Arguments - Diverses données - DRDJSCS Bourgogne

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MINISTÈRE DE LA VILLE, DE LA JEUNESSE ET DES SPORTS
DIRECTION RÉGIONALE
DE LA JEUNESSE, DES SPORTS ET
DE LA COHESION SOCIALE DE
FRANCHE-COMTÉ
Pôle « FORMATIONS, CERTIFICATIONS,
PROFESSIONS, EMPLOIS »
Contact : Bénédicte BONNET [email protected]
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DONNEES ECLAIRANTES
Extraits de Besoin de nature de Louis Espinassous
p. 16 : « E. kuo et A. Faber-Taylor* proposent une ordonnance originale à des enfants atteints de TDHA** : vingt
minutes de marche dehors ! Deux constats : plus le parcours est « vert », plus les symptômes diminuent. Et surtout,
après vingt minutes de marche, les enfants TDHA trouvent une capacité de concentration proche de celle des
autres enfants.
* TDHA : trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité
** Kuo E., Faber-Taylor A., A political treatment for attention-deficit / hyperactivity disorder. Evidence from a
national study, American journal of public health, 2004, vol. 94, N°9
p. 19 : « On estime que 40% de la population européenne est sédentaire. Dans certains pays, cela concerne 10 à 20
% des enfants. Le manque d’activités physiques conduit directement à des états graves comme les maladies cardiovasculaires et les diabètes de type 2. Au Royaume Uni, l’inactivité coûte plus de 11 700 millions d’euros par an*.
« chez l’adulte, l’inactivité physique, dont les effets délétères sur la santé sont démontrés, est le deuxième facteur de
risque modifiable dans les pays industrialisés, après le tabac mais avant le cholestérol. (…) Au Canada,il a été
estimé qu’une personne peu active passerait 38 % de jours en plus à l’hôpital, consulterait 5,5 % plus souvent son
médecin généraliste et 13 % plus souvent un médecin spécialiste qu’un individu actif »** »
* Le bien être grâce à la nature dans l’Union Européenne, Document Union européenne, 2008
** Promouvoir l’activité physique des jeunes, l’institut national de prévention et d’éducation pour la santé, 2011
p. 29 : « Le 10 septembre 2007, le Daily Telegraph publie une lettre signée par deux cent soixante-dix experts de
l’enfance : « nous pensons qu’un facteur primordial expliquant l’explosion des problèmes de santé diagnostiqués
chez les enfants est le déclin marqué du jeu depuis quinze ans. Le jeu, particulièrement à l’extérieur, non
structuré et peu surveillé, est portant vital dans le développement de la santé et du bien-être des enfants. »
« Une métanalyse de plus de cent études sur les enfants des villes et leur environnement montre que lorsque la
maison est proche de la nature, de la verdure, d’un petit bois, les enfants ont de meilleurs tests sur les troubles de
concentration, la peur, la dépression et l’estime de soi. »
Cardinal F., Perdus dans la nature, Québec Amérique, 2010.
p. 7 : « Dans une prison du Michigan les détenus dont la fenêtre donne sur une cour intérieure consultent le
service médical, toutes pathologies confondues (physiques, psychiques, psychiatriques), avec une fréquence
24% supérieure à celle des prisonniers dont la fenêtre donne sur la campagne. C’est quasiment un quart de
maladies en moins à cause d’une simple vue sur la nature ! »
p. 30 : « De même, la différence est énorme entre des patients hospitalisés dans une chambre donnant sur un mur d
ebrique ou donnant sur un parc arboré. Pour la simple vue sur la nature comme seul facteur discriminant, on a
distingué en moyenne un jour d’hospitalisation postopératoire en moins, une perception moindre de la sensation de
douleur, moins de consommations de sédatifs et… une plus grande amabilité ressentie par le personnel soignant ! »
Lambin E., Une écologie du bonheur, Le Pommier, 2009
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