Une nouvelle année financière qui regorge de projets riches en défis

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Volume 16,
numéro 2
marsavril 2013
Une nouvelle année financière qui regorge de
projets riches en défis
Pierre Paul Milette,
directeur général
Plusieurs défis importants
attendent les établissements
du réseau de la santé et des
services sociaux au cours des
mois à venir. Au Centre de
réadaptation Lucie-Bruneau,
ceux-ci prendront entre autres
la forme de projets stimulants
et mettront non seulement à
contribution les équipes de direction et de gestion, mais aussi l’ensemble des employés.
À commencer par le projet de
rapprochements cliniques entre
l’établissement et l’Institut de
réadaptation Gingras-Lindsay-deMontréal (IRGLM) dans le cadre
du continuum de services pour la
clientèle blessée médullaire.
Je vous invite d’ailleurs à lire le
texte de Nicolina Gesualdi qui relate la tenue, le 13 mai prochain,
d’une rencontre cruciale qui mènera nos deux organisations sur
la voie d’une collaboration des
plus dynamisantes.
été identifié pour être l’établissement désigné institut universitaire avec ses partenaires du
CÉRIU (INLB, IRGLM, HJR, CRCL,
IRD). Plusieurs lettres de recommandation, en provenance de différentes instances, soutiennent
notre candidature et alimentent
déjà notre dossier. Celles-ci sont
porteuses d’un message extrêmement positif quant à la pertinence d’obtenir cette désignation
pour la région de Montréal. Les
travaux vont donc bon train et
de récentes rencontres avec les
représentants du ministère de la
Santé et des Services sociaux, de
même qu’avec l’Institut national
d’excellence en santé et services
sociaux, encouragent tous les
partenaires de cette importante
démarche de reconnaissance à entrevoir un dénouement prometteur.
Menés en collaboration avec le
Bureau facultaire de l’expertise
patient partenaire de la Faculté
de médecine de l’Université de
Montréal, nos travaux sont suivis
de près pour leur caractère novateur, mais aussi et surtout parce
que la résultante deviendra en
quelque sorte un modèle à exporter. Jean-Philippe Cotton, directeur
général de l’IRGLM et moi-même
avons d’ailleurs été invités, le
16 mai prochain au Congrès de
l’AQESSS, à témoigner de cette
démarche, notamment le point
de vue des usagers dans l’intégration des processus cliniques,
une valeur ajoutée pour atteindre
l’excellence dans la dispensation
Dans le dernier numéro de l’Entredes services.
gens, il a été question de la mise en
Le dossier de désignation d’ins- place de la ressource De Lorimier
titut universitaire franchira pro- dédiée aux personnes ayant un
chainement une étape détermi- trouble grave du comportement.
Depuis, la ministre
nante, puisque l’échéance prévue
pour le dépôt de la candidature déléguée aux services sociaux,
est fixée au mois de juillet pro- madame Véronique Hivon, a déchain. Rappelons que le Centre a montré, lors du forum des direc-
teurs généraux de l’AÉRDPQ, son
vif intérêt pour les ressources non
institutionnelles et sa volonté
d’assurer l’intégration des personnes ayant une déficience physique dans un milieu de vie qui
convient à leurs besoins, plutôt
que de se retrouver en institution.
Des travaux sont en cours avec
l’AÉRDPQ et l’AQESSS à ce sujet et
à sa demande, nous lui avons fait
parvenir un dossier décrivant le
modèle distinctif développé par
le Centre depuis près de 35 ans.
Ces projets, et ceux identifiés à
partir des orientations annuelles
2013-2014 de l’établissement (qui
seront déposées au conseil d’administration le 7 mai), assurent
déjà un agenda bien rempli pour
la prochaine année. Leur nature
les classe dans la catégorie des
défis qui demanderont une collaboration de toutes nos équipes.
Je terminerai en vous invitant à
lire notre dossier sur la médecine
de réadaptation, une pratique
peu connue du milieu médical,
un secret bien gardé, si je puis
m’exprimer ainsi, mais essentielle
à la réussite de ce long processus
qu’est celui de la réadaptation. 
Aimez le CRLB
sur Facebook
2
ZONE MULTI
Pour une utilisation éthique des médias sociaux
Suzanne Beauchemin,
directrice des ressources
financières, informationnelles
et services techniques responsable de la sécurité
des actifs informationnels
À
titre d’organisation responsable,
et inspiré par le contenu élaboré
dans le Guide de référence sur les
médias sociaux de l’AÉRDPQ (auquel
ont grandement contribué deux anciens collègues : Hélène Bergeron
et Luc Roberge), le Centre, avec
les recommandations du comité
sur la sécurité des actifs informationnels, a réfléchi à la question.
Une politique d’utilisation des médias sociaux sera bientôt adoptée
De plus en plus de personnes sont interpellées, dans la vie de tous les jours et à différents
degrés, par les médias sociaux. Que ce soit par le biais de Twitter, Facebook, LinkedIn,
les blogues ou les forums de discussion, pour ne nommer que ceux-ci, leur utilisation est
dorénavant intégrée au quotidien personnel et professionnel de bon nombre d’entre vous.
Toutefois, êtes-vous toujours conscients que tout ce qui se retrouve sur Internet fait partie du
domaine public ?
par l’établissement afin de baliser
les règles administratives qui entoureront l’usage de ce moyen de
communication.
Concilier l’utilisation des
médias sociaux et les obligations professionnelles,
éthiques, déontologiques ET
s’en servir adéquatement.
À partir de principes directeurs, les
responsabilités générales des utilisateurs seront définies en précisant les obligations des personnes
autorisées à se servir de cet outil
en milieu de travail, et de celles
qui interagissent sur ces réseaux à
l’extérieur de l’établissement. Ceci,
malgré le droit à la liberté d’expression, car tous avons le devoir
de respecter la confidentialité de
certains renseignements déte-
nus par l’établissement et d’agir
avec loyauté envers ce dernier.
L’adoption d’une telle politique
a pour objectif d’apporter des
réponses aux employés et de leur
permettre de composer avec ce
médium de communication en
l’utilisant de façon consciencieuse
et sécuritaire. 
Soutenir, informer, développer : le quotidien de l’équipe
du soutien résidentiel
Claude Gingras,
spécialiste en
procédés administratifs
Programme
des ressources
sociorésidentielles
essentiels à l’atteinte de la mission d’intégration sociale de l’établissement.
Supplément au loyer
Administré au nom de la Société
d’habitation du Québec (SHQ)
depuis 1979 pour près de 400
haque jour, l’équipe du sou- unités de logements, le service
tien résidentiel du Programme de Supplément au loyer s’adresse
des ressources sociorésidentielles aux adultes à faible revenu ayant
(PRSR) joue un rôle déterminant moins de 65 ans ou aux parents
auprès des locataires et futurs d’un enfant ayant une déficience
locataires à la recherche d’un lo- physique âgé entre 2 et 18 ans. La
gement accessible. Il est aussi un personne ayant des incapacités
acteur pivot pour les propriétaires doit utiliser une aide technique
disposant d’appartements acces- à la mobilité fournie par un orgasibles et les partenaires désireux nisme payeur reconnu (RAMQ,
CSST, SAAQ) et éprouver des difde développer ce marché.
ficultés significatives d’accès et de
Que ce soit sur le plan de la ges- circulation dans un logement non
tion ou de la promotion, les ser- adapté. En septembre 2012, la
vices Supplément au loyer, Info- SHQ a émis un nouveau règlement
logement et Développement sont d’attribution, ce qui a demandé
C
une révision des critères spécifiques d’admission (8) du programme, ainsi que des critères de pondération. Des démarches sont
présentement en cours avec la
Table des directions cliniques de
l’AÉRDPQ en vue de rehausser le financement pour augmenter le nombre d’unités de logement, et évaluer le déploiement, à l’échelle provinciale, du logiciel Supplément au
loyer développé par l’établissement.
sibles dans un réseau spécialisé.
En 2012, 76 personnes se sont
inscrites et 20 propriétaires ont
offert un logement. En tout, 16
jumelages ont été réalisés. La participation du PRSR aux démarches
entreprises par la Confédération
des organismes de personnes
handicapées (COPHAN) soutient
l’importance de relancer les discussions sur le fonctionnement et
la visibilité de ce service.
Info-logement
Le service Info-logement facilite
la recherche d’un logement accessible pour les personnes présentant des incapacités au niveau
de la mobilité. Il centralise et
coordonne l’offre et la demande
de logements accessibles. Il permet ainsi aux propriétaires de la
région de Montréal, Laval et de
la Rive-Sud concernés, d’être vi-
Développement de RNI
Enfin, pour assurer le développement de ressources non institutionnelles dans la communauté,
le soussigné siège sur différents
conseils d’administration d’organismes tels qu’Habitations Pignon
sur roues et Espace Bellechasse,
et s’implique, au besoin, dès les
premières démarches de développement.
3
ZONE MULTI
Le crlb-Virtuel poursuit son développement : un 3e répertoire fait son
entrée sur la plateforme interactive
Brigitte Fillion,
chargée de projets CRLB-Virtuel
et coordonnatrice intérimaire
à l’enseignement et
à la diffusion
des connaissances
L’
automne dernier, avec le déploiement des répertoires de lieux
de santé et loisirs/sports accessibles du CRLB-Virtuel, le Centre
de réadaptation Lucie-Bruneau a
franchi une étape importante
dans l’utilisation des technologies
ayant pour but de faciliter l’accès
aux services pour la clientèle
ayant une déficience physique.
Aujourd’hui, c’est avec fierté et
enthousiasme que le répertoire
des ressources multicatégories
fait son entrée sur la plateforme
indispensable qu’est devenue le
CRLB-Virtuel. Ce dernier est le
résultat des besoins exprimés
par la clientèle et le fruit d’efforts
collectifs d’intervenants, d’usagers, d’étudiants et de personnes
bénévoles. Il vise entre autres à
centraliser et rendre disponibles,
aux professionnels du réseau
ainsi qu’au grand public, les informations utiles à la clientèle ayant
une déficience physique.
La porte d’entrée du CRLB-Virtuel
est le site Web du Centre de
réadaptation Lucie-Bruneau. Depuis son lancement en octobre
2012, les utilisateurs ont consulté
les répertoires de lieux de santé et
loisirs/sports accessibles à maintes
reprises. Ils ont évalué et commenté l’accessibilité architecturale des
lieux en ce qui concerne les déplacements en fauteuil roulant, ainsi
que l’accessibilité des services pour
les déficiences motrice, visuelle
et auditive. Interactive, la plateforme
permet de coter et commenter
les 234 lieux de santé et 166
lieux de sports/loisirs répertoriés
pour l’île de Montréal. Rappelons
que ceux-ci ont été développés
avec rigueur selon les standards
d’accessibilité Web. Valider à domicile l’accessibilité de la clinique
médicale, du centre dentaire, de la
piscine ou de la bibliothèque qu’ils
s’apprêtent à visiter n’aura jamais
été aussi facile pour les personnes
ayant une déficience physique. 
La plateforme du CRLB-Virtuel est manifestement une mine d’information bien réelle ET à votre portée ! Tentez vous-mêmes l’expérience et
faites-nous part de vos commentaires au [email protected].
Le CRLB-Virtuel : finaliste aux prix OCTAS 2013
C’est dans le cadre d’une soirée Le CRLB-Virtuel se mesurera à
tenue à l’Usine C le 10 avril dernier, deux autres finalistes : Baluchon
en présence de plus de 300 repré- Alzheimer pour son projet Plasentants du milieu des technolo- teforme d’apprentissage collabogies de l’information (TI), qu’ont été rative au service de l’Alzheimer;
dévoilés les noms des 68 finalistes et HEC Montréal pour son projet
du concours des OCTAS 2013 EDUlib. Consulter le répertoire de
organisé par le Réseau ACTION TI. tous les finalistes de l’édition 2013
Le CRLB-Virtuel, avec ses réper- des OCTAS.
toires de santé et loisirs/sports
accessibles, a été retenu dans la
catégorie Les TI au service de la société.
Brigitte Fillion (4e à partir de la gauche) entourée des finalistes de la catégorie Les TI au
service de la société et de deux des membres du Conseil général du Réseau ACTION TI.
Événement Prendre sa place 2013 :
nouvelle stratégie de rayonnement
cette opération annuelle de rayonnement conjoint est composé des
responsables de communication de
Marie-Claude Roussin,
conseillère
chaque établissement partenaire :
aux communications
CRCL, CRLB, MAB|Mackay, CRME,
HRVM, INLB, IRD et IRGLM. Depuis
le début de l’année, celui-ci élabore
a formule « salon » de l’événe- une nouvelle stratégie, mais mainment Prendre sa place, qui en est tient l’objectif de promouvoir le mià sa 5e édition en 2013, cède sa lieu de la réadaptation et les défis
place à une nouvelle initiative de que ce long processus implique
l’Alliance des CRDP montréalais. pour la clientèle en déficience phyRappelons que le comité derrière sique et son entourage.
L
À cette étape-ci, le concept est
développé, mais avant d’en faire
une annonce officielle, quelques
détails sont encore à ficeler. La
date a toutefois été arrêtée, soit le
3 décembre 2013, Journée internationale des personnes handicapées.
Autre indice, les actions mises en
place se feront en grande partie
dans le cadre d’une large campagne sur le Web.
L’Alliance des huit CRDP montréalais s’inscrit dans une vision stratégique et commune de communication; dans un esprit de mobilisation;
dans le souci de faire rayonner la
réadaptation et le potentiel d’intégration sociale de leurs clientèles
respectives auprès du grand public.
Elle est convaincue que son approche, soit celle d’Agir ensemble et
communiquer d’une seule voix dans
un intérêt commun, ne peut qu’être
favorable à leur initiative. 
4
ZONE MULTI
Plan d’amélioration de l’agrément 2012-2013 :
le fruit d’une démarche collective !
Jacques Drolet,
coordonnateur de la
démarche d’agrément 2013
DSPQAU
Le 10 avril dernier, les principaux acteurs impliqués dans
l’actuelle démarche d’agrément
ont participé à l’exercice de validation du plan d’amélioration de
l’établissement pour les quatre
prochaines années.
Ce travail a permis d’identifier 19
objectifs étroitement liés à la planification stratégique 2013-2015
de l’organisation et au projet de
rapprochements avec l’IRGLM. La
pertinence et le potentiel de réalisation de ces objectifs furent aussi
des facteurs déterminants au moment de la prise de décision.
La démarche ayant mené à l’identification des 19 objectifs a été
réalisée grâce à un processus
rigoureux, soit la mise en commun des informations recueillies
auprès des responsables des 27
processus organisationnels et des
trois équipes d’auto-évaluation,
lesquelles ont été entérinées par
les comités d’opération et d’agrément. Les quelque 80 personnes
rassemblées le 10 avril ont ainsi
participé à l’élaboration de stratégies de mise en œuvre dans le but
d’indiquer les moyens d’action les
plus susceptibles de contribuer de
façon optimale à l’actualisation du
plan d’amélioration. Par la même
occasion, les participants ont été
invités à juger de leur capacité de
réalisation. Le fruit de leur travail a
par la suite été traité par l’équipe
de coordination de la démarche.
Micheline Deboisbriand,
Le plan d’amélioration a été entériné par le conseil d’administration de l’établissement lors d’une
assemblée spéciale le 16 avril dernier. Le 29 avril, le dossier complet
a été acheminé au Conseil québécois d’agrément (CQA). La visite
de l’équipe d’évaluation du CQA,
qui constitue le point culminant
de la démarche, est prévue au
cours de la semaine du 3 au 7 juin
2013. Encore merci à tous d’avoir
si pertinemment contribué à cette
vaste démarche d’évaluation organisationnelle. 
On passe à l’action !
Projet de rapprochements cliniques CRLB-IRGLM
pour les personnes blessées médullaires
Nicolina Gesualdi,
directrice des
programmes clientèles
C’est le 13 mai prochain que
le projet de rapprochements cliniques pour la clientèle blessée
médullaire du Centre de réadaptation Lucie-Bruneau (CRLB)
et de l’Institut de réadaptation
Gingras-Lindsay-de-Montréal
(IRGLM) prendra tout son sens. Les
équipes des deux établissements
et les usagers du comité tactique
seront en effet réunis pour une
journée de travail axée sur la
collaboration, la cohérence et la
continuité. Pour les intervenants
comme pour les usagers, il s’agira
de porter un regard nouveau sur
les façons de faire et d’y déceler les
possibilités de collaboration plus
étroite, voire d’intégration des deux
programmes, et ainsi de déterminer
le processus optimal pour répondre
aux besoins de cette clientèle.
Des représentants d’usagers et de
leurs familles, des cliniciens et les
directions des établissements ont
déjà échangé en septembre 2012
lors d’un groupe de discussion
piloté par M. Vincent Dumez et
Mme Audrey-Maude Mercier du
Bureau facultaire de l’expertise
patient partenaire de l’Université
de Montréal. Les pistes de réflexion
identifiées à ce moment-là (par
exemple : améliorer le processus
Plus de 7000 heures
à faire une
différence auprès
des usagers
de transfert de la clientèle entre
le CRLB et l’IRGLM, mieux connaître les programmes, développer une approche commune)
seront au cœur de la journée clinique du 13 mai, tout comme le
modèle de partenariat de soins
préconisé par le Bureau et adopté par les deux établissements.
Cette initiative correspond à la
volonté mutuelle des deux organisations d’examiner ensemble
les occasions de rapprochements,
en réponse à la demande du ministère de la Santé et des Services
sociaux. Tous sont confiants que
cette démarche impliquant les
équipes cliniques permettra aux
deux organisations de paver le
chemin pour les autres projets de
rapprochements à venir. 
chef de service à la DRH et
responsable du bénévolat
La Semaine québécoise de
l’action bénévole (21 au 27
avril) est l’occasion de rendre
hommage à ces personnes
qui, toujours fidèles au
poste, participent à la vie
quotidienne du Centre. Que
ce soit au bistro l’Entredeux, au poste d’assistancebénévole, aux activités de
la Fondation, pour aider à
préparer un déménagement,
accompagner un usager à une
visite médicale et plus encore,
la contribution des bénévoles
est complémentaire aux
activités de réadaptation de
l’établissement et contribue à
humaniser le milieu.
Bien qu’une semaine leur
soit consacrée chaque
année, c’est au quotidien
que les bénévoles doivent
ressentir l’appréciation de
leur participation à la vie du
Centre. N’hésitez pas à leur
faire valoir leur importance!
À tous les bénévoles,
un inestimable
et infini MERCI!
5
ZONE CLINIQUE
De projet clinique à projet de recherche :
la thérapie par la danse génère des retombées étonnantes !
saillant et significatif (p=0.0039) :
les participants étant évalués
physiothérapeute
à risque de chute à 100 % ne le
Programme pour les
personnes présentant
sont plus (à 75 %) au terme des
une pathologie du
ateliers. Avec de tels résultats, le
système locomoteur
projet de recherche se poursuit
dans une perspective d’offrir à la
rès de 200 participants ont fois des interventions novatrices
pris part aux ateliers de thérapie auprès d’un plus grand nombre
par la danse (TPD) depuis leur d’usagers et d’en mesurer les
mise sur pied en 2009. Accueillant effets. L’équipe responsable du
des usagers de tous les pro- projet souhaite aussi diffuser ces
grammes de l’établissement, ils résultats auprès des autres CRDP
ont vite suscité l’intérêt pour leur qui pourraient s’en servir pour une
potentiel sur le plan scientifique. meilleure intégration sociale de
Les ateliers ont rapidement fait leur clientèle.
l’objet d’un projet de recherche.
Les résultats compilés à ce jour Les nombreux avantages associés
reflètent une amélioration signifi- à la thérapie par la danse
cative de la mobilité fonctionnelle Parmi les avantages associés à la
(Timed Up and Go Test) chez les danse, viennent rapidement les
participants et l’implication dans possibilités de rencontres, bouune activité qui prédit la probabi- ger le corps, avoir du plaisir, faire
lité qu’un individu poursuive l’acti- une activité sociale, ou augmenter
vité (Flow State Scale). Autre fait l’équilibre et la coordination. Mais
Brigitte Lachance,
P
le groupe TPD vise
également d’autres
volets tels que : faire
sortir de leur domicile
les participants qui
n’en ont pas envie, qui
sont apathiques, déprimés ou qui n’ont tout
simplement pas envie
de bouger et ce, peu
importe leur déficience
physique. Plusieurs
moyens sont proposés. L’atelier
est d’abord basé sur des exercices
qui laissent énormément de place
à l’adaptation, avec plusieurs options ou solutions. Pendant la session d’une durée de 12 semaines,
deux danseuses professionnelles
ayant des incapacités physiques
viennent témoigner de leur parcours personnel, notamment celui
en réadaptation, et offrir un cours
de danse. Des sorties de groupe
sont aussi prévues pour assister à
des spectacles mettant en vedette
des artistes handicapés.
Outre les améliorations notables
observées et rapportées, les commentaires recueillis auprès des participants demeurent le point d’ancrage de l’équipe dans ce projet :
J’ai moins peur d’aller dans le métro
ou dans les foules ou J’ai repris goût
d’écouter de la musique. Sur le plan
de l’intégration sociale, il s’agit là,
pour la clientèle, de pas de géants
dans leur réadaptation. 
La cuvée printanière des Bons coups du conseil multidisciplinaire
Éric Foster,
technicien en orthèseprothèse, membre
du comité exécutif du
conseil multidisciplinaire
conseil multidisciplinaire souligne
le caractère spécial du travail de
ses collègues.
Cuvée printanière 2013
Doris Duguay, pour l’élaboration
et la mise en place de l’activité
e conseil multidisciplinaire a, de groupe « ÉDUC-ACTION VERS
entre autres, pour mission de favo- L’INTÉGRATION » qui favorise
riser l’appréciation et l’amélioration l’émergence de la motivation de
de la qualité de la pratique profes- l’usager face à la pratique de l’actisionnelle. C’est dans ce contexte que vité physique. En stimulant l’autole comité exécutif a pris la décision responsabilisation et la reproducde décerner, deux fois par année, les tion des acquis dans son milieu, il
est souhaité que l’usager soit en
BONS COUPS de ses membres.
mesure d’exploiter son potentiel,
Qu’il s’agisse d’une action nova- de posséder les compétences et
trice, une nouveauté au plan de la de connaître les ressources pour
pratique professionnelle ou d’une intégrer la communauté.
action bénéfique pour un groupe
d’usagers ou d’intervenants, le
L
Allan Bond, pour la conception du
BruneauMobile, une plateforme
motorisée qui permet le transport
de fauteuils roulants manuels ou
de bases roulantes en minimisant
l’effort physique des intervenants
et ce, de façon sécuritaire. Cette
réalisation est un bel encouragement à utiliser la créativité des
équipes internes pour résoudre
des difficultés ou trouver les
moyens de faciliter le travail.
ture. En plus d’offrir un plus grand
éventail d’orthèses à la clientèle, le
Programme peut dorénavant traiter
lui-même les demandes jusqu’alors
confiées à l’externe.
Chloé Proulx-Goulet et Brigitte
Lachance, pour la qualité et la
créativité de leur présentation au
Rendez-vous de la réadaptation du
4 décembre 2012 sur la Thérapie
par la danse. Celle-ci a permis
de sensibiliser les professionnels
Marilou Lemire, Véronique Locas, du Centre et ses partenaires à
Marie-Ève Lambert et Éric Foster, une modalité thérapeutique propour leur implication accrue dans metteuse et de mettre en valeur
le développement des services d’or- une riche collaboration entre le
thèses et les impacts concrets res- secteur clinique et celui de la
sentis auprès de la clientèle et l’offre recherche. 
de services du Programme des aides
techniques à la mobilité et à la pos-
6
ZONE CLINIQUE
Stages d’été pour la clientèle TÉVA :
quatre semaines déterminantes pour évaluer le potentiel en milieu réel de travail
sieurs avantages : apprentissage
de bonnes habitudes de travail
Johanne Manseau,
(ponctualité, respect des consignes,
éducatrice spécialisée
engagement); prise de maturité
Programme de
réadaptation
car, souvent, les jeunes se meau travail/TÉVA
surent à un nouvel univers qu’ils
doivent apprivoiser; et développement des compétences sociales
e
our une 3 année consécutive, (contact avec la réalité du marché
le Programme de réadaptation du travail). Quand, jusque-là, les
au travail (PRT)/Transition école jeunes ont souvent reçu le soutien
vie active (TÉVA), en collabora- continu de leurs parents dans leurs
tion avec le Centre de réadapta- activités en dehors de l’école, ils se
tion Marie-Enfant (CRME), offre retrouvent tout d’un coup exposés
aux jeunes âgés de 15 à 18 ans à l’inconnu… un défi que vivent
la possibilité de vivre une expé- aussi les parents, dont une prérience de stage non rémunéré sence minimale est requise dans
en milieu réel de travail. Vivant le cadre de ce projet. L’équipe TÉVA
souvent avec une déficience phy- implique et accompagne les parsique depuis leur enfance, ces ticipants dans la préparation du
jeunes poursuivent leur chemi- stage et ce, dès janvier afin d’exnement scolaire, parfois avec dif- plorer leur intérêt et la connaisficulté en raison de leur condi- sance qu’ils ont de leurs forces et
tion, et se questionnent sur leur faiblesses. Une journée d’évaluaavenir professionnel en rêvant tion permet aussi à l’équipe d’avoir
un aperçu de leur autonomie et de
de s’accomplir dans la société.
leur participation sociale.
Le modèle de stage, offert à
compter du mois de juillet, dure Outre l’objectif de faire connaître
quatre semaines et comporte plu- les ressources disponibles, le souci
P
de bonifier l’offre de services destinée à cette clientèle est constant
au sein de l’équipe qui transmet, entre autres, ses recommandations à
l’école des jeunes de sorte à leur permettre de poursuivre le développement de leurs habiletés. 
Critères d’admission
•Être âgé entre 15 à 18 ans
(21 ans si le jeune fréquente l’école Joseph-Charbonneau)
•Être inscrit au CRME
•Être autonome au niveau des
habitudes de vie requises au
travail
Stage d’été
•Avoir l’endurance minimale
requise (20 heures/semaine)
•10 places disponibles
•S’engager à respecter les termes
• Durée : 4 semaines en juillet
du projet par la signature
• 20 à 32 heures/semaine
d’un contrat
10 et 11 mai 2013
Les jeunes du cirque social du Programme TÉVA en spectacle
L
a 2e cohorte de jeunes inscrits
au Programme transition école
vie active (TÉVA) en cirque social
préparent, depuis plusieurs mois
avec l’équipe du Centre et les
artistes professionnels en cirque
social, les numéros qu’ils présenteront les 10 et 11 mai prochain
à la Caserne 18-30 du CCSE Maisonneuve à l’occasion de la 13e
édition du Cirqua Zerna intitulé
STANDBY. Pour la 2e année consécutive, ces jeunes adultes (18-25
ans) ayant une déficience physique relèveront le défi d’assu-
rer la première partie de ce
grand événement annuel qui
se déroule dans le
quartier HochelagaMaisonneuve.
Cirqua Zerna compte
parmi les rendez-vous
incontournables pour
les amateurs des arts
du cirque à Montréal.
Une sortie de qualité
pour toute la famille, à
un prix abordable pour tous! 
Achetez vos billets dès maintenant!
7
ZONE CLINIQUE
Alexander Moreno, CRIR-CRLB, est publié dans la revue
internationale NeuroRehabilitation
Le
Centre de réadaptation
Lucie-Bruneau est très heureux
de souligner la publication d’un
de ses chercheurs dans la revue
internationale NeuroRehabilitation.
Sexuality after Traumatic Brain
Injury (Alexander Moreno1,4, Juan
Carlos Arango Lasprilla2, Garon
Gan3 et Michelle McKerral1) présente les résultats d’une importante revue de littérature ayant
pour but d’identifier et comprendre les effets cognitifs, comportementaux et physiques de la
1.Centre de recherche interdisciplinaire
en réadaptation-Centre de réadaptation
Lucie-Bruneau (CRIR-CRLB), et Centre
de Recherche en Neuropsychologie et
Cognition (CERNEC), Département de
psychologie, Université de Montréal,
Montréal, QC, Canada
sexualité et la fonction
sexuelle suite à un traumatisme craniocérébral.
Quatorze études représentant un échantillon
de près de 1500 patients,
partenaires, conjoints, et
professionnels de la
réadaptation ont été analysées. Alexander Moreno
présentait d’ailleurs les
résultats de ses travaux à la session d’affichage du Carrefour des
connaissances 2013. 
2.University of Deusto, IKERBASQUE,
Basque Foundation for Science, Bilbao,
Spain
3.Holland Bloorview Kids Rehabilitation
Hospital, Toronto, ON, Canada
4.Clinique universitaire de psychologie,
Université de Montréal, Montréal, QC,
Canada
11e Carrefour des connaissances :
un événement en constante évolution
Simon Laliberté,
Ph.D.,
coordonnateur
de la recherche
par intérim
Le 9 avril avait lieu, au Centre de réadaptation Lucie-Bruneau (CRLB), le 11e Carrefour des connaissances. Cette année encore, l’événement où la réadaptation s’affiche, a permis aux participants de se
réunir autour du thème de la journée : Rencontres | Échanges | Réseautage.
Les participants et visiteurs, pro-
venant de divers établissements,
ont profité de cette occasion pour
échanger autour de thèmes touchant les secteurs clinique et de la
recherche en réadaptation en déficience physique. Les 41 présentations affichées, un nombre record
pour le Carrefour des connaissances, ont permis aux cliniciens,
gestionnaires, usagers, étudiants
et professionnels de la recherche
présents d’en apprendre davantage
sur les derniers développements
en recherche clinique (consulter
le recueil complet des affiches).
Trois prix ont été décernés par
les organisateurs de l’événement.
Félicitations aux gagnants!
Affiche coup de cœur (vote des visiteurs) : Donner un sens à l’inacceptable - Le processus d’adaptation à la
sclérose en plaques, Christiane Couture, CRLB, Audrey Brassard, Ph.D. et
Anne Brault-Labbé, Ph.D., professeures, Université de Sherbrooke.
Choix de l’équipe de gestion (jury
composé de gestionnaires du
CRLB) : L’hémianopsie vue par un
centre de réadaptation spécialisé en
déficience visuelle – Optimisation de
notre offre de services, Julie Lemay,
Roger Dufour, Mathieu Carignan,
Hélène Sauvageau, Vincent Moore,
Andréanne Mailhot, Réal Perreault,
Linda Forgues, Maxime Sawyer,
Institut Nazareth et Louis-Braille.
Meilleure vulgarisation scientifique
selon le comité des usagers du
CRLB : La parentalité à part entière :
donner la vie et exercer son rôle parental au-delà du handicap, MarieFrance Marcil, CRLB et Marjorie
Aunos, parent.
Face à l’enthousiasme qui se maintient autour de cet événement, le
CRLB s’engage à le poursuivre afin
de promouvoir la diffusion des
connaissances et favoriser la colla- Consulter le Carrefour des connaisboration des milieux scientifiques sances 2013 en images
et cliniques. 
8
ZONE CLINIQUE
Atelier sur la gestion du stress basé sur la méthode
Mindfulness Based Stress Reduction
Diane Martineau,
psychologue,
Programme
encéphalopathie
L’équipe du Programme encéphalopathie s’intéresse à
la prévention secondaire de
l’accident vasculaire cérébral
(AVC), principal diagnostic
rencontré chez la clientèle
qui a recours aux services du
programme.
D
epuis quelques années, la
méthode Mindfulness Based Stress
Reduction (MBSR) ou Programme
de réduction du stress basé sur la
pleine conscience est explorée et,
depuis qu’émergent les appuis provenant de la littérature scientifique,
l’équipe a initié son application
auprès de sa clientèle.
ventionnée par la Fondation des
maladies du cœur et de l’AVC tente
d’évaluer dans quelle mesure le
MBSR peut se révéler efficace
pour réduire l’hypertension. Enfin,
une étude toute aussi récente5 sur
l’impact de la méthode en regard
de la fatigue mentale, symptôme
souvent éprouvé et invalidant
chez les usagers victimes d’AVC
et de traumatisme, a été réalisée.
Des améliorations statistiquement
significatives ont été observées
sur cette variable, ainsi que sur
les mesures neuropsychologiques
suite à l’application de la méthode.
Le MSBR a aussi été étudié dans
d’autres contextes que les maladies cardiovasculaires, notamment
en oncologie. À Montréal, il est utilisé aux Programs in Whole Person
Care (équipe Dr Tom Hutchinson).
L’Université McGill l’offre aussi aux
étudiants de médecine et autres
professionnels de la santé.
Élaboré par Jon Kabat-Zinn,
le MBSR se déroule pendant
huit semaines à raison de
deux heures hebdomadairement. Les principes de gestion du stress y sont abordés,
de même que différents exercices de méditation formels
et informels pouvant être
intégrés aux habitudes de
vie. Les stresseurs rencontrés
par les membres du groupe
sont abordés, spécifiquement
pendant leur réadaptation.
Ces échanges constituent un
moyen de support concret et
apprécié des participants.
L’équipe du Programme encéphalopathie a donc adapté la méthode
MSBR et l’a administrée pendant
deux sessions, tant auprès des
personnes ayant subi un AVC qu’à
d’autres clientèles, notamment les
personnes présentant un déficit
moteur cérébral, pour qui, la gesDonnées probantes
Le MSBR au Programme
tion du stress représente aussi
issues de la littérature
encéphalopathie
Le stress constitue un facteur de À Montréal, le MSBR a été intégré un enjeu. Les usagers invités au
risque important des maladies car- il y a plusieurs années au Centre groupe sont sélectionnés suite à
diovasculaires1. Une méta-étude Épic par le Dr Robert Béliveau6. une évaluation en psychologie,
récente portant spécifiquement Son approche, soutenue par le essentielle chez cette clientèle
sur les personnes ayant subi Dr Martin Juneau, cardiologue et souvent vulnérable à ce niveau. Le
un AVC2 confirme que le stress directeur de la prévention à l’Ins- groupe est complémentaire, s’il y
psychosocial est un facteur de titut de cardiologie de Montréal, a lieu, aux traitements individuels
risque significatif, même si l’hy- était à ce moment tout à fait no- en psychologie qui portent, le plus
pertension demeure la dimension vatrice. Il a d’ailleurs fait preuve souvent, sur les difficultés adaptad’une très grande générosité en tives de la personne.
la plus prédominante.
me fournissant le matériel qu’il
Également, les résultats d’une a développé et qui complète la À ce stade-ci de l’utilisation du
étude de chercheurs de l’Univer- méthode de base. Le soutien du MSBR, l’équipe explore sa pertisité John Hopkins3 portant sur Dre Chu, médecin au Centre de réa- nence auprès de la clientèle. Les
l’application de la méthode MBSR daptation Lucie-Bruneau et attitrée données recueillies jusqu’à mainauprès de personnes âgées souf- au Programme, a été inestimable et tenant sont toutefois encourafrant d’hypertension se sont avé- ce, dès le début de l’application du geantes. Cette méthode continuerés probants. Plus près de nous, MBSR. Encore aujourd’hui, elle se ra donc à être appliquée, tout en
adaptant son contenu aux défis
en Ontario, une recherche4 sub- joint à certaines séances.
que rencontre les usagers au plan
de la santé physique et mentale,
ainsi qu’en ce qui a trait à leur
condition cognitive. 
1.Yusuf, S. et al. (2004). Effect of
potentially modifiable risk factors associated with myocardial
infarction in 52 countries (the
INTERHEART study): case-control
study. Lancet: 364; 937-952.
2.O’Donnel, M.J. et al. (2010). Risk
factors for ischaemic and intracerebral haemorrhagic stroke in
22 countries (the INTERSTROKE
study): a case-control study. Lancet: 376; 112–123.
3.Palta, P, et al. (2012). Evaluation of
a Mindfulness-Based Intervention
Program to Decrease Blood Pressure in Low-Income African-American Older Adults. Journal of Urban
Health: Bulletin of the New York
Academy of Medicine. Vol 89, No 2,
pp 308-316.
4.Blom, K. et al. (2012). Hypertension analysis of stress reduction
using mindfulness meditation
and yoga (The HARMONY Study):
study protocol of a randomised
control trial. BMJ open.
5.Johansson, B. et al. (2012). Mindfulness-based stress reduction
(MBSR) improves long-term mental fatigue after stroke or traumatic brain injury. Brain injury. 1-8.
Early online.
6. Béliveau, R., Lafleur, J. (2008). Les
quatre clés de l’équilibre personnel. Quand il faut soigner sa vie.
Éditions logiques.
9
DOSSIER
La médecine de réadaptation :
le secret le mieux gardé de la pratique médicale
Dr Virgil Luca,
chef du Service de
médecine, adjoint aux
affaires médicales
C
e dossier sur la médecine de
réadaptation a pour but de faire
rayonner la pratique, sensibiliser les
médecins à la mission « réadaptation », et les amener à considérer le
travail en centre de réadaptation
en déficience physique. Et, pourquoi pas, à y postuler, puisque
le Centre de réadaptation LucieBruneau (CRLB) est actuellement à
la recherche de nouveaux médecins.
Diversité des pathologies rencontrées en réadaptation
Mes collègues Dre Brière et Dr Provencher abordent plusieurs aspects
de la pratique médicale dans ce
dossier, dont la diversité des pathologies rencontrées. Au Centre, cinq
programmes clientèle accueillent
des patients selon leur diagnostic. Bien que la liste qui suit ne
soit pas exhaustive, voici tout de
même un aperçu des pathologies
le plus souvent rencontrées par
les médecins du CRLB : lésions ou
traumatismes au cerveau tels que
l’accident vasculaire cérébral et les
traumatismes craniocérébraux (TCC
léger et modéré-grave); maladies
comme la sclérose en plaques, la
sclérose latérale amyotrophique,
le Parkinson et plusieurs formes de
maladies neurologiques ou neuromusculaires évolutives; les lésions
à la moelle épinière, et les blessures orthopédiques graves.
Cinq autres programmes multiclientèle, de nature spécialisée et
surspécialisée, sont offerts pour ré-
Peu de médecins connaissent le milieu de la réadaptation. Il s’agit pourtant, selon l’avis de
ceux qui y travaillent, d’un secret bien gardé. Les défis sont nombreux étant donné la spécificité des pathologies rencontrées et la fragilité psychique et physique des patients. Avant
l’accident, le traumatisme ou la maladie, la plupart d’entre eux menaient une vie sans obstacle, et du jour au lendemain, rien n’est plus pareil. Par ailleurs, les avantages sont d’une
richesse inestimable sur le plan professionnel et humain.
pondre aux besoins spécifiques des
patients reliés à leur intégration et
leur participation dans la communauté. On pense au Programme des
aides techniques à la mobilité et à
la posture, où le médecin participe
entre autres aux cliniques de mobilité; au Programme de réadaptation au travail/Transition école vie
active; et au Programme des ressources sociorésidentielles pour le
suivi des locataires qui habitent dans
les ressources d’assistance continue.
Le CRLB : partenaire de la 1ère ligne
Le partenariat caractérise l’intervention en réadaptation.
Le CRLB collabore avec
des partenaires du milieu communautaire, qui assurent une continuité sur le plan de l’intégration,
pour les patients qui en ressentent
le besoin. Le Centre est aussi un
important partenaire de la première ligne, entre autres dans le
Consortium régional de Montréal
pour les TCC modéré-grave. Il est
aussi Centre d’expertise pour les
personnes blessées médullaires
de l’Ouest du Québec, Centre d’expertise en gestion de la douleur
chronique et Centre d’expertise
pour les aides à la communication.
les patients présentent des complications ou des ennuis liés spécifiquement à leur pathologie. Les
relations de travail sont basées sur
l’entraide et le respect mutuel. La
formation médicale à l’entrée en
poste, et celle offerte en continue,
avec crédits FMC, s’ajoute aux avantages d’un milieu de travail dynamique et stimulant. De plus, l’environnement physique du Service de
médecine est adapté aux besoins
des médecins et de la clientèle à
mobilité réduite (locaux spacieux
et fonctionnels). La pratique en réadaptation a l’avantage de pouvoir
offrir un horaire
flexible, à
temps plein ou
à temps partiel, et
un support clérical efficace et
constant. Elle
permet aussi
aux médecins
d’effectuer
des activités
médicales
particulières
(AMP).
Sur une
note praticoUn environnement de travail à la pratique, les
hauteur des attentes
installations
La présence de médecins spécia- du Centre de
listes (psychiatre, physiatre, neuro- réadaptation
logue, cardiologue, anesthésiste) est Lucie-Bruneau
un atout important dans la conti- se trouvent
nuité des traitements ou lorsque sur le Plateau
Mont-Royal, une situation géographique avantageuse à plusieurs niveaux (proximité des ponts et accès
au transport en commun, stationnement 75 % moins coûteux qu’au
centre-ville, salle de conditionnement physique sur place, garderie
sur le terrain du Centre (priorité sur
la liste d’attente), etc. Et que dire de
la vie de quartier pour ses restos,
bistros et commerces… 
Le Centre de réadaptation
Lucie-Bruenau est
actuellement en recrutement.
Ne hesitez pas à communiquer
avec le soussigné pour plus de
détails sur notre pratique.
Tél. : 514 527-4527, poste 2404
* [email protected]
10
DOSSIER
Entretien avec Dre Nicole Brière sur la pratique en médecine de réadaptation
L’essayer, c’est l’adopter
Marie-Claude Roussin, conseillère aux communications
La médecine de réadaptation est une pratique peu connue dans le réseau de la santé et des
services sociaux. Elle est pourtant stimulante et passionnante pour le médecin à la recherche
de défis, et elle offre une gamme d’avantages sur le plan de la créativité et l’innovation. L’Entregens vous présente un entretien captivant avec Dre Nicole Brière, spécialiste en médecine familiale, qui a évolué dans plusieurs types d’établissements mais qui, à deux reprises, est revenue
en réadaptation, et a décidé d’y rester.
MCR : Qu’est-ce qui vous a amené à exercer en réadaptation?
NB : Mon père était physiatre. J’ai donc été sensibilisée très tôt au fait
que les personnes handicapées étaient des individus à part entière,
épanouis et qu’ils pouvaient vivre «normalement» si on leur en donnait les moyens. Mais, comme tout bon élève qui étudie en médecine,
j’ai été attirée par l’aspect énergisant de la pratique en urgence, en
centre hospitalier, parce que ma formation m’y avait préparée. J’avais
envie d’exercer dans un environnement où l’action et l’adrénaline sont
omniprésentes car, encore une fois, c’est dans cette optique que j’ai été
formée. Mais je me suis toujours rappelée les échanges avec mon père
sur sa pratique et ses patients. Il m’a légué un héritage qui a fait qu’un
jour, j’ai fait le saut au Centre de réadaptation Lucie-Bruneau.
MCR : Plus précisément, quel a été le signal qui vous a fait faire le saut
en réadaptation?
NB : J’en suis aujourd’hui à mon deuxième séjour en réadaptation. J’ai
fait le saut la première fois après plusieurs années à l’urgence, années
que j’ai adorées pour le travail bien sûr, mais aussi pour les équipes,
toutes plus motivées les unes que les autres par le même désir de
sauver des vies, et alimentées par cette énergie survoltée que requiert
la vie en urgence. C’est étourdissant, dans le bon sens du terme, mais
après un certain temps, j’ai eu envie de régulariser mon horaire de
travail et diversifier mes dossiers
patients, en ce
sens qu’en réadaptation, notre intervention a un début, ses défis et une
fin. Impossible que la routine s’installe! Chacun des patients ayant
une situation spécifique, il n’y a
pas de solution préfaite. Ce qui
m’a permis d’exploiter mon
côté créatif et de m’ouvrir
De g. à d. : Dre Nicole Brière,
Josée Arbour, travailleuse sociale
et Dany Lenfesty, infirmière
sur d’autres connaissances. Cet équilibre, et le besoin de combler ma
curiosité intellectuelle et de vie, je les ai donc trouvés en réadaptation.
J’ai alors scindé ma pratique en travaillant à la fois en milieu hospitalier et en réadaptation. Il m’est même arrivé de suivre, en réadaptation,
certains de mes patients vus en milieu hospitalier.
MCR : Qu’est-ce qui caractérise la pratique en médecine de
réadaptation?
NB : La liste des avantages est assez nombreuse. Mais voici ceux, qui,
selon moi, devraient faire réfléchir un médecin qui ne connaît pas ou
qui hésite à venir pratiquer en réadaptation. Premièrement, la médecine de réadaptation est probablement celle qui se rapproche le plus
du celle en milieu hospitaliser. Quand il arrive au Centre, le patient
est stabilisé mais les séquelles de l’accident, du traumatisme ou de la
maladie sont importantes et, pour la majorité, significatives et persistantes. Il est donc vu dans une approche globale, ce qui signifie que
l’intervention tiendra compte de son milieu de vie, de son entourage,
de ses désirs de réalisation sur le plan professionnel, scolaire, résidentiel ou sociétal.
L’approche patient-partenaire est aussi un facteur stimulant dans
ma pratique. Le patient participe en effet à son plan d’intervention
en y fixant ses objectifs personnels. Mon travail, et celui de l’équipe
interdisciplinaire,
est entre autres d’évaluer si
ses attentes
sont réalistes. Sinon, nous
devons les
réorienter, en prenant le
temps de
bien expliquer pourquoi. C’est
une tâche délicate car
certaines aspirations
de nos patients sont
élevées, et notre
11
DOSSIER
pas «retourner sur les bancs d’école», si je puis m’exprimer ainsi, pour
parfaire ses connaissances. En réadaptation, je le rappelle, on ne sauve
pas de vies, du moins pas sur le plan physique, cela a été fait en centre
hospitalier. Notre intervention psychosociale joue néanmoins un rôle
tout aussi important auprès du patient. Car son état de santé a beau
être stabilisé et ses membres réparés, pour prendre cet exemple, soigner les blessures invisibles, celles de son âme, devient le plus grand
défi. C’est à cet instant que la pratique en réadaptation prend, selon
moi, tout son sens.
connaissances 2011,
re Brière au Carrefour des
tation
Participation de D
le milieu de la réadap
s
dan
rue
cou
age
une session d’affich
devoir est de le ramener à sa condition et aux deuils qu’il aura à faire. Il
ne faut pas oublier que nos patients en réadaptation risquent de vivre
pour le reste de leur vie avec des séquelles permanentes. Notre rôle est
de les amener vers des solutions qui leur permettront de mener une
vie qui se rapprochera le plus près de leurs aspirations. Nous devons,
à cette étape cruciale, faire preuve d’une grande écoute et d’un humanisme exemplaire.
Le travail avec l’équipe d’intervention joue aussi un rôle important
dans ma pratique. L’expertise, l’expérience et les échanges avec les
ergothérapeutes, physiothérapeutes, psychologues, travailleurs
sociaux, kinésiologues, pour ne nommer que ceux-ci, sont riches sur
le plan professionnel et humain. Miser sur les forces du patient, sur sa
capacité de résilience, ainsi que l’expertise des professionnels impliqués dans le dossier m’inspirent dans ma pratique que je décris comme
étant une pratique par approche collaborative.
La pratique au Centre de réadaptation Lucie-Bruneau (CRLB), et c’est
ce qui m’a convaincue d’y revenir une deuxième fois (celle-ci étant
définitive), m’a aussi permis de parfaire mes connaissances sur le traumatisme craniocérébral (TCC). J’en ai d’ailleurs fait une spécialité. Il
faut dire que le développement et le transfert des connaissances sont
au coeur de la mission de mon établissement. Le médecin qui débute
au CRLB reçoit d’ailleurs une formation initiale pour se familiariser
avec la pratique et les différents diagnostics rencontrés. La formation
médicale en continue offerte par le Service de médecine permet aussi
à l’équipe de médecins de se tenir régulièrement à jour. Personnellement, et parce que je m’intéresse au TCC depuis plusieurs années,
je m’implique dans des projets spéciaux à caractère de recherche, je
participe à des congrès-colloque sur le sujet, et je suis aussi un vecteur
de diffusion en présentant des conférences avec les professionnels de
l’équipe TCC.
MCR : Est-ce vrai de dire qu’un médecin qui décide de pratiquer en
réadaptation repart à zéro?
NB : On peut avoir cette impression. Mettez-vous à la place d’un finissant au bout de huit ans d’étude. Ce dont il a le plus envie, et ce, le
plus rapidement possible, c’est de plonger tête première dans l’action,
mettre en pratique tout ce qu’il a appris et sauver des vies… et non
On peut donc dire qu’un médecin qui commence en réadaptation repart à zéro… mais ce qui est rassurant, c’est justement cette possibilité
que nous avons d’élargir notre champ d’expertise par la formation (à
l’arrivée et en continue), et de collaborer avec des équipes interdisciplinaires exceptionnelles qui partagent des valeurs communes, et qui
sont dotées d’une créativité qui font que le patient rayonne dans des
sphères qu’il n’aurait lui-même pas pu imaginer à son arrivée!
MCR : En terminant, selon vous, y a-t-il un moment au cours de la carrière d’un médecin pour considérer la pratique en réadaptation?
NB : Instinctivement et avec l’expérience que j’ai aujourd’hui, je dirais
que la pratique en réadaptation devrait être considérée à tout moment
dans la carrière du médecin. Cependant, les médecins qui arrivent en
réadaptation sont souvent ceux et celles qui désirent, comme je l’ai
fait, stabiliser leur pratique (ex. : horaire régulier de 9 @5), découvrir
une autre approche de la médecine, et relever, avec les patients, les défis de la réadaptation avec un horaire à temps partiel. Ils peuvent aussi
conserver leurs heures en clinique ou en centre hospitalier. Ce qui me
ravit, et que je constate également, c’est qu’on commence à voir des
cohortes de nouveaux médecins s’intéresser au modèle d’intervention
axée sur l’approche bio-psycho-sociale. Si les propos de cette entrevue peuvent les convaincre, ne serait-ce que venir visiter le Centre de
réadaptation Lucie-Bruneau, je pourrai dire que j’aurai contribué au
recrutement possible de nouveaux médecins en réadaptation car, les
besoins sont nombreux, et peu d’élus franchissent le pas. Mais ceux et
celles qui, comme moi l’ont fait, sont enchantés. On pourrait même dire
qu’essayer la médecine de réadaptation, c’est l’adopter! 
Conférence sur le
TCC léger présentée
De g. à d. : Franço
en 2009
is Crépeau, Miche
re
lle Mcker
D Nicole Brière
me
et M Gauthier, alo ral, Geneviève Léveillé,
rs patiente au Ce
ntre.
12
DOSSIER
Opter pour la médecine de réadaptation :
c’est choisir de travailler auprès de patients inspirants
Dr Yves Provencher,
président du CMDP
du Centre de
réadaptation
Lucie-Bruneau
L
Bon nombre de patients au Centre de réadaptation Lucie-Bruneau passent soudainement
d’une situation de bonne santé à un handicap physique sévère, ou encore sont placés devant
un fait, c’est-à-dire une maladie qui implique des pertes à répétition. Chaque nouveau patient
est, pour le médecin de réadaptation, un appel renouvelé à l’humanisme, au désir de rendre
service et à l’humilité. Et chaque patient, par sa personnalité ou les défis qui se présentent à
lui, devient une personne inspirante à plusieurs niveaux.
e médecin qui choisit de travailler en réadaptation rencontre en
effet des pathologies peu fréquentes, mais à la fois très intéressantes
parce qu’elles rendent la pratique très stimulante sur le plan intellectuel et humain. Ces pathologies mettent, dans la majorité des cas,
le patient devant des traumatismes physiques et psychologiques où
l’image de soi est transformée et de là, doit s’amorcer le processus
des reconstructions identitaires. Il vivra souvent des périodes de déni,
de pensées magiques, de deuil et de dépression. Grâce au soutien des
médecins spécialistes et des professionnels expérimentés en réadaptation, la pratique prend la forme d’une véritable collaboration.
Rendre possible le processus de réadaptation
En plus d’avoir à traiter certains problèmes physiques, le médecin de
réadaptation doit aborder et traiter les différentes difficultés d’ordre
psychique, faute de quoi, le processus de réadaptation risque d’être
ralenti, voire d’échouer. Au terme de sa réadaptation, le patient comprendra que malgré sa perte d’autonomie, il sera en mesure de relever
des défis, de prendre sa place en société et d’y jouer un rôle actif. Mais
avant d’y arriver, la route sera parfois longue, sinueuse et parsemée de
toutes sortes d’obstacles. Dès le début, pour pouvoir répondre aux aspirations du patient, le médecin devra expliquer et vulgariser la pathologie pour s’assurer qu’il comprend ce qui lui arrive, et le renseigner à
propos des solutions qui s’offrent à lui. L’évaluation médicale initiale
sera déterminante avant de débuter le travail, à savoir quelles sont
ses forces et ses traits de personnalité, quels sont les deuils auxquels
il devra faire face, quel est son mode de vie? Ce sont là des exemples
de questions importantes qui permettront de moduler l’intervention et
l’intensité des traitements.
Un rôle qui va au-delà de la relation médecin-patient
La pratique du médecin en réadaptation exige de lui une écoute
attentive mais aussi une capacité d’empathie. Il doit être capable de
communiquer aisément avec tous les intervenants impliqués. Et par
intervenants, il y a bien entendu les professionnels des équipes multidisciplinaires mais aussi, et à ne pas négliger, les proches qui sont aussi
touchés par la condition de leur conjoint, frère, sœur, enfant ou ami.
Eux aussi ont besoin d’explications et de comprendre, parce que leur
lien avec le patient fait d’eux des membres à part entière de l’équipe et
de la réussite de la démarche de réadaptation.
Au terme de leur réadaptation, la plupart des patients retourneront auprès de leur médecin traitant dans la communauté. Les besoins étant
nombreux en réadaptation, ces départs seront vite comblés avec l’arrivée de nouveaux patients. Et la beauté de la pratique dans ce milieu
spécialisé, outre le fait de voir continuellement de nouveaux patients,
est que même s’ils présentent la même pathologie que le précédent, il
est plutôt rare que l’intervention sera la même. Chaque individu étant
unique, tout comme sa réaction devant un traumatisme ou la maladie,
chaque nouveau patient représente un nouveau défi stimulant et inspirant pour le médecin de réadaptation. 
13
DES NOUVelles de la fonDation
Un calendrier bien garni
Qui dit printemps dit retour
du golf
Dave Morisse
tte
Enrico Ciccone
La Fondation du CRLB et Parasports
Québec ont le plaisir de s’associer
pour présenter la 2e édition de leur
tournoi de golf qui se tiendra le
jeudi 30 mai prochain au Club de
Golf de l’Île de Montréal. Pour cette
occasion, l’ancien joueur du Canadien de Montréal et animateur de
l’émission Le Match à TVA Sports
Dave Morissette a accepté la pré-
sidence d’honneur. De plus, l’événement comptera sur la présence
d’une autre personnalité du hockey
et de la télévision, soit l’invité
d’honneur Enrico Ciccone, ancien
défenseur de la LNH et aussi collaborateur à l’émission Le Match et
à la diffusion des parties des Sénateurs d’Ottawa, à TVA Sports.
Plus de détails sur le tournoi
Pour vous inscrire ou commanditer
le tournoi
Renseignements :
Alexandre Poce, PDG
Fondation du CRLB
Tél. : 514 527-4527, poste 2535
* [email protected]
Un appui de plus
pour la Fondation
Marc-Antoine Ducharme, DG
Parasports Québec
Tél. : 514 252–3108, poste 3464
* maducharme@
parasportsquebec.com
Changement de saison pour le
défi Rouler c’est du sport
La 3e édition du défi Rouler c’est
du sport sera de retour l’automne
prochain.
En attendant l’hiver…
Retour, en novembre, de l’événement bénéfice annuel, et début
de la vente des 2222 lumières
en prévision de l’illumination du
sapin du 2222, avenue Laurier Est.
le 4
avril, la Fondation
est heureuse de
compter sur le
soutien de madame Josée Monette, adjointe administrative. Avec
un horaire de deux jours/semaine,
la Fondation s’assure d’une présence inestimable pour le suivi de
dossiers et pour les employés.
L’Entregens est publié électroniquement aux deux mois. La tombée
des articles se fait deux semaines
avant la parution.
Rédactrice en chef
Marie-Claude Roussin
Adjointe à la rédaction
Ginette Proulx
Mentions spéciales pour des initiatives remarquables
Les étudiants en communication de l’UQÀM redonnent
une fois de plus à la Fondation
Le 4 avril dernier, un groupe d’étudiants de l’UQÀM organisait l’événement Découvrez vos accords, une
collecte de fonds au profit de la
Fondation. Cette activité s’inscrivait
dans le cadre d’un travail d’équipe
du cours Organisation d’événements
culturels et communication.
Plus de 130 personnes étaient
présentes pour savourer de petites bouchées, de bons vins, un
Depuis
bar à bonbons et ce, dans une
ambiance Swing Jazz. Au cours
de cette soirée, les invités ont
apprécié la prestation d’artistes
de la compagnie Corpuscule
Danse, dont la fondatrice et
directrice artistique est France
Geoffroy, aussi porte-parole de
la Fondation du CRLB, et participer à un encan silencieux.
Cette activité a permis d’amasser
une somme de 5700 $. Un merci
spécial aux partenaires et commanditaires suivants : Galerie 203,
Corinne et Compagnie, C-traiteur/
Caffiti, L’Assommoir, A. Lassonde inc.,
Bob, Céramique Café, Le lunetier.
Classique hivernale de hockey à Blainville
L e 16 janvier dernier, MM. Stephan René et Bertrand Ross lançaient
la 1ère édition de la Classique hivernale de hockey sur patinoire extérieure à Blainville, présidée par Éric Desjardins, ex-joueur du Canadien de Montréal. Pour l’occasion, une vente de tuques fut organisée
et une part des profits a été remise à la Fondation, soit un montant
de 1571 $.
Conception graphique
Gabriela Carrillo
Collaboration
Suzanne Beauchemin, Micheline
Deboisbriand, Jacques Drolet,
Brigitte Fillion, Éric Foster, Nicolina
Gesualdi, Claude Gingras, Brigitte
Lachance, Simon Laliberté,
Diane Martineau, Pierre Paul
Milette, Johanne Manseau et
Alexandre Poce
Prochaine parution
Juin 2013
Un beau geste de
la part de deux
cégépiens
L
e 2 février dernier, Jason RoyGuillotte et son ami Gary, tous
deux étudiants en techniques
d’intervention en loisirs au CÉGEP
Saint-Laurent, organisaient un
tournoi de hockey cosom au complexe Henri-Bourassa. Une activité
qui a permis d’amasser 200 $
pour la Fondation.
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