Version PDF - Knights of Columbus

publicité
LE CHRISTIANISME CATHOLIQUE
LA SÈRIE LUKE E. HART
Le culte catholique
Section 5:
La Sacrement de Pénitence
C’est avec affection et reconnaissance que les Chevaliers de
Colomb dédient cette série à Luke E. Hart, évangélisateur
modèle et Chevalier Suprême de 1953 à 1964.
Les Chevaliers de Colomb présentent
La série Luke E. Hart
Éléments de base de la Foi Catholique
P ÉNITENCE
PARTIE DEUX• SECTION CINQ DE LA
CHRÉTIENTÉ CATHOLIQUE
Quelles sont les croyances d’un Catholique?
Comment un Catholique prie-t-il?
Comment un Catholique vit-il?
Selon le
Catéchisme de l’Église Catholique
par
Peter Kreeft
Collection dirigée par
le Père Juan-Diego Brunetta, O.P.
Directeur du Service d’information catholique
Conseil Suprême des Chevaliers de Colomb
Nihil obstat
Le père Alfred McBride, O.Praem.
Imprimatur
Le Cardinal Bernard Law
19 décembre 2000
Le Nihil Obstat et l’Imprimatur sont des déclarations officielles qu’un livre ou un dépliant est
libre d’erreurs doctrinales ou morales. Ces déclarations ne sous-entendent pas que les personnes
qui ont accordé le Nihil Obstat et l’Imprimatur sont en accord avec le contenu, les opinions ou les
déclarations exprimés.
Copyright © 2008 par le Conseil Suprême des Chevaliers de Colomb. Tous droits réservés.
Extraits du Catéchisme de l’Église Catholique, édition définitive, © Texte typique latin, Libreria
Editrice Vaticana, Citta del Vaticano, 1997. Pour utilisation au Canada, copyright © Concacan
Inc., 1998. Tous droits réservés. Reproduit avec la permission de la Conférence des évêques
catholiques du Canada. Pour obtenir le texte complet, visitez : www.editionscecc.ca
Les citations de l’Écriture sainte sont extraites de la version La Bible, traduction officielle de la
liturgie, tel que présentée sur le site Internet Bible de la Liturgie, Copyright AELF - Paris 1980 - Tous droits réservés.
Les extraits en langue latine et en langue anglaise du Droit Canon sont utilisés ici avec l'accord
de l'éditeur © 1983 Société de droit canon d’Amérique, Washington D.C.
Des citations tirées de documents officiels de l’Église, de Neuner, Josef, SJ et Dupuis, Jacques,
SJ., éditeurs : The Christian Faith : Doctrinal Documents of the Catholic Church, 5e édition (New
York : Alba House, 1993) Utilisation autorisée.
Avec l’autorisation de l’éditeur, tous droits réservés, nous avons utilisé des extraits du Vatican
Council II : The Conciliar and Post-Conciliar Document Revised Edition, édité par Austin Flannery
OP, copyright © 1992, Costello Publishing Company, Inc., Northport, NY. Ces extraits, en
tout ou partie, ne sauraient être reproduits, ni stockés dans un système de gestion d'information,
ni retransmis sous quelque forme ni par quelque moyen que ce soit, électronique, mécanique,
photographique, magnétique, numérique ou tout autre, sans l'autorisation explicite de la
Costello Publishing Company.
Couverture : Guiseppe Maria Crespi (1665-1747), ), Saint John de Nepomuk Confession d'audition.
Galleria Sabauda, Turin, Italy. © Scala/Art Resource, New York.
Toute représentation, transmission ou reproduction intégrale ou partielle de ce livre, sous
quelque forme ou par quelque moyen que ce soit, électronique, mécanique, photographique,
magnétique, numérique ou tout autre, sans l’autorisation écrite de l’éditeur, est strictement
interdite. Communiquer par écrit avec :
Knights of Columbus Supreme Council
Catholic Information Service
PO Box 1971
New Haven, CT 06521-1971 USA
www.kofc.org/informationcatholique
[email protected]
Téléphone : 203-752-4267
Télécopieur : 203-752-4018
Imprimé aux États-Unis d’Amérique
UN MOT SUR CETTE SÉRIE
Ce livret en est un d’une série de 30 livrets qui offrent une
expression familière des principaux éléments du Catéchisme de
l’Église Catholique. Le pape Jean-Paul II, sous l’autorité duquel le
Catéchisme fut d’abord publié en 1992, exprima le désir que de
telles versions soient publiées afin que chaque peuple et chaque
culture puissent s’approprier son contenu comme le leur.
Ces livrets ne remplacent pas le Catéchisme, mais sont
offerts seulement dans l’esprit de rendre son contenu plus
accessible. La série est à certains moments poétique, familière,
enjouée et imaginative; en tout temps, elle s’efforce d’être fidèle
à la foi.
Le Service d’information catholique recommande de lire
chaque mois au moins un livret de la série Hart afin d’obtenir une
compréhension plus profonde, plus mature de la Foi.
D E U X I È M E PA R T I E : L E C U LT E C AT H O L I Q U E
S ECTION 5: L E
SACREMENT DE PÉNITENCE
1. Son préalable, le péché
Le sacrement du pardon des péchés présuppose qu’il y a des
péchés à pardonner. Qu’est-ce que le péché? C’est très simple.
Le péché n’est pas une chose vague comme « oublier l’amour
de Dieu » ou « ne pas apprécier les dons de Dieu ». Il est une
chose spécifique et concrète : la désobéissance aux
commandements de Dieu. Il n’est pas une déficience de
sentiment, comme le manque de reconnaissance, ni une erreur
mentale comme l’oubli; il est une faute morale, un libre choix de
la volonté.
Le péché doit être reconnu pour être pardonné. Nous ne
pouvons pas obtenir le pardon de péchés que nous ne confessons
pas et ne regrettons pas.
« Lorsque les fidèles du Christ s’efforcent de confesser tous
les péchés qui leur viennent à la mémoire, on ne peut pas douter
qu’ils les présentent tous au pardon de la miséricorde divine.
Ceux qui agissent autrement et qui en cachent sciemment
quelques-uns ne proposent à la bonté divine rien qu’elle puisse
remettre […]. Car “si le malade rougit de découvrir sa plaie au
-5-
médecin, la médecine ne soigne pas ce qu’elle ignore”. » 6 (S.
Jérôme; concile de Trente, au XVIe siècle; CÉC 1456).
Le péché est à l’âme ce que la maladie est au corps. Le travail
de guérison, du corps ou de l’âme, nécessite la lumière. Le pardon
est un travail de guérison, un véritable changement spirituel. Il
doit être éclairé par la lumière de la vérité, grâce à la confession;
alors seulement nous pouvons trouver la paix. Il n’y a pas d’autre
chemin de paix, car nous ne pouvons pas être en guerre et en paix
en même temps, et le péché est comme un état de guerre avec
Dieu, alors que le repentir, la confession et la pénitence amènent
la paix avec Dieu.
La bonne nouvelle de notre réconciliation avec Dieu
présuppose la mauvaise nouvelle de notre séparation d’avec Dieu;
l’idée même du salut présuppose l’idée du péché, car c’est de cela
que nous sommes sauvés!
Cela n’est pas du pessimisme. Comme l’a fait remarquer
C.S. Lewis, « l’humilité, après le premier choc, est une vertu
joviale » [traduction]. Les plus grands saints ont toujours eu la
plus grande joie; de fait, l’une des choses que l’Église examine en
canonisant les saints est la joie héroïque de leur vie, car la joie est
l’un des fruits du Saint-Esprit (Galates 5, 22). Pourtant, les
mêmes saints sont aussi ceux qui affirment avec le plus
d’insistance qu’ils sont pécheurs. Les plus grands saints se
considèrent eux-mêmes comme les plus grands pécheurs. Or, ils
ne sont pas les plus grands idiots.
Est-ce bien vrai? Ou bien ils se trompent, ou bien ils ont
raison. S’ils se trompent, la sainteté est le chemin de l’illusion et
non de la connaissance de soi, et dans un tel cas, le cœur humain
est si divisé contre lui-même que ses deux plus profondes
exigences (désir de bonté et de vérité, de sainteté et de
-6-
connaissance) se contredisent l’une l’autre. Par contre, s’ils ont
raison, nous qui sommes moins saints devons avoir une moins
bonne connaissance de nous-mêmes et de nos péchés.
Pascal a dit qu’il y a seulement deux sortes de gens : les
saints, qui savent qu’ils sont pécheurs, et les pécheurs, qui croient
être des saints. Socrate a dit quelque chose de semblable : les
sages sont ceux qui savent qu’ils sont fous, et les fous sont ceux
qui croient être sages.
2. Négation du péché dans notre société
Aujourd’hui, nous entendons souvent parler des bienfaits de
l’estime positive de soi et de la reconnaissance de notre valeur,
mais nous n’entendons pratiquement jamais parler des bienfaits
de la confession de nos péchés. En fait, on constate une
diminution radicale du sens du péché, et même de la
compréhension de la notion même de péché. On constate
également une diminution spectaculaire de la fréquentation du
sacrement de Pénitence chez les catholiques. Il y a évidemment
un lien de cause à effet entre ces deux phénomènes. Ceux qui se
croient bien portants ne vont pas voir le médecin (voir Matthieu
9, 12-13).
Il peut y avoir deux extrêmes : on peut être hyperscrupuleux, ou être sans scrupules. Si les époques précédentes ont
parfois été trop sensibles au péché, notre époque y est insensible
comme peu d’époques ou de cultures l’ont jamais été. Un extrême
ne justifie pas son contraire.
Nous devrions avoir une très bonne estime de soi, car nous
sommes les enfants du Roi! Nous sommes totalement bons par
notre être, notre essence créée par Dieu. Mais nous ne sommes pas
totalement bons par notre vie, nos choix, nos actions. Nous
-7-
sommes faits à l’image de Dieu, mais nous avons sali cette image.
Nous sommes ontologiquement bons (du bon matériel), mais pas
moralement bons. En fait, nous sommes bien meilleurs
ontologiquement que nous ne pensons, mais pires moralement. Si
nous prenons la Parole de Dieu comme notre barème de vérité,
plutôt que notre nature humaine déchue et nos sentiments, nous
acceptons une double surprise : nous sommes si bons que Dieu a
pensé qu’il valait la peine de mourir pour nous, et si mauvais que
Dieu a dû mourir pour nous sauver.
Nous avons l’habitude de penser que nous sommes
moralement pas mal bons, parce que nous ne nous mesurons pas
d’après les normes de notre Seigneur, mais d’après les normes de
notre société, laquelle n’est pas déchue seulement du jardin
d’Éden et de l’innocence, mais aussi de la foi religieuse et de la
reconnaissance de sa culpabilité. La société occidentale moderne
n’est pas même païenne, c’est-à-dire préchrétienne; elle est
sécularisée, ou post-chrétienne. La différence entre les deux est
comme la différence entre une vierge et une divorcée.
Beaucoup de gens aujourd’hui se méfient des propos tenus
sur le péché à cause des stéréotypes négatifs créés par les médias
profanes. Mais même si ceux-ci étaient totalement vrais, et même
si le sens du péché et de la culpabilité a pu être exagéré et mal
orienté dans le passé, l’erreur actuelle est plus dangereuse : on vit
hors de la réalité. Le rejet d’un extrême ne justifie pas qu’on se
jette dans l’autre.
Un puissant antidote au refus de voir la réalité est de
comprendre que nous devons mourir. Samuel Johnson a dit : « Je
ne connais aucune pensée qui amène si merveilleusement un
*CÉC = Catéchisme de l’Église Catholique
-8-
homme à penser clairement que l’idée qu’il sera pendu demain
matin. » [traduction] « Dans ce sacrement [de Pénitence], le
pécheur, en se remettant au jugement miséricordieux de Dieu,
anticipe d’une certaine façon le jugement auquel il sera soumis à la
fin de cette vie terrestre. » (CÉC 1470)
Satan nous inspire la tentation de nier être responsables de
nos péchés. Notre seule défense est d’en prendre la responsabilité.
La seule arme qui peut vaincre le Prince des ténèbres est la
lumière. Voilà la raison d’être du sacrement de Pénitence. Le
prêtre au confessionnal est pour le diable un adversaire plus
redoutable qu’un exorciste.
3. Sens profond du péché
Le péché est une désobéissance à la loi de Dieu, mais il a un
sens plus profond. En effet, la loi de Dieu (les commandements)
exprime et définit son alliance avec l’homme, ou la relation quasinuptiale d’intimité personnelle qui est son objectif pour nous et
le sens ultime de notre vie. Quand nous péchons contre la loi de
Dieu, nous péchons contre l’amour de Dieu et contre notre propre
fin ultime et notre bonheur. Nous faisons aussi du tort à tous nos
semblables qui nous sont unis organiquement dans le Corps du
Christ, en affaiblissant ce Corps. Ainsi, « [q]ui pèche blesse [1]
l’honneur de Dieu et son amour, [2] sa propre dignité d’homme appelé à
être fils de Dieu et [3] le bien-être spirituel de l’Église » (CÉC 1487).
4. Dimension communautaire du péché
« Le péché est avant tout offense à Dieu, rupture de la
communion avec Lui. Il porte en même temps atteinte à la
communion avec l’Église. C’est pourquoi la conversion [repentir
du péché] apporte à la fois le pardon de Dieu et la réconciliation
-9-
avec l’Église, ce qu’exprime et réalise liturgiquement le
sacrement de la Pénitence et de la Réconciliation. » 3 (CÉC 1440)
Même quand nos péchés ne causent pas de tort direct et
visible à notre prochain, ils lui causent un tort indirect et
invisible. Tous les péchés font du tort à tous les hommes. En effet,
« nul n’est une île » : nous sommes liés entre nous non seulement
de façon visible, par exemple par la gravité physique, mais aussi
de façon invisible, par une sorte de gravité spirituelle. L’Église
n’est pas seulement une organisation, mais aussi un organisme
vivant. Nous sommes membres du Corps du Christ, pas comme
chaque travailleur est membre d’un syndicat, mais comme
chaque organe est membre de notre corps. Dans un corps, « si un
membre souffre, tous les membres partagent sa souffrance » (1
Corinthiens 12, 26; lisez tout le chapitre!). Quand une partie du
corps est blessée, tout le corps souffre. Nous ne pouvons pas
pécher sans faire du mal à tous, y compris ceux que nous aimons
le plus. Il n’y a pas de péché privé, pas de crime sans victime.
5. L’horreur du péché
« Horreur » n’est pas un mot trop fort. Tous les saints
enseignent qu’« aucun mal n’est plus grave que le péché » (CÉC
1488). C’est pourquoi les saints choisissent la torture et la mort
plutôt que même de légers compromis avec le péché : ils voient
les choses comme elles sont vraiment, et ce que les saints voient
par-dessus tout est la réalité qui est au-dessus de tout : l’amour
de Dieu. « C’est en découvrant la grandeur de l’amour de Dieu
que notre cœur est ébranlé par l’horreur et le poids du péché et
qu’il commence à craindre d’offenser Dieu par le péché et d’être
séparé de Lui. Le cœur humain se convertit en regardant vers
Celui que nos péchés ont transpercé » 3 (CÉC 1432).
-10-
6. Comment retrouver le sens perdu du péché?
La réponse à cette question est très simple et concrète :
contemplez un crucifix. Quand nous connaissons le Christ sur la
croix, nous connaissons deux choses : la grandeur de l’amour de
Dieu et la grandeur de notre péché. Lorsque Pierre, après avoir vu
le Christ accomplir un miracle, a compris qui il était, sa réaction
naturelle a été de lui confesser : « Seigneur, […] je suis un
homme pécheur. » (Luc 5, 8)
Dieu seul peut convaincre de péché et convertir le cœur
humain; nous ne le pouvons pas. David a prié : « Crée en moi un
cœur pur, ô mon Dieu » (Psaumes 51, 12), utilisant le verbe
hébreu bara, mot unique qui veut dire « créer », chose que Dieu
seul peut faire. « Il faut que Dieu donne à l’homme un cœur
nouveau. 2 La conversion est d’abord une œuvre de la grâce de
Dieu qui fait revenir nos cœurs à Lui » (CÉC 1432). Et il ne le
fait pas par la force ou le pouvoir, mais par la vérité, en révélant
son Fils.
Nous ne pouvons pas non plus juger qui a besoin de
conversion, car tout le monde en a besoin, à commencer par nous.
7. Sens de la conversion et du repentir
Conversion et repentir veulent dire essentiellement la même
chose. La conversion ne veut pas simplement dire un changement
d’appartenance religieuse. Le mot signifie littéralement « volteface » : tourner son cœur, sa volonté et sa vie vers Dieu. Et repentir
ne veut pas simplement dire regretter, ou avoir des remords. « La
pénitence [repentir] intérieure est une réorientation radicale de
toute la vie, un retour, une conversion vers Dieu […] une
aversion du mal […] le désir et la résolution de changer de vie
-11-
avec l’espérance de la miséricorde divine et la confiance en l’aide
de sa grâce. » (CÉC 1431)
8. Besoin d’une conversion continuelle
Le message de Jésus se résume en deux mots : se repentir et
croire (Marc 1, 15). Ce sont les deux aspects de la conversion, le
négatif et le positif.
La conversion commence au Baptême. « [L]e Baptême est-il
[…] le lieu principal de la conversion première et fondamentale?
C’est […] par le Baptême 1 que l’on renonce au mal et qu’on
acquiert le salut, c’est-à-dire la rémission de tous les péchés et le
don de la vie nouvelle. » (CÉC 1427)
Mais la conversion ne se termine pas au Baptême. Elle est un
processus continu parce qu’elle est un besoin constant. « [L]’appel
du Christ à la conversion continue à retentir dans la vie des
chrétiens. Cette seconde conversion est une tâche ininterrompue
pour toute l’Église qui “enferme des pécheurs dans son propre
sein” et qui “est donc à la fois sainte et appelée à se purifier” » 2
(CÉC 1428).
« S. Ambroise dit des deux conversions que, dans l’Église,
“il y a l’eau et les larmes : l’eau du Baptême et les larmes de la
Pénitence”. » 8 (CÉC 1429)
9. Besoin psychologique de la confession
« La confession des péchés (l’aveu), même d’un point de vue
simplement humain, nous libère et facilite notre réconciliation
avec les autres. Par l’aveu, l’homme regarde en face les péchés
dont il s’est rendu coupable : il en assume la responsabilité et par
là, il s’ouvre de nouveau à Dieu et à la communion de l’Église »
(CÉC 1455).
-12-
Beaucoup de protestants sont de plus en plus conscients du
besoin de la confession. En effet, elle est nécessaire non seulement
objectivement (pour vivre dans la vérité), mais aussi
subjectivement, sur le plan de la psychologie humaine. Tous ont
besoin de « se vider le cœur », de se « décharger ». Qui plus est,
tous ont besoin d’entendre et de savoir qu’ils sont pardonnés, ce
qui se fait idéalement par la parole pleine d’autorité du prêtre de
l’Église du Christ, contre qui ils ont péché.
Les paroles qui guérissent ne sont pas « oublie ça », mais
« je te pardonne ». Nous avons besoin que nos péchés soient
pardonnés, pas seulement oubliés, qu’ils soient admis et non niés.
Le pardon et la paix viennent de la confession.
10. Noms du sacrement
Ce sacrement a au moins cinq noms, dont chacun
correspond à l’un de ses aspects essentiels.
1) « Il est appelé sacrement de conversion puisqu’il réalise
sacramentellement l’appel de Jésus à la conversion, 4 la
démarche de revenir au Père5 dont on s’est éloigné par le
péché. » (CÉC 1423)
2) « Il est appelé sacrement de la confession puisque l’aveu, la
confession des péchés devant le prêtre est un élément
essentiel de ce sacrement. » (CÉC 1424)
3) « Il est appelé sacrement de Réconciliation » (CÉC 1424)
parce que les pénitents « “y reçoivent de la miséricorde
de Dieu le pardon de l’offense qu’ils Lui ont faite et du
même coup sont réconciliés avec l’Église que leur péché
a blessée » 3 (CÉC 1422).
« “[L]a réconciliation avec Dieu a comme conséquence,
pour ainsi dire, d’autres réconciliations qui porteront
-13-
remède à d’autres ruptures produites par le péché : le
pénitent pardonné se réconcilie avec lui-même dans la
profondeur de son être, où il récupère sa propre vérité
intérieure; il se réconcilie avec les frères que de quelque
manière il a offensés et blessés; il se réconcilie avec
l’Église; il se réconcilie avec la création tout entière. » 11
(Jean-Paul II; CÉC 1469)
4) « Il est appelé sacrement de Pénitence » (CÉC 1423) parce
que nous ne devons pas seulement nous détourner
intérieurement de nos péchés, mais aussi faire des actes
extérieurs pour réparer les dommages causés par nos
péchés.
« Beaucoup de péchés causent du tort au prochain. Il
faut faire le possible pour le réparer (par exemple
restituer des choses volées, rétablir la réputation de celui
qui a été calomnié, compenser des blessures). La simple
justice exige cela. Mais en plus, le péché blesse et
affaiblit le pécheur lui-même […] L’absolution enlève le
péché, mais elle ne remédie pas à tous les désordres que
le péché a causés. 7 Relevé du péché, le pécheur doit
encore […] réparer ses péchés : il doit “satisfaire” de
manière appropriée ou “expier” ses péchés. Cette
satisfaction s’appelle aussi “pénitence”. » (CÉC 1459)
« La pénitence intérieure du chrétien peut avoir des
expressions très variées. L’Écriture et les Pères insistent
surtout sur trois formes : le jeûne, la prière, l’aumône,8 qui
expriment la conversion par rapport à soi-même, par
rapport à Dieu et par rapport aux autres. » (CÉC 1434)
Les trois sont des formes de renoncement à soi-même,
des mouvements contre l’égoïsme ou l’amour-propre qui
-14-
est au cœur de tout péché.
« [Les] pénitences aident à nous configurer au Christ
qui, seul, a expié pour nos péchés 8 une fois pour toutes.
[…] “Mais notre satisfaction, celle que nous acquittons
pour nos péchés, n’est que par Jésus-Christ : nous qui
[…] ne pouvons rien nous-mêmes, avec [son] aide “[…]
nous pouvons tout”. » 2 (CÉC 1460)
5) « Il est appelé sacrement du pardon puisque par
l’absolution sacramentelle du prêtre, Dieu accorde au
pénitent “le pardon et la paix”. » 1 (CÉC 1424)
« Chez ceux qui reçoivent le sacrement de Pénitence avec
un cœur contrit […], “il est suivi de la paix et de la
tranquillité de la conscience, qu’accompagne une forte
consolation spirituelle”. » 4 (CÉC 1468) Telle est la paix
que le monde ne peut pas donner (cf. Jean 14, 27), la shalom,
qui est un concept trop riche pour être traduit en seul
mot. Cette « paix » inclut l’intégrité, l’unité intérieure,
l’harmonie et de bonnes relations avec Dieu, avec soimême et avec les autres. Elle est un rappel du jardin
d’Éden et un avant-goût du ciel.
11. Contrition parfaite ou imparfaite
La contrition est un synonyme de repentir. « [L]a contrition
[…] est “[1] une douleur de l’âme et [2] une détestation du péché
commis avec [3] la résolution de ne plus pécher à l’avenir” »3
(CÉC 1451).
« Quand elle provient de l’amour de Dieu aimé plus que
tout, la contrition est appelée “parfaite” (contrition de charité).
Une telle contrition remet les fautes vénielles; elle obtient aussi
le pardon des péchés mortels, si elle comporte la ferme résolution
-15-
de recourir dès que possible à la confession sacramentelle. » 1
(CÉC 1452)
« La contrition dite “imparfaite” (ou “attrition”) est, elle
aussi, un don de Dieu, une impulsion de l’Esprit Saint. Elle naît
de la considération de la laideur du péché ou de la crainte de la
damnation éternelle et des autres peines dont est menacé le
pécheur (contrition par crainte). […] [L]a contrition imparfaite
n’obtient pas le pardon des péchés graves [mortels], mais elle
dispose à l’obtenir dans le sacrement de Pénitence. » 2 (CÉC 1453)
12. Besoin de confesser les péchés à un prêtre
Les protestants posent souvent la question : Pourquoi
devons-nous nous confesser à un prêtre et non seulement à Dieu?
Ce qui est contesté ainsi n’est pas tant le sacrement de Pénitence
que le sacrement de l’Ordre. La réponse est que partout dans
l’Écriture, le pardon de Dieu est toujours donné par un
intermédiaire. Dans l’Ancien Testament, l’intermédiaire du
pardon de Dieu était le grand prêtre et le bouc émissaire pendant
la fête juive du Yom Kippour, ou du Jour de l’expiation. Dans le
Nouveau Testament, l’intermédiaire a été le Christ sur la croix
(accomplissement de tous les symboles de l’Ancien Testament), et
ensuite la charge qu’il a donnée à ses apôtres : « ceux à qui vous
remettrez les péchés, ils leur seront remis. Ceux à qui vous les
retiendrez, ils leur seront retenus. » (Jean 20, 23) « Puisque le
Christ a confié à ses apôtres le ministère de la réconciliation,5 les
évêques, leurs successeurs, et les presbytres, collaborateurs des
évêques, continuent à exercer ce ministère. En effet, ce sont les
évêques et les presbytres, qui ont, en vertu du sacrement de
l’Ordre, le pouvoir de pardonner tous les péchés “au nom du Père
et du Fils et du Saint-Esprit”. » (CÉC 1461)
-16-
Le fait que le Christ nous a rendu le pardon si concrètement
accessible par la confession à un prêtre est un signe sacramentel
de sa présence concrète. Lui, le seul qui peut pardonner les
péchés, est présent tout aussi réellement que le prêtre.
Le caractère privé et individuel de la rencontre en tête à tête
entre le prêtre et le pénitent est un signe sacramentel de l’amour
du Christ pour chacun de nous personnellement.
Nous ne devrions jamais craindre d’aller nous confesser, car
quand nous le faisons, ce n’est pas simplement un homme que
nous allons voir, mais le Christ. Le prêtre n’est que son
instrument. « Le confesseur n’est pas le maître, mais le serviteur
du pardon de Dieu. » (CÉC 1466)
13. Pouvoir du prêtre de pardonner les péchés
« Dieu seul pardonne les péchés.4 Parce que Jésus est le Fils
de Dieu, […] Il exerce ce pouvoir divin […]. Plus encore : en
vertu de sa divine autorité, Il donne ce pouvoir aux hommes6 pour
qu’ils l’exercent en son nom. » (CÉC 1441)
« En donnant part aux apôtres de son propre pouvoir de
pardonner les péchés, le Seigneur leur donne aussi l’autorité de
réconcilier les pécheurs avec l’Église. Cette dimension ecclésiale de
leur tâche s’exprime notamment dans la parole solennelle du Christ
à Simon Pierre : “Je te donnerai les clefs du Royaume des cieux;
tout ce que tu lieras sur la terre sera lié aux cieux, et tout ce que tu
délieras sur la terre sera délié aux cieux” (Matthieu 16, 19). »
(CÉC 1444) « Les mots lier et délier signifient : celui que vous
exclurez de votre communion, celui-là sera exclu de la communion
avec Dieu; celui que vous recevrez de nouveau dans votre
communion, Dieu l’accueillera aussi dans la sienne. La réconciliation
avec l’Église est inséparable de la réconciliation avec Dieu. » (CÉC 1445)
-17-
14. Comment ce sacrement a changé
« Au cours des siècles, la forme concrète, selon laquelle
l’Église a exercé ce pouvoir reçu du Seigneur [de pardonner les
péchés], a beaucoup varié. Durant les premiers siècles, la
réconciliation des chrétiens qui avaient commis des péchés
particulièrement graves après leur Baptême (par exemple
l’idolâtrie, l’homicide ou l’adultère) était liée à une discipline très
rigoureuse, selon laquelle les pénitents devaient faire pénitence
publique pour leurs péchés, souvent durant de longues années,
avant de recevoir la réconciliation. À cet “ordre des pénitents”
(qui ne concernait que certains péchés graves) on n’était admis
que rarement et, dans certaines régions, une seule fois dans sa vie.
Pendant le VIIe siècle, inspirés par la tradition monastique
d’Orient, les missionnaires irlandais apportèrent en Europe
continentale la pratique “privée” de la pénitence qui n’exige pas
la réalisation publique et prolongée d’œuvres de pénitence avant
de recevoir la réconciliation avec l’Église. Le sacrement se réalise
désormais d’une manière plus secrète entre le pénitent et le
prêtre. » (CÉC 1447)
15. Comment ce sacrement n’a pas changé
« À travers les changements que la discipline et la
célébration de ce sacrement ont connus au cours des siècles, on
discerne la même structure fondamentale. Elle comporte deux
éléments également essentiels; d’une part, les actes de […] la
contrition, [de] l’aveu et [de] la satisfaction [expiation]; d’autre
part, l’action de Dieu par l’intervention de l’Église. » (CÉC 1448)
Aujourd’hui, « [t]els sont ordinairement les éléments de la
célébration : [1] salutation et bénédiction du prêtre, [2] lecture de
la Parole de Dieu pour éclairer la conscience et susciter la contrition,
-18-
et exhortation à la repentance; [3] la confession qui reconnaît les
péchés et les manifeste au prêtre; [4] l’imposition et acceptation de
la pénitence; [5] l’absolution du prêtre; [6] louange d’action de
grâces et envoi avec la bénédiction du prêtre. » (CÉC 1480)
Le pénitent commence généralement en disant : « Bénissezmoi, mon Père, parce que j’ai péché », il dit au prêtre combien de
temps s’est passé depuis sa dernière confession, puis confesse
simplement et directement les péchés qu’il est conscient d’avoir
commis pendant ce temps, y compris tous les péchés graves.
Quand le prêtre lui demande de dire un « acte de contrition », le
pénitent peut le faire en ses propres mots ou utiliser une formule
traditionnelle telle que la suivante :
« Mon Dieu, j’ai un extrême regret de Vous avoir offensé, parce que
Vous êtes infiniment bon, infiniment aimable et que le péché Vous
déplaît; pardonnez-moi, par les mérites de Jésus-Christ notre
Sauveur; je me propose, moyennant votre sainte grâce, de ne plus
Vous offenser et de faire pénitence. »
16. Qui doit se confesser?
1) « D’après le commandement de l’Église, “tout fidèle
parvenu à l’âge de la discrétion doit confesser, au moins
une fois par an, les péchés graves dont il a conscience”. »7
(CÉC 1457)
C’est le minimum strict et absolu et non la norme. « Sans
être strictement nécessaire, la confession des […] (péchés
véniels) est néanmoins vivement recommandée par
l’Église. »4 (CÉC 1458) « Les prêtres doivent encourager
les fidèles à accéder au sacrement de la Pénitence et
doivent se montrer disponibles à célébrer ce sacrement
chaque fois que les chrétiens le demandent de manière
-19-
raisonnable. » 11 (CÉC 1464) En effet, rien ne fortifie
plus rapidement et plus efficacement la vie morale et
spirituelle du catholique moyen que la confession
fréquente et régulière.
2) « Celui qui a conscience d’avoir commis un péché mortel
ne doit pas recevoir la Sainte communion, même s’il
éprouve une grande contrition, sans avoir préalablement
reçu l’absolution sacramentelle,1 à moins qu’il n’ait un
motif grave pour communier et qu’il ne lui soit pas
possible d’accéder à un confesseur. »2 (CÉC 1457)
3) « Les enfants doivent accéder au sacrement de la
Pénitence avant de recevoir pour la première fois la
Sainte communion. »3 (CÉC 1457)
17. Absolution générale
« En des cas de nécessité grave on peut recourir à la
célébration communautaire de la réconciliation avec confession générale et
absolution générale. Une telle nécessité grave peut se présenter
lorsqu’il y a un danger imminent de mort sans que le ou les
prêtres aient le temps suffisant pour entendre la confession de
chaque pénitent. La nécessité grave peut exister aussi lorsque,
compte tenu du nombre de pénitents, il n’y a pas assez de
confesseurs pour entendre dûment les confessions individuelles
dans un temps raisonnable, de sorte que les pénitents, sans faute
de leur part, se verraient privés pendant longtemps de la grâce
sacramentelle ou de la sainte communion. Dans ce cas les fidèles
doivent avoir, pour la validité de l’absolution, le propos de
confesser individuellement leurs péchés graves en temps voulu. »3
(CÉC 1483) L’absolution générale n’est pas conçue comme une
pratique normale pouvant remplacer la confession privée, mais
-20-
elle est destinée aux urgences (« nécessité grave »), telles que les
situations où un combat est imminent en temps de guerre.
18. Secret de la confession
« Étant donné la délicatesse et la grandeur de ce ministère
et le respect dû aux personnes, l’Église déclare que tout prêtre qui
entend des confessions est obligé de garder un secret absolu au
sujet des péchés que ses pénitents lui ont confessés, sous des
peines très sévères.2 Il ne peut pas non plus faire état des
connaissances que la confession lui donne sur la vie des pénitents.
Ce secret, qui n’admet pas d’exceptions, s’appelle le “sceau
sacramentel”, car ce que le pénitent a manifesté au prêtre reste
“scellé” par le sacrement. » (CÉC 1467)
19. Indulgences
La vente scandaleuse d’indulgences à prix d’argent est l’abus
qui a déclenché la Réforme protestante, mais la théologie qui
fonde la pratique de l’Église d’accorder des indulgences est pleine
de beauté et de profondeur.
Qu’est-ce qu’une indulgence? Ce n’est pas une permission
de pécher, mais une rémission de la peine. « “L’indulgence est la
rémission devant Dieu de la peine temporelle due pour les péchés
dont la faute est déjà effacée” »3(CÉC 1471).
« Pour comprendre cette doctrine et cette pratique de
l’Église il faut voir que le péché a une double conséquence. Le péché
grave nous prive de la communion avec Dieu, et par là il nous
rend incapables de la vie éternelle, dont la privation s’appelle la
“peine éternelle” du péché. D’autre part, tout péché, même
véniel, entraîne un […] besoin de purification, soit ici-bas, soit
après la mort, dans l’état qu’on appelle Purgatoire. Cette
purification libère de ce qu’on appelle la “peine temporelle” du
-21-
péché. Ces deux peines ne doivent pas être conçues comme une
espèce de vengeance, infligée par Dieu de l’extérieur, mais bien
comme découlant de la nature même du péché »6 (CÉC 1472),
comme un mal de ventre est la suite naturelle d’excès de table ou
comme des os brisés sont le résultat d’une chute.
La doctrine des indulgences est fondée sur la doctrine de la
communion des saints : « Le chrétien qui cherche à se purifier de
son péché et à se sanctifier avec l’aide de la grâce de Dieu ne se
trouve pas seul. “La vie de chacun des enfants de Dieu se trouve
liée d’une façon admirable, dans le Christ et par le Christ, avec la
vie de tous les autres frères chrétiens, dans l’unité surnaturelle du
Corps mystique du Christ” » 2 (CÉC 1474).
« Dans la communion des saints “il existe donc entre les
fidèles – ceux qui sont en possession de la patrie céleste, ceux qui
ont été admis à expier au purgatoire ou ceux qui sont encore en
pèlerinage sur la terre – un constant lien d’amour et un abondant
échange de tous biens”. 3 Dans cet échange admirable, la sainteté
de l’un profite aux autres, bien au-delà du dommage que le péché
de l’un a pu causer aux autres [le bien est beaucoup plus puissant
que le mal!]. Ainsi, le recours à la communion des saints permet
au pécheur contrit d’être plus tôt et plus efficacement purifié des
peines du péché. » (CÉC 1475)
« Ces biens spirituels de la communion des saints, nous les
appelons aussi le trésor de l’Église, “[…] qui est le prix infini et
inépuisable qu’ont auprès de Dieu les expiations et les mérites
du Christ notre Seigneur” » 4 (CÉC 1476). « “Appartient
également à ce trésor le prix vraiment immense […] qu’ont
[…] les prières et les bonnes œuvres de la bienheureuse
Vierge Marie et de tous les saints qui se sont sanctifiés […]
-22-
et […] ont coopéré également au salut de leurs frères dans
l’unité du Corps mystique.” » 5 (CÉC 1477)
Dieu, qui est une société trinitaire de charité, a fait en sorte
que même notre pardon et notre salut soient communautaires et
sociaux et non isolés et individuels. « Portez les fardeaux les uns des
autres : ainsi vous accomplirez la loi du Christ. » (Galates 6, 2)
C’est ce que nous faisons, jusqu’au point de nous aider les uns les
autres à atteindre le salut.
________________________
Notes dans les citations du catéchisme
6
Cc. Trente : DS 1680; cf. S. Jérôme, Eccl. 10, 11.
3
Cf. LG11.
3
Cf. Jn 19, 37; Za 12, 10.
2
Cf. Ez 36, 26-27.
1
Cf. Ac 2, 38.
2
LG 8.
8
Ep. 41, 12.
4
Cf. Mc 1, 15.
5
Cf. Lc 15, 18.
3
LG 11.
1
RP 31.
7
Cf. Cc. Trente : DS 1712.
8
Cf. Tb 12, 8; Mt 6, 1-18.
8
Cf. Rm 3, 25; 1 Jn 2, 1-2.
2
Cf. Ph 4, 13.
1
OP, formule de l’absolution.
4
Cc. Trente : DS 1674.
3
Cc. Trente : DS 1676.
1
Cf. Cc. Trente : DS 1677.
2
Cf. Cc. Trente : DS 1678; 1705.
-23-
5
Cf. Jn 20, 23; 2 Co 5, 18.
Cf. Mc 2, 7.
6
Cf. Jn 20, 21-23.
7
Cc., can. 989; cf. DS 1683, 1708.
4
Cf. Cc. Trente : DS 1680; CIC, can. 988, § 2.
11
Cf. CIC, can. 986; CCEO, can. 735; PO 13.
1
Cf. Cc. Trente : DS 1647; 1661.
2
Cf. CIC, can. 916; CCEO, can. 711.
3
Cf. CIC, can. 914.
3
Cf. CIC, can. 962, § 1.
2
CIC, can. 1388, § 1; CCEO, can. 1456.
3
Paul VI, const. ap. « Indulgentiarum doctrina », Normae 1.
6
Cf. Cc. Trente : DS 1712-1713; 1820.
2
Paul VI, const. ap. « Indulgentiarum doctrina » 5.
3
Ibid.
4
Ibid.
5
Ibid.
4
________________________
-24-
« La foi est un don de Dieu nous permettant de le connaître et de
l’aimer. La foi, tout autant que la raison, constitue un moyen
d’arriver à la connaissance. Toutefois, il n’est pas possible de vivre
dans la foi, à moins de passer aux actes. Grâce à l’aide de l’Esprit
Saint, nous arrivons à décider de répondre à la révélation divine et
de lui donner suite en vivant notre réponse. »
(Édition américaine du Catéchisme catholique, 38. Notre traduction)
Le Service d’information catholique
Depuis leur fondation, les Chevaliers de Colomb se sont occupés
d’évangélisation. En 1948, les Chevaliers ont inauguré le Service
d’information catholique (SIC) afin de mettre des publications
catholiques à bon marché à la disposition du grand public, d’une
part, mais aussi des paroisses, des écoles, des maisons de retraite,
des installations militaires et des maisons de détention, des
parlements, de la profession médicale et autres personnes qui en
font la demande. Depuis plus de 60 ans, le SIC a publié et distribué
des millions de brochures et des milliers d’autres individus se sont
inscrits à des sessions de formation de catéchèse.
Le SIC offre les services suivants afin de vous aider à mieux
connaître le Seigneur.
Brochures
Communiquer avec le SIC afin d’obtenir la liste des brochures et de
commander celles qui vous intéressent.
Programme d’étude individuelle
Par la poste, le SIC offre un programme gradué d’étude individuelle.
Grâce à dix leçons méthodiques, vous aurez fait le tour de
l’enseignement catholique.
Programmes en ligne
Le SIC offre deux programmes en ligne. Pour s’y inscrire, visiter le
site www.kofc.org/ciscourses.
SERVICE D’INFORMATION CATHOLIQUE
Enseignement catholique véritable. Ne se contente pas des simples opinions.
« En faveur des nouvelles générations, les fidèles laïcs ont à apporter
une contribution précieuse, plus nécessaire que jamais, par un effort
systématique de catéchèse. Les Pères du Synode ont manifesté leur
gratitude pour le travail des catéchistes, reconnaissant qu'ils ont «une
tâche de grande valeur dans l'animation des communautés
ecclésiales». Il va de soi que les parents chrétiens sont les premiers
catéchistes, irremplaçables, de leurs enfants (…). Mais nous devons tous,
en même temps, être convaincus du «droit» qui est celui de tout baptisé
d'être instruit, éduqué, accompagné dans la foi et dans la vie
chrétienne. »
Jean-Paul II, Christifideles Laici, 34
Exhortation apostolique sur la vocation et la mission
des fidèles laïcs dans l’Église et dans le monde.
À propos des Chevaliers de Colomb
Les Chevaliers de Colomb, organisme de bienfaisance fraternel fondé en
1882, à New Haven, au Connecticut, par le vénérable serviteur de Dieu
l’abbé Michael J. McGivney, constituent l’organisme laïc catholique le
plus important du monde entier, puisqu’ils comptent plus de 1,7 million
de membres répartis dans les Amériques, l’Europe et l’Asie. Les
Chevaliers s’entraident et soutiennent leurs communautés, en
contribuant chaque année des millions d’heures de bénévolat à des
causes de bienfaisance. Les Chevaliers ont été les premiers à soutenir
financièrement les familles dont des membres parmi les corps de
policiers et de pompiers ont péri par suite des attentats terroristes du 11
septembre 2001, et à collaborer de près avec les évêques catholiques
pour protéger la vie humaine innocente et défendre le mariage
traditionnel. Pour en apprendre davantage sur les Chevaliers de Colomb,
visiter le site www.kofc.org.
Que vous ayez une question spécifique ou que vous désiriez obtenir des
connaissances plus étendues ou plus profondes sur la foi catholique.
Communiquez avec nous en ayant recours à l’un des moyens suivants:
Knights of Columbus, Catholic Information Service
PO Box 1971, New Haven, CT 06521-1971 USA
Téléphone : 203-752-4267
Télécopieur : 203-752-4018
[email protected]
www.kofc.org/informationcatholique
Proclamer la Foi
au cours du troisième millénaire
115-F 5/09
Téléchargement