NUTRITION ET TROUBLES DIGESTIFS Dr. Pascal Drakulovski Laboratoire de Parasitologie et Mycologie Médicale I Bases de Nutrition II Les Verminoses chiens/chats III La Vermifugation IV Autres troubles digestifs infectieux V Troubles digestifs non infectieux VI- Les Empoisonnements I-Bases de Nutrition Bases de Nutrition 5 Phases Essentielles où les besoins diffèrent - l’allaitement - le sevrage - La croissance - L’âge adulte - La sénescence L’allaitement et le sevrage Jusqu’au 20/25e jour les petits n’ont pas de dents -> lait uniquement Lait maternel couvre tous les besoins pendant cette période Si un chaton/chiot miaule/pleure c’est qu’il a faim, qu’il a un problème de santé ou que le lait est insuffisant (quantité) ou inappétent (mauvaise qualité) En cas de défaillance de la mère, substitution nécessaire Lait de vache non utilisable (trop riche en lactose, pauvre en protéines/lipides/calcium/phosphore, peu digeste) Nécessaire de le « materniser » (ajouter jaune d’œuf et de la crème fraîche ex : 100 ml de lait + 100 ml de crème + 1 jaune d’œuf) Ou lait de substitution pour carnivores/maternisé vendu en Pharmacie (Ormilak, Mikodog, Mixol, Milkan chaton/chiot….) L’allaitement et le sevrage Nombre de repas quotidiens : 8/1er sem. 6/2eme sem. 5/3eme sem. 4/4eme sem. 3/5eme sem. Quantité en fonction de l’âge et de la race (en ml) 2 jours Chatons/petits Chiens 10 Chiens Moyens 15 Grands Chiens 20 3-7j 15 30 40 2 sem. 30 50 70 3 sem. 50 70 110 L’allaitement et le sevrage Sevrage : apparition des dents vers la 3ème semaine : début du sevrage (dure entre la 3e et 7 sem.) Etape délicate car jeune animal fragile :Changement d’alimentation doit être graduel (Introduire viande crue et légumes progressivement) Possibilité de donner des aliments commerciaux hyperprotéinés voire des pots « bébés » à base de viande Tarissement du lait chez la mère autour de la 7-8e semaine A ce stade, alimentation du jeune doit être la plus proche possible de celle de l’adulte Croissance Chiot : croissance dure environ 10 mois: nutrition à volonté à des heures fixes 4 repas /j jusqu’au 3e mois 3 repas /j jusqu’au 4e mois 2 repas /jusqu’au 9-10e mois ration : 2/3 viande crue + 1/3 riz/légumes verts/carottes (ou aliments commerciaux) Chaton : croissance dure environ 7-8 mois nécessité d’une nourriture riche possiblement complémentée en minéraux et vitamines 3 repas/j jusqu’au 8-9e mois Nb : le chat s’habitue de façon sélective à manger au stade adulte les aliments offerts pendant la période de sevrage : varier les repas Alimentation de l’adulte Le Chien : 1 repas par jour matin ou soir Repos impératif (au moins 2 heures) après repas (surtout grandes races) Besoins : Protéines : viande (coupée et crue), poisson, abats (cuits, 1x par semaine max.), œufs (jaunes) Lipides : Source viandes/poisson principale d’énergie chez le chien. Présents dans Glucides : apport énergétique et surtout réduction coût de la ration. Seul l’amidon très cuit est assimilable (riz/pâtes/flocons de céréales) Fibres : fonction régulation du transit et volume du bol alimentaire (carottes, épinards, haricots verts) Vitamines et minéraux : présents dans de nombreux aliments naturels. Rapport calcium/phosphore (1,7-2,1) important. Déséquilibre fréquent souvent lié à une surconsommation de viandes. Compléments commerciaux existants Alimentation de l’adulte Le Chien : 1 repas par jour matin ou soir Besoins : Exemple de régime de base type : 33% de viande, 33% de légumes et 33% de riz très cuit 20 à 30g par kilo de poids vif (soit 200 à 300 g par jour pour un chien de 10kg) Correspondance kCal : 100 kCal/kg en moyenne à pondérer en plus si l’animal est actif ou de petite/moyenne taille, en moins si c’est une grande race, s’il est castré ou vieux. Si aliments secs assurer une gamelle d’eau bien remplie Alimentation de l’adulte Le Chat : 2 repas par jour matin ou soir Besoins : Protéines : source énergétique majeure (25-30%). Apportées par la viande, le poisson, les œufs, le lait. Exigence particulière en arginine et taurine (si carence, maladies graves) Lipides : Bien digérées (forte sécrétion de bile et de lipases). Bonne source d’énergie (30-40%) Glucides : pas indispensables et mauvaise assimilation sauf si très cuits Fibres : pour un bon transit (quantité idéale : 3% de la ration) Vitamines et minéraux : le chat synthétise lui même les vit B12, C, K et D. Attention aux carences liées aux déséquilibres alimentaires en Fe (alimentation lait/poisson), Cu (viande), I (viande), Zn (lait) Alimentation de l’adulte Le Chat : 2 repas par jour matin ou soir Besoins : Exemple de régime de base type : 50% de viande ou poisson, 25% de riz très cuit, 25% de légumes 30 g par kilo de poids vif (soit 150 g/j pour un chat de 5 kg actif !.) Correspondance calorique : 60 kCal/kilo (70-80 pour un animal d’extérieur actif, moins si animal castré ou vieux) Si aliments secs (croquettes) ne pas oublier l’eau !!! Troubles Digestifs II-Les Endoparasites Verminoses chiens/chats Helminthes vivant au dépens de l’animal Parasitoses digestives très courantes chez les chiens et les chats : 90 à 100 % des chiots et chatons sont infestés 45% des chiens adultes, 85% des chats adultes Sources d’infestation : - péril fécal (sol, eau de boisson..) - animaux vecteurs (puces, poux) - autres animaux du foyer - gestation (transmission maternofoetale et lors de la lactation) Conséquences pour l’animal : - Troubles digestifs - Déficit de croissance - Mauvaise protection vaccinale Conséquences pour l’homme : - Zoonoses - Nuisances dues au comportement de l’animal Classes concernées : Nématodes, Cestodes Relargage des oeufs LES PARASITES DIGESTIFS Cycle d’un nématode Ingestion d’un oeuf Jeune (< 5 sem) Adulte Éclosion de la larve circulation sanguine - foie - poumon Migration trachéale Migration somatique Transmission transplacentaire Tube digestif Déglutition Transmission par le lait (arrêt développement) réactivation Femelle gravide ou allaitante Les Endoparasites chiens/chats 1. La toxocarose (Nématode) Parasitose intestinale la plus répandue chez le chien et le chat Due à Toxocara canis ou Toxoascaris leonina, ver blanc de 5 à 10 cm de long Contamination : in utero et via le lait maternel Prévalence chez l’adulte : 25% chien, 65% chats, pas de signes cliniques Chez le jeune animal : prévalence de 90 % Affaiblissement progressif (prostration, émaciation, anémie) Troubles digestifs (vomissements, diarrhée ou constipation) Retard de croissance Troubles nerveux Décès suite à un accident toxémique ou rupture intestinale Susceptible de contaminer l’Homme (enfants : « maladie des bacs à sable ») précaution : hygiène des mains Les Endoparasites chiens/chats 2. L’ankylostomose (Nématode) Fréquente en zone tropicale, sub-tropicale (et tempérée, en chenil surtout) Due à Ancylostoma caninum, petit ver de 1 à 2 cm Contamination par : Ingestion de larves via herbe souillée Pénétration directe transcutanée Signes cliniques : Papules (qui disparaissent spontanément en 10 jours) Troubles respiratoires et hémorragies nasales Anémie et affaiblissement progressif Vomissements et diarrhées hémorragiques Entérites hémorragiques mortelles par ulcération de la muqueuse intestinale Susceptible de contaminer l’Homme par passage trans-cutané (Syndrome de Larva migrans cutané) Les Endoparasites chiens/chats 3. La trichocéphalose (Nématode) chien uniquement Due à Trichuris vulpis, vers de 2 à 4 cm de long Anémie et diarrhée parfois hémorragique Altération de l’état général, amaigrissement, poil terne Les Endoparasites chiens/chats 4. La dipylidiose (Cestode) Ténia le plus fréquent chez le chien et le chat Due à Dipylidium caninum, ver de 5 à 50 cm de long Contamination : ingestion de puces passe souvent inaperçu Peut entrainer des symptômes modérés : entérites chroniques, amaigrissement Contamination possible des enfants Les Endoparasites chiens/chats 5. Le ténia échinocoque (Cestode) (chien uniquement) Cestode rare (fréquent au Maghreb, Europe du Sud et Asie Centrale) Transmission à l’homme par ingestion d’œufs kyste hydatiques pouvant être mortels Due à Echinococcus granulosus, ver de 5 à 8 mm de long Contamination du chien : consommation d’abats de mouton parasité Signes cliniques : asymptomatique chez le chien (ou prurit de la marge anale) III-La Vermifugation Les Endoparasites chiens/chats Calendrier de vermifugation pour la dipylidiose, associer un traitement anti-puces vermifuger 8-10j systématiquement avant vaccination augmenter le rythme de vermifugation de l’adulte si présence d’un enfant ou d’autres animaux dans le foyer Les Endoparasites chiens/chats Les Vermifuges Critères de choix d’un antihelminthique identification du ver (ver rond/ver plat) espèce (Chat/Chien) : respect de l’AMM !! race de l’animal à traiter (Colley hypersensibles à l’Ivermectine) âge et physiologie de l’animal à traiter : hyperinfestations des animaux jeunes, risques tératogènes chez les femelles gestantes, diminution des fonctions métaboliques chez les animaux âgés mode de vie de l’animal (extérieur, intérieur, élevage ….) caractéristiques recherchées pour l’anti-helminthique : spectre d’action, vermicide/vermifuge, posologie, penser aux effets secondaires (diarrhées) forme galénique / animal : pâtes/formes liquides pour les jeunes animaux, comprimés pour les adultes Les Endoparasites chiens/chats Les Vermifuges Varier les produits utilisés pour éviter le développement de résistance Pipérazine (Ascapipérazine®, Plurivers®…) : produits à action limitée mais très peu toxiques. Spectre étroit (vers ronds, du genre Toxocara et Toxoascaris). Très indiqués chez les animaux jeunes car évite le choc toxémique en cas d’infestation massive. Attention : antagoniste avec le Pamoate de Pyrantel. Contre indications : insuffisance rénale ou hépatique. Effets Indésirables : ataxie, vomissement, diarrhée Pamoate de Pyrantel (Ascatene®, Strongid®, Polyverpat®) Seul ou en association. Excellente tolérance, actif sur nématodes (Ascaridés et ankylostomes). Utilisable à tout âge y compris femelles gestantes (faible absorption intestinale, pas effet tératogène). Antagoniste Pipérazine. CI : malnutrition, déshydratation, dysfonctionnement intestinal Les Endoparasites chiens/chats Nitroscanate (Scanil®, Lopatol®) Efficace sur Ascaridés et Ankylostomes ainsi que Dipylidium et Taenia. Peu d’efficace sur Trichuris. Très bonne tolérance (chiots, femelles gestantes, animal agé) CI : chat EI : vomissements (fractionner la prise en 1/3 sur la journée) Levamisole (Buccalox®, Stromiten®) Actif sur Ascaridés et Ankylostomes. Action immunostimulante (intéressante pour les chiots à vacciner). Action tissulaire (voies respiratoires ou urinaires) Associé au niclosamide. Toxicité importante, attention surdosages. CI toute association avec inhibiteur de la transmission neuromusculaire (y compris certains APE) Les Endoparasites chiens/chats Oxantel (Dolpac®) Chiens uniquement, très efficace sur les Trichuris. Toujours associé au pyrantel et praziquantel. CI : femelles gestantes ou allaitantes Niclosamide (Polyverkan®, Stromiten®, Polyverpat®…) Cestodicide, actif sur Taenia, peu actif sur Dipylidium (nécessite d’augmenter la posologie x3), très peu actif sur Echinoccocus. Faiblement toxique. EI : Vomissement fréquents chez le chat Benzimidazolés (Fenbendazole, Flubendazole, Mebendazole…) Essentiellement actifs sur nématodes, moins actifs sur les Ténias, peu ou pas actifs sur Dipylidium et Echinococcus. En général associé au niclosamide. Faible toxicité, faible absorption intestinale. CI (certaines molécules) : femelles allaitantes ou gestantes Les Endoparasites chiens/chats Avermectine / Ivermectine : AMM seulement pour dirofilariose CI : certaines races de chiens (Colleys, Shetlands, Bobtails et croisements) Milbémycine (Milbemax®) : nématodicide. Actifs sur Ascaridés, ankylostomes et préventif pour Dirofilaria. Associé au Praziquantel CI : femelles allaitantes,, autres lactones macrocyliques (Moxidectine) EI : toxicité pour animaux à sang froid (poissons et reptiles) Moxidectine (Advocate® Guardian®) nématodicide. Actifs sur Ascaridés, ankylostomes et Trichuris. Préventif pour Dirofilaria. Préventif sur infestations à puce et gale des oreilles CI : autres lactones macrocyliques (Milbémycine), animaux ayants des microfilaires circulantes Praziquantel : (Droncit®, Plativers®,Drontal®, Milbemax®) Actif sur tous les vers plats (Taenia, Echinococcus, Dypilidium), avec une excellente tolérance. En association CI : animaux poids < 1 kg EI : vomissement, diarrhée, hypersalivation et dépression (chien) IV- Troubles digestifs d’origine infectieuse (non helminthiques) Troubles Digestifs d’origine infectieuses (autres) Plusieurs agents pathogènes peuvent être à l’origine de diarrhées et/ou vomissement chez le chien/chat Virus responsables : rotavirus, parvovirus, coronavirus, adenovirus… Chien : maladie de Carré, maladie de Rubarth, parvovirose Chat : panleucopénie féline ou typhus du chat Bactéries responsables : salmonelles, campylobacters Protozoaires responsables : Giardia Origine de la contamination : alimentaires (aliments souillés) ou par contact d’animaux à animaux (agents hautement contagieux) Se signalent (dans les cas les plus sérieux) par des diarrhées muqueuses et sanglantes (entre autres symptômes) -> consultation vétérinaire impérative Prévention : si possible vaccination, mise en quarantaine de l’animal infecté, nettoyage soigneux de l’environnement Prise en charge : si symptômes mineurs, réhydratation, pansements intestinaux (Smecta ®) anti-infectieux (quinoléiques) et reconstituants intestinaux pour humains sont toxiques ou inappropriés pour le chien/chat V- Troubles Digestifs non infectieux Troubles Digestifs non infectieux Les diarrhées sont très fréquentes chez les chiens : augmentation de la fréquence et/ou du volume des selles qui sont souvent plus liquides. Les Principales Causes des Diarrhées Aiguës les causes alimentaires changement brutal du régime alimentaire tube digestif du chien s'adapte mal aux changements brusques de nourriture. diarrhée « d'adaptation » fréquente chez le chiot (sevrage, changement brutal de l’alimentation). Toute transition alimentaire doit se faire de façon progressive sur une semaine. Méthode : mélanger le nouvel aliment avec l'ancien aliment en diminuant progressivement les quantités de celui-ci au profit du nouvel aliment. Troubles Digestifs non infectieux les excès alimentaires Le chien mange trop (fêtes de fin d'année) ou il mange des aliments peu digestes (restes de table, os, lait). Aliments incriminés : lait de vache (chiots) aliments riches en amidons et mal cuits aliments contenants des protéines de mauvaise qualité (déchets de viande ou aliments industriels de mauvaise qualité préparés avec des viandes riches en cartilages/os) / les causes infectieuses (cf chapitres précédents) les causes toxiques Les produits toxiques qui provoquent des diarrhées sont très nombreux. Certaines plantes contiennent des substances irritantes pour le tube digestif, comme par exemple le latex des ficus et le laurier. Les causes métaboliques particulières : ex : sensibilité au gluten pour le Setter Irlandais propension à l’intolérance/allergie alimentaire chez les chats Siamois, les Cockers Troubles Digestifs non infectieux Le Traitement (diarrhée aigue non compliquée) diète de 24 à 48 heures suivant les cas. Donner à boire beaucoup d’eau mais en petites quantités à la fois. Reprendre l'alimentation de manière progressive avec des aliments très digestibles (poulet et des carottes cuites) en plusieurs petits repas répartis sur la journée. Si pas d’améliorations consulter un vétérinaire !!!! Troubles Digestifs non infectieux La Torsion de l’estomac (grandes races) Si après le repas : Efforts de vomissements sans effet, Salivation abondante, Chien agité ou au contraire prostré, ventre distendu (météorisme)… URGENCE MEDICO-CHIRUGICALE Prévention : Fractionner la ration alimentaire en deux repas quotidiens pour ne pas surcharger l'estomac et aider la digestion. Même trois repas pour les jeunes chiens. Ne pas le faire courir dans les deux heures qui suivent un repas Choisir une alimentation spéciale grands chiens pour augmenter la durée de mastication et donc diminuer la vitesse d'ingestion de la ration. Les grands chiens ne doivent pas manger trop vite, ils doivent bien mâcher et rester calmes après leur repas. Troubles Digestifs non infectieux Les vomissements sont très fréquents chez les chats : Les chats sont des animaux très propres et très soigneux de leur pelage. Lors de la toilette le chat avale ses poils (langue rapeuse) qui ne sont pas digérés, accumulation dans l'estomac et formation de grosses boules de poils ou trichobézoards. Accumulation des trichobézoards tout au long de l’année Problème plus importants lors des mues (printemps/automne) chez les races à poils longs chez les chats d’intérieurs (mue plus importante) Troubles Digestifs non infectieux Conséquences : les paquets de poils, trop volumineux pour passer dans l'intestin, restent bloqués dans l'estomac troubles divers : perte de l'appétit, constipation ou régurgitations voire vomissements répétés. Si vomissement épisodique, vérification si vermifugation à jour puis et élimination des éventuels trichobézoards Solutions : Prévention par brossage régulier, traitement par huile de paraffine ou croquettes spéciales Si pas d’améliorations consulter un vétérinaire !!!! V-Les Empoisonnements Les empoisonnements et intoxications Nombreux produits toxiques pour le chien et le chat (chien plus exposé) Chien (exposé par ingestion) : 1-médicaments humains : AINS : troubles rénaux antidépresseurs : troubles nerveux/vomissements 2-produits APE 3-nourriture : chocolat/café/thé : neurotoxique avocat : vomissement/diarrhée raisins : insuffisance rénale xylitol : hypoglycémiant…. 4-rodenticides 5-médicaments vétérinaires 6-plantes : azalées vomissements/coma, laurier : cardiotoxique sagoutier : hépatotoxique…. 7-produits chimiques : antigel, diluant de peinture, détergents, eau de javel… Les empoisonnements et intoxications Nombreux produits toxiques pour le chien et le chat (chien plus exposé) Chat (exposé par contact puis ingestion) : 1-médicaments humains : Aspirine, Paracétamol 2-produits APE : permethrine et analogues 3- insecticides/molluscicides/désherbants 4-nourriture : chocolat/thé/café raisin oignons/ails/echalottes : hématotoxiques …. 5-rodenticides 6-médicaments vétérinaires 7-plantes : azalées : troubles gastriques ficus troubles gastriques/rénaux, dermatites de contact philodendron/rododendron : troubles nerveux ….. 8-produits chimiques : antigel, diluant de peinture, détergents, naphtaline….. Les empoisonnements et intoxications Mesures de premier secours : Informer le vétérinaire (avec caractéristiques/étiquette produit) ou appeler un centre antipoison Si absorption du poison est observée, déclencher rapidement un vomissement sauf si Ingestion > 30-60 minutes Ingestion de produits acides ou basiques ou tout autre produit corrosif (détergents, produits WC, batteries alcalines, kérosène…) Déclenchement du vomissement (si l’animal est conscient, actif et coopératif) : Eau oxygénée (3 %): Dosage: 1 cuillère à soupe par 10 kilogrammes de poids corporel. A renouveler éventuellement tous les quarts d’heure Ou eau salée A administrer avec une seringue Si produit corrosif : administrer un neutralisant intestinal (Charbon activé) Les empoisonnements et intoxications Mesures de premier secours : Informer le vétérinaire (avec caractéristiques/étiquette produit) ou appeler un centre antipoison Si empoisonnement par contact cutané : Sous forme poudre : brosser le poil et rincer à l’eau courante ou sérum Phy. Ne pas oublier de se protéger Sous forme de liquide : rincer à l’eau courante puis à l’eau savonneuse ou au sérum Physiologique pendant au moins 15 minutes Ne pas essayer de neutraliser le poison sur la peau Dans tous les cas consulter un vétérinaire !!!! MERCI !!!