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Miriou, Tiraque, et
les Lebêts
Raconté par Ariel, Buck, Kate, et
Tyler
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6eIB - ISTP
Décembre 2005

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Chapitre I
Tiraque commença à apercevoir la ville en revenant d’une
promenade à cheval. Il vit les grandes murailles de 20 m de hauteur
entourant la ville. Les branches de palmiers n’étaient presque pas
visibles. Toutes les autres maisons, plantes, et champs étaient cachés par
les murs. Finalement, il arriva aux grandes portes de chênes gardées par
des soldats Egyptiens. Tiraque commença à entendre les bruits familiers
de Memphis: les marchands criant les prix de la nourriture, le marteau
du forgeron, la scie du charpentier. Des odeurs parvenaient jusqu’à
ses narines : la bonne odeur des aliments et de la nourriture mais aussi
l’odeur désagréable de la sueur des gens qui avaient travaillé toute la
journée au soleil, des onguents du barbier, de la colle du fabricant, de
feuilles de papyrus et de l’argile du potier.
Les soldats qui gardaient les portes connaissaient Tiraque, alors ils lui
dirent bonjour et le laissèrent passer. Tiraque arriva devant la deuxième
muraille. Après l’avoir franchie, il devait trouver l’entrée de la troisième
muraille et puis entrer dans ville.
Quand il vit les grandes avenues bordées de statues de granite, les
immenses drapeaux sur les pylônes, il était déjà plus heureux. Les
lampes dans les carrefours n’étaient pas illuminées puisque c’était le
jour. Il commença par traverser le quartier des riches les maisons des
riches étaient en briques et leurs jardins avaient beaucoup de couleurs
qui venaient des plantes, des arbres, des arbustes, des saules, des fl eurs,
et des petits étangs. Les jardins étaient aussi pleins d’animaux comme
les singes, des oiseaux, des chiens, des chats. Il y avait aussi les chevaux
dans les écuries.
Il traversa ensuite le quartier des magasins. Il avait des diffi cultés
à traverser jusqu’au quartier du Pharaon puisque la foule était très
nombreuse, il y avait des marchands qui essayaient de lui vendre des
aliments, de la nourriture, tous les gens le regardaient comme s’il était
fou puisqu’il chevauchait à cheval. Tiraque partit en direction du
quartier du palais du Pharaon pour rendre visite à son meilleur ami, le
fi ls du Pharaon, Miriou. Quand il vit le palais du Pharaon il se sentait
beaucoup plus heureux: il vit les jardins immenses et majestueux, les
écuries des chevaux de guerre de Pharaon, et l’immense palais. Il entra
pour rejoindre son ami Miriou.
Ramsès et sa famille vivaient dans un palais somptueux pour
impressionner le peuple mais aussi les étrangers. Des soldats Egyptiens
se trouvaient autour de la maison de Pharaon. Le palais était construit

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de briques crues. Le palais mesurait 230 000 mètres carrés car on y
trouvait plusieurs maisons. Les murs étaient peints avec des scènes qui
représentaient la nature, les oiseaux, les plantes et les animaux sauvages.
Miriou, Tiraque et les Lebêt trouvaient les murs jolis.
Dans le palais, des esclaves, des serviteurs, des fonctionnaires,
des conseillers du roi, des ambassadeurs travaillaient au service de
Pharaon. Des chanteuses, des musiciens et des danseuses rendaient
l’atmosphère très agréable. Beaucoup plus de femmes vivaient là parce
qu’elles devaient s’occuper des enfants.
Dans les jardins, se trouvaient des mangoustes qui empêchaient
les enfants d’être attaqués par les serpents ainsi que des lacs dans les
jardins, des fl eurs et des légumes.
Le Pharaon aimait faire de grands festins chez lui. Lors de ces fêtes, les
serviteurs servaient de la nourriture abondante et le vin coulait à fl ots.
Les musiciens jouaient de la musique avec des fl ûtes, des clarinettes,
des hautbois, des luths, des harpes, des tambourins, des cymbales et des
tambours.
Pharaon devenait vieux. Il ne pensait qu’à sa mort. Il était assis
dans sa chaise majestueuse, dans sa chambre immense pleine de trésors
et de richesses. Le Pharaon s’appelait Ramsès, il avait les cheveux
roux, la couleur du mal, les yeux marron, la peau plus ou moins claire.
Il faisait à peu près 5 pieds et 3 quarts. Il portait le Ptah, ses robes très
belles avec son bâton de berger et son fouet à côté de lui. Le Pharaon

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était assis calmement tenant son verre d’eau aromatisée, il pensait à son
fi ls, Miriou. Il voulait que son fi ls devienne Pharaon, mais, une famille
riche voulait que leur fi ls aussi devienne Pharaon. Ramsès était inquiet.
Il voulait que son fi ls ait la même vie que lui. Pharaon avait une grande
confi ance en Miriou, et il pensait que son fi ls était capable de régner sur
toute l’Egypte. Ramsès savait qu’une grande partie des familles nobles
de l’Egypte voulait que cette famille accède au trône.
Il parlait avec sa femme, Néfertari, à propos du même sujet :
- Pourquoi as-tu l’air si troublé? demanda Néfertari.
- Oh, je suis inquiet pour toi, pour Miriou, et aussi pour l’Egypte.
- Comment puis-je t’aider ?
- Quand je mourrai, les Lebêt, cette famille riche et sans scrupules,
essayera de prendre ma place à la tête de l’Egypte.
- Ne t’inquiète pas. Personne ne peut prendre ta place, ce sont les dieux
qui choisissent les Pharaons.
Ramsès savait qu’un confl it allait naître entre la famille royale et la
famille riche.
Non loin de là, dans une autre aile du palais, Miriou et Tiraque parlaient
de la même situation. Ils jouaient tous les deux dans la chambre du
jeune prince. Sa chambre était très grande, avec un lit si grand que
six personnes pouvaient y dormir, mais il s’y trouvait seul, avec trois
coussins immenses et aussi confortables qu’ils étaient grands. Tiraque
était le fi ls d’un ami de Pharaon. Il était le meilleur ami de Miriou.
Miriou et Tiraque étaient amis depuis leur naissance. Ils vivaient juste à
côté l’un de l’autre. Leurs parents s’étaient rencontrés un jour au temple
et ils partageaient les mêmes idées.
- Je ne veux pas que mon père meure! Je ne veux pas régner sur
toute l’Egypte tout seul. Ce serait le plus diffi cile métier du
monde! s’exclama Miriou.
- Oui, mais tu auras aussi le pouvoir sur toute l’Egypte en plus, tu
auras les nomes, les scribes, et les généraux sous tes ordres.
- Soit, tu m’as convaincu, je vais essayer de prendre la place de
Pharaon. Oui, je le ferai, mais il y a aussi les Lebêts.

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Chapitre II
Les
Lebêts étaient une famille très riche et noble qui voulaient prendre
la place de Miriou à la tête d’Egypte. Les parents s’appelaient Nepabelle
et Trelet, et leur fi ls, Mechantis. Toute la famille avait la peau aussi
blanche que du papyrus blanchi à la chaux. Ils étaient dégoûtants, ils ne
baignaient pas assez souvent, et ils étaient la plus méchante famille de
toute l’Egypte. Mais, ils étaient très intelligents, et riches.
- Oui, je les déteste aussi. Une fois, quand j’étais petit, Méchantis
a volé mon calame et mon papyrus celui que j’avais préparé pour
le prêtre de Ptah et il l’a donné au prêtre comme s’il l’avait écrit
lui-même.
Miriou pensa à son grand-père, qui était mort depuis 20 ans.
Tous les jours, il pensait à lui et il décida d’aller se recueillir sur son
tombeau et demander son avis et son aide.
Miriou marcha dans le sable sous le soleil écrasant pour arriver
dans la tombe de son grand-père. Il avança pendant une heure avant de la
trouver. La vallée des rois se trouvait près du Nil sur la rive ouest en face
de Thèbes. C’était un véritable désert… Pendant des kilomètres, Tiraque
marcha dans le sable et sous le soleil écrasant. Il entendait juste le bruit
faible des pieds dans le sable. Il sentait l’odeur des animaux. Les tombes
étaient construites dans cette vallée parce qu’il était très diffi cile de les
trouver et donc de les piller. Dans la vallée des rois, il y avait plus que
quatre cents tombes.
Après ce désert, le bord du plateau se dressait devant Tiraque.
Il savait que la tombe qu’il cherchait se trouvait sur le plateau. Cette
tombe avait été creusée dans la roche. Il était très diffi cile de creuser dans
la roche parce que la qualité de la roche était très variable. Tiraque se
dirigeait vers l’entrée des tombes. Il creusa le bord du plateau avec force
pour trouver les tombes qui étaient enfouies sous le sable. Après avoir
creusé pendant une heure, il trouva fi nalement la tombe de son grand-
père. Il y entra par un petit couloir au bout duquel se trouvait un puits
chargé de recevoir les eaux du Nil en cas d’inondation. Ce puits était
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chargé de recevoir les eaux du Nil en cas d’inondation. Ce puits était
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