
la panse.
Sur la frise supérieure du col, figure un navire et son équipage. À droite, sept jeunes
hommes et sept jeunes femmes en alternance se tiennent par la main en une longue farandole.
Ce sont les jeunes Athéniens délivrés par Thésée du Minotaure, monstre mythique à tête
de taureau et au corps d’homme. Le roi de Crète, Minos, lui offrait en guise de sacrifice, tous
les ans, sept jeunes hommes et sept jeunes filles d’Athènes. Thésée est parvenu à tuer le
Minotaure aidé par Ariane fille de Minos. Les jeunes Athéniens représentés sur le vase
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François sont conduits par Thésée qui avance vers Ariane et sa nourrice. Cette scène est
généralement interprétée comme le moment de la délivrance, peut-être celui où Thésée,
débarquant à Délos, invente une danse appelée la geranos, la danse de la grue.
Au registre suivant, Thésée apparaît à nouveau dans une centauromachie. Sa présence
laisse deviner l’épisode du combat livré lors des noces de Pirithoos et d’Hippodamie. La
bataille se déroule entre des Lapithes armés en hoplites et des centaures dont la sauvagerie est
renforcée par leurs armes de défense (des branches d’arbres et des rochers) et les noms qu’ils
portent : Hylaios (le Forestier), Pertyaios (le Rocheux), Agrios (le Sauvage).
Le registre suivant, qui rappelons-le fait le tour complet du vase, est similaire à celui de la
face A : cortège des noces de Thétis et Pélée.
Sous le cortège des dieux, le registre médian présente le monde des Olympiens : nous
trouvons Zeus et derrière lui Héra, sur leurs trônes respectifs suivis d’une assemblée de dieux
dont Athéna, Arès et Artémis. Face à ces dieux se situe Aphrodite qui reçoit un cortège mené
par Dionysos accompagné par un silène tenant une outre de vin ; ce dernier conduit le mulet
siège Héphaïstos. Le cortège se ferme par une troupe de Silènes et de nymphes. Cette
scène met en lumière le retour d’Héphaïstos sur l’Olympe, conduit par Dionysos. Héra
avait précipité Héphaïstos de l’Olympe après sa naissance. Ce dernier fut accueilli par Thétis
qui l’éleva pendant plusieurs années. Héphaïstos feint de se réconcilier avec sa mère Héra et
lui offre en présent un trône pourvu de liens invisibles ; une fois assise, Héra se trouva
enchaînée et ne parvenait plus à se relever. Aucun des Dieux n’arriva à convaincre Héphaïstos
à la délivrer, seul Dionysos y parvient en le faisant boire. En délivrant sa mère, Héphaïstos
retrouve sa place auprès d’Aphrodite son épouse. Du même coup, en remerciement, Dionysos
lui aussi gagne sa place auprès des dieux.
Le dernier registre est la frise qui décore le pied du vase. Clitias a orné le pied du cratère
qui est une partie habituellement dénuée de décor. La frise fait le tour du vase. On y voit une
immense bataille : le combat des Pygmées (qui signifie coudées) contre les grues.
Les différentes scènes mythiques du vase François s’associent : ainsi le bestiaire aux
côtés de l’Artémis chasseresse et les ailes déployées de cette dernière font écho à la dernière
frise figurée de la panse : les animaux combattants et les sphinx orientalisants ; l’épisode
Achille délivre les jeunes Athéniens et invente la danse de la grue (geranos), fait appel à la
frise du pied : le combat des Pygmées contre les grues. Le mariage de Thétis et Pélée et celui
de Pirithoos et Hippodamie s’associent par opposition pour mettre en valeur la société des
dieux olympiens par rapport à la sauvagerie des centaures, deux mondes qui incarnent
l’homme et l’animal.
Enfin, les scènes retenues pour mettre en valeur certains exploits héroïques ne
représentent pas l’exploit en lui-même, mais l’épisode qui suit : Thésée après avoir vaincu le
Minotaure ; les jeux funèbres en l’honneur de Patrocle ; la scène Ajax porte la dépouille
d’Achille loin du champ de bataille.
Le vase François par sa richesse réunit le monde des dieux et des héros et relate la
victoire sur la sauvagerie, rétablissant de la sorte l’ordre dans le monde grec. Le vase dégage
une conception homérique dans la narration épique, rappelant ainsi le grand intérêt que l’on
portait aux récits homériques et un savoir partagé dans la culture de l’époque archaïque.
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