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 Les phases de la Lune (nouvelle Lune, premier quartier, pleine Lune, dernier quartier) sont 
dues à l’angle sous lequel un observateur terrestre voit la partie de la Lune éclairée par le Soleil, 
en fonction de la position des trois astres. Elles n’ont rien à voir avec les éclipses. 
 La lumière blanche est composée d'un mélange de plusieurs lumières colorées. Il est possible 
de la décomposer en rouge, orange, jaune,  vert,  indigo, bleu et violet à l’aide d’un prisme 
transparent.  Ces sept couleurs sont appelées monochromatiques car elles ne sont elles-mêmes 
pas décomposables.  On peut obtenir à nouveau de la lumière blanche en les réunifiant. 
 
 
Remarques pour le professeur 
Quels sont les limites de l’optique géométrique ? 
La lumière a une double nature, ondulatoire (onde électromagnétique) et corpusculaire (photons). 
L'optique  géométrique,  basée  sur  la  propagation  rectiligne  de  la  lumière,  fait  abstraction  de  la 
nature  de  celle-ci  et  n’est  valide  que  lorsque  les  dimensions  des  objets  rencontrés  sont  bien 
supérieures à la longueur d'onde de la lumière. Certains phénomènes (diffraction, interférences,...) 
ne peuvent être expliqués dans ce cadre. 
Pourquoi se méfier de l’expression « rayon lumineux » ? 
Le rayon lumineux représente la trajectoire hypothétique de la lumière passant par un point donné 
et est donc un modèle. Il est impossible d’isoler expérimentalement un tel rayon, la lumière passant 
dans un trou de l’ordre du dixième de millimètre subissant le phénomène de diffraction. De plus, 
l’adjectif « lumineux » laisse entendre que le rayon est lui-même visible, alors que ce ne sont que 
les obstacles que rencontre la lumière sur sa trajectoire qui la mettent en évidence.   
On veillera donc à parler plutôt de faisceaux ou de pinceaux de lumière quand on décrira une 
expérience, et on réservera l’expression de rayon de lumière en référence avec des schémas, des 
lois ou  des  procédures  (la  limite  de  l’ombre  portée  par  un  objet,  les  lois  de la  réflexion ou  la 
réfraction  en  un  point  d’incidence,  les  rayons  particuliers  pour  la  construction  de  l’image  d’un 
objet…). 
Comment aborder la propagation rectiligne de la lumière ? 
Avant d’observer  la trajectoire d’un pinceau de lumière dans  l’air, par  exemple  en  vaporisant  de 
l’eau dans le passage d’un faisceau laser, on montrera comment on utilise la vision pour aligner 
des  objets,  ou  pour  vérifier  l’aspect  rectiligne  d’une  planche.    Par  contre,  on  sera  prudent  en 
utilisant des systèmes permettant d’étaler un faisceau de lumière sur une table ou un tableau : bien 
que très  spectaculaires,  ils  peuvent  entretenir  des  représentations  erronées  chez  les  élèves  à 
propos  de  la  visibilité  d’un  faisceau  de  lumière.  On  considérera  donc  ces  systèmes  comme 
permettant d’illustrer les propriétés de la lumière, mais non de les démontrer. 
Faut-il parler de l’absorption de la lumière ? 
Lorsque la lumière arrive sur un objet opaque, elle peut être diffusée, mais aussi absorbée.  Bien 
que la notion d’absorption permette d’expliquer pourquoi les objets prennent telle ou telle couleur, 
elle ne doit pas être étudiée.  Il  sera  toutefois  éventuellement  utile  d’évoquer  des  liens  avec  le 
cours de chimie sur les liaisons chimiques (UAA 5 au 3ème degré en SCB), ainsi qu’avec le cours 
de physique sur les liens entre lumière et matière (UAA 8 au 3ème degré en SCG). 
Les zones d’ombres ont-elles toujours des limites précises ? 
Lorsqu’on place un objet opaque devant une source lumineuse assez grande, la zone d’ombre qui 
se  forme  à  l’arrière  est  généralement  entourée  par  une  zone  de  pénombre  où  la  lumière  ne 
parvient qu’en partie. La notion de pénombre ne doit pas être abordée. 
Vaut-il la peine d’enseigner la chambre noire ? 
La  chambre  noire,  formée  d'une  boîte  trouée  d'un  côté  et  fermée  de  l'autre  par  un  écran 
translucide, est une application intéressante de la propagation rectiligne de la lumière.  Mais si on 
veut obtenir une image nette sur l’écran, on doit imaginer que le trou est ponctuel, de manière à ce 
qu’un seul rayon de  lumière  correspondant  à  un  point  objet  puisse  former une image.  Ceci est 
contradictoire avec la définition de l’image au sens optique du terme et peut être un obstacle à la 
compréhension de la formation de l'image par une lentille.  Toutefois, la chambre noire peut être 
très utile pour réaliser des observations du soleil sans danger. 
Faut-il détailler les différents types d’éclipses ? 
Les  différents  types  d’éclipses  de  Lune  (totale,  partielle,  par  la  pénombre)  et  de  Soleil  (totale, 
partielle, annulaire) ne doivent pas être vues.