Le cotonéaster : une plante quatre-saisons
Infolettre – Jardinage
Volume 2, numéro 1 – janvier 2016
5/7 www.leevalley.com
Le cotonéaster apiculatus (C. apiculatus) présente de plus grandes feuilles, parfois arrondies.
À l’automne, elles prennent une couleur spectaculaire qui persiste un bon moment.
Contrairement à ses cousins, il produit de petites eurs roses. Ses fruits rouge canneberge,
souvent en abondance, ressemblent à de petites pommes. Malheureusement, ce cotonéaster
a tendance à former un enchevêtrement serré de branches dures qui devient un excellent
réceptacle pour les feuilles et tout ce qui traîne. S’il n’est pas entretenu, cet arbuste peut alors
se transformer en véritable poubelle.
Il existe aussi de jolis cotonéasters nains. Le plus petit est le cotonéaster rampant
(C. adpressus), dont le cultivar ‘Tom Thumb’ ne fait guère plus de 15 cm de hauteur. Le
cotonéaster apiculatus ‘Nana’. (C. apiculatus ‘Nana’) est à peine plus grand. Tous les deux
sont compacts, de forme arrondie, et pourvus de petites feuilles lustrées vert foncé qui virent
au bronze pourpré à l’automne avant de tomber. Dans ce groupe d’espèces miniatures,
on trouve le cotonéaster à petites feuilles (C. microphyllus). Il s’étend au lieu de pousser
en coussinets. Ses petites feuilles lustrées deviennent cuivrées pendant l’hiver. Toutes les
variétés naines produisent des eurs et des fruits plus petits proportionnellement, mais d’une
grande beauté.
Mon préféré : le cotonéaster horizontal ‘Variegatus’