Fiche pratique chat Dr. Vet. FERIR Christophe
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VACCINATION DU CHAT
Le Typhus ou Panleucopénie féline est une maladie très contagieuse. Elle est due,
comme chez le chien, à un parvovirus ; mais le virus du chat ne peut pas infecter le
chien. Le contraire s’est par contre déjà vu.
Elle provoque une mortalité importante jusqu’à 90% chez les jeunes qui sont atteints.
Même si le chaton est le plus sensible, un adulte peut malgré tout être contaminé.
L’animal atteint présente de la température, des vomissements et une diarrhée qui mènent à la
déshydratation et surtout une diminution des globules blancs (baisse de l’immunité).
Le Coryza du chat, également connu sous le nom de rhinotrachéite, est une maladie
qui touche les voies respiratoires supérieures. Les symptômes peuvent aller des plus
bénins (larmoiement, éternuements, écoulement nasal, …) aux plus graves
(conjonctivite, écoulements purulents, narines bouchées, difficultés respiratoires
importantes, ulcérations dans la bouche, …).
Cette maladie est très fréquente, elle représente environ 90% des maladies respiratoires du chat.
Les chats de tous âges et de toutes races sont atteints, quel que soit leur sexe.
Cette maladie est due à des virus : le calicivirus et l’herpèsvirus.
Même si le chat guérit des symptômes, il peut rester porteur de ces virus et contaminer d’autres chats.
La Leucose est due à un rétrovirus, le virus leucémogène félin (FeLV). C’est une maladie
complexe et on considère même que c’est la maladie la plus dangereuse pour les chats.
Insidieuse, avec un développement différé et lent des symptômes, la leucose est une
pathologie difficile à diagnostiquer et impossible à traiter.
L’issue, à terme, est donc le plus souvent la mort pour le chat contaminé.
Quand le chat s’infecte (via contact avec un autre chat contaminé), il devient tout d’abord « porteur de
la leucose », c’est-à-dire que le virus va se développer dans ses cellules mais ne va pas encore
provoquer de symptômes de la maladie. Donc à ce stade, si le chat « paraît » en bonne santé (on
peut le tester pour connaître s’il est infecté par le virus), il faut garder à l’esprit qu’il peut contaminer
d’autres chats.
Puis, après quelques années d’incubation, le virus se réveille et la maladie commence : le chat
devient donc « malade de la leucose ». Les signes cliniques sont variés et peu typiques : tumeur,
faiblesse immunitaire, infection, …
Une fois la maladie déclarée, le chat voit son espérance de vie fortement diminuée (de quelques
semaines à quelques mois tout au plus).
Un vaccin existe contre le FeLV et offre une bonne couverture de protection, il est donc recommandé.
Le FIV ou « sida du chat » est également du à un rétrovirus (Feline Immunodefficiency Virus). C’est
une maladie très semblable au sida humain d’un point de vue clinique, mais il n’y a aucune interaction
entre les 2 virus des 2 espèces. Il n’y a donc aucun risque de transmission de sida du chat vers un
humain ou l’inverse (les virus sont bien spécifiques à chaque espèce).
Tout comme chez l’humain, suite à la contamination, il y a d’abord un stade de « portage » (test
possible), puis un stade de « maladie », après quelques années d’incubation silencieuse.
Les symptômes sont très variés, puisque le chat ne meurt pas directement du sida : la maladie
provoque une immunodépression telle que le chat ne pourra plus se défendre contre aucune autre
maladie compliquante (pneumonie, infections diverses, …), ce qui explique le tableau clinique si varié
de cette maladie.
Malheureusement, actuellement, il n’y a pas encore de vaccin disponible en Europe.
P
CR
L