HPT Formation scientifique UAA17 Conseils didactiques La lumière est une onde Quand une onde se propage, elle transporte de l’énergie sans que de la matière ne doive l’accompagner. Les élèves ont souvent des difficultés à comprendre comment de l’énergie peut se transmettre de proche en proche, à travers une suite d’objets qui gardent leur position relative. Par exemple, les élèves comprennent difficilement pourquoi un objet d’un milieu n’accompagne pas l’onde, à la manière d’un surfeur transporté par une vague. Les élèves confondent souvent la représentation spatiale d’une onde sinusoïdale, et la représentation temporelle du mouvement d’un objet du milieu. De manière globale, les propriétés ondulatoires de la lumière sont délicates à mettre en place car on ne peut pas en percevoir la vibration avec nos sens. Elles se basent sur des expériences s’opposant au sens commun (de la lumière plus de la lumière donne de l’obscurité dans l’expérience de Young, ou la lumière disparaît en tournant un filtre polarisant placé sur un autre), quand elles ne s’opposent pas carrément à certains principes énoncés précédemment (contrairement à ce qui a été affirmé dans l’UAA2, la lumière ne se propage pas toujours en ligne droite : elle peut être diffractée en frôlant certains objets). Si la lumière se propage comme une onde, il est particulièrement difficile d’admettre l’absence de milieu de propagation. Développements attendus Commenter une expérience liée à la propagation d’une onde matérielle à l’aide des concepts de longueur d’onde et de fréquence (C1). L’élève met en évidence la relation entre la longueur d’onde et la fréquence de vibration de la source. Décrire une expérience illustrant le caractère ondulatoire de la lumière (C2). L’élève décrit une expérience telle que la polarisation, la diffraction par une fente ou par un réseau ou l’expérience de Young (TP). L’élève décrit une expérience telle que la polarisation, la diffraction par une fente ou par un réseau ou l’expérience de Young. Puis, il explique en outre les observations par une analogie avec le phénomène ondulatoire correspondant dans un milieu matériel (par exemple, l’eau dans la cuve à onde) (TQ). Dans une situation concrète, justifier le décalage dans la réception d’un phénomène lumineux et d’un phénomène sonore émis simultanément au même endroit (A1). L’élève justifie le décalage dans la réception d’un phénomène lumineux et d’un phénomène sonore émis simultanément au même endroit par la différence des vitesses de propagation du son et de la lumière (TP). L’élève justifie le décalage dans la réception d’un phénomène lumineux et d’un phénomène sonore émis simultanément au même endroit par la différence des vitesses de propagation du son et de la lumière. Puis, il estime la distance à laquelle est tombée la foudre (TQ). HPT UAA17 CD 160811 1 Exemples de situations d’apprentissages Percevoir expérimentalement les notions de fréquence/période, longueur d’onde, de vitesse, d’ondes progressives ou entretenues, de réflexion et de modes stationnaires. (Voir fiche d’expérience « Etudier les ondes mécaniques à l’aide d’une échelle de perroquet ») → C1 Mettre en évidence expérimentalement les propriétés spécifiques de la propagation des ondes à plusieurs dimensions, en particulier les fronts d’onde rectiligne et curviligne, la diffraction, les interférences et l’effet Doppler. (Voir fiche d’expérience « Etudier les propriétés des ondes à deux dimensions ») → C1, C2 Réaliser des expériences pour étudier des phénomènes mettant en évidence le caractère ondulatoire de la lumière. (Voir fiche d’expérience « Etudier les propriétés ondulatoires de la lumière ») → C2 Mener une investigation à propos de la polarisation, de la diffraction ou des interférences de la lumière, par exemple à l’aide de la boîte « Photonics » (voir à ce sujet notre fiche technique « Expérimenter avec Photonics » ). → C2 Filmer une succession d’impulsions se propageant dans un long ressort ou une corde avant qu’elles ne se réfléchissent à son extrémité, et sélectionner quelques images du film où apparait nettement la longueur d’onde. → C1 Mener une investigation sur la nature de la lumière, suite à l’observation d’un phénomène relevant de sa nature ondulatoire (l’irisation des plumes de paon ou de certaines ailes de papillons, les reflets colorés dans une fine couche d’essence ou d’huile, le relevé du taux de. → C2 Faire percevoir les successions d’interférences destructives en se déplaçant face à deux baffles émettant un même son pur d’environ 1000 Hz et placés à environ 2 m l’un de l’autre, ou en faisant tourner près de son oreille un diapason en train de sonner. → C2 Mener une investigation à propos de l’écholocation (chauves-souris, sonar…). → C2 Mener une recherche documentaire à propos d’une technologie basée sur la nature ondulatoire de la lumière (la mesure du taux de glycémie chez les diabétiques, l’évaluation de la vitesse des véhicules par effet Doppler, le fonctionnement du lecteur de CD…). → C2 Expliquer en termes de vitesses de propagation de signaux le décalage entre le son et l’image quand quelqu’un situé à une centaine de mètres frappe sur une tôle à l’aide d’un marteau. → C3 Notions mises en place Lorsque la source d’une onde pouvant se propager dans un milieu à une dimension (une corde, un long ressort…) effectue un mouvement quelconque, chaque point du milieu reproduit le même mouvement avec un retard d’autant plus grand que le point est éloigné de la source. Lorsque la source d’une onde effectue un mouvement de va-et-vient régulier et perpendiculaire au milieu de propagation, le milieu de propagation prend la forme d’une sinusoïde. La distance entre deux maxima ou minima successifs de cette sinusoïde correspond à la distance parcourue par l’onde pendant une période d’oscillation de la source. Cette distance est nommée longueur d’onde, et est notée . Cette longueur d’onde est liée à la période T et la fréquence f d’un point quelconque de l’onde par la relation : = v.T = v/f où v est la vitesse de l’onde. Lorsque la source d’une onde est un point d’un milieu homogène à deux dimensions, il se forme des rides circulaires formées de crêtes et de creux, et ayant pour centre la source de l’onde. La distance entre deux crêtes ou deux creux successifs correspond à la longueur d’onde. La direction de propagation des ondes est partout perpendiculaire aux rides. Lorsque la source d’une onde est un segment de droite, il se forme des rides rectilignes parallèles à la source. La distance entre deux crêtes ou deux creux successifs correspond à la longueur d’onde. La direction de propagation des ondes est partout perpendiculaire aux rides. HPT UAA17 CD 160811 2 Propriétés des ondes matérielles Propriétés correspondantes de la lumière o Lorsqu’une onde se propageant dans un milieu à deux ou trois dimensions rencontre un obstacle entravant en partie sa progression, l’onde contourne d’autant plus facilement l’obstacle que sa longueur d’onde est grande devant les dimensions de l’obstacle (sa largeur ou sa profondeur) : on dit que l’onde subit une diffraction. Si on place une fente très étroite dans la trajectoire de la lumière allant d’une source monochromatique vers un écran, il se forme sur l’écran un étalement du spot dans une direction perpendiculaire à la fente. Cet étalement est d’autant plus marqué que la fente est étroite : il s’agit d’une diffraction de la lumière. Ce phénomène n’est explicable qu’en supposant que la lumière se propage sous forme d’ondes et que sa longueur d’onde est très petite. o Lorsque deux ondes circulaires de même période et amplitude sont émises en deux points différents d’un milieu à deux ou trois dimensions, il se forme des zones (des lignes si le milieu est à deux dimensions) où le milieu reste pratiquement au repos : on dit que les deux ondes présentent des interférences, et que la contribution d’une des ondes annule la contribution de l’autre onde à certains endroits qui restent alors au repos. Si on place deux fentes étroites et très rapprochées dans la trajectoire de la lumière allant d’une source monochromatique vers un écran, il se forme sur l’écran un étalement du spot dans une direction perpendiculaire aux deux fentes, et dans cet étalement apparaissent une succession de zones sombres et de zones éclairées : il s’agit d’interférences de la lumière provenant de chacune des deux fentes. Ce phénomène n’est explicable qu’en supposant que la lumière se propage sous forme d’ondes. Comme la distance entre deux zones sombres ou claires successives dépend de la couleur de la lumière, on en conclut que différentes longueurs d’ondes correspondent à différentes couleurs monochromatiques. Si on place un réseau (une dia constitué d’un très grand nombre de fentes très rapprochées) dans la trajectoire de la lumière allant d’une source monochromatique vers un écran, il se forme sur l’écran des spots supplémentaires de part et d’autre du spot central. L’écartement des spots supplémentaires dépend de la couleur de la lumière. Si on utilise une lumière polychromatique telle la lumière blanche, les spots supplémentaires prennent la forme d’étalement spectral de la lumière en couleurs monochromatiques. o Lorsque le mouvement de la source d’une onde se fait dans une direction précise, perpendiculaire au milieu de propagation, il en est de même de chaque point du milieu atteint par l’onde : on dit que l’onde est polarisée. Lorsque le mouvement la source d’une onde change sans cesse de direction, tout en restant perpendiculaire au milieu de propagation, il en est aussi de même pour chaque point du milieu atteint par l’onde : on dit que l’onde est non-polarisée. Un polarisateur est un dispositif (une grille pour une corde…) sélectionnant une direction précise d’oscillation. Si on place deux filtres polarisants l’un derrière l’autre dans la trajectoire de la lumière de telle manière qu’ils laissent passer un maximum d’intensité lumineuse, et qu’on tourne un des filtres de 90°, la lumière ne sait plus les traverser. En première approche, on admet que la lumière se déplace à une vitesse de 300.000 km/s dans le vide et dans l’air. Sa vitesse dans l’air est donc près de 1 million de fois plus rapide que le son. HPT UAA17 CD 160811 3 Remarques pour le professeur Comment éviter la confusion entre la notion de période et de longueur d’onde ? Dans l’UAA12 sur les ondes acoustiques, on avait appris à lire un oscillogramme, qui n’est autre qu’un graphe de la position de l’oscillateur (un point de la corde d’un instrument de musique, le tympan de l’oreille, la membrane du micro…) en fonction du temps ; dans cette UAA17, on va s’intéresser à la forme générale du milieu (la forme de la corde, de la surface de l’eau…) parcouru par l’onde à un moment donné. Notons que nous supposerons par la suite que l’onde est transversale, c’est-à-dire que la perturbation est perpendiculaire à la direction de propagation de l’onde. De plus, nous supposerons que le mouvement de la source est harmonique, c’est-à-dire que le graphe de sa position en fonction du temps est une sinusoïde. Pour les élèves, on pourra se contenter de dire qu’il s’agit du mouvement le plus régulier possible, comme dans le cas d’un son pur. Il vaut mieux effectivement ne plus parler ici de graphe de la position en fonction du temps et encore moins de les représenter, pour ne pas provoquer de confusion avec la représentation de l’ensemble du milieu à un moment donné, comme dans une photographie. Concrètement, la notion de longueur d’onde pourra être introduite en représentant la forme du milieu tous les quarts de période d’oscillation de la source (par exemple tous les quarts de seconde si la période est de une seconde), et en montant comment une impulsion unique (uniquement la première « bosse » positive d’une sinusoïde) se déplace progressivement. Ensuite, on ajoutera le premier « creux » qui suit la première bosse, puis une nouvelle « bosse ». Il deviendra alors clair que la longueur d’onde est la distance parcourue par l’onde pendant une période d’oscillation de la source. Il est bon que l’enseignant garde à l’esprit la distinction entre la périodicité temporelle d’une onde (caractérisée par la période dans l’UAA12) et sa périodicité spatiale (caractérisée dans cette UAA par la longueur d’onde), même si cette distinction ne doit pas être abordée avec les élèves. L’utilisation d’une cuve à onde est-elle indispensable ? Le développement attendu C2 implique que l’on ait mené en classe une expérience montrant la diffraction, les interférences et/ou la polarisation de la lumière, ainsi que son correspondant avec des ondes en milieu matériel. La diffraction ou les interférences des ondes matérielles implique nécessairement l’utilisation d’un milieu à deux (ou trois) dimensions et c’est la cuve à ondes qui permet la meilleure observation de ces phénomènes. Ceci dit, on peut éventuellement se contenter d’une cuve à onde rudimentaire (voir fiche FE2) qui permet de mettre en évidence de manière appréciable la diffraction, et renvoyer à des documents ou des simulations pour les interférences. On veillera toutefois alors à mener une expérience d’interférence d’ondes sonores. Liens avec les autres disciplines, liens avec la vie courante Les séismes et les tsunamis. La diffraction des ondes sonores et l’écholocation. Les murs antibruits et la hauteur des sons. La polarisation et les lunettes de soleil ou la vision en 3D. HPT UAA17 CD 160811 4 Les ondes électromagnétiques La transmission d’un phénomène électromagnétique à distance sans nécessité d’un support de la matière est difficile à concevoir, même pour un public averti. Ceci est d’autant plus mystérieux que la plupart des ondes électromagnétiques ne sont pas directement observables par nos sens, mais nécessitent un appareillage. Et l’aspect dangereux de ces ondes (en particulier les micro-ondes, les ultraviolets ou les rayons X) à certaines doses ou sous certaines formes n’en facilite pas toujours la compréhension. Développements attendus Associer différentes technologies au spectre électromagnétique (C3). L’élève associe des technologies quotidiennes avec des informations (par exemple : fréquence, longueur d’onde) se trouvant sur un document présentant le spectre des ondes électromagnétiques (TP). L’élève associe des technologies quotidiennes avec des informations (par exemple : fréquence, longueur d’onde) se trouvant sur un document présentant le spectre des ondes électromagnétiques. Puis, il manie adéquatement les préfixes usuels en calculant les longueurs d’onde à partir des fréquences et vice-versa (TQ). Justifier l’appellation d’ionisantes pour certaines ondes électromagnétiques (C4). L’élève explique que certaines ondes ont la capacité de transformer les molécules en éjectant leurs électrons périphériques. Sur base expérimentale, décrire l’action d’un rayonnement électromagnétique (A2). Sur base d’une expérience mettant en évidence l’effet thermique, biologique, chimique ou photoélectrique d’un rayonnement électromagnétique, l’élève décrit le montage expérimental utilisé et l’action du rayonnement. Sur base d’une recherche documentaire, expliquer le principe d’une technologie utilisant les ondes électromagnétiques pour observer (T1). Pour une technologie (par exemple : le radar, la caméra infrarouge, le scanner, la radiographie), l’élève précise le nom du dispositif, le type d’onde utilisé et les observations qu’il permet. Mener une recherche sur les effets d’un type d’onde électromagnétique (T2). L’élève rassemble des informations sur les effets sanitaires ou environnementaux d’un type d’onde (par exemple : les infrarouges, les ultraviolets, les microondes, les ondes GSM, les rayons X). Exemples de situations d’apprentissages Mettre en relation le concept d’ondes électromagnétiques avec quelques phénomènes classiques des circuits électriques. (Voir fiche d’expérience « Expériences d’introduction aux ondes électromagnétiques ») → A2 Produire et capter des ondes hertziennes, mettre leur polarisation, la réflexion et les interférences en évidence. (Voir fiche technique « Emetteur et récepteur d’ondes hertziennes ») → C3, A2 Mener une recherche sur le fonctionnement du four à microondes, déposer du chocolat ou des tranches de fromage sur une surface en plastique rigide et l’insérer dans le four (en ayant préalablement retiré le plateau tournant) pour mettre des interférences de microondes en évidence. → C3, A2, T2 Mener une investigation sur les conditions les plus favorables de fonctionnement d’un GSM (localisation par rapport aux antennes, présence d’écrans métalliques, conditions de sécurité…) → C3, A2, T2 Utiliser un thermomètre à infrarouge ou une caméra thermique pour faire un relevé des déficiences dans l’isolation d’un mur donnant vers l’extérieur. → C3, A2, T1 Construire un panneau solaire thermique, ou un four solaire. → C3, A2, T1 Convertir une web-cam en caméra infrarouge (voir fiche technique « Fabrication et utilisation d’un spectromètre »). → C3, A2, T1 A l’aide d’un spectroscope pour lumière visible, analyser la présence d’infrarouges et d’ultraviolets proches, ainsi que la répartition des couleurs monochromatiques pour diverses sources lumineuse (voir fiche technique « Fabrication et utilisation d’un spectromètre »). → C3, A2 HPT UAA17 CD 160811 5 Montrer l’action d’une source ultraviolette sur une surface luminescente, puis intercaler des feuilles de plastique recouvertes de diverses crèmes solaires et commenter leur effet. → C3, A2, T2 Demander à son dentiste des informations sur la source ultraviolette qu’il utilise pour polymériser les résines composites. → C3, T1 Mener une recherche sur l’histoire des rayons X. → C3, C4, T1 Mener une investigation visant à établir un tableau comparatif des différentes méthodes d’imagerie médicales. → C3, C4, T1 Commenter le fonctionnement d’un compteur Geiger et les risques liés à la radioactivité. → C3, C4, T2 Enquêter sur certaines professions à risque (industrie nucléaire, personnel médical, aviation…) du fait des radiations ionisantes auxquelles ces travailleurs sont soumis. → C4, T2 Mener une recherche sur le mécanisme de vision de certains animaux (les reptiles voient dans l’infrarouge, certains ruminants tels les élans dans l’ultraviolet…). → A2, T1 Notions mises en place Une onde électromagnétique est une onde où s’associent continuellement un phénomène électrique variable avec un phénomène magnétique variable. Elle n’a pas besoin d’un support matériel pour se propager et peut donc se déplacer dans le vide. Comme la lumière, on admet qu’elle se propage à une vitesse de 300.000 km/s dans le vide et dans l’air. L’onde électromagnétique peut aussi être polarisée, présenter des interférences, être diffractée, réfléchie… Le spectre électromagnétique est le classement de tous les types d’ondes électromagnétiques existants en fonction de leur fréquence (ou de leur longueur d’onde). Par ordre de fréquences croissantes, on distingue : o Les ondes radio (aussi appelées hertziennes) qui sont utilisées pour les transmissions de radio ou de télévision (en absence de câble et de Wifi). o Les micro-ondes qui sont utilisées par les radars, les téléphones mobiles (GSM), les systèmes Wifi et les fours à micro-ondes. o Les infrarouges qui sont naturellement émis par tous les objets en fonction de leur température. La détection des infrarouges émis par un objet permet donc de mesurer la température de sa surface. Les infrarouges sont aussi utilisés pour les télécommandes d’appareils électroménagers, qui nécessitent une visibilité directe. o La lumière visible, qui est par définition la partie du spectre électromagnétique que peut détecter l’œil humain. o Les ultraviolets qui sont émis par certaines lampes ainsi que par le Soleil et qui peuvent activer les réactions chimiques et provoquer des lésions irréversibles de la peau. o Les rayons X qui sont capables de traverser la matière faite d’atomes légers, mais sont arrêtés par la matière faite d’atomes plus lourds. Ils sont utilisés lors des radiographies et des scanners (examens des tissus internes d’un organisme sans devoir opérer). o Les rayons (gamma), qui sont émis lors de certaines désintégrations radioactives, sont extrêmement pénétrants et ne sont arrêtés que par une épaisse couche de béton, de plomb ou d’eau. Une désintégration radioactive est une modification spontanée de certains atomes (certains isotopes précis) au cours de laquelle l’élément chimique change de nature et émet de la radioactivité. Les rayons X, les rayons et les rayons ultraviolets ont un caractère ionisant, ce qui signifie qu’ils sont capables d’arracher des électrons aux atomes qu’ils frôlent. Ce phénomène peut provoquer des mutations génétiques dans les organismes vivants. Il faut donc se protéger des ultraviolets, des rayons X et , et ne pas abuser des examens radiographiques, surtout dans les premiers mois de grossesse. HPT UAA17 CD 160811 6 Remarques pour le professeur Quel formalisme donner aux ondes électromagnétiques ? Alors que la première partie de cette UAA insistait sur une certaine argumentation scientifique pour les aspects ondulatoires de la lumière, cette seconde partie vise à établir des liens avec les utilisations technologiques, sans insister sur le formalisme ardu des ondes électromagnétiques. Au niveau quantitatif, on se bornera à utiliser la relation entre la fréquence et la longueur d’onde à l’occasion du commentaire de certaines parties du spectre des ondes électromagnétiques. Liens avec les autres disciplines, liens avec la vie courante L’histoire de la radio. L’information digitale. L’isolation thermique des maisons. L’imagerie médicale. Ressources Physique 6ème, Y. Verbiest et all, De Boeck, 2012 Séquence vidéo en noir et blanc (date un peu, mais bien conçue), qui illustre les notions d’ondes progressives et stationnaires : http://www.intellego.fr/soutien-scolaire-cpge-2-psi/aide-scolairephysique/video-ondes-progressives-reflexion-superposition-onde-stationnaire/59600 Quelques exercices sur la relation fréquence/longueur d’onde : http://www.ilephysique.net/sujet-cuvea-ondes-relation-entre-frequence-longueur-d-onde-et-celeri-272468.html Applet simulant le comportement d’une cuve à ondes. La longueur d’onde et la taille de l’ouverture sont paramétrables, et une mire déplaçable permet de mettre en évidence les variations d’amplitude selon la direction d’observation à la sortie de la fente : http://www.sciences.univnantes.fr/sites/genevieve_tulloue/Ondes/cuve_ondes/diffraction.php Vidéo « Le côté obscur de la lumière » sur la polarisation : https://www.youtube.com/watch?v=5L1mFYTntGk&gl=BE HPT UAA17 CD 160811 7