3
Ces rois mages ont prévu la naissance du nouveau roi des Juifs et se dirigent vers Jérusalem
demander à Hérode la permission de le rencontrer. Stupéfaction d’Hérode qui vient ainsi
d’apprendre la naissance du futur roi des juifs. Un nouveau roi qui pourrait prendre sa place !
Hérode charge les rois mages de trouver ce Jésus et de revenir le renseigner sur lui. Les rois
mages se dirigent alors discrètement vers Bethléem, déposent leurs présents aux pieds de
Jésus et plient aussitôt bagages mais sans retourner voir Hérode. Ils s’enfuirent en
Mésopotamie, retrouver les rivages du Tigre et de l’Euphrate, donc l’Irak… Par sécurité,
comme le précise la bible, ils prennent une route différente qu’à l’aller.
La carte du ciel de Jésus-Christ a donc été établie, à l’avance, et doit toujours exister sur des
tablettes... quelque part…
Quand Hérode, par les astrologues, apprend l’arrivée d’un nouveau roi, il décide d’agir
comme Tibère et Domicien. Il veut éliminer ce futur rival et ordonne l’exécution de tous les
enfants mâles de moins de deux ans.
2 000 enfants furent donc victimes d’une prévision astrologique associée à la naissance de
Jésus - Christ !
Pourtant, la Bible, dans l’Ancien Testament, ne condamne pas l’astrologie, mais seulement les
astrologues qui, en la pratiquant, veulent se prendre, ou se faire passer, pour Dieu ! S’ils
acceptent de considérer la création comme supérieure à une éventuelle influence des planètes,
ils ne commettent aucun péché et sont donc tout à fait absous.
Avec Ptolémée, astronome grec, deuxième siècle après JC. et son traité : le Tétrabiblos, sont
établies toutes les grandes bases astrologiques toujours en usage de nos jours.
Depuis Saint Augustin au Vième siècle et le long moyen-âge, jusqu’à la renaissance,
l’astrologie, en Europe, se voit globalement mise à l’écart par les catholiques. Par contre, elle
est récupérée, étudiée et développée dans le monde arable qui arrive à son apogée. Comme
nous avons encore de nos jours les chiffres arables, en astrologie, nous avons conservé les
parts arabes.
L’Islam se montre, à l’époque, beaucoup plus tolérant et avancé en matière d’astrologie, que
la Chrétienté. Pourtant, un pape : Silvestre II, fut lui-même astrologue vers l’an mille.
Catherine de Médicis, 1519-1589 demande, discrètement, sans doute, à l’astrologue du pape
Paul III de dresser le thème d’Henri II. « Tout combat en champ clos lui sont déconseillés. »
Gassendi, notre savant, astronome et astrologue de Digne, tout comme Cardan, confirment
cette prédiction. Nostradamus en 1555 voit une de ses premières centuries interprétée dans le
même sens. Henri II meurt d’un coup de lance au cours d’un duel. Ambroise Paré, appelé à
son chevet, ne peut le sauver. Catherine de Médicis s’adjoint alors les services de
Nostradamus aussi bien dans l’exercice de ses charges officielles que pour assouvir ses
ambitions personnelles.
William Shakespeare, 1564 – 1616, simple fils d’un boucher et magistrat local à Stratford, ou
Francis Bacon, Sir Francis Bacon, né au palais royal, un proche de la reine Elisabeth I,
homme de loi, homme de lettres, philosophe et ésotériste, ce Shakespeare donc, place des
bribes d’astrologie populaire dans les répliques de ses personnages mais prouve des
connaissances d’un niveau beaucoup plus élevé, par l’évocation de la fameuse étoile au début
de Hamlet.