MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE UNIVERSITE KASDI MERBAH - OUARGLA FACULTE DES SCIENCES DE LA NATURE ET DE LA VIE N° d’ordre: ET SCIENCES DE LA TERRE ET DE L’UNIVERS N° de série: DÉPARTEMENT DES SCIENCES AGRONOMIQUES Mémoire En vue de l'obtention du Diplôme de Magister En Sciences Agronomiques Spécialité : Protection des végétaux Par MEBARKI Mohamed Tahar Thème Inventaire de l’herpétofaune de la palmeraie de Ouargla Soutenu publiquement le : … /… /2012 Devant le Jury Mr OULD El HADJ Mohamed Didi Pr. Univ. Ouargla Président Mme OULD EL HADJ-KHELIL Aminata Pr. Univ. Ouargla Promoteur Mme BISSATI Samia Pr. Univ. Ouargla Examinateur M.C.A. Univ. Ouargla Examinateur Mr SAKER Mohamed Lakhdar Année universitaire 2011/2012 Dédicaces A Mes Chers Parents A Mes Frères Et Ma Chère Sœur A Tout Les Membre De Ma Famille A La Mémoire De Mon Très Cher Prof BAAZIZ B., Et A Mon Cher Ami BA Hocine Que Dieu Les Bénisse. A Tous Mes Amis Je dédies ce travail Mohamed Mebarki rEMERCIEMENTS Je remercie Dieu le tout puissant de m’avoir donné le privilège et la chance d’étudier et de suivre le chemin de la science. En premier lieu, j’adresse l’expression de ma très vive et respectueuse gratitude à Mme OULD EL HADJ-KHELIL Aminata qui a accepté de diriger ce travail, avec beaucoup de rigueur et de patience, ses critiques et ses conseils m’ont été très bénéfiques. Je tiens amplement à remercier Melle MOUANE Aicha de m’avoir aidé dans la détermination des spécimens. Je remercie, pour la même occasion, les membres de jury d’avoir accepté de juré ce travail et j’exprime toute ma gratitude à Mr., OULD El HADJ Mohamed Didi qui a bien voulu présider cette soutenance. Mes sincère remercîments à Mme., BISSATI Samia et Mr., SAKER Mohamed Lakhdar d’avoir acceptés l’examinassions de ce travail. Je remercie infiniment Mr., KEMASSI Abdellah pour sa contribution dans la réalisation de ce travail. Mes vifs remerciements s'adressent à tout le personnel du laboratoire de protection des écosystèmes en zones arides et semi-arides. A tout ceux ou celles qui ont contribué de près ou de loin à la réalisation de ce modeste travail. A tous mes amis, mes collègues de ma promotion et mes enseignants. Mohamed Mebarki LISTE DES TABLEAUX Tableau N° Titres Page 1 Données climatiques mensuelles enregistrées à Ouargla durant l’année 2011 (M= Moyenne de la température maximale ; m = Moyenne de la température minimale ; P=Précipitation ;V= ente)......................................... 19 2 Liste des espèces des amphibiens et des reptiles inventoriées……………... 3 Nombre des genres et des espèces appartenant a chaque famille des amphibiens et des reptiles recensées……………………………………….. 4 Qualité d’échantillonnage des espèces inventoriées……………………….. 5 Richesse totale mensuelle et moyenne des espèces recensées dans les différentes stations…………………………………………………………. 33 36 69 70 6 Abondance relative des espèces inventoriées……………………………… 7 Fréquence d’occurrence espèces inventoriées dans les différentes stations... 74 8 Indice de diversité de Shannon-Weaver (H’), diversité maximale (H’ 71 max.) et équitabilité (E) appliqués aux espèces inventoriées dans les différentes stations………………………………………………………… 77 9 Codification des espèces utilisées pour l’analyse factorielle des correspondances…………………………………………………………… 80 LISTE DES PHOTOS Photo N° Titre Page 1 Crapaud vert Bufo viridis Laurenti, 1768. (Bufonidae)………………………… 38 2 Crapaud commun Bufo bufo Linnaeus, 1758. (Bufonidae)…………………… 39 3 Crapaud de Mauritanie Bufo mauritanicus Schlegel 1841. (Bufonidae)………. 40 4 Crapaud Bufo sp. (Bufonidae)………………………………………………….. 41 5 Crapaud Bufo sp1. (Bufonidae)………………………………………………… 42 6 Tortue mauresque Testudo garicaLinnaeus 1758. (Testudinidae)…………… 43 7 Fouette queue Uromastix acanthinurus Bell 1825. (Agamidae)……………… 44 8 Saurodactyle Saurodactylus sp. (Gekkonidae)………………………………… 45 9 Hemydactyle Hemydactylus sp. (Gekkonidae)…………………………………. 46 10 Ptyodactyle Ptyodactylus sp. (Gekkonidae)…………………………………… 47 11 Stenodactylus sthenodactylus Lichtenstein 1823. (Gekkonidae)……………… 48 12 Stenodactyle Stenodactylus sp. (Gekkonidae)………………………………… 49 13 Tarente du désert Tarentola deserti Boulenger 1891. (Gekkonidae)………… 50 14 Tarente Mauritanie Tarentola mauritanica Linnaeus 1758. (Gekkonidae)…. 51 52 15 Tarente négligée Tarentola neglecta Stauch 1895. (Gekkonidae)…………… 16 Tropiocolote Tropiocolotes sp. (Gekkonidae)………………………………… 53 17 Tropiocolote Tropiocolotes sp1. (Gekkonidae)………………………………… 18 Acanthodactyle Acanthodactylus boskianus Daudin 1802. (Lacertidae)……… 19 Acanthodactyle Acanthodactylus scutellatusAudouin 1829. (Lacertidae)…… 56 20 Scinque ocellé Chalcides ocellatus Forskal 1775. (Scincidae)………………… 57 21 Varan du désert Varanus griseus Daudin 1803. (Varanidae)………………… 58 22 Couleuvre de Moïla Malpolon moilensis Reuss 1834. (Coulubridae)………… 59 23 Couleuvre Natrix sp. (Coulubridae)…………………………………………… 60 24 Couleuvre Natrix sp1. (Coulubridae)…………………………………………… 61 25 Couleuvre de Forsskal Psammophis schokari Forsskål 1775. (Coulubridae)… 62 26 Couleuvre diadem Spalerosophis diadema Schlegel 1837. (Coulubridae)…… 63 27 Couleuvre Spalerosophis sp. (Coulubridae)…………………………………… 64 28 Couleuvre Coluber sp. (Coulubridae)…………………………………………. 65 29 Couleuvre Coluber sp1. (Coulubridae)…………………………………………. 66 30 Vipère à cornes Cerastes cerastes Linnaeus 1758. (Viperidae)……………… 67 31 Vipère de sable Cerastes vipèra Linnaeus 1758. (Viperidae)………………… 68 54 55 LISTE DES FIGURES Figure 01 : Cladogramme des Vertébrés terrestres (LAURIE et al.,2009)…………… Figure 02 : Carte de répartition des amphibiens dans les régions biogéographiques du 03 monde, Nombres des familles / genres / Espèces actuel des Amphibiens dans le monde. Néarctique (d’après SCHLAGER, 2004)………………………… 07 Figure 03 : Cycle de vie de la salamandre Ambystoma opacum Gravenhorst, 1807 (Ambystomatidae) et la grenouille Rana temporaria Linnaeus, 1758 (Ranidae) (JAQUELINE MAHANNAH in SCHLAGER, 2004)………….. 07 Figure 04 : Situation géographique la région d’Ouargla (COTE, 1998)…………………. Figure 05 : Diagramme Ombrothermique appliqué à la région d’Ouargla pour l’année 2011………………………………………………………………………….. 15 17 Figure 06 : Climagramme d’EMBERGER de la région d’Ouargla (2001-2011)………… 17 Figure 07 : Vue aérienne des stations choisies (image Google Earth, 2012)……… ……. 18 Figure 08 : Schéma général de la station 1 à El-Ksar……………………………………. 19 Figure 09 : Schéma général de la station 2 à El-Ksar……………………………………. 19 Figure 10 : Schéma général de la station 3 à Ain Beida……………………………..….. 20 Figure 11 : Schéma général de la station 4 à Ain Beida………………………………… 20 Figure 12 : Schéma général de la station 5 à Oum Erraneb…………………………….. 21 Figure 13 : Schéma général de la station 6 à Oum Erraneb……………………………… 21 Figure 14 : Disposition et l’observation suivant le transect (FAHD, 2001)……………… 22 Figure 15 : Schéma de la fouille systématique des refuges (FAHD, 2001)……………… 23 Figure 16 : Barrière de dérivation et pièges à fosse (FAHD, 2001)……………………… Figure 17: Nombre des individus inventoriés durant l’inventaire de l’herpétofaune de la palmeraie de Ouargla………………………………………………………… Figure 18 : Nombre d’individus inventoriés dans les différentes stations………………... Figure 19 : Nombres des familles, des genres et des espèces appartenant aux différents sous ordres des amphibiens et des reptiles recensées………………………… Figure 20. 23 34 35 36 Nombre des individus du Crapaud vert inventoriés durant l’inventaire de l’herpétofaune de la palmeraie de Ouargla…………………………………… 38 Figure 21. Nombre d’individus du Crapaud vert inventoriés dans les différentes stations 38 Figure 22. Nombre d’individus du Bufo bufo inventoriés durant l’inventaire de l’herpétofaune de la palmeraie de Ouargla…………………………………… 39 Figure 23. Nombre d’individus du Bufo bufo inventoriés dans les différentes stations…. 39 Figure 24. Nombre des individusde Bufo maurianicus inventoriés durant l’inventaire de l’herpétofaune de la palmeraie de Ouargla…………………………………… Figure 25. Nombre d’individus de Bufo maurianicus inventoriés dans les différentes stations……………………………………………………………………… Figure 26. 40 40 Nombre des individusde Bufo sp. inventoriés durant l’inventaire de l’herpétofaune de la palmeraie de Ouargla…………………………………… Figure 27. Nombre d’individus de Bufo sp.inventoriés dans les différentes stations…….. Figure 28. Nombre des individusde Bufo sp1. inventoriés durant l’inventaire de l’herpétofaune de la palmeraie de Ouargla…………………………………… Figure 29. Nombre d’individus de Bufo sp1.inventoriés dans les différentes stations…... Figure 30. Nombre des individus de Testudo garica inventoriés durant l’inventaire de l’herpétofaune de la palmeraie de Ouargla…………………………………… 41 41 42 42 43 Figure 31. Nombre d’individus de Testudo garica inventoriés dans les différentes stations………………………………………………………………………... Figure 32. Nombre des individusde Uromastix acanthinurus inventoriés durant 43 44 l’inventaire de l’herpétofaune de la palmeraie de Ouargla…………………… Figure 33. Nombre d’individus de Uromastix acanthinurus inventoriés dans les différentes stations……………………………………………………………. Figure 34. Nombre des individus de Saurodactylus sp. inventoriés durant l’inventaire de l’herpétofaune de la palmeraie de Ouargla………………………………... Figure 35. 48 Nombre d’individus de Stenodactylussthenodactylusinventoriés dans les différentes stations…………………………………………………………… Figure 42. 47 Nombre des individusde Stenodactylus sthenodactylus inventoriés durant l’inventaire de l’herpétofaune de la palmeraie de Ouargla…………………… Figure 41. 47 Nombre d’individus de Ptyodactylus sp. inventoriés dans les différentes stations………………………………………………………………………. Figure 40. 46 Nombre des individusde Ptyodactylus sp. inventoriés durant l’inventaire de l’herpétofaune de la palmeraie de Ouargla…………………………………… Figure 39. 46 Nombre d’individus de Hemydactylus sp. inventoriés dans les différentes stations………………………………………………………………………... Figure 38. 45 Nombre des individus de Hemydactylus sp. inventoriés durant l’inventaire de l’herpétofaune de la palmeraie de Ouargla…………………………………… Figure 37. 45 Nombre d’individus de Saurodactylus sp. inventoriés dans les différentes stations………………………………………………………………………... Figure 36. 44 48 Nombre des individus de Stenodactylus sp. inventoriés durant l’inventaire de l’herpétofaune de la palmeraie de Ouargla………………………………………. 49 Figure 43. Nombre d’individus de Stenodactylus sp. inventoriés dans les différentes stations………………………………………………………………………... Figure 44. Nombre des individus de Tarentola deserti inventoriés durant l’inventaire de l’herpétofaune de la palmeraie de Ouargla…………………………………… Figure 45. 49 Nombre d’individus de Tarentola deserti inventoriés dans les différentes 50 50 stations………………………………………………………………………... Figure 46. Nombre des individus de Tarentola mauritanica inventoriés durant l’inventaire de l’herpétofaune de la palmeraie de Ouargla…………………… Figure 47. Nombre d’individus de Tarentola mauritanica inventoriés dans les différentes…………………………………………………………………….. Figure 48. 52 Nombre d’individus de Tarentola neglecta inventoriés dans les différentes stations………………………………………………………………………... Figure 50. 51 Nombre des individus de Tarentola neglecta inventoriés durant l’inventaire de l’herpétofaune de la palmeraie de Ouargla………………………………... Figure 49. 51 Nombre des individus de Tropiocolotes sp. inventoriés durant l’inventaire 52 53 de l’herpétofaune de la palmeraie de Ouargla…………………………………… Figure 51. Nombre d’individus de Tropiocolotes sp. inventoriés dans les différentes stations………………………………………………………………………... Figure 52. Nombre des individus de Tropiocolotes sp1. inventoriés durant l’inventaire de l’herpétofaune de la palmeraie de Ouargla…………………………………… Figure 53. 54 Nombre d’individus de Tropiocolotes sp1 .inventoriés dans les différentes stations………………………………………………………………………... Figure 54. 53 54 Nombre des individus de Acanthodactylus boskianus inventoriés durant l’inventaire de l’herpétofaune de la palmeraie de Ouargla…………………… 55 Figure 55. Nombre d’individus de Acanthodactylus boskianus inventoriés dans les différentes stations…………………………………………………………… Figure 56. Nombre des individus de Acanthodactylus scutellatus inventoriés durant l’inventaire de l’herpétofaune de la palmeraie de Ouargla…………………… Figure 57. 59 Nombre des individus de Natrix sp. inventoriés durant l’inventaire de l’herpétofaune de la palmeraie de Ouargla…………………………………… Figure 65. Nombre d’individus de Natrix sp. inventoriés dans les différentes stations….. Figure 66. Nombre des individus de Natrix sp1. inventoriés durant l’inventaire de l’herpétofaune de la palmeraie de Ouargla…………………………………… Figure 67. 59 Nombre d’individus de Malpolon moilensis inventoriés dans les différentes stations………………………………………………………………………... Figure 64. 58 Nombre des individus de Malpolon moilensis inventoriés durant l’inventaire de l’herpétofaune de la palmeraie de Ouargla………………………………... Figure 63. 58 Nombre d’individus de Varanus griseus inventoriés dans les différentes stations……………………………………………………………………….. Figure 62. 57 Nombre des individus de Varanus griseus inventoriés durant l’inventaire de l’herpétofaune de la palmeraie de Ouargla…………………………………… Figure 61. 57 Nombre d’individus de Chalcides ocellatus inventoriés dans les différentes stations………………………………………………………………………... Figure 60. 56 Nombre des individus de Chalcides ocellatus inventoriés durant l’inventaire de l’herpétofaune de la palmeraie de Ouargla………………………………... Figure 59. 56 Nombre d’individus de Acanthodactylus scutellatus inventoriés dans les différentes stations……………………………………………………………. Figure 58. 55 Nombre d’individus de Natrix sp1.inventoriés dans les différentes stations….. 60 60 61 61 Figure 68. Nombre des individus de Psammophis schokari inventoriés durant l’inventaire de l’herpétofaune de la palmeraie de Ouargla…………………… Figure 69. Nombre d’individus de Psammophis schokari inventoriés dans les différentes stations………………………………………………………………………... Figure 70. 64 Nombre des individus de Coluber sp. inventoriés durant l’inventaire de l’herpétofaunede la palmeraie de Ouargla……………………………………. Figure 75. 64 Nombre d’individus de Spalerosophis sp. inventoriés dans les différentes stations………………………………………………………………………... Figure 74. 63 Nombre des individus de Spalerosophis sp.inventoriés durant l’inventaire de l’herpétofaune de la palmeraie de Ouargla…………………………………… Figure 73. 63 Nombre d’individus de Spalerosophis diadema inventoriés dans les différentes stations……………………………………………………………. Figure 72. 62 Nombre des individus de Spalerosophis diadema inventoriés durant l’inventaire de l’herpétofaune de la palmeraie de Ouargla…………………… Figure 71. 62 65 Nombre d’individus de Coluber sp. inventoriés dans les différentes stations... 65 Figure 76. Nombre des individus de Coluder sp1. inventoriés durant l’inventaire de l’herpétofaune de la palmeraie de Ouargla…………………………………… Figure 77. Nombre d’individus de Coluber sp1. inventoriés dans les différentes stations.. Figure 78. Nombre des individus de Cerastes cerastes inventoriés durant l’inventaire de l’herpétofaune de la palmeraie de Ouargla…………………………………… Figure 79. Nombre d’individus de Cerastes cerastes inventoriés dans les différentes stations………………………………………………………………………... Figure 80. Nombre des individus de Cerastes vipèra inventoriés durant l’inventaire de 66 66 67 67 l’herpétofaune de la palmeraie de Ouargla…………………………………… Figure 81. Nombre d’individus de Cerastes vipèra inventoriés dans les différentes stations……………………………………………………………………… Figure 82. Abondance relative des ordres inventoriés…………………………………. Figure 83. Dendrogramme de similarité de Jaccard pour les stations inventoriées dans la région de Ouargla…………………………………………………………… Figure 84. 68 68 70 79 Ordination des stations et des espèces selon les axes 1 et 2, d’après l’analyse factorielle de correspondance. .................................……………… ……….. 80 SOMMAIRE Introduction…………………………………………………………………………………………. 1 Chapitre I- Généralités sur les Amphibiens et les Reptiles 1. Historique……………………………………………………………………………………. 4 2. Morphologie et Systématique……………………………………………………………….. 4 2.1. Amphibiens……………………………………………………………………………… 4 2.2. Reptiles…………………………………………………………………………………. 5 3. Répartition géographique…………………………………………………………………… 7 4. Bio-écologie………………………………………………………………………………… 7 4.1. Cycle biologique………………………………………………………………………... 7 4.2. Période d’activité……………………………………………………………………….. 9 4.3. Habitats…………………………………………………………………………………. 10 4.4. Nutrition et prédation………………………………………………………………....... 11 4.5. Phonation……………………………………………………………………………….. 12 4.6. Compétition…………………………………………………………………………….. 13 4.7. Ennemis naturels……………………………………………………………………….. 13 5. Herpétofaune en milieu agricole…………………………………………………………… 15 Chapitre II. Matériel et méthodes 1. Situation géographique …………………………………………………………………… 18 2. Climatologie de la région d’étude………………………………………………………… 18 2.1. Température………………………………………………………………………...... 19 2.2. Précipitations…………………………………………………………………………. 19 2.3. Vent…………………………………………………………………………………. 19 2.4. Synthèse climatique…………………………………………………………………. 20 3. Méthodologie de travail ………………………………………………………………..... 21 3.1. Choix des stations…………………………………………………………………... 21 3.2. Description des stations d’études…………………………………………………... 21 4. Méthodologie de travail………………………………………………………………….. 24 4.1. Méthodes d’échantillonnage………………………………………………………… 25 4.2. Méthodes d’identification…………………………………………………………… 27 5. Exploitation des résultats………………………………………………………………... 28 5.1. Qualité de l’échantillonnage………………………………………………………… 28 5.2. Exploitation des résultats par des indices écologiques…………………………….. 28 5.3. Indice de Similarité de Jaccard ……………………………………………………. 30 5.4. Analyse factorielle des correspondances…………………………………………... 31 Chapitre III- Résultats et discussions 1. Inventaire de l’Herpétofaune échantillonnés dans la région de Ouargla………………... 33 2. Composition générale de l’herpétofaune récoltée……………………………………..... 34 2.1. Variation mensuelle du nombre d’individus inventoriés…………………………… 34 2.2. Variation du nombre d’individus inventoriés dans les différentes stations……….. 35 2.3. Composition des différents groupes des amphibiens et des reptiles recensés en fonction des familles, des genres et des espèces……………………………………………. 3. Catalogue détaillé des espèces inventoriées ……………………………………………. 36 37 4. Etude synécologique……………………………………………………………………. 69 4.1. Composition et structure de l’herpétofaune inventoriées………………………..... 69 4.2. Indice de Similarité de Jaccard……………………………………………………. 79 4.3. Analyse factorielle de correspondance (A.F.C) …………………………………... 80 Conclusion 85 Références bibliographiques Annexes INTRODUCTION Le Sahara constitue le plus grand espace aride dans le monde, il est caractérisé par l’irrégularité et la faiblesse des précipitations et par une période sèche qui s’étale sur toute l’année. Cette dernière rend les conditions de survie des plantes et des animaux plus difficiles (OZENDA, 1983). Les écosystèmes sahariens algériens ; erg, reg et hamada sont caractérisées par leurs extrême aridité (LE BERRE, 1989). Cependant, palmeraie et oasis constituent des biotopes sporadiques, considérés comme îlots de verdure, abritent des espèces vertébrées à savoir ; Amphibiens, reptiles, oiseaux et mammifères. L’herpétofaune des palmeraies représente une bonne partie de la faune oasien mais ils demeurent méconnus malgré l’importance écologique, agricole et médicale de ce taxon. Les reptiles et les amphibiens jouent un rôle crucial dans l’équilibre des écosystèmes. En effet, ils occupent plusieurs positions trophiques dans les maillons des réseaux alimentaires. Ils sont d’une part des prédateurs d’un grand nombre d’espèces d’insectes, de rongeurs, d’autre part il est aussi considéré comme proie de rapace, de mammifères et d’autres reptiles et amphibiens. Certaines espèces ont des intérêts agricoles et médicinaux (MOUANE, 2010). Malheureusement, ce patrimoine biologique demeure, à ce jour méconnu et peu étudié. MOUANE, 2010 rapporte qu’au Sahara septentrionale (Sud-Est Algérien) que l’abondance des individus et espèces récoltés est variable selon l’habitat (reg, erg, salin, palmeraie, milieu urbain). La palmeraie semble être le biotope le plus riche en espèces. En Algérie peu d’études sont réalisées sur les reptiles et les amphibiens car ces animaux n’inspirent pas beaucoup d’affection voir une phobie, malgré qu’ils engendrent un intérêt certain pour l’Homme en limitant l’extension de divers ravageurs. En outre, leur venin présente un intérêt dans le domaine pharmaceutique et médical. Les travaux effectués jusqu’à présent sont ceux de DOUMERGUE, 1901 à Oran ; GAUTHIER, 1967 à Béni Abbès ; BENYAKOUB et ROUAG, 1997 au Parc national d’El Kala ; CHIRIO et BLANC, 1997 dans le massif des Aurès ; BOUALI et ONEIMI, 2005 ; DJIRAR, 2007 dans quatre milieux différents (Parc national des Bâbord, Ghardaïa, Stif et Lac de Beni Belaid) ; DAHMANI, 2007 à Tiaret ; ZERAIB, 2007 au Parc national de Belezma à Batna ainsi que BELGUEBLI et MOUZAOUI, 2009 à Chréa, Reghaia et Edough. L’absence des travaux sur les reptiles et les amphibiens en palmeraies, nous a motivé à nous pencher sur l’herpétofaune, dans la palmeraie de Ouargla. La présente étude qui se veut pionnière, présente un intérêt écologique et s’intéresse dans un premier temps à l’inventaire, la systématique et la distribution spatiale des reptiles et des amphibiens. Pour cela, une prospection et une récolte de spécimens sont réalisées dans les palmeraies situées dans différents zones. Le but étant de caractériser ces deux classes de vertébrés sur le plan de la diversité, l’abondance et la richesse spécifique. Dans un premier temps, une synthèse bibliographique où la systématique, la description, l’écologie et la répartition géographique des amphibiens et des reptiles sont présentés. Nous consacrons un deuxième chapitre à la description de la région d’étude et la présentation des sites d’échantillonnage. Le matériel et la méthodologie utilisés y sont aussi mentionnés. Dans un troisième chapitre, nous présentons les résultats et les discussions de l’inventaire, l’identification des espèces inventoriées et la synécologie de ces dernières. Notre étude est clôturé par une conclusion suivie de perspectives. Chapitre I- Généralités sur les Amphibiens et les Reptiles 1. Historique Les amphibiens (Batraciens) sont apparus depuis 400 millions d’années et ont dominé les animaux terrestres durant plus de 80 millions d’années. Actuellement la classe Amphibia contient 4550 espèces réparties en 3 ordres: les Urodèles (tritons et salamandres) ; les Cécilies et les Anoures (grenouilles et crapauds) (O’SHEA et HALLIDAY, 2001). Cependant, les reptiles sont apparus à la fin de l’ère primaire, il y a environ 300 millions d’années. Leur apogée se situe au Jurassique à l’ère secondaire (150 millions d’années). L’extinction des grands reptiles a eu lieu au Crétacé de l’ère de secondaire (environ 100 millions d’années) (O’SHEA et HALLIDAY, 2001). La classe Reptilia comprend 6660 espèces réparties en 4 ordres: les Rhynchocéphala (Hatterias) ; les Crocodylia (crocodiles, alligators et gavials) ; les Chelonia (Tortues) et les Squamata (reptiles à écailles) (LAURIE et al., 2009). 2. Morphologie et Systématique L’herpétologie est l’étude des amphibiens et des reptiles, deux groupes qui seront collectivement désignés sous le nom de « herptiles » (O’SHEA et HALLIDAY, 2001). 2.1.Amphibiens Les amphibiens sont des vertébrés tétrapodes (même si les Céciliés en sont dépourvus), anamniotes (Œuf sans coquille), poïkilothermes (la température du corps varie avec celle du milieu extérieur), pentadactyles (cinq doigts) (O’SHEA et HALLIDAY, 2001). Selon LAURIE et al., (2009) la classe des Amphibiens comprend trois grands groupes : les Apodes, les Urodèles et les Anoures. 2.1.1. Apodes Les Amphibiens Gymnophiones, appelés encore Céciliés ou Apodes sont des animaux vermiformes ou serpentiformes, ne possédant pas des membres, leurs mode de vie est souterrains, ce sont des animaux aveugles (SCHLAGER, 2004). Ils sont généralement fouisseurs, à l'exception des Typhlonectidae qui sont aquatiques. Selon LESCURE et al, (1986), le groupe des Gymnophiones rassemble des formes à l’aspect l’ère Primaire 400 Million d’année Période du Jurassique 300 Million d’Année 200 Million d’Année 150 Million d’Année Serpents Tortues Période du Crétacé 100 Million d’Année Crocodiles Oiseaux Dinosaures Amphibiens Mammifères Lézards Quatre fosses temporales Deux fosses temporales Pas de fosse temporale Figure 1 : Cladogramme des Vertébrés terrestres (LAURIE et al., 2009). allongé caractéristique. Leur taille peut varier considérablement d’une espèce à une autre. Certains adultes mesurent 200 mm environ (Microcaecilia unicolor Duméril, 1864 (Caeciliidae). Le corps de ces animaux est partiellement ou complètement annelé. 2.1.2. Urodèles Les Urodèles sont des batraciens à corps allongé, pourvus d'une queue, d'une ou deux paires de membres, leurs peau est nue. Les Urodèles se subdivisent en deux sous ordres : Ichtyoïdes et Salamandridés (SCHLAGER, 2004). 2.1.3. Anoures Les Anoures (grenouilles et crapauds) ont une tête large, des pattes postérieures, leurs peau est nue, ils n'ont pas de queue au stade adulte, une ceinture pelvienne très développée qui leur permet de se déplacer en sautant. Ce sont des batraciens à corps ramassé, pourvus de deux paires de membres. (RAILLET, 1885). Selon SCHLAGER, (2004) les Anoures renferment de nombreuses glandes sécrétant un mucus, qui rend la surface du corps visqueuse ou des liquides caustiques et vénéneux. Les couches superficielles du derme contiennent de nombreux chromoblastes, dont le jeu peut produire de curieux changements de coloration (Rainettes). 2.2.Reptiles Les reptiles sont des vertébrés à sang froid, à peau écailleuse ou couverte de plaques osseuses; un seul condyle occipital; circulation sanguine double incomplète; respiration exclusivement pulmonaire, ovipares ou ovovivipares ; amnios et allantoïde. Les reptiles englobent trois ordres les Chéloniens (tortues), les Squamates et les Crocodiliens (FIRMIN, 1997). 2.2.1. Chéloniens Les Chéloniens sont des reptiles à fente cloacale longitudinale et à pénis simple, pourvus d'un plastron osseux sur le dos et sur le ventre, bec corné, dépourvu de dents, cloison interventriculaire incomplète (LAURIE et al., 2009). Les Chéloniens (tortue) sont remarquables par leur épaisse cuirasse formée par des ossifications du derme unies à certaines parties du squelette interne. La partie dorsale de cette cuirasse reçoit le nom de carapace; l'autre est le plastron. La première a pour base les côtes et les apophyses épineuses des vertèbres dorsales, auxquelles s'adjoignent des plaques dermiques nombreuses ; la seconde paraît être d'origine exclusivement dermique. Le tout est recouvert d'épaisses plaques épidermiques constituant la substance connue sous le nom d'écaille. L'os carré est soudé au crâne. La bouche n'est pas armée de dents, mais les mâchoires sont d'ordinaire recouvertes par des gaines cornées formant un bec analogue à celui des Oiseaux. Les membres sont au nombre de quatre, parfois disposés en nageoires. Les ceintures thoracique et pelvienne offrent une curieuse particularité d'être situées à l'intérieur de la carapace (RAILLET, 1885). 2.2.2. Squamates L’ordre des Squamates (Squamata, du latin squama, écaille), reptiles à écailles, ou saurophidiens est un vaste ordre de reptiles qui comprend tous les lézards, les serpents et amphisbènes. En fait, cet ordre regroupe les reptiles qui changent régulièrement de peau (qui muent par lambeaux) (NAULLEAU, 1990). L’ordre des squamates comporte deux sous ordres. 2.2.2.1. Ophidiens Le sous ordre des Ophidiens (serpents) ne possèdent pas d'oreille externe, ni de paupière mobile, ne présente jamais d'autotomie, ils ont une seule rangée d'écailles ventrales (NAULLEAU, 1987). Selon RAILLET, (1885) les Ophidiens sont des reptiles apodes, cylindriques, à orifice chacal transversal et à pénis double, dépourvus de paupières, d'oreille moyenne, de vessie urinaire et gueule extensible. 2.2.2.2. Sauriens Le sous ordre des Sauriens (lézards) ont des oreilles externes apparentes, paupières mobiles, autotomie caudale possible, plusieurs rangées d'écailles ventrales (KIMBALL, 1986). Selon RAILLET, (1885) les Sauriens sont des reptiles à fente cloacale transversale et à pénis double, généralement pourvus de deux paires de membres, de paupières, d'une caisse du tympan, d'une vessie urinaire et gueule non extensible. 2.2.3. Crocodiliens Les crocodiles et la majorité des lézards ont de multiples dents semblables (ils sont homodontes). Chez les crocodiles, ces dents sont profondément ancrées dans la mâchoire, ce qui réduit les chances qu'elles soient arrachées lors d'un combat avec une proie (MORIN, 2002). Selon RAILLET, (1885) les crocodiliens sont des reptiles à fente cloacale longitudinale, à pénis simple et à scutelles dermiques osseuses. Les Crocodiliens sont pourvus de quatre membres, dont les doigts sont réunis par une membrane. La mâchoire inférieure est unie au crâne par l'intermédiaire d'un os carré immobile. 1. Répartition géographique Les amphibiens peuplent toutes les régions du globe, sauf dans l’antarctique et les régions nordiques au-delà du cercle polaire (CIHAR, 1979). Les Urodèles sont totalement absents au Sahara, et les Apodes ne vivent que dans les zones relativement humides. Aussi les Anoures (Crapauds, Grenouilles et Rainettes) sont le seul groupe représenté dans les zones relativement chaudes avec la présence d’une source d’eau (Figure 2) (LAURIE et al., 2009). Ainsi, la grande majorité des reptiles peuplent les régions chaudes du globe, leurs nombres décroît lorsqu’on s’approche des pôles (CIHAR, 1979). Ils sont couramment rencontrés dans les fermes de Suède, de la Sibérie ou du Canada que dans les déserts (CARR, 1969). 2. Bio-écologie La bio-écologie des amphibiens et des reptiles comprend plusieurs aspects tel que : le cycle biologique (cycle de vie), période d’activité, habitats, nutrition et prédation, phonation, compétition et ennemis naturels. 2.1. Cycle biologique Il est nécessaire de comprendre le cycle biologique des amphibiens et des reptiles pour la protection de leurs habitats (LAURIE, 2009). 2.1.1. Amphibiens La fécondation chez Beaucoup de Batraciens est le plus souvent extérieure. Ils s'accouplent. Les œufs sont nombreux et en général agglutinés par une matière glaireuse : c'est ce qu'on appelle le frai. Quelques espèces seulement s'occupent de leur progéniture (Crapaud accoucheur Alytes Obsetricans Laurenti, 1768. (Discoglossidae), Pipa pipa Linnaeus, 1758. (Pipidae)) (Figure 3). N Figure 2 : Carte de répartition des amphibiens dans les régions biogéographiques du monde, Nombres des familles / genres / Espèces actuel des Amphibiens dans le monde. Néarctique : 17/40/243 ; Néotropicale : 19/185/2782 ; Paléarctique : 15/34/192 ; Ethiopienne : 13/95/770 ; Orientale ; 12/75/825 ; Australienne ; 6/58/450 (d’après SCHLAGER, 2004). Œufs Adulte Larves Salamandres Grenouille / Crapaud Figure 3 :Cycle de vie de la salamandre Ambystoma opacum Gravenhorst, 1807 (Ambystomatidae) et la grenouille Rana temporaria Linnaeus, 1758 (Ranidae) ; a et b. adultes ; c. œufs pondues dans l’eau; d. œufs pondues dans un endroit humide sur terre; e. f. g. h. stade larvaire; i et j. stade juvénile (JAQUELINE MAHANNAH in SCHLAGER, 2004). Le développement embryonnaire débute par une segmentation totale. L'embryon est toujours dépourvu d'amnios et d'allantoïde. Au moment de l'éclosion, le jeune animal diffère beaucoup de ses parents, il doit subir une métamorphose complexe pour arriver à l'état adulte. La larve (têtard), qui vit toujours dans l'eau, possède comme les poissons, une queue comprimée latéralement, elle est dépourvue de membres et respire par des branchies. Elle se transforme peu à peu : chez les Anoures par exemple, les membres se développent successivement et la queue se réduit jusqu'à disparaître, tandis que la respiration pulmonaire remplace la respiration branchiale. Dans les autres groupes, la queue est conservée; mais les branchies ne persistent à l'état adulte que chez les Pérennibranches (branchies pérenne) (RAILLET, 1885). 2.2.4. Reptiles Tous les reptiles sont des vertébrés ovipares, la fécondation est interne chez les Reptiles. Les gamètes ne sont pas exposés aux rigueurs du milieu terrestre. Les Reptiles pondent des œufs amniotiques (œufs à coquille). L'embryon est entouré d'une membrane (l'amnios) renfermant le liquide amniotique. Deux sacs membraneux sont rattachés à l'embryon: la vésicule vitelline et l'allantoïde. La vésicule vitelline contient le vitellus (jaune) qui nourrit l'embryon, l'allantoïde sert à entreposer les déchets jusqu'à l'éclosion. Le tout est entouré d'une autre membrane, le chorion, qui est perméable aux gaz, mais pas à l'eau. Le chorion est entouré d'une coquille souple chez les Reptiles (O’SHEA et HALLIDAY, 2001). 2.2.4.1. Chéloniens Les ovaires sont appendus à un mésovarium (le mésentère qui suspend les ovaires au dos de la cavité abdominale de l'animal) et adhérent à la face interne de la dossière chez les tortues femelles. Ce sont des conduits musculeux très fins et déformables dans le prolongement des oviductes qui participent à la synthèse de la coquille de l’œuf (trame protéique incrustée de cristaux d’aragonite) et au stockage des œufs jusqu’a la ponte (FERTARD, 1999 ; GERARD et al., 2001 ; BOUR et al., 2002 ; AULIO et al., 2003). 2.2.4.2. Sauriens Le dimorphisme sexuel se manifeste par une coloration différente selon les sexes avec parfois des couleurs vives chez les mâles en période de reproduction. Chez le mâle la queue est plus épaisse à sa base que chez la femelle, car elle renferme les deux hémipénis. Les accouplements ont lieu après une parade nuptiale qui évoque souvent un combat, car le mâle mord, elle bouscule la femelle. Un seul des hémipénis participe à la copulation qui est très rapide. Certains lézards sont ovipares, d'autres sont ovovivipares. Chez les espèces ovipares, les œufs sont déposés dans le sol, parfois sous une pierre, dans les fentes des roches ou sous une écorce. La durée d’incubation est variable et dépend des conditions climatiques (Le développement des oeufs est le meilleur à une température d'incubation compris entre 26 et 28 °C) (NAULLEAU, 1990). 2.2.4.3. Ophidiens Les squamates mâles possèdent deux hémipénis érectiles qui sont invaginés au repos dans les poches hémipénisiennes situées à la base et le long de la queue. L'organe est divisé en deux hémipénis. La forme et l'ornementation des hémipénis constituent des caractères d'une grande utilité en systématique des ophidiens. Les hémipénis sont munis d’une gouttière séminale pour l’écoulement du liquide séminal. Lors de la saison des accouplements, un nombre élevé de mâles circulent à la recherche d'une femelle dans un espace souvent restreint. L’accouplement du serpent est parfois précédé d’une parade nuptiale, la plupart du temps assez sommaire mais qui peut être extrêmement longue. Le serpent mâle se place sur le dos de la femelle et entreprend de la stimuler avec ses éperons. Ces éperons sont mobiles et employés lors de l’accouplement. Les femelles pondent ses œufs dans des endroits propices pour l’incubation. La croissance des juvéniles est caractérisée par un développement direct, sans phase larvaire (NAULLEAU, 1987). 2.3.Période d’activité Les amphibiens et les reptiles sont en général diurnes, mais d’autres ne sont actifs que le soir ou la nuit. Les amphibiens et les reptiles ne peuvent pas rester actifs quand la température est très basse et dans les régions les plus froides, ils doivent hiberner (LAURIE et al., 2009). La régulation de la température corporelle ou thermorégulation chez les amphibiens et les reptiles, qui consiste à maintenir une température particulière en dépit des variations environnementales grâce à des mécanismes endogènes (physiologiques, morphologiques et comportementaux), s’observe chez la grande majorité des êtres vivants (ROBERTS et HARRISON, 1999 ; KITAGAWA et al., 2001 ; DANKS, 2004 ; SCHLAGER, 2004 ; LAGERSPETZ et VAINIO, 2006 ; BICEGO et al., 2007 ). 2.3.1. Amphibiens Chez les Amphibiens, la période d'hivernage (ralentissement de l'activité en raison du froid et de son manque de capacité à pouvoir maintenir son métabolisme), se déroule dans la terre habituellement d'octobre-novembre à février-mars. Ils passent des mois d’hiver dans un état de torpeur, à l’abri d’un refuge sûr et protégé, à l’exemple d’un trou creusée dans le sol ou une crevasse profonde dans les rochers. Il pourra faire quelques sorties par temps doux (SCHLAGER, 2004). 2.3.2. Reptiles Les reptiles diffèrent fondamentalement des autres vertébrés tétrapodes amniotes (oiseaux, mammifères) par leur poïkilothermie (absence de système de régulation de la température interne). Ces animaux "à température corporelle variable " présentent de fait un cycle annuel nettement tranché, comportant une période d’activité interrompue par une diapause hivernale plus ou moins prolongée. Chez les Reptiles, le cycle annuel est trop fortement dépendants des conditions environnementaux notamment la température. Ces derniers sont liées à l'environnement et aux conditions locales et varient en conséquence en fonction de l'espèce considérée et de son habitat (HEINRICH, 1974 ; BEITINGER et FITZPATRICK, 1979 ; BRATTSTROM, 1979 ; BARTHOLOMEW, 1982 ; HUEY, 1982). 2.4.Habitats Les Amphibiens et les Reptiles souffrent particulièrement de la disparition progressive de leur habitat, hormis quelques espèces dont l’effectif se maintient, leur nombre semble diminuer parfois de manière colossal (LAURIE et al., 2009). 2.4.1. Amphibiens Les amphibiens ont une peau lisse sans écailles et perméable à l'eau, qui s’évapore facilement. Ils peuvent ainsi s'assécher et mourir en quelques heures s'ils n'ont pas accès à une source d'eau. C'est pourquoi les amphibiens sont plus actifs lorsque l'évaporation est à 2.4.1.1. Sauriens Le dimorphisme sexuel se manifeste par une coloration différente selon les sexes avec parfois des couleurs vives chez les mâles en période de reproduction. Chez le mâle la queue est plus épaisse à sa base que chez la femelle, car elle renferme les deux hémipénis. Les accouplements ont lieu après une parade nuptiale qui évoque souvent un combat, car le mâle mord, elle bouscule la femelle. Un seul des hémipénis participe à la copulation qui est très rapide. Certains lézards sont ovipares, d'autres sont ovovivipares. Chez les espèces ovipares, les œufs sont déposés dans le sol, parfois sous une pierre, dans les fentes des roches ou sous une écorce. La durée d’incubation est variable et dépend des conditions climatiques (Le développement des oeufs est le meilleur à une température d'incubation compris entre 26 et 28 °C) (NAULLEAU, 1990). 2.4.1.2. Ophidiens Les squamates mâles possèdent deux hémipénis érectiles qui sont invaginés au repos dans les poches hémipénisiennes situées à la base et le long de la queue. L'organe est divisé en deux hémipénis. La forme et l'ornementation des hémipénis constituent des caractères d'une grande utilité en systématique des ophidiens. Les hémipénis sont munis d’une gouttière séminale pour l’écoulement du liquide séminal. Lors de la saison des accouplements, un nombre élevé de mâles circulent à la recherche d'une femelle dans un espace souvent restreint. L’accouplement du serpent est parfois précédé d’une parade nuptiale, la plupart du temps assez sommaire mais qui peut être extrêmement longue. Le serpent mâle se place sur le dos de la femelle et entreprend de la stimuler avec ses éperons. Ces éperons sont mobiles et employés lors de l’accouplement. Les femelles pondent ses œufs dans des endroits propices pour l’incubation. La croissance des juvéniles est caractérisée par un développement direct, sans phase larvaire (NAULLEAU, 1987). 2.5. Période d’activité Les amphibiens et les reptiles sont en général diurnes, mais d’autres ne sont actifs que le soir ou la nuit. Les amphibiens et les reptiles ne peuvent pas rester actifs quand la température est très basse et dans les régions les plus froides, ils doivent hiberner (LAURIE et al., 2009). La régulation de la température corporelle ou thermorégulation chez les amphibiens et les reptiles, qui consiste à maintenir une température particulière en dépit des variations environnementales grâce à des mécanismes endogènes (physiologiques, morphologiques et comportementaux), s’observe chez la grande majorité des êtres vivants (ROBERTS et HARRISON, 1999 ; KITAGAWA et al., 2001 ; DANKS, 2004 ; SCHLAGER, 2004 ; LAGERSPETZ et VAINIO, 2006 ; BICEGO et al., 2007 ). 2.5.1. Amphibiens Chez les Amphibiens, la période d'hivernage (ralentissement de l'activité en raison du froid et de son manque de capacité à pouvoir maintenir son métabolisme), se déroule dans la terre habituellement d'octobre-novembre à février-mars. Ils passent des mois d’hiver dans un état de torpeur, à l’abri d’un refuge sûr et protégé, à l’exemple d’un trou creusée dans le sol ou une crevasse profonde dans les rochers. Il pourra faire quelques sorties par temps doux (SCHLAGER, 2004). 2.5.2. Reptiles Les reptiles diffèrent fondamentalement des autres vertébrés tétrapodes amniotes (oiseaux, mammifères) par leur poïkilothermie (absence de système de régulation de la température interne). Ces animaux "à température corporelle variable " présentent de fait un cycle annuel nettement tranché, comportant une période d’activité interrompue par une diapause hivernale plus ou moins prolongée. Chez les Reptiles, le cycle annuel est trop fortement dépendants des conditions environnementaux notamment la température. Ces derniers sont liées à l'environnement et aux conditions locales et varient en conséquence en fonction de l'espèce considérée et de son habitat (HEINRICH, 1974 ; BEITINGER et FITZPATRICK, 1979 ; BRATTSTROM, 1979 ; BARTHOLOMEW, 1982 ; HUEY, 1982). 2.6.Habitats Les Amphibiens et les Reptiles souffrent particulièrement de la disparition progressive de leur habitat, hormis quelques espèces dont l’effectif se maintient, leur nombre semble diminuer parfois de manière colossal (LAURIE et al., 2009). 2.6.1. Amphibiens Les amphibiens ont une peau lisse sans écailles et perméable à l'eau, qui s’évapore facilement. Ils peuvent ainsi s'assécher et mourir en quelques heures s'ils n'ont pas accès à une source d'eau. C'est pourquoi les amphibiens sont plus actifs lorsque l'évaporation est à son minimum, c'est-à-dire la nuit et lorsqu'il pleut. Cette même perméabilité de la peau permet aux amphibiens de puiser l'humidité dont ils ont besoin dans d'autres sources que les nappes d'eau. De ce fait, les amphibiens peuvent vivre dans des climats très secs, comme les déserts et lorsque la saison sèche arrive, ils s'enfouissent sous le sol où ils prélèvent l'humidité (POUGH et al., 1998). 2.6.2. Reptiles Tous les reptiles ont une respiration aérienne, une peau écailleuse qui résiste au dessèchement dépendant de la chaleur externe (KIMBALL, 1986). Les Ophidiens occupent des biotopes variables mais ensoleillés (marais et tourbières, landes à callune, lisières et coupes forestières, taillis, éboulis rocheux, prairies abandonnées). Ils fréquentent aussi divers habitats artificiels, comme d'anciennes carrières et surtout des voies ferrées qui constituent souvent un habitat favorable pour chaque espèce. De manière générale, les sites occupés ont un tapis herbacé dense avec des zones bien ensoleillées et abritées, ils ont souvent un faciès d'ourlet forestier ou de milieu en début d'évolution vers le reboisement. Il existe une disjonction entre le territoire occupé au printemps, ce territoire est plus ensoleillé, et le territoire estival, plus vaste, humide et varié. Les Sauriens sont souvent commensal à l'homme, vivant dans tous les biotopes chauds, secs et ensoleillés (murs, talus, rocailles, jardins, habitations et ce même jusqu'en milieu urbain). Dans nos jardins, se fait souvent chasser par les chats ce qui leur vaut d'avoir fréquemment la queue amputée (phénomène d'autotomie, ils possèdent à plusieurs endroits des vertèbres non soudées qui leur permettent de "céder" leur queue sur simple contraction musculaire afin de détourner l'attention du prédateur) (LAURIE et al., 2009). 2.7. Nutrition et prédation Les Amphibiens et les reptiles se nourrissant d’insectes et de nombreux invertébrés, ils assurent une régulation des populations de ces animaux dont certains peuvent causer des dommages aux cultures (ravageurs), lorsqu’ils sont en grand nombre. La plupart des amphibiens et reptiles se nourrissent d’animaux vivants. Les principales exceptions sont les tortues terrestres, certaines tortues marines et les têtards de certains crapauds et grenouilles qui consomment des algues (herbivores) (LAURIE et al., 2009). 2.7.1. Amphibiens Les Amphibiens se nourrissent de toutes les petites proies vivantes qu'ils rencontrent, depuis les menus Mammifères et Reptiles jusqu'aux Mollusques et Insectes. Ces derniers constituant cependant leur principale nourriture et abondent dans les régions où ceux-ci vivent en grand nombre. Ils se détruisent aussi mutuellement, prélevant sur la population aquatique des mares et des étangs les œufs et les têtards de leurs congénères et même ceux de leur propre espèce (cannibalisme). Leur voracité est très grande, les œufs et les alevins de poissons sont également très recherchés. Les proies sont avalées en entier, sans subir de mastication toutefois la carapace de Mollusques ou d'Insectes sont broyées avant d'être dégluties (ANGEL, 1945). Les amphibiens (adultes) se nourrissent souvent d’arthropodes et de limaces. D’autre part, certains crapaud peuvent avaler des micro-vertébrés (rongeurs, grenouilles). Le régime alimentaire des adultes étant plus diversifié que celui des larves qui se nourrissant principalement d’algues (végétariens) (SCHLAGER, 2004). 2.7.2. Reptiles Toutes les espèces de reptiles sont prédatrices d’invertébrés pour les lézards et de nombreux vertébrés pour les serpents (grenouilles, rongeurs, et d’autres petits vertébrés). Certains lézards ne dédaignent pas la prédation des micro-vertébrés lorsque leur taille le permet. Parfois les lézards deviennent omnivores. Ils ajoutent à leurs régimes habituels la consommation des fruits (NAULLEAU, 1987; NAULLEAU, 1990 ; SCHLAGER, 2004). 2.8. Phonation Les tritons, les salamandres et la plupart des Reptiles sont pratiquement silencieux ou se limitent à produire de faibles grognements, couinements, ou des sifflements. Les geckos et un ou deux autres lézards émettent des appels plus distincts, mais seuls les crapauds et les grenouilles ont une phonation réellement développée (LAURIE et al., 2009). Pendant la période de reproduction des anoures, les mâles émettent un appel distinct et souvent très sonore, qui attire les femelles vers la zone où aura lieu l’accouplement (LAURIE et al., 2009). Lorsque la concurrence entre les mâles pour la reproduction est élevée, un mâle doit courir le risque de prédation pour augmenter sa probabilité d'attirer une femelle, mais quand la concurrence est faible, un simple appel peut attirer une femelle sans augmenter son risque de prédation (SCHLAGER, 2004). 1.1. Compétition Les amphibiens ne sont pas par nature des créatures sociales, la plupart vivent en solitaires et même quand ils forment des groupes temporaires, ils ont une tendance à s'ignorer. Il y a peu de preuves d’un comportement coopératif entre les amphibiens adultes (SCHLAGER, 2004). La plupart des interactions sociales sont compétitifs lors de la dégradation physique du milieu. Les larves se métamorphosent ensuite, tard dans la saison lors de la concurrence à la prédation, par exemple, l’assèchement des étangs rend ces habitats dangereux et pousse les espèces d’amphibiens à la compétition sur la nourriture et l’occupation du milieu (POUGH et al., 1998). Les différentes espèces de serpents vivants dans une même région n’entrent que très peu en concurrence, car elles se nourrissent de proies différentes. La plupart des autres Reptiles et Amphibiens ont un régime alimentaire moins spécialisé et doivent user d’autres moyens pour éviter d’entrer en compétition (NAULLEAU, 1990). 1.2. Ennemis naturels Les amphibiens et les reptiles sont des redoutés et ne doivent pas être négligé, les Ophidiens et certains lézards sont impitoyablement détruits par l’homme. Dans de nombreuses régions du monde, des populations humaines se comportent en prédateurs directs des serpents, des crapauds et même des lézards : ils les tuent pour les manger. C’est surtout le cas en Afrique noire et en Asie, mais les autochtones d’Australie, les Bushmen d’Afrique du sud et les Indonésiens les apprécient également (CHIPPAUX, 2006). 1.2.1. Amphibiens En dépit de la protection offerte par leurs sécrétions, les adultes sont la proie de nombreux prédateurs vertébrés, le plus souvent des arthropodes parfois, dont le sang contient des antitoxines adéquates (ANGEL, 1945). Les grands Échaliers (héron, cigogne), les canards, certaines couleuvres, les petits carnivores sauvages comptent parmi les principaux ennemis des amphibiens. Dans les pays chauds, on peut y ajouter les varans, les grosses tortues, les crocodiliens et les araignées. Les larves et les œufs sont souvent les victimes d'insectes aquatiques comme les dytiques ou les larves de libellules mais aussi de couleuvres, de tortues ou d'oiseaux (SCHLAGER, 2004). Enfin, les amphibiens pratiquent régulièrement le cannibalisme. Les principales causes de raréfaction des batraciens trouvent néanmoins leur origine dans les activités humaines : drainage et assèchement des zones humides, braconnage au monument du frai, circulation routières peut provoquer de véritables hécatombes lors de la migration prénuptiale. Parmi les causes de mortalité naturelle des amphibiens, il est à noter aussi les maladies bactériennes et les infestations parasitaires (vers, protozoaires, moisissures, etc…) (POUGH et al., 1998). Le développement anarchique de I ‘urbanisme, en particulier sur les zones littorales, contribue de plus en plus à détruire de nombreux et précieux habitats (LAURIE et al., 2009). 2.8.1. Reptiles Parmi les ennemis des serpents, c’est certainement la mangouste égyptienne Herpestes ichneumon (Herpestidae) qui est la plus connue. S’il est vrai qu’elle peut se révéler une prédatrice redoutable pour un serpent, il est quand même peu vraisemblable que ces derniers soient suffisamment abondants dans les aires de répartition des mangoustes pour y constituer leur alimentation principale. Elles ont un régime alimentaire surtout opportuniste composé de différents petits vertébrés et invertébrés, d’insectes et de fruits (LAURIE et al., 2009). Les serpents (généralement des cobras) sont des prédateurs aux armes diverses et efficaces, ils ne sont pas invincibles. Ils constituent des proies appréciées, mais occasionnelles, pour bon nombre d’animaux, y compris d’autres serpents. En effet, seuls de rares rapaces et quelques serpents sont fondamentalement et parfois même strictement ophiophage (CHIPPAUX, 2006). Certains reptiles se nourrissent également de serpents, les crocodiles et alligators peuvent ingurgiter toutes sortes de serpents aquatiques ou autres traversant un plan d'eau, malgré leurs cuirasses, les crocodiliens semblent craindre quelque peu les espèces venimeuses. Les tortues d'eau douce carnivores, surtout les tortues à carapace molle du genre Trionyx, très voraces, avalent des serpents semi-aquatiques (NAULLEAU, 1990). Les grands lézards carnivores n'hésitent pas à la prédation des serpents (juvéniles), même qu’ils soient venimeux. De nombreuses espèces de serpents se nourrissent occasionnellement d'autres serpents et quelques unes se nourrissent exclusivement de serpents comme le Cobra royal. L'attaquant s'enroule fortement autour du corps de sa victime, tandis que sa gueule progresse par mouvements alternatifs de la mâchoire en direction de la tête qu'il avalera en premier, sans se préoccuper d'éventuelles morsures contre lesquelles il est souvent immunisé. Tout serpent ophiophage peut être amené un jour, selon les circonstances, à consommer un spécimen de sa propre espèce (CHIPPAUX, 2006). 1. Herpétofaune en milieu agricole Le milieu agricole offre une grande diversité d’habitats aux reptiles (couleuvres, tortues) et aux amphibiens (salamandres, grenouilles, crapauds, rainettes). Ils peuvent être bénéfiques pour l’agriculture, puisqu’ils se nourrissent d’une variété d’insectes et de petits invertébrés comme les limaces (POUGH et al., 1998). Certaines activités agricoles affectent les habitats des amphibiens et des reptiles et contribuent au déclin de leurs populations. Le drainage agricole, par exemple, entraîne la disparition de milieux humides et d’étangs temporaires qui constituaient des sites de reproduction pour plusieurs espèces. Également, la coupe d’arbres en milieu boisé et riverain contribue à la diminution du taux d’humidité du sol et à l’augmentation de la température de l’eau, ce qui peut avoir un impact sur la reproduction et l’alimentation de plusieurs espèces, telles que les salamandres vivant dans les ruisseaux. De plus, pendant le fauchage des prairies, des tortues des bois peuvent être blessées lorsque la hauteur de coupe ne permet pas de les éviter. Enfin, l’utilisation d’engrais et de pesticides peut s’avérer très néfaste pour les amphibiens dont la peau perméable est, pour la majorité, utilisée pour leur respiration. Ces produits affectent alors directement leur fonction respiratoire. Les amphibiens sont des animaux très fragiles, puisqu’ils utilisent à la fois le milieu terrestre et aquatique et qu’ils ont une peau perméable, ils réagissent fortement aux changements environnementaux. Ils sont de bons indicateurs de l’état de santé d’un milieu (LAURIE et al., 2009). L'agriculture moderne compte aussi parmi les grands maux dont souffrent touts les amphibiens et les reptiles : paysages remodelés et intoxication directes par les divers pesticides (SCHLAGER, 2004). L’aménagement ou la conservation d’abris au sol, de bandes riveraines et de plans d’eau, ainsi que la réalisation de certains aménagements hydro-agricoles, sont des solutions favorables au maintien des populations d’amphibiens et de reptiles. Tout en leur offrant ou en leur redonnant des habitats propices, certaines de ces solutions permettent également d’améliorer la qualité de l’eau pour le maintien de la biodiversité des cours d’eau en milieu agricole (LAURIE et al., 2009). Figure 4 : Situation géographique la région d’Ouargla (COTE, 1998) Chapitre II. Matériel et méthodes L’étude réalisée porte sur l’inventaire de l’herpétofaune dans la région de Ouargla. Afin permettre cette étude, trois périmètres agricole sont choisis dont celui de Ain el Bieda, Oum Arraneb et l’Ksar. Dans chaque périmètre, deux stations ont été choisies, une située dans une palmeraie bien entretenue et une autre est située dans une palmeraie délaissée. Elle s’intéresse sur le recensement des espèces des reptiles et des amphibiens dans les différentes stations d’étude. 1. Situation géographique Ouargla est l’une des principales oasis du Sud Algérien. Elle est située au sud-est du pays à 800 Km d’Alger, couvrant une superficie de 163233 Km². Elle est limitée ; - au Nord par les wilayates de Djelfa et d’ El Oued. - à l’Est par la Tunisie. - au Sud par les wilayates de Tamenrasset et d’Illizi . - à l’Ouest par la wilaya de Ghardaïa. La cuvette de Ouargla est située au fond de la vallée de oued Mya, à une altitude de 157 m, aux coordonnées géographiques, 5°20 Est de longitude et 31°58 Nord de latitude. Cette vallée fossile est bordée au Nord par Sebkhet Safioune, au Sud, elle est limitée par les dunes de Sedrata, par l’Erg Touil à l’Est, et à l’Ouest est bordée par le versant orientale de la dorsale du M'Zab toute en couvrant une superficie totale de l'ordre de 95 000 ha (DPAT) (Figure 4). 2. Climatologie de la région d’étude Les facteurs climatiques ont des actions multiples sur la physiologie et sur le comportement des animaux, notamment sur les insectes (DAJOZ, 1974). Ils jouent un rôle fondamental dans la distribution et la vie des êtres vivants (FAURIE et al. 1980). Selon DAJOZ (1974), les êtres vivants ne peuvent se maintenir en vie et prospérer que lorsque certaines conditions climatiques du milieu sont respectées. En absence de ces conditions les populations sont éliminées. Les animaux recherchent toujours la zone où règnent les conditions idéales pour leurs vies (CUISIN, 1973). Pour cela, il est nécessaire d'étudier les principaux facteurs climatiques de cette région à savoir la température, les précipitations, et le vent. Il faut rappeler que le climat d’Ouargla est un climat saharien, caractérisé par un déficit hydrique, à tous les niveaux, dus à la faiblesse des précipitations, à l'évaporation intense et Tableau 1: Données climatiques mensuelles enregistrées à Ouargla durant l’année 2011 (M= Moyenne de la température maximale ; m= Moyenne de la température minimale ; P=Précipitation ; V= Vente) Mois Température I II III IV V VI VII VIII IX X XI XII M 21,6 25,4 28,1 31,3 33,6 41,3 43,9 43,6 36,9 30,7 24,9 21,3 m 6,60 9,60 12,9 17,9 18,7 25,3 28,4 28,2 22,8 16,2 9,70 6,60 (M+m)/2 14,1 17,5 20,5 24,6 26,15 33,3 36,15 35,9 29,85 23,45 17,3 13,95 P (mm) 0 0 11,1 1,7 0 0 0 0 0,1 5 0 0 V (m/s) 2,3 3,7 4,8 4,9 4,7 4,8 4,3 4 4,4 2,9 3,3 2,5 (°C) (O.N.M. Ouargla, 2011) aux fortes températures. Tous ces facteurs déterminent une forte aridité (TOUTAIN, 1979) (Tableau 1). 2.1. Température Le climat de Ouargla est particulièrement contrasté, malgré la latitude relativement septentrionale (ROUVILLOIS –BRIGOL 1975). L’aridité s’exprime non seulement par des températures élevées en été et par la faiblesse des précipitations, mais surtout par l’importance de l’évaporation due à la sécheresse de l’air. La température moyenne annuelle est de 24,40°C avec une valeur de 40°C °C pour le mois le plus chaud (juillet), et 13,95°C pour le mois le plus froid (Décembre) il fout noter que l’amplitude thermique est très importante. 2.2. Précipitations Les précipitations constituent un facteur écologique d’importance fondamentale. Le volume annuel des précipitations conditionne en grande partie les biomes continentaux (RAMADE, 1984). La pluviométrie a une influence importante sur la flore et sur la biologie des espèces animales (MUTIN, 1977). Ainsi, elle agit sur la vitesse du développement, sur la longévité et sur leur fécondité chez les animaux (DAJOZ, 1971). Généralement les pluies sont rares à Ouargla et irrégulières entre les mois et les années. Le cumul moyen pour l’année 2011 est de 17,9mm, vu que la période pluviale est très restreinte: elle est de 2 à 3 mois. Le maximum de pluie est de 11,1 mm au mois de Mars (tableau 1). Alors que la période de sécheresse s’étale sur la majorité des mois de l’année. 2.3. Vent Les vents dans la région de Ouargla sont fréquents durant toute l’année, et dans des directions différentes. Les vents dominants sont de direction Nord à Nord Est et de Sud à Sud Est (BENISTON, 1984). Durant l’année 2011, la vitesse maximale est enregistrée pour le mois d’Avril (4,9 m/s), bien que la vitesse minimale est de 2,3 m/s, enregistrée pour le mois de Janvier. La vitesse moyenne pour étant de l’ordre de 3,88m/s (Tableau 1). Le vent exerce une grande influence sur les êtres vivants. Il constitue dans certains biotopes un facteur écologique limitant, il a parfois une action très marquée sur la répartition des espèces animales et sur leur degré d’activité (FAURIE et al. 1980 ; RAMADE, 1984). Selon SELTZER (1946) et BENISTON (1984), le sirocco est le vent le plus redouté dans la région d’Ouargla, c’est un vent extrêmement sec, il peut entraîner la mort de nombreuses espèces animales et végétales. 80 35 70 30 60 25 50 20 40 Période sèche 15 30 10 20 5 10 0 0 I II III IV V VI VII VIII IX X XI Précipitations (mm) Températures (°C) 40 XII Mois T moy P Figure 5 : Diagramme Ombrothermique appliqué à la région d’Ouargla pour l’année 2011 Ouargla Figure 6 : Climagramme d’EMBERGER de la région d’Ouargla (2001-2011) 2. 4. Synthèse climatique Du fait que les différents éléments du climat n’agissent jamais indépendamment l’un de l’autre, les phytogéographes, les climatologues et les écologues sont à la recherche des formules synthétiques qui peuvent représentés les climats (DUBIEF, 1963). La classification écologique des climats est faite par la comparaison entre les valeurs des deux essentielles composantes de celui-ci, soit la température et la précipitation (DAJOZ, 1971). La synthèse des données climatiques est représentée par le diagramme Ombrothermique et par le Climagramme d’Emberger. 2.4.1. Diagramme ombrothermique appliqué à la région d’Ouargla Selon la littérature, un climat d’un mois est considéré sec, si les quantités de précipitations sont inférieures au double de la température moyenne en degré Celsius (°C). Les climatologues préconisent l’usage d’une présentation graphique dite diagramme ombrothermique tracé pour une région géographiques bien limitée. Il obtenu en portant en abscisse les mois de l’année, et en ordonnée les cumules de précipitations mensuelles et les moyennes mensuelle de température, ces dernières sont portées sur une échelle double des précédents. Le diagramme ombrothermique appliqué pour la région de Ouargla est représenté dans la figure 5. 2.4.2. Climagramme d’Emberger appliqué à la région d'Ouargla Le quotient pluviométrique d’Emberger (Q3) est spécifique au climat méditerranéen et tient compte des précipitations et des températures, il nous renseigne sur l’étage bioclimatique de la région en question (DAJOZ, 1971). Selon STEWART (1969) Le quotient pluviothermique d’Emberger est obtenu par la formule suivante : Q3 = 3,43 P T max − T min P : Cumul des précipitations annuelles exprimées en mm. T max : Moyenne des températures maximales du mois le plus chaud. T min : Moyenne des températures minimales du mois le plus froid. Le quotient Q 3 approprié estimé pour la région d’étude est de 2,17. Il est calculé à partir des données climatiques obtenues durant la période qui s’étale sur 11 ans (1999 à 2010). Cette valeur nous permet de classer la région de Ouargla dans l’étage bioclimatique saharien à hivers doux (Figure 6). Palmeraie de Oum Erraneb Palmeraie d’El-ksar Palmeraie de Ain Beida 10 Km Figure 7 : Vue aérienne des stations choisis (Google Earth, 2012) 3. Méthodologie de travail Bien que les amphibiens et les reptiles soient des animaux poïkilothermes, leurs période d’activité est relativement lié aux conditions climatiques en l’occurrence la température qui est un facteur limitant. Cette étude s’est déroulée dans six stations situées dans la région de Ouargla qui s’étale sur une période de huit (08) mois, allons de janvier à aout 2011. 3.1. Choix des stations Les stations sont choisies selon plusieurs critères : la géomorphologie, l’accessibilité et la sécurité. Afin de réaliser cette étude, trois zones phœnicicoles sont choisies ; la palmeraie d’El-ksar, la palmeraie de Ain Beida et la palmeraie de Oum Erraneb. Dans chaque zone deux stations sont retenues ; une station entretenue et l’autre abandonnée (non entretenue)(Figure 7). Ce choix nous permet de faire une approche comparative sur la répartition spatiale des différentes espèces, dans ces environnements phœnicicoles (chotte de Aine Beida, dunes de Oum Eraneb, milieu urbain prés d’EL-Ksar). 3.2. Description des stations d’études Cette partie va traiter la localisation géographique et de la végétation dans les trois zones phœnicicoles. 3.2.1. Palmeraie du k’sar La palmeraie du ksar de Ouargla est située au centre de la commune et entoure le ksar. C’est l’une des vieilles palmeraies de la cuvette de Ouargla. Elle occupe une superficie de 623 ha, avec un nombre d’environ 112815 pieds de palmiers dattiers. Figure 8 : Schéma générale de la station 1 à El-Ksar Figure 9 : Schéma générale de la station 2 à El-Ksar 3.2.1.1. Station 1 (palmeraie entretenue) La station Ksar 1 possède un sol de nature salé très humide. Sa superficie est de 1 ha. La végétation est constituée essentiellement de deux strates, l’une herbacée et l’autre arbustive. Les palmiers sont relativement bien entretenus. Les cultures fourragères pratiquées sont: l’orge, la luzerne et le sorgho, en intercalaire avec le palmier dattier. Il y a aussi quelques pieds d’arbres fruitiers (Vigne ; Vitis vinifera, Figuier ; Ficus carica et Grenadier ; Punica granatum) avec une disposition aléatoire. Les cultures maraichères (piment, tomate et laitue) sont pratiquées en période estivale. L’irrigation est de type submersion, assurée par un forage collectif, à raison d’une fois/15jours en hiver et 2 fois/15 jours en été. Des apports de sable et de fumier sont ajoutés aux planches avant les plantations, et un désherbage manuel périodique est pratiqué (Figure. 8). 3.2.1.2. Station 2 (palmeraie non entretenue) La station Ksar 2 est totalement abandonnée. Elle possède un sol de nature salé très humide. Sa superficie est de 1 ha. La végétation est constituée essentiellement de deux strates, l’une herbacée et l’autre arbustive. Les palmiers ne sont pas entretenus qu’en période de la récolte. Il y a aussi quelques pieds d’arbres fruitiers (Vigne ; Vitis vinifera, Figuier ; Ficus carica et Grenadier ; Punica granatum) avec une disposition aléatoire. Plusieurs espèces de plantes spontanées envahissent les planches d’irrigation (Anagalis arvensis, Plantago ciliata, Daucus carota, Cyperus rotundus, Phragmites communis, Juncus maritimus, Sonchus maritimus, Zygophullum album, Calendula arvensis, Cynodon dactylon, Sueda fruticosa). L’irrigation est de type submersion, assurée par un forage collectif, à raison d’une fois/15jours en hiver et 2 fois/15 jours en été (Figure. 9). 3.2.2. Palmeraie de Ain Beida (Chott) Cette palmeraie se situe au niveau de la partie Ouest de Ouargla. Cette palmeraie est dite traditionnelle étant donnée l’hétérogénéité des distances entre les palmiers. En effet la distance entre les pieds varie de 2 à 10 mètres. La moitié des palmiers fut plantée avant 1920, l’autre moitié date de 1964 (ROUVILLOIS-BRIGOL., 1975). Le chott de Ain Beida est une dépression large se situant à 8 Km du chef lieu de la wilaya à une altitude d’environ 138 à 140 m. Sa largeur varie de 1à 1,5 Km. Sa longueur est de 5,3 Km. Ce biotope comprend une superficie de 1000 ha entouré pars les palmeraies. Ce site crée par les eaux de drainage et par les eaux usées, est d’une très grande importance écologique, vu l’attraction qu’il exerce sur l’avifaune suite au développement de la végétation qui gagne de plus en plus le terrain du Figure 10 : Schéma générale de la station 3 à Ain Beida Figure 11 : Schéma générale de la station 4 à Ain Beida chott. Ce site comprend une très vaste végétation de Phragmites cmmunis. A coté du roseau, il existe des arbustes tels que Tamarix gallica, Juncus maritimus et zygophlume album. Le chott de Ain Beida semble être le site qui offre les meilleures conditions écologiques pou l'avifaune aquatique dans cette région (BOUZID, 2003). 3.2.2.1. Station 3 (palmeraie entretenue) La station chott 1 possède un sol de nature salé et humide (située à coté du chott Ain Beida). Sa superficie est de 1 ha. La végétation est constituée essentiellement de deux strates, l’une herbacée et l’autre arbustive. Les palmiers (principalement ; Deglet-Nour et Ghars) sont relativement bien entretenus, de même il y a quelques pieds d’arbres fruitiers (Vigne ; Vitis vinifera, Figuier ; Ficus carica et Grenadier ; Punica granatum) avec une disposition aléatoire. A l’intérieur de la palmeraie on retrouve les espèces maraîchères qui constituées par la fève, l’oignon, le radis, la betterave, la carotte, la tomate, la courgette, le navet, le melon et la pastèque, aussi les fourrages on retrouve la luzerne et le choufourrager, en intercalaire avec le palmier dattier. L’irrigation est de type submersion, assurée par un forage collectif, à raison d’une fois/15jours en hiver et 2 fois/15 jours en été. Des apports en sable et de fumier sont ajoutés aux planches avant les plantations, et un désherbage manuel périodique est pratiqué (Figure. 10). 3.2.2.2. Station 4 (palmeraie non entretenue) La station chott 2 est totalement abandonnée. Elle possède un sol de nature salé et humide (située a coté du chott Ain Beida) (Figure. 11). Sa superficie est de 1 ha. La végétation est constituée essentiellement de deux strates, l’une herbacée et l’autre arbustive. Les palmiers sont pas entretenus qu’en période de la récolte. Il y a aussi quelques pieds d’arbres fruitiers (Vigne ; Vitis vinifera, Figuier ; Ficus carica et Grenadier ; Punica granatum) avec une disposition aléatoire. Plusieurs espèces de plantes spontanées envahissent les planches d’irrigation (Anagalis arvensis, Phragmites communis, Juncus maritimus, Calendula arvensis, Cynodon dactylon Tamarix gallica, et Zygophlume album). L’irrigation est de type submersion, assurée par un forage collectif, à raison d’une fois/15jours en hiver et 2 fois/15 jours en été. 3.2.3. Palmeraie Oum el Raneb Oum el Raneb, petit hameau édifié au pied de Mouraneb, au dessus des palmiers, et située à 20 Km au nord-est de la ville de Ouargla. Elle s’étend sur une superficie de 9000 Figure 12 : Schéma générale de la station 5 à Oum Erraneb Figure 1 : Schéma générale de la station 6 à Oum Erraneb hectares. Le site est un exutoire d’eau usée d’une profondeur environ 2 m. Il se caractérise par une faible couverture végétale, constituée essentiellement du phragmite et le tamarix. Il est limité par les dunes (ROUVILLOIS-BRIGOL, 1975). 3.2.3.1. Station 5 (palmeraie entretenue) La station de Oum el Raneb 1 possède un sol sableux (entourées pars des dunes). Sa superficie est de 1 ha. La végétation est constituée essentiellement de deux strates, l’une herbacée et l’autre arbustive. Les palmiers (principalement ; Deglet-Nour et Ghars) sont relativement bien entretenus, de même il y a quelques pieds d’arbres fruitiers (Vigne ; Vitis vinifera, Figuier ; Ficus carica et Grenadier ; Punica granatum) avec une disposition aléatoire. A l’intérieur de la palmeraie on retrouve les espèces maraîchères qui sont cultivées sous des tunnels de plasticulture comme ; la tomate, Aubergine, la courgette, le melon, cantaloup, et la pastèque en intercalaire avec le palmier dattier. Aussi les fourrages on retrouve la luzerne et le chou-fourrager, en intercalaire avec le palmier dattier. L’irrigation est de type submersion, assurée par un forage collectif, à raison d’une fois/15jours en hiver et 2 fois/15 jours en été. Des apports en sable et de fumier sont ajoutés aux planches avant les plantations, et un désherbage manuel périodique est pratiqué (Figure. 12). 3.2.3.2. Station 6 (palmeraie non entretenue) La station de Oum el Raneb 2 est totalement abandonnée et possède un sol sableux (entourées pars des dunes) (Figure. 13). Sa superficie est de 1 ha. La végétation est constituée essentiellement par deux strates, l’une herbacée et l’autre arbustive(Figure. 13). Les palmiers sont pas entretenus qu’au période de la récolte de même il y a quelques pieds d’arbres fruitiers (Vigne ; Vitis vinifera, Figuier ; Ficus carica et Grenadier ; Punica granatum) avec une disposition aléatoire. Plusieurs espèces de plantes spontanées envahissent les planches d’irrigation (Anagalis arvensis, Juncus maritimus, Calendula arvensis, Cynodon dactylon Tamarix gallica, et Zygophlume album). L’irrigation est de type localisée, assurée par un forage collectif, à raison d’une fois/15jours en hiver et 2 fois/15 jours en été. 4. Méthodologie de travail L’étude réalisée vise l’échantillonnage de plusieurs espèces animales, chose qui nécessite combinaison entre de nombreuses stratégies d’échantillonnage. la 4.1. Méthodes d’échantillonnage Trois principales méthodes d’échantillonnages ont été suivies au cours de notre expérimentation, soit: L’inventaire de l’herpétofaune qui fréquente les palmeraies à Ouargla. Ces techniques dérivent de celles préconisées par RAXWORTHY et NUSSBAUM en 1994 en Madagascar. Il s’agit de la technique d’observation directe sur itinéraire échantillon, la fouille systématique des lieux de refuge et enfin la technique de piégeage en utilisant seaux en plastique enterrées. 4.1.1. Transects linières Pour cette étude, un échantillonnage systématique est effectué par l’utilisation des transects linières, cette méthode est communément utilisée pour l’étude de l’herpétofaune dans les milieux ouverts. D’ailleur, c’est la méthode suivie par de nombreux auteur dont GUIBÉ, 1958 et BLANC, 1972. Elle consiste à réaliser dans des stations choisies subjectivement des transects de surface bien définies échantillonnés systématiquement et répartie régulièrement dans le temps. Pour la présente étude, dans chaque station, 10 transects au long de la station sont réalisés systématiquement, la largeur du transect est de l’ordre de 10m. Le nombre des transects est de 10 bandes par station séparées par une distance de 10m. L’observateur parcourt chacun des 10 itinéraires et comptabilise tous les animaux rencontrés dans une bande de 1000m2 (Figure. 14). L’échantillonnage se réalise en une seule journée et durant les meilleures heures d’insolation vu que la faune échantillonnée étant généralement photosensible. Le prélèvement des échantillons s’effectue durant le jour à lob. Cette méthode est ainsi efficace pour les espèces diurnes et nocturnes, et permet la capture facile et directes de toute la faune cible, du fait que celle-ci pendant cette partie du jour, elle se trouve en activité et se distingue facilement. 4.1.2. Fouille systématique des lieux de refuge La fouille systématique des lieux de refuge consiste à inspecter régulièrement tout endroit susceptible de constituer un lieu de chasse, d’abri ou de reproduction pour ces animaux. Elle concerne en particulier les espèces à niche végétal et à micro habitat particulier. Ces refuges comprennent: les bois morts en décomposition, les dessous d’écorces sèches, les litières, l’humus ainsi que les aisselles de feuilles engainantes ou encore les axes foliaires des palmiers (CHRISTOPHER, 1994). La fouille est uniquement effectuée pendant le jour. Elle s’est déroulée souvent en même temps que l’observation directe et ceci de part et d’autre de l’itinéraire échantillonné (Figure. 15). L’inspection de doit être effectuée minutieusement et se déroule par strate, dans le sens centripète afin de s’assurer qu’aucun individu ne se cache ou ne fuit dans la végétation déjà prospectée. Dans ce cas, nous recenserons la présence de reptiles et amphibiens habitant en dessous de structures adéquates (pierres de tailles moyennes, troncs d’arbres, etc.). L’échantillonnage est réalisé dans des carrés de surface de 625m2 (soit 25mx25m), à la raison de 16 carrés par station effectués systématiquement. Pour chaque carré, le nombre d’individus, d’espèce, stade, trace est noté. La prospection s’effectue une fois par mois. 4.1.3. Pièges à fosse Cette méthode récemment mise au point pour échantillonner les petits mammifères des forêts s’est avérée particulièrement efficace pour l’échantillonnage des grenouilles qui vivent dans la litière végétale, ainsi que des crapauds Bufo, des lézards du tapis forestier, et les juvéniles des serpents (FAHD, 2001). Le piège fonctionne de la manière suivante: les animaux vivant au sol rencontrent une barrière dite « barrière de dérivation » qui les dévie en direction des pièges à fosse. En effet, plutôt que d’essayer de la traverser, de la détruire ou de creuser le sol pour passer dessous, ils choisissent la voie la plus simple qui consiste à suivre la barrière par la droite ou par la gauche, ce qui les mène tout droit dans les fosses (Figure. 16). La méthode choisie est celle utilisée par BURY et CORN (1987), cette technique consiste à mettre en place une ligne de onze seaux en plastique (15 litres, profondeur 275 mm, diamètre 290), enfoncés dans le sol jusqu’au bord supérieur. Les seaux sont placés en ligne et sont distants de 5 m les uns des autres. Une ligne de trou pièges a été mise en place dans chaque station. Les lignes étaient opérationnelles pendant trois jours et trois nuits dans chaque site. Le contrôle était effectué deux fois par jour, le matin de bonne heure avant 6 h et en fin d’après-midi après 16 h. Les animaux capturés ainsi que les débris accumulés dans chaque seau étaient enlevés. Il est important d’utiliser des récipients qu’on peut facilement se procurer. Il faut aussi prévoir des couvercles pour protéger les seaux par temps de pluie ou quand on ne peut pas surveiller constamment. Les efforts de travail sont quasi identiques pour chaque site. 4.2. Méthodes d’identification Les informations relatives à la biologie et à l’écologie de chaque espèce recensée au cours des observations ont été enregistrées. Elles concernent le type et la nature de l’habitat, les références géospatiales et temporelles comme la date, l’heure, le lieu de capture et l’activité de l’animal au moment de l’observation. Il en est de même pour les observations et constatations générales sur le type, la nature et l’état de l’habitat, suivis la photographie et l’identification. 4.2.1. Photographie des spécimens Étant donné que la couleur naturelle disparait après la fixation du spécimen, un représentant de chaque espèce est photographié vivant peu de temps après la capture, l’appareil utilisé est de résolution de 12 Méga Pixels. Nous avons photographié : l’animal entier ; le dessous de la tête ; le profile de la tête ; la face dorsale du corps (tête comprise) ; la face ventrale du corps (tête comprise) ; les pores fémoraux. Ces prises sont nécessaires pour l’identification ultérieure. 4.2.2. Identification La détermination préliminaire des espèces s’effectue sur le terrain. Toutefois, une vérification au laboratoire s’avère indispensable afin de bien identifier les espèces. L’utilisation de la bibliographie sur la systématique des amphibiens et des reptiles est alors nécessaire pour une identification correcte de chaque espèce. Citons entre autres les clés d’identifications de : DOLLFUS et BEAURIEUX (1928), BONS (1959), de (BONS et GIROT, 1962), de (GAUTIER, 1967), de CHEYLAN (1981), de LE BERRE (1989), de NAULLEAU (1987 et 1990) et de DJIRAR (1995)de SCHLICH et al., (1996), de BONS et GENIEZ (1996), de (GENEIZ et al., 2004). 4.2.3. Conservation des spécimens au laboratoire Les spécimens sont conservés dans des bocaux pouvant les contenir sans les déformer. Ces récipients doivent être hermétiques afin d’éviter l’évaporation de l’alcool. Les spécimens doivent être complètement trempés dans l’alcool (l’éthanol à 65 % pour les amphibiens et 75 % pour les reptiles). 5. Exploitation des résultats Les résultats obtenus dans la présente étude sont exploités par la qualité d’échantillonnage, les indices écologiques et enfin par des analyses statistiques. 5.1. Qualité de l’échantillonnage La qualité de l’échantillonnage est représentée par le rapport a/N, a étant le nombre d’espèces vues une seule fois en un exemplaire et N est le nombre de relevés (BLONDEL, 1975). Lorsque N est suffisamment grand, ce quotient tend généralement vers zéro. Dans ce cas, plus a/N est petit plus la qualité de l’échantillonnage est grande et l’inventaire qualitatif est réalisé avec une précision suffisante (RAMADE, 1984 ; BLONDEL, 1979). 5.2. Exploitation des résultats par des indices écologiques Dans ce qui va suivre sont exposés les indices écologiques appliqués aux espèces inventoriées, pour exprimer les résultats de notre étude nous avons utilisé des indices écologiques de composition et de structure. 5.2.1. Indices écologiques de composition Les indices écologiques de composition employés dans le cadre du présent travail sont les richesses totales (S), moyenne (Sm), fréquence centésimale (F.C.) et fréquence d’occurrence. 5.2.1.1. Richesse spécifique La richesse est considérée comme un paramètre fondamental d’une communauté d'espèces (MULLER, 1985) on distingue : La richesse totale (S) d’un peuplement est le nombre total des espèces recensées dans le nombre total des relevés réalisés dans un milieu. (BLONDEL, 1979). La richesse moyenne (Sm) est la moyenne du nombre d’espèces contactées dans l’ensemble des relevés. Elle permet de calculer l’homogénéité du peuplement (RAMADE, 1982). Elle est calculée comme suite : Sm = S/N Sm : Richesse moyenne en espèce, S : Richesse totale en espèce, N : Nombre de relevée. 5.2.1.2. Fréquences centésimales (F.C.) L’abondance relative des espèces dans un peuplement ou dans un échantillon caractérise la diversité faunistique d’un milieu donné (FRONTIER, 1983). Elle est calculer comme suite : Fc = ni x 100 / N F est l’abondance relative des espèces d’un peuplement. ni est le nombre des individus de l’espèce i prise en considération. N est le nombre total des individus toutes espèces confondues. 5.2.1.3. Fréquence d’occurrence La fréquence d’occurrence est le rapport exprimé sous la forme de pourcentage du nombre de relevés contenant l’espèce étudiée, par rapport au nombre total de relevés (DAJOZ, 1982). Elle est calculée par la formule suivante : C (%) = Pi x 100/ P Pi : est le nombre de relevés contenant l’espèce étudiée. P : est le nombre total de relevés effectués. En fonction de la valeur de C on distingue les catégories suivantes : Des espèces constantes si 75% ≤ C ≤ 100% Des espèces régulières si 50% ≤ C ≤75% Des espèces accessoires si 25 %≤ C ≤ 49% Des espèces accidentelles si 5% ≤ C ≤ 25% 5.2.2. Indices écologiques de structure Les indices écologiques de structures utilisés concernent la diversité de Shannon-Weaver et l’équirépartition (l`équitabilité) 5.2.2.1. Indice de diversité de Shannon La richesse spécifique est une mesure insuffisamment précise de la composition quantitative d’un peuplement. A densité et richesse spécifique égales, deux peuplements peuvent présenter des structures très différentes. En bref, le concept de diversité spécifique prend en compte l’abondance relative des espèces en plus de leur nombre (BARBAULT, 1981). Parmi les indices disponibles permettant d’exprimer la structure d’un peuplement, nous avons retenu l’indice proposé par SHANNON et WEAVER (1949). La diversité de chaque formation peut être calculée par la relation : i=n H’ = - ∑ Pi Log Pi où Pi = ni / N i=1 Pi : La probabilité de présence d’une espèce dans un milieu (abondance relative). ni : Effectif de l’espèce i. N : Effectif total du peuplement. H’ est exprimé en Bit (Unité d’information binaire). 5.2.2.2. Equitabilité Des peuplements à physionomie très différente peuvent avoir la même diversité. Aussi convientil de calculer, parallèlement à l’indice H’, l’équitabilité (E), en rapportant la diversité observée à la diversité théorique maximale (H’max). E = H’ / H’max ou H’max = Log S L’équitabilité varie de 0 à 1 : elle tend vers 0 quand la quasi-totalité des effectifs est concentrée sur une espèce, elle tend vers 1 lorsque toutes les espèces ont une même abondance (BARBAULT, 1981). Autrement dit, ce paramètre constitue une expression du degré d’équitabilité du peuplement ; plus il tend vers 1, plus le peuplement est équilibré. 5.3. Indice de Similarité de Jaccard La similarité entre deux peuplements peut se définir comme la ressemblance entre eux, basée sur les présences/absences spécifiques ou sur les abondances spécifiques. LEGENDRE et al (1979b) classe les indices de similarité en indices quantitatifs et qualitatifs incluant ou non le zéro. Cependant, HUHTA (1971), suggère dans le cas de données quantitatives, d’utiliser à la fois un indice quantitatif tel que le pourcentage de similarité de RENKONEN (1938) et un indice qualitatif tel que le quotient de similarité de SORENSEN (1948) et de JACCARD (1912). Les données quantitatives reflètent à la fois l’abondance réelle et l’activité de déplacement des différentes espèces. Les indices quantitatifs risquent, donc de favoriser les espèces les plus actives qui ne sont peut-être pas les plus abondantes, tandis que l’indice qualitatif accorde la même importance à toutes les espèces. C’est pour cela que nous allons nous limiter à l’indice qualitatif, en utilisant l’Indice de Jaccard. L’indice de similarité de Jaccard (J) est utilisé pour évaluer la similarité des faunes entre les stations (JACCARD, 1912). J= c /(a+b)-c Où a est le nombre total de taxons du site a, b le nombre total de taxons du site b et c le nombre de taxons communs à a et b. Pour réaliser des analyses statistiques, nous avons utilisé le programme XLSTAT 2010. - Construction d’un dendrogramme Un dendrogramme est une représentation graphique, simplifiée, plane dans un espace à n dimensions (LEGENDRE et al., 1979b). 5.4. Analyse factorielle des correspondances Parmi les méthodes d’analyse multidimensionnelle qui sont utilisées pour traiter les données quantitatives et qualitatives, nous avons choisi l’analyse factorielle des correspondances (A.F.C), cette dernière a pour objet la représentation avec le minimum de perte d’information, dans un espace à deux ou trois dimensions. L’avantage de cette méthode réside dans le fait que la similarité des éléments à classer ou à comparer est établie avec rapidité et sécurité (DERVIN, 1992). Pour réaliser des analyses statistiques, nous avons utilisé le programme XLSTAT 2010. Tableau 2 : Liste des espèces des amphibiens et des reptiles inventoriées. Ordres Batrachia S/Ordres Anoura Chelonia Sauria Reptilia Ophidia Familles Espèces Bufo viridis Laurenti, 1768. Bufo bufo Linnaeus, 1758. Bufonidae Bufo mauritanicus Schlegel 1841. Bufo sp. Bufo sp1. Testudinidae Testudo garica Linnaeus 1758. Agamidae Uromastix acanthinurus Bell 1825. Saurodactylus sp. Hemydactylus sp. Ptyodactylus sp. Stenodactylus sthenodactylus Lichtenstein 1823. Stenodactylus sp. Gekkonidae Tarentola deserti Boulenger 1891. Tarentola mauritanica Linnaeus 1758. Tarentola neglecta Stauch 1895. Tropiocolotes sp. Tropiocolotes sp1. Lacertidae Acanthodactylus boskianus Daudin 1802. Acanthodactylus scutellatus Audouin 1829. Scincidae Chalcides ocellatus Forskal 1775. Varanidae Varanus griseus Daudin 1803. Malpolon moilensis Reuss 1834. Natrix sp. Coulubridae Natrix sp1. Psammophis schokari Forsskål 1775. Spalerosophis diadema Schlegel 1837. Spalerosophis sp. Coluber sp. Coluber sp1. Vipèridae Cerastes cerastes Linnaeus 1758. Cerastes vipèra Linnaeus 1758. Chapitre III- Résultats et discussion Dans ce chapitre, les résultats et la discussion des données obtenues durant notre étude (inventaire de l’herpétofaune capturée dans palmeraie de Ouargla), sont exploitées à l’aide de la qualité d’échantillonnage, des indices écologiques de composition et de structure et par une méthode statistique qui est l’analyse factorielle des correspondances (AFC) et l’indice de similarité de Jaccard. 1. Inventaire de l’Herpétofaune échantillonnés dans la région de Ouargla Une liste des espèces est établie en fonction des classes, ordres, familles et espèces selon l’ordre de BONS et GENIEZ (1996) (Tableau 2). Le recensement des reptiles et des amphibiens par les différentes méthodes dans la palmeraie de Ouargla a permet d’identifier 2 classes qui sont les Reptilia et Amphibia. La classe Reptilia est la mieux représentée au terme des espèces avec 2 ordres (Chelonia et Squamata), 7 familles (Géconidae, Agamidae, Varanidae, Lacertidae, Scincidae, Coulebridae et Vipèridae) avec un total de 25 espèces appartenant a l’ordre des Squamates, par contre l’ordre des Chelonia est représenté par la famille des Testidunidae a une seul espèce, il s’agit de Tustudo garica . La classe Amphibia est représentée par l’ordre Anoura, la famille Bufonidae (la famille la plus abondante) avec 5 espèces appartenant au même genre. Le nombre d’espèces recensées varie en fonction des stations ; le nombre d’espèces amphibiens recensées est de 5 espèces et 26 espèces appartenant au groupe des reptiles. Les études effectuées par ZERAIB (2007) dans le parc national de Belazma ont révéler la présence de 20 espèces. L’inventaire établir par MOUANE (2010) de l’herpétofaune dans le Sahara septentrionale a déterminé de 27 espèces. Au total, 31 espèces sont inventories dans les six stations de la palmeraie de Ouargla (durant huit mois). Ces espèces sont reparties en 2 classes (Reptilia et Amphibia), 3 ordres (Anoura, Chelonia et Squamata), 9 familles (Bufonidae, Testudinidae, Géconidae, Agamidae, Varanidae, Lacertidae, Scincidae, Coulebridae et Vipèridae) et 18 Genres. Selon GAUTHIER (1967), les espèces inventoriées dans la région de Beni Abbés sont 60 Nombres des individus 50 40 30 Amphibiens Reptiles 20 10 0 janvier février mars avril mai juin juillet août Mois Figure 17 : Nombre des individus inventoriés durant l’inventaire de l’herpétofaune de la palmeraie de Ouargla reparties en un seul ordre qui est ce lui des Squamata représenté par 8 familles (Géconidae, Agamidae, Varanidae, Lacertidae, Scincidae, Leptotyphlopidae, Coulebridae et Vipèridae). Selon MOUANE (2010), l’inventaire de l’herpétofaune de l’Erg Orientale du Sahara septentrionale (Sud Est Algérie) dans 9 stations et durant 12 mois a put recenser 2 classes (Reptilia et Amphibia), 3 ordres (Anoura, Chelonia et Squamata), 11 familles (Bufonidae, Ranidae, Testudinidae, Géconidae, Chamilionidae, Agamidae, Varanidae, Lacertidae, Scincidae, Coulebridae et Vipèridae), 23 genres et 27 espèces. 2. Composition générale de l’herpétofaune récoltée Sur une période de 08 mois (de janvier 2011 à Août 2011), 440 individus sont capturés dans les différentes stations situées dans la région d’Ouargla. Les individus capturés sont répartis en deux groupes ; les amphibiens (226 individus) et les reptiles (214 individus). 2. 1. Variation mensuelle du nombre d’individus inventoriés Durant la période de notre inventaire, le nombre total des individus (amphibiens et reptiles) recensés varie selon l’activité de chaque groupe. La figure 17 représente pour chaque mois le nombre total des individus inventoriés. On remarque que le mois de janvier ne représente que 5% (19 individus) et le mois du février représente 9% (38 individus), durant ces deux derniers mois, la majorité des espèces sont en hivernation à cause de la basse température. Le mois de mars et avril sont représentés par un pourcentage qui varie entre 11 et 12% (47 à 53 individus). Durant ces deux derniers mois le nombre semblent minime à cause du mauvais temps (vents de sable). Par contre le nombre d’individus recensés durant les mois de mai, juin et juillet sont les mieux qui sont représentées avec un pourcentage qui varie entre 17 et 18% (de 77 à 80 individus) du nombre total d’individus recensés. Ces derniers mois représentent la période la plus favorable à l’activité des amphibiens et des reptiles. Le nombre d’individus recensés durant le mois d’Août semble minime représenté par un pourcentage de 11% (47 individus). La température élevée vécue durant la période critique de chaleur caractéristique de ce mois oblige la majorité des espèces des 60 Nombre des individus 50 40 30 Amphibiens 20 Reptiles 10 0 Ksar 1 Ksar 2 Chotte 1 Chotte 2 Oum Oum ereneb 1 ereneb 2 Stations Figure 18 : Nombre d’individus inventoriés dans les différentes stations amphibiens et des reptiles de rentrer en estivation. Selon MOUANE (2010), l’inventaire de l’herpétofaune de l’Erg Orientale du Sahara septentrionale (Sud Est Algérie) dans 9 stations et durant 12 mois a put calculer un pourcentage de 29,11% en printemps et 62,89% en été. 2.2.Variation du nombre d’individus inventoriés dans les différentes stations Six stations dans la palmeraie ont été inventoriées entre le mois de janvier 2011 et le mois d’août 2011. La figure 18 démontre le pourcentage du nombre d’individu de chaque station. Les stations S1 (18%), S3 (19%) et S4 (17%), ces trois dernières stations représentent plus de la moitié de l’inventaire (54%), dans ces stations l’architecture est presque homogène. Par contre les stations S2 (24%), S5 (08 %) et S6 (14 %) ne représentent que 46 % du nombre total des individus. La présence de l’Homme est très rare dans la station S2 (palmeraie abandonnée), dont les amphibiens et les reptiles peuplent cette dernière. La plantation des palmiers est très écartée ainsi que la densité de la végétation sous jacente est très moins dense dans les stations S5 et S6 que la densité de la végétation dans les autres stations. Dans la station S1, on a recensé 53 individus d’amphibiens et 24 individus de reptiles et même dans la station S3 on a recensé 52 individus d’amphibiens, et 33 individus de reptiles, et même ce nombre restreint d’individus des reptiles dans cette station, est du a la présence de l’Homme et ses pratiques culturales, contrairement aux amphibiens qui ne sont pas trop déranger par la présence de l’Homme. Dans la station S2 on a recensé 53 individus d’amphibiens, et 53 individus de reptiles et dans la station S4 on a recensé 36 individus d’amphibiens, et 38 individus de reptiles, ce nombre d’individus identique dans ces station est du a l’absence des pratiques culturales (présence de l’Homme), dans ces deux stations les amphibiens et les reptiles ne sont pas déranger et leurs habitat ne soit pas détruits (palmeraies abandonnées). Dans la station S5 on a recensé 12 individus d’amphibiens, et 25 individus de reptiles et dans la station S6 on a recensé 20 individus d’amphibiens, et 41 individus de reptiles, le nombre d’individus des amphibiens semble réduit en comparaison avec les reptiles à cause du manque d’eau. 30 Familles Genre Espèces 25 25 21 20 15 10 7 5 5 1 1 1 1 1 0 Anoura vs Chelonia Squamata Figure 19 : Nombres des familles, des genres et des espèces appartenant aux différents sous ordres des amphibiens et des reptiles recensées Tableau 3 : Nombre des genres et des espèces appartenant a chaque famille des amphibiens et des reptiles recensées. Classes Ordres Familles Amphibia Anoura Chelonia Bufonidae Testudinidae Agamidae Gekkonidae Lacertidae Scincidae Varanidae Coulubridae Vipèridae 9 Reptilia 2 Squamata 3 Genres 1 1 1 7 1 1 1 5 1 19 Espèces 5 1 1 10 2 1 1 8 2 31 La Présence des amphibiens dans les stations S1, S2, S3 et S4 est très répondu grâce a la présence de l’eau a la surface du sol (eau stagnantes, bassins et planche d’irrigation). Les anoures occupent les points d’eau et les Oueds à l’exception de minuscules ruisseaux temporaires (BONS et GENIEZ, 1996). Ils sont rencontrés dans les oasis et même loin de l’eau (LE BERRE, 1989). Selon MOUANE (2010) après l’inventaire de cinq (5) biotopes (Erg, Palmeraie, Reg, Salin et site urbain) la famille Bufonidae n’est présente que dans deux biotopes la palmeraie (11,59%), Site urbain (3,33%). 2.2.Composition des différents groupes des amphibiens et des reptiles recensés en fonction des familles, des genres et des espèces Les amphibiens sont représentés par l’ordre des anoures qui comprend la famille des Bufonidés, le genre Bufo est composé de 5 espèces, ces derniers sont très abondant a cause de la présence des milieux humides dans la majorité des palmeraies échantillonnées (Figure 19). Les amphibiens sont moins abondants avec un pourcentage de 16.13% du nombre total d’espèces (Tableau 3). La classe des reptiles représente 83.87 % du nombre des espèces recensées, ces derniers sont réparties en deux ordres ; l’ordre des squamates qui représente 25 espèces appartenant a 7 familles différentes et l’ordre des chéloniens représenté par l’espèce Testudo garica appartenant à la famille des Testudinidae. Les squamates forment en effet, l’un des groupes les plus riches en espèces (presque la totalité des espèces inventoriées). La famille Géckonidae est représentée par 7 genres et 10 espèces, suivi par la famille des Colubridés représentée par 5 genres et 8 familles, la famille des Bufonidés représentée par 1 genre et 5 espèces, la famille des Lacertidés et la famille des Vipéridés sont représentées par 1 genre et 2 espèces pour chacune, et les familles Testudinidés, Agamidés, Varanidés et Scincidés sont représentées par 1 seul genre et 1 seul espèce pour chacune. Les résultats de ZERAIB (2007) dans le parc national de Belazma montrent que les Bufonidae dominent avec 3 espèces, soit 60% de la richesse totale du peuplement des amphibiens. Selon MOUANE (2010) La classe des reptiles représente le plus grand nombre des espèces recensées avec 92.56 % de l’ensemble de l’inventaire. Ces derniers sont répartis en deux ordres ; Squamata qui est le mieux représenté avec 24 espèces appartenant 8 familles différentes, les amphibiens sont faiblement représentés et figurent seulement avec 7.4 %. Ces derniers sont représentés par l’ordre des anoures qui comprend deux familles ; Bufonidae et Ranidae avec une seule espèce pour chacune. 3. Catalogue détaillé des espèces inventoriées Le recensement des reptiles et des amphibiens par les différentes méthodes dans la palmeraie de Ouargla a permet d’identifier 5 espèces appartenant a la classe des amphibiens et 26 espèces appartenant a la classe des reptiles. L’inventaire effectuer par BEKKARI et BENZAOUI (1991) Contribution à l’étude de la faune des palmerais de régions du Sud Est algérien (Ouargla et Djamaa) 11 espèces d’amphibiens et reptiles 6 familles. Les études effectué par MESBAHI et NAAM (1995) Contribution à l’étude de la faune de la palmeraie du Souf et synthèse travaux faunistique effectués au Sud Algérie 19 espèces d’amphibiens et des reptiles 9 familles. Les études effectuées par ABDELGUEFI et RAMDANE (2003) Mise en œuvre des mesures générales pour la conservation in situ et ex situ et l’utilisation durable de la biodiversité du parc national du Tassili (Sahara central) Algérie 25 espèces des amphibiens et reptiles 9 familles. Les études effectuées par ZERAIB (2007) de l’herpétofaune dans le parc national de Belazma ont révéler la présence de 20 espèces. L’inventaire établir par MOUANE (2010) de l’herpétofaune dans le Sahara septentrionale a déterminé de 27 espèces. 3.1. Crapaud vert Bufo viridis Laurenti, 1768. (Bufonidae) Selon BONS & GENIEZ (1996) le crapaud vert est un crapaud de taille moyenne. Corps tacheté de vert, oeil gris vert ; chez l’adulte, généralement une ligne claire au milieu du dos (photo 1) ; généralement une seule petite bosse sous le doigt le plus long des pattes arrières, au niveau de l’articulation du milieu, sa longueur totale peut atteindre les 10 cm. Les résultats de l’identification des espèces inventoriées ont révéler la présence de 26 individus du crapaud vert, il représente 5% de la population herpétologique de la palmeraie de Ouargla. La figure 20 représente le nombre des individus du Crapaud vert inventoriés durant l’inventaire de l’herpétofaune de la palmeraie de Ouargla. La variation mensuelle du nombre d’individus durant notre inventaire montre que les individus de cette espèce ne vivent pas en groupe que durant la période de reproduction. Selon LE BERRE (1989) le crapaud vert est une espèce solitaire, dont la majeure partie de la vie adulte est terrestre. Seules la reproduction et la vie larvaire se déroulent dans l’eau. La figure 21 représente Nombre d’individus de Crapaud vert inventoriés dans les différentes stations. La variation spatiale du nombre d’individus montre que les individus de cette espèce vivent dans des palmeraies irriguées régulièrement et présente des plans d’eau permanant, ce qui montre sa présences dans les palmeraies de Ksar 1, Ksar 2 et Chott 2. Selon LE BERRE (1989) le crapaud vert est une espèce préfère des eaux légèrement salées pour faire la reproduction et la vie larvaire se déroulent dans l’eau. C’est une espèce qui à une vaste répartition, elle est répandue dans tout l’Europe et le Nord d’Afrique (BONS & GENIEZ, 1996; LE BERRE, 1989). Le crapaud vert est l’un des amphibiens les plus répandus d’Europe (JACOB, 1999). 3.2. Crapaud commun Bufo bufo Linnaeus, 1758. (Bufonidae) Selon BONS & GENIEZ (1996) le crapaud commun est un crapaud de taille importante. Peau couverte de boutons plus gros (aspect granuleux) ; présence de glandes parotoïdes derrière les yeux, des glandes parotoïdes nettement allongées (photo 1). Dessus généralement sans tâche sombre ; œil jaune orangé ; absence de replis de peau longitudinaux à la base des pattes arrières, Deux petits bosses sous le doigt le plus long des pattes arrière, au niveau de l’articulation du milieu, sa longueur totale dépasse les 10 cm (mâle 5 à 8 cm ; femelle jusqu'à 15 cm) (photo 2). Les résultats de l’identification des espèces inventoriées ont révéler la présence de 71 individus du crapaud commun, il représente 16 % de la population herpétologique de la palmeraie de Ouargla. La figure 22 représente le nombre des individus du Crapaud commun inventoriés durant l’inventaire de l’herpétofaune de la palmeraie de Ouargla. La variation mensuelle du nombre d’individus durant notre inventaire montre que les individus de cette espèce vivent en groupe. Selon BONS & GENIEZ (1996) le crapaud commun est une espèce robuste. Il fréquente les eaux stagnantes plus ou moins ensoleillées en période de reproduction. La figure 23 représente Nombre d’individus de Crapaud commun inventoriés dans les différentes stations. La variation spatiale du nombre d’individus montre que les individus de cette espèce vivent dans touts les types des palmeraies inventoriées à condition de présence des plans d’eau permanant en période de reproduction. Selon LE BERRE (1989) le crapaud commun est une espèce à forte capacité d’adaptation. C’est une espèce qui à une vaste répartition, elle est répandue dans tout l’Europe, l’Asie, le Nord d’Afrique (BONS & GENIEZ, 1996; LE BERRE, 1989). Le crapaud commun est l’un des amphibiens les plus répandus d’Europe. Il occupe tout le continent, il dépasse le cercle polaire en Finlande, Sardaigne), (JACOB, 1999). à l’exception de certaines îles (Islande, Irlande, Corse, 3.3. Crapaud de Mauritanie Bufo mauritanicus Schlegel 1841. (Bufonidae) Le crapaud de Mauritanie est un Amphibien qui a une taille grande et qui peut atteindre 13 cm, avec une tête plus large que la longueur, un museau arrondi, et des tympans bien visibles. La partie dorsale présente de grandes taches cernées de noir ou de marron plus sombre. La couleur de ces tâches peut être oranges, brun orange, brun rougeâtre, brun olive ou gris olivâtre. Le diamètre du tympan représente la moitié de celui de l’oeil. La peau est mate, fortement verruqueuse à la face supérieure et granuleuse en dessous. Présence de tubercules sousarticulaires à la main et aux pieds (photo 3) (LE BERRE, 1989). Les résultats de l’identification des espèces inventoriées ont révéler la présence de 54 individus du crapaud de Mauritanie, il représente 12 % de la population herpétologique de la palmeraie de Ouargla. La figure 24 représente le nombre des individus du Crapaud de Mauritanie inventoriés durant l’inventaire de l’herpétofaune de la palmeraie de Ouargla. La variation mensuelle du nombre d’individus durant notre inventaire montre que les individus de cette espèce vivent en groupe. Ce crapaud occupe tous les points d’eau et des oueds à l’exception de minuscules ruisseaux temporaires (BONS & GENIEZ, 1996). Il évite les forêts denses (SCHLEICH et al., 1996). On le rencontre dans les massifs montagneux, les oasis et même loin de l’eau (LE BERRE, 1989 La figure 25 représente Nombre d’individus de Crapaud Mauritanie inventoriés dans les différentes stations. La variation spatiale du nombre d’individus montre que les individus de cette espèce vivent dans touts les types des palmeraies inventoriées à condition de présence des plans d’eau permanant en période de reproduction. Selon LE BERRE (1989) le crapaud commun est rencontrer dans les massifs montagneux, les oasis et même loin de l’eau. Il a une répartition nord-africaine, et il est répandu dans tous les pays du Maghreb (SCHLEICH et al., 1996). On le rencontre au sud du Sahara de la Mauritanie, Hoggar (BONS & GENIEZ, 1996 ; LE BERRE, 1989). Selon SCHLEICH et al. (1996), c’est la seule espèce du genre Bufo qu’on trouve dans les montagnes du Tassili. 3.4. Crapaud Bufo sp. (Bufonidae) Le crapaud Bufo sp., est un Amphibien qui a peut atteindre les 13 cm de taille, avec une tête plus large que la longueur, un museau arrondi, et des tympans bien visibles. La peau la partie dorsale de couverte de boutons plus gros (aspect granuleux) ; présence de glandes parotides presque rondes (photo 4). Selon SCHLAGER, (2004) les espèces du genre Bufo sont des batraciens à la peau nue et humide, ils possèdent de nombreuses glandes muqueuses ou granuleuses. Ils ont une forme lourde, possèdent de courtes pattes et ne sont pas très aptes aux sauts. Les mâchoires de ces crapauds sont pourvues de dents. Leur couleur change selon la température extérieure. Il possède derrière les yeux des glandes parotoïdes qui sont formées de plusieurs type de cellules (cellules à mucus et cellules séreuses) Ce sont les cellules séreuses qui produisent le venin du crapaud. Les résultats de l’identification des espèces inventoriées ont révéler la présence de 29 individus du crapaud Bufo sp., il représente 7 % de la population herpétologique de la palmeraie de Ouargla. La figure 26 représente le nombre des individus du Crapaud Bufo sp., inventoriés durant l’inventaire de l’herpétofaune de la palmeraie de Ouargla. La variation mensuelle du nombre d’individus durant notre inventaire montre que les individus de cette espèce ne vivent pas en groupe que durant la période de reproduction. La figure 27 représente Nombre d’individus de Crapaud Bufo sp., inventoriés dans les différentes stations. La variation spatiale du nombre d’individus montre que les individus de cette espèce vivent dans touts les types des palmeraies inventoriées à condition de présence des plans d’eau permanant en période de reproduction. Selon SCHLAGER, (2004) la période d'hivernage des crapauds se déroule habituellement d'octobre-novembre à février-mars, dans un site terrestre situé généralement à moins de 500 m du site de ponte. Pour hiverner, il se réfugie dans une cavité à l'abri du gel (tunnel d'animal, cave, tas de bois). Durant cette période, il peut effectuer quelques sorties par temps doux. 3.5. Crapaud Bufo sp1. (Bufonidae) Le crapaud Bufo sp., est un crapaud de 8 à 10 cm de long, robuste, à la peau rugueuse, couverte de taches verdâtres et des granules orange sur le dos et les membres. La femelle est plus grande, avec une tête plus large que la longueur, un museau arrondi et des tympans bien visibles. La peau la partie dorsale de couverte de boutons plus gros (aspect granuleux) ; présence de glandes parotides ovale (photo 5). Les résultats de l’identification des espèces inventoriées ont révéler la présence de 46 individus du crapaud Bufo sp1., il représente 10 % de la population herpétologique de la palmeraie de Ouargla. La figure 28 représente le nombre des individus du Crapaud Bufo sp1., inventoriés durant l’inventaire de l’herpétofaune de la palmeraie de Ouargla. La variation mensuelle du nombre d’individus durant notre inventaire montre que les individus de cette espèce ne vivent pas en groupe que durant la période de reproduction. Selon POUGH et al., (1998) À la fin de l'hiver, les crapauds se regroupent par dizaines voire par centaines autour de points d'eau pour s'accoupler et pondre leurs œufs qui deviendront têtards et se transformeront en petits crapauds en quelques semaines. La figure 29 représente Nombre d’individus de Crapaud Bufo sp1., inventoriés dans les différentes stations. La variation spatiale du nombre d’individus montre que les individus de cette espèce vivent dans touts les types des palmeraies inventoriées à condition de présence des plans d’eau permanant en période de reproduction. Les crapauds sont depuis longtemps considérés comme utiles (auxiliaires de l'agriculture) dans l'agriculture et le jardinage, car ils consomment, dans la strate herbacée, une grande quantité de nuisibles, insectes et limaces, notamment. Ils sont cependant victimes de nombreux pesticides insecticides, directement ou indirectement (par la disparition de leurs proies naturelles) (SCHLAGER, 2004). 3.6. Tortue mauresque Testudo garica Linnaeus 1758. (Testudinidae) La tortue mauresque est caractérisée par une taille relativement moyenne qui ne dépasse guère 30 cm de longueur. La coloration est passablement variable. Le plus souvent la dossière est verte foncée à brune ou jaunâtre à olive pâle avec des dessins foncés au milieu et sur la périphérie des écailles. Le plastron est clair au centre et foncé aux bordures (photo 6) (LE BERRE, 1989). Les résultats de l’identification des espèces inventoriées ont révéler la présence de 6 individus de la tortue Testudo garica Linnaeus 1758., il représente 1,36 % de la population herpétologique de la palmeraie de Ouargla. La figure 30 représente le nombre des individus de la tortue Testudo garica Linnaeus 1758., inventoriés durant l’inventaire de l’herpétofaune de la palmeraie de Ouargla. La variation mensuelle du nombre d’individus durant notre inventaire montre que les individus de cette espèce ne vivent pas en groupe. La figure 31 représente Nombre d’individus de la tortue Testudo garica Linnaeus 1758., inventoriés dans les différentes stations. La variation spatiale du nombre d’individus montre que les individus de cette espèce vivent dans des palmeraies irriguées régulièrement et présente des plans d’eau permanant, ce qui montre sa présences dans les palmeraies de Ksar 1, Ksar 2 et Chott 2. Selon KWET (2009) la tortue Testudo garica Linnaeus 1758., aime les habitats arides ouverts ou à végétation éparse, pourvue de zones ensoleillées et ombragées, mais aussi les champs et les jardins. 3.7. Fouette queue Uromastix acanthinurus Bell 1825. (Gekkonidae) C'est un lézard de grande taille, aplati dorso-ventralement, à membres courts et puissants terminés par de fortes griffes. Les spécimens record atteignent 46 à 48 cm de longueur totale de l’animal (les queues font entre 34 et 44% de la longueur totale de l’animal) pour un poids compris entre 600 et 700 g (photo 7). Le Fouette queue est le plus grand des Agamidés sahariens (BONS et GENIEZ, 1996). Il possède des membres puissants, les écailles dorsales sont petites, de même que les ventrales, écailles ventrales de la queue moins longues que les dorsales (LE BERRE, 1989). Les résultats de l’identification des espèces inventoriées ont révéler la présence de 10 individus de Uromastix acanthinurus, il représente 1,36 % de la population herpétologique de la palmeraie de Ouargla. La figure 32 représente le nombre des individus de Uromastix acanthinurus, inventoriés durant l’inventaire de l’herpétofaune de la palmeraie de Ouargla. La variation mensuelle du nombre d’individus durant notre inventaire prouve l’hibernation de cette espèce et une période de reproduction au mois de mars. Le fouette-queue lutte contre l'élévation de température par une élévation du rythme respiratoire et en relevant progressivement la tête, le corps et la queue au-dessus du sol. C’est un des animaux à sang froid, dont l'activité est ralentie en hiver. Ils s'abritent dans un terrier pendant la nuit ou lorsque la température est trop élevée (LE BERRE, 1989). La figure 33 représente Nombre d’individus de Uromastix acanthinurus inventoriés dans les différentes stations. La variation spatiale du nombre d’individus montre que les individus de cette espèce vivent dans des palmeraies abandonnées et présente des plans d’eau permanant et une flore spontanée, ce qui montre sa présences dans les palmeraies de Ksar 2, Oum Raneb 1 et Oum Raneb 2. Dans le Reg, il existe des espèces spécifiques qui se retrouvent uniquement dans ce type de milieu comme Uromastix acanthinurus (MOUANE, 2010). Le Fouette queue est très connu au Sahara, mais c’est un animal surtout répandu dans les falaises, les djebels et s’il trouve sur la hamada (GAUTHIER, 1967). 3.8. Saurodactyle Saurodactylus sp. (Gekkonidae) La face dorsale est revête de petites écailles granuleuses de couleur brun, plus ou moins foncée, elle présente deux bandes longitudinales blanches, étroites, depuis les narines et qui s’estompent vers l’arrière, la queue porte des taches orangées plus claires ou plus sombres que le fond, le ventre est blanc sale (photo 8). Les numérations suivantes permettent de confirmer le genre Saurodactylus : 5 supra labiales ; 35 écailles inter orbitales ; 5 infra labiales ; 70 à 90 écailles autour de milieu du corps (SCHLEICH et al., 1996). Les résultats de l’identification des espèces inventoriées ont révéler la présence de 49 individus de Saurodactylus sp., il représente 11 % de la population herpétologique de la palmeraie de Ouargla. La figure 34 représente le nombre des individus de Saurodactylus sp., inventoriés durant l’inventaire de l’herpétofaune de la palmeraie de Ouargla. La variation mensuelle du nombre d’individus durant notre inventaire montre que les individus de cette espèce présentent l’hibernation, une période de reproduction au mois de mars et une pullulation au mois de Mai, Juin, Juillet et Aout. La figure 35 représente Nombre d’individus de Saurodactylus sp., inventoriés dans les différentes stations. La variation spatiale du nombre d’individus montre que les individus de cette espèce vivent dans des palmeraies irriguées régulièrement et présente des plans d’eau permanant, ce qui montre sa présences dans les palmeraies de Ksar1, Ksar 2, Chott 1 et Chott 2. Selon GAUTHIER, (1967) les Géckonidé au Sahara se trouvent également dans les oueds et les palmeraies, mais son habitat normal paraît être l’erg. Ce genre est représentée dans toute la zone aride et sub-aride du nord de l’Afrique, Maroc, Algérie, Tunisie, Libye, Egypte et Soudan. Il est connu de deux régions nettement séparées, la première comprend l’Ouest Algérien et L’Est Marocain, la seconde est la région côtière du Sud Ouest Marocain. En Algérie il est signalé entre Ghardaїa et Ouargla (BONS, 1959 ; GAUTHIER, 1967 ; LE BERRE, 1989). 3.9. Hemydactyle Hemydactylus sp. (Gekkonidae) Ce gecko, de forme trapue et d'assez grande taille, a une queue plus courte que le corps. Sa face dorsale est couverte de petits granules et de grands tubercules carénés disposés en 14-16 lignes parallèles. Queue cylindrique, légèrement déprimée. Museau arrondi avec 7 à10 labiales supérieures et 6 à 8 labiales inférieures LC : 60 ; LQ : 37 (photo 9). Les espèce du genre Hemydactylus sont des geckos mince avec beaucoup de boutons sur le dos et sur la queue. Ils ont des endroits plats sur leurs doigts, mais ceci n'arrive pas au bout des doigts comme les autres geckos. Ils ont le nez arrondit et des membres courts. (SCHLEICH et al., 1996). Les résultats de l’identification des espèces inventoriées ont révéler la présence de 6 individus de Hemydactylus sp., il représente 1,36 % de la population herpétologique de la palmeraie de Ouargla. La figure 36 représente le nombre des individus de Hemydactylus sp., inventoriés durant l’inventaire de l’herpétofaune de la palmeraie de Ouargla. La variation mensuelle du nombre d’individus durant notre inventaire montre que les individus de cette espèce ne vivent pas en groupe. La figure 37 représente Nombre d’individus de Hemydactylus sp., inventoriés dans les différentes stations. La variation spatiale du nombre d’individus montre que les individus de cette espèce vivent dans des palmeraies irriguées régulièrement et présente des plans d’eau permanant, ce qui montre sa présences dans les palmeraies de Ksar 1, Chott 1 et Chott 2. Selon GAUTHIER, (1967) les Géckonidé au Sahara se trouvent également dans les oueds et les palmeraies, mais son habitat normal paraît être l’erg. Ce genre est représentée dans toute la zone aride et sub-aride du nord de l’Afrique, Maroc, Algérie, Tunisie, Libye, Egypte et Soudan (LE BERRE, 1989 ; GAUTHIER, 1967). 3.10. Ptyodactyle Ptyodactylus sp. (Gekkonidae) Ptyodactyle de petite taille, la face dorsale est recouverte de tubercules à carène simple, il y a généralement des ranges de quatre tubercules sur la queue. On compte 94 à 134 rangs d’écailles autour du milieu du corps, les lamelles sous digitales sont relativement petites, 12 à 16 (rarement 18) lamelles sous digitales ou doigt I de la patte antérieure. La queue est mince à section circulaire de même longueur que le corps. (photo 10). La coloration de la face dorsale de jaune sable à brun ou rougeâtre généralement assez foncée portes des taches claires et / ou sombre (LE BERRE, 1989 ; BONS, 1959). Les numérations suivantes permettent de confirmer le diagnostic : 5 (6) supra labiales ; 35 écailles inter orbitales ; 5 infra labiales ; 70 à 90 écailles autour de milieu du corps (SCHLEICH et al., 1996). Les résultats de l’identification des espèces inventoriées ont révéler la présence de 6 individus de Ptyodactylus sp., il représente 1,36 % de la population herpétologique de la palmeraie de Ouargla. La figure 38 représente le nombre des individus de Ptyodactylus sp., inventoriés durant l’inventaire de l’herpétofaune de la palmeraie de Ouargla. La variation mensuelle du nombre d’individus durant notre inventaire montre que l’activité de cette espèce au printemps et en hiver. La figure 39 représente Nombre d’individus de Ptyodactylus sp., inventoriés dans les différentes stations. La variation spatiale du nombre d’individus montre que les individus de cette espèce vivent dans des palmeraies irriguées régulièrement et présente des plans d’eau permanant, des pierres et même des batis, ce qui montre sa présence dans les palmeraies de Ksar 1, Ksar 2 et Chott 2. Les geckos du genre Ptyodactylus sp., fréquente des milieux rocheux. Il est actif surtout du crépuscule à l'aube et ne dédaigne pas de prendre de bains de soleil (GAUTHIER, 1967). Le nom Ptyodactylus signifie aux doigts en éventail, en référence aux extrémités des doigts qui vont en s'élargissant (LAVAUDEN, 1926). 3.11. Stenodactyle : Stenodactylus sthenodactylus Lichtenstein 1823. (Gekkonidae) C’est un gecko de taille moyenne, avec la queue plus courte que le corps, le dos et le ventre sont couverts de petites granules juxtaposée (photo 11). Les doigts et les orteils sont de longs et cylindriques et les lamelles sous digitale sont très carénées. La queue à un seul rangé de 3 à 4 tubercules. Les pattes sont longs et mince plus chez les jeunes que les adultes, la longueur total est d’environ 9,8 cm, sa coloration du dos est d’un brun, parsemée de petites taches blanches (LE BERRE, 1989). Les résultats de l’identification des espèces inventoriées ont révéler la présence de 6 individus de Stenodactylus sthenodactylus. Il représente 1,36 % de la population herpétologique de la palmeraie de Ouargla. La figure 40 représente le nombre des individus de Stenodactylus sthenodactylus, inventoriés durant l’inventaire de l’herpétofaune de la palmeraie de Ouargla. La variation mensuelle du nombre d’individus durant notre inventaire montre que les individus de cette espèce ne vivent pas en groupe qu’au période de reproduction. La figure 41 représente Nombre d’individus de Stenodactylus sthenodactylus, inventoriés dans les différentes stations. La variation spatiale du nombre d’individus montre que les individus de cette espèce vivent dans des palmeraies irriguées régulièrement et présente des plans d’eau permanant, ce qui montre sa présences dans les palmeraies de Ksar 1, Ksar 2 et Chott 2. Ce lézard est répandu dans toute la partie aride du nord de l’Afrique et du Proche Orient ; on le trouve jusqu’au lac Rodolphe, au Kenya. En ce qui concerne l’Afrique, il est connu du Maroc, de L’Algérie, de la Tunisie, de la Mauritanie, du Mali, de la Lybie, de l’Egypte, de l’est du Soudan et du nord du Kenya (BONS & GENIEZ, 1996 ; LE BERRE, 1989). Il colonise surtout des milieux à terrains sablonneux tels que les Ergs et les Oueds (GAUTHIER, 1967). 3.12. Stenodactyle Stenodactylus sp. (Gekkonidae) Chez ce gecko de taille moyenne, la face dorsale est couverte de petites écailles granuleuses et un peu convexes. La queue annelée, plus longue que le corps, présente une brusque construction après le renflement basal et est terminé par une pointe fine. La plaque rostrale ne touche pas la narine (photo 12). Le genre Stenodactylus caractérisé par des granules vertébraux sont plus petits que les latéraux, les membres sont longs (BONS, 1959). La longueur totale est 9 à 11 cm. La face dorsale est colorée en beige clair ou jaunâtre, avec des marbrures ou réticulations plus foncées. Il y a cinq à six tubercules blanchâtres de part et d’autre de la queue. La face ventrale est blanche (SCHLEICH et al., 1996). Les résultats de l’identification des espèces inventoriées ont révéler la présence de 6 individus de Stenodactylus sp., il représente 1,36 % de la population herpétologique de la palmeraie de Ouargla. La figure 42 représente le nombre des individus de Stenodactylus sp., inventoriés durant l’inventaire de l’herpétofaune de la palmeraie de Ouargla. La variation mensuelle du nombre d’individus durant notre inventaire montre que les individus de cette espèce ne vivent pas en groupe qu’au période de reproduction. La figure 43 représente Nombre d’individus de Stenodactylus sp., inventoriés dans les différentes stations. La variation spatiale du nombre d’individus montre que les individus de cette espèce vivent dans des palmeraies irriguées régulièrement et présente des plans d’eau permanant, ce qui montre sa présences dans les palmeraies de Ksar 1, Chott 1 et Chott 2. Les geckos du genre Stenodactylus sp., se trouve également dans les oueds et les palmeraies, mais son habitat normal paraît être l’erg (GAUTHIER, 1967).Ce lézard fréquente les ergs et autre zones sableuses (LE BERRE, 1989), 3.13. Tarente du désert Tarentola deserti Boulenger 1891. (Gekkonidae) Cette espèce ressemble particulièrement à la précédente dont elle s’en distingue par un iris jaune doré et une taille plus importante (photo 13). Une espèce caractérisé par des tubercules dorsaux sont particulièrement robustes et paraissent piquants ; ils sont constitués d’une grande écaille carnée, et de deux écailles carénées latérales, plus petites. Une rosette d’écailles entoure les tubercules. Les autres écailles dorsales sont petites, La tête est large et plate, dans les deux sexes (LE BERRE, 1989 ; SCHLEICH et al., 1996). Les résultats de l’identification des espèces inventoriées ont révéler la présence de 11 individus de Tarentola deserti, il représente 2,50 % de la population herpétologique de la palmeraie de Ouargla. La figure 44 représente le nombre des individus de Tarentola deserti, inventoriés durant l’inventaire de l’herpétofaune de la palmeraie de Ouargla. La variation mensuelle du nombre d’individus durant notre inventaire montre que les individus de cette espèce sont bien adaptées au biotope palmeraie car la période d’activité de cette espèce dépasse six mois. La figure 45 représente Nombre d’individus de Tarentola deserti, inventoriés dans les différentes stations. La variation spatiale du nombre d’individus montre que les individus de cette espèce vivent dans des palmeraies irriguées régulièrement et présente des plans d’eau permanant, ce qui montre sa présences dans les palmeraies de Ksar 1, Ksar 2, Oum Raneb 1 et Oum Raneb 2. Cette espèce est relativement bien répandue au Maghreb, notamment au nord du Sahara depuis l’est du Maroc jusqu’à l’ouest de la Libye (LE BERRE, 1989). 3.14. Tarente de Mauritanie Tarentola mauritanica Linnaeus 1758. (Gekkonidae) membres courts à 5 doigts et orteils fortement dilatés, une queue de longueur moyenne épaisse et armée de nombreuses épines pointues et dures. La tête est large, plate et déprimée entre les orbites, à museau obtus et arrondi. Le tympan est plus haut que large en forme de croissant (photo 14). La Tarente de Mauritanie présente un corps trapu et aplati (FRETEY, 1987). Sa taille entre 9 à 16cm et ne présente pas de gros tubercules le long de la colonne vertébrale (CHAUMETON, 2001 ; TISSOT, 1997 ; LE BERRE, 1989 ; NAULLEAU, 1980 ; SCHLEICH et al., 1996). Les résultats de l’identification des espèces inventoriées ont révéler la présence de 5 individus de Tarentola mauritanica, il représente 1,14 % de la population herpétologique de la palmeraie de Ouargla. La figure 46 représente le nombre des individus de Tarentola mauritanica, inventoriés durant l’inventaire de l’herpétofaune de la palmeraie de Ouargla. La variation mensuelle du nombre d’individus durant notre inventaire montre que les individus de cette espèce ne vivent pas en groupe. La figure 47 représente Nombre d’individus de Tarentola mauritanica, inventoriés dans les différentes stations. La variation spatiale du nombre d’individus montre que les individus de cette espèce vivent dans des palmeraies irriguées régulièrement et présente des plans d’eau permanant, ce qui montre sa présences dans les palmeraies de Ksar 1, Ksar 2. Selon GAUTHIER, (1967) La Tarente de Maurétanie a une répartition méditerranéenne relativement étendue : l’ensemble de l’Afrique du Nord, et les cotes nord du centre et de l’ouest de la Méditerranée. Elle est relativement ubiquiste quant au choix de son habitat : zones rocheuses, garrigues claires, milieux urbains, troncs d’arbres, dépôts de matériaux. 3.15. Tarente négligée Tarentola neglecta Stauch 1895. (Gekkonidae) La face dorsale est revête de petites écailles granuleuses de couleur brun, plus ou moins foncée, elle présente deux bandes longitudinales blanches, étroites, depuis les narines et qui s’estompent vers l’arrière, la queue porte des taches orangées plus claires ou plus sombres que le fond, le ventre est blanc sale (photo 15). Les numérations suivantes permettent de confirmer le diagnostic : 5 (6) supra labiales ; 35 écailles inter orbitales ; 5 infra labiales ; 70 à 90 écailles autour de milieu du corps (SCHLEICH et al., 1996). Les résultats de l’identification des espèces inventoriées ont révéler la présence de 6 individus de Tarentola neglecta, il représente 1,36 % de la population herpétologique de la palmeraie de Ouargla. La figure 48 représente le nombre des individus de Tarentola neglecta, inventoriés durant l’inventaire de l’herpétofaune de la palmeraie de Ouargla. La variation mensuelle du nombre d’individus durant notre inventaire montre que les individus de cette espèce ne vivent pas en groupe. La figure 49 représente Nombre d’individus de Tarentola neglecta, inventoriés dans les différentes stations. La variation spatiale du nombre d’individus montre que les individus de cette espèce vivent dans des palmeraies irriguées régulièrement et présente des plans d’eau permanant, ce qui montre sa présences dans les palmeraies de Chott 1 et Chott 2. Cette espèce se déplace sur les troncs et ne descend qu’occasionnellement. Elle a colonisé par suit le biotope palmeraie (GAUTHIER, 1967). C’est une espèce endémique du nord du Sahara : Maroc, Algérie, Tunisie, Libye (LE BERRE, 1989 ; GAUTHIER, 1967). 3.16. Tropiocolote Tropiocolotes sp. (Gekkonidae) C’est un gecko de taille moyenne, au corps élancé et à membres assez longs. 42 à 45 rangées longitudinales d’écailles autour du milieu du corps. Les 2 post mentonnières atteignent les secondes infra labiales avec lesquelles elles ont en général une structure commune (photo 16). Les numérations suivantes permettent de confirmer le genre Tropiocolotes : 7 supra labiales et 6 infra labiales. les faces ventrales et dorsales sont recouvertes d’écailles imbriquées et fortement carénées (SCHLEICH et al., 1996). Les résultats de l’identification des espèces inventoriées ont révéler la présence de 1 individus de Tropiocolotes sp., il représente 0,23 % de la population herpétologique de la palmeraie de Ouargla. La figure 50 représente le nombre des individus de Tropiocolotes sp., inventoriés durant l’inventaire de l’herpétofaune de la palmeraie de Ouargla. La variation mensuelle du nombre d’individus durant notre inventaire montre que cette espèce est rarement rencontrée en palmeraie. La figure 51 représente Nombre d’individus de Tropiocolotes sp., inventoriés dans les différentes stations. La variation spatiale du nombre d’individus montre que les individus de cette espèce vivent dans des palmeraies irriguées régulièrement et présente des plans d’eau permanant, ce qui montre sa présences dans les palmeraies de Chott 1. Ce lézard est un hôte caractéristique des Hamadas présahariennes et sahariennes (BONS et GENIEZ, 1996), fréquente les regs et djebels où il se déplace au sol (LE BERRE, 1989). La répartition de ce lézard englobe l’ensemble du Sahara jusqu’en Ethiopie et au Niger (BONS et GENIEZ, 1996). 3.17. Tropiocolote Tropiocolotes sp1. (Gekkonidae) Queue un peu plus longue que le corps ; en main : dos couvert d’écailles carénées (pas de petite crête au milieu) cailles des doigts appliquées contre la peau (photo 17). Les numérations suivantes permettent de confirmer le genre Tropiocolotes : 7 supra labiales et 6 infra labiales. les faces ventrales et dorsales sont recouvertes d’écailles imbriquées et fortement carénées (SCHLEICH et al., 1996). Les résultats de l’identification des espèces inventoriées ont révéler la présence de 2 individus de Tropiocolotes sp., il représente 0,45 % de la population herpétologique de la palmeraie de Ouargla. La figure 52 représente le nombre des individus de Tropiocolotes sp1., inventoriés durant l’inventaire de l’herpétofaune de la palmeraie de Ouargla. La variation mensuelle du nombre d’individus durant notre inventaire montre que les individus de cette espèce sont rarement rencontrés en palmeraie. Selon BONS et GENIEZ (1996) les espèces du genre Tropiocolotes fréquente le sud du Haut Atlas. Vit en zone sableuse et rocheuse. Nocturne, sous des pierres le jour. La figure 53 représente Nombre d’individus de Tropiocolotes sp1., inventoriés dans les différentes stations. La variation spatiale du nombre d’individus montre que les individus de cette espèce vivent dans touts les types des palmeraies inventoriées à condition de présence des plans d’eau permanant ce qui justifier sa présence dans la palmeraie de Chott 2. C’est une espèce qui à une vaste répartition, elle est répandue dans tout l’Europe, l’Asie, le Nord d’Afrique (BONS et GENIEZ, 1996; LE BERRE, 1989). En Algérie, trouvé à Tindouf, Hoggar, Biskra, Oasis de Figuig et Kanadsa prés de Colomb Bechar (GAUTHIER, 1967 ; LE BERRE, 1989). 3.18. Acanthodactyle Acanthodactylus boskianus Daudin 1802. (Lacertidae) C’est un lacertien qui possède quatre écailles entières au-dessus de chaque œil et souvent avec des lignes blanches le long du dos. Agite souvent la queue latéralement comme un fouet et les jeunes ont la queue rouge (photo 18). Selon SCHLEICH et al., (1996) la présence de 21 Ecailles du dos de plus en plus grandes en allant des épaules vers la queue (bien visible aux jumelles) confirme l’identification de ACANTHODACTYLE RUGUEUX (Acanthodactylus boskianus). Les résultats de l’identification des espèces inventoriées ont révélé la présence de 10 individus de Acanthodactylus boskianus, il représente 2,27 % de la population herpétologique de la palmeraie de Ouargla. La figure 54 représente le nombre d’individus de Acanthodactylus boskianus, inventoriés durant l’inventaire de l’herpétofaune de la palmeraie de Ouargla. La variation mensuelle du nombre d’individus durant notre inventaire montre que les individus de cette espèce vivent en groupe. La figure 55 représente Nombre d’individus de Acanthodactylus boskianus, inventoriés dans les différentes stations. La variation spatiale du nombre d’individus montre que les individus de cette espèce vivent dans les types des palmeraies qui sont a coté des dunes du sable ce qui prouve sa présence dans les palmeraies ; Oum Raneb 1 et Oum Raneb 2. Selon BONS et GENIEZ, (1996) ce lézard est très répandu dans toute la zone d’étude. Fréquente une grande variété de milieux (notamment surfaces d’épandages, cultures et autres terrains meubles). Il est largement réparti dans pratiquement tout le Maghreb, dans tous les milieux sahariens (en évitant toutefois l’erg) et présaharien de type steppes, erg avec zones sableuses, lits d’oueds. L’espèce est facile à reconnaître, c’est certainement le lézard le plus visible, dans la steppe notamment et les vastes étendues d’alternance reg/sable/végétation éparse. Autour d’Oglat Edaira il en est de même sur l’ensemble des surfaces planes arides et semi arides du bassin versant. L’espèce est même présente sur les plages de la daya, au milieu de la végétation halophile éparse. 3.19. Acanthodactyle Acanthodactylus scutellatus Audouin 1829. (Lacertidae) Le revêtement de ce lézard de taille moyenne comprend des plaques ventrales carrées (14 à 18 rangées longitudinales) et des écailles dorsales, sensiblement égales (photo 19). La longueur du corps 6,3 cm ; La longueur de la queue est 11cm (LE BERRE, 1989 ; SCHLEICH et al, 1996). Les résultats de l’identification des espèces inventoriées ont révéler la présence de 8 individus de Acanthodactylus scutellatus, il représente 1,82 % de la population herpétologique de la palmeraie de Ouargla. La figure 56 représente le nombre des individus de Acanthodactylus scutellatus, inventoriés durant l’inventaire de l’herpétofaune de la palmeraie de Ouargla. La variation mensuelle du nombre d’individus durant notre inventaire montre que les individus de cette espèce vivent en groupe durant la période de reproduction. La figure 57 représente Nombre d’individus de Acanthodactylus scutellatus, inventoriés dans les différentes stations. La variation spatiale du nombre d’individus montre que les individus de cette espèce vivent dans les types des palmeraies qui sont a coté des dunes du sable ce qui prouve sa présence dans les palmeraies ; Oum Raneb 1 et Oum Raneb 2. Cette espèce caractéristique des régions sableuses (dunes, ergs, plages) et aussi fréquente dans endroits pierreux, à végétation diffuse (LE BERRE, 1989). Cette espèce se rencontre du Sud Marocain à l’Egypte et à la presqu’île du Sinaï, et présaharien à la zone sahélienne, dans les régions désertiques et semi désertiques sablonneuses (GAUTHIER, 1967). 3.20. Scinque ocellé Chalcides ocellatus Forskal 1775. (Scincidae) La face dorsale est colorée en brun olivâtre, brun jaunâtre ou beige, se dégradant sur les flancs pour passer au blanc crème sur le ventre. La face supérieure porte 6 à 8 rangées d’ocelles noires à centre blanc, régulièrement dispersées sur le dos et la queue (photo 20). Les écailles céphaliques sont réparties comme suit : une frontale plus longue que large ; une rostrale large et arrondie ; une narine large située entre la marge postérieure de la rostrale ; la 1ère supra labiale, la nasale et la supra nasale ; 4 supra oculaires dont les 3 premières sont larges et la 4ème petite de moitié que la 3ème; de 4 à 5 supra ciliaires ; de 7 à 9 supra labiales ; de 6 ou 7 infra labiales ; une loréale et un tympan beaucoup plus large que la narine. Les préfrontales et les fronto-pariétales sont absentes (SCHLEICH et al., 1996). Les résultats de l’identification des espèces inventoriées ont révéler la présence de 45 individus de Chalcides ocellatus, il représente 10,23 % de la population herpétologique de la palmeraie de Ouargla. La figure 58 représente le nombre des individus de Chalcides ocellatus, inventoriés durant l’inventaire de l’herpétofaune de la palmeraie de Ouargla. La variation mensuelle du nombre d’individus durant notre inventaire montre que les individus de cette espèce ne vivent pas en groupe durant toute la période de notre inventaire. La figure 59 représente Nombre d’individus de Chalcides ocellatus, inventoriés dans les différentes stations. La variation spatiale du nombre d’individus montre que les individus de cette espèce vivent dans touts les types des palmeraies inventoriées. Cette espèce est fréquente des milieux varies, plus ou moins humides (lits d’Oued, palmeraies) (LE BERRE, 1989). Ce lézard se rencontre depuis le sud ouest du bassin méditerranéen jusqu’au Sind et en Somalie : Maroc, Algérie, Tunisie, Libye, Egypte, Niger, Soudan (LE BERRE, 1989), et selon GAUTHIER (1967), c’est un élément méditerranéen. 3.21. Varan du désert Varanus griseus Daudin 1803. (Varanidae) C’est le plus grand des lézards du Sahara. Ses formes sont élancées. Les pattes, longues, supportent un corps allongé, terminé par une queue cylindrique, effilée, la queue plus longue que le corps, tout le corps à tégument granuleux. La tête est étroite et allongée, Les écailles céphaliques sont petites, subégales, en granules Les narines sont en fente oblique, placées prés des yeux, La langue bifide est longue et extensible comme celle des serpents. Le cou est particulièrement longues (photo 6) Selon MOUANE (2010) les valeurs obtenues pour les différents caractères morpho métriques coïncident en général avec celle citées en bibliographie. La longueur totale maximale observée pour Varanus griseus dans l’erg (93 cm) est comparable à celle citée par SCHLEICH et al. (1996) Les résultats de l’identification des espèces inventoriées ont révéler la présence de 3 individus de Varanus griseus, il représente 0,68 % de la population herpétologique de la palmeraie de Ouargla. La figure 60 représente le nombre des individus de Varanus griseus, inventoriés durant l’inventaire de l’herpétofaune de la palmeraie de Ouargla. Selon BONS et GENIEZ, (1996) c'est une espèce diurne. Lorsque la température ambiante est élevée elle reste active toute la nuit. Cependant, une diapause est observée en hiver. La figure 61 représente Nombre d’individus de Varanus griseus, inventoriés dans les différentes stations. La variation spatiale du nombre d’individus montre que les individus de cette espèce vivent dans des palmeraies qui sont à coté des dunes de sable ce qui prouva sa présence dans la palmeraie de Oum Raneb 2. Malgré sa protection par la loi, inscrit dans le décret N° 83 du 20 Aout 1983 relatif aux espèces non domestiques protégées en Algérie, cette espèce est mise en vente au marché des animaux pour objectif thérapeutique ou pour loisir. Selon GAUTHIER (1967) c'est un animal sédentaire, mais qui couvre des distances très importantes lors de ces déplacements (4-5 km) dans son territoire (100 aines d'hectares). 3.22. Couleuvre de Moïla Malpolon moilensis Reuss 1834. (Coulubridae) Chez ce serpent la tête est peu distincte du cou, le corps allongé. Le museau est anguleux, avec une mâchoire supérieure nettement plus longue que la mâchoire inférieure et il existe une nette concavité entre l’œil et narine, l’œil est grand. La pupille est ronde. Selon SCHLEICH et al., (1996) écailles céphaliques : 1 loréale ; 1 pré oculaire ; 2 à 3 post oculaires ; il n’y pas de sous oculaire ; 1 + 2 ou 2+3 temporales 7 à 8 supra labiale dont les quatrième et cinquième bordent l’œil. Les écailles dorsales sont disposées en 17 à 19 rangs autour du milieu du corps. Les résultats de l’identification des espèces inventoriées ont révéler la présence de 3 individus de Malpolon moilensis, il représente 0,68 % de la population herpétologique de la palmeraie de Ouargla. La figure 62 représente le nombre des individus de Malpolon moilensis, inventoriés durant l’inventaire de l’herpétofaune de la palmeraie de Ouargla. La figure 63 représente Nombre d’individus de Malpolon moilensis, inventoriés dans les différentes stations. La variation spatiale du nombre d’individus montre que les individus de cette espèce vivent dans des palmeraies abandonnées et présente des plans d’eau permanant, ce qui montre sa présences dans les palmeraies de Ksar 2 et Chott 2. Ce colubridé est répandu dans les endroits rocheux et les djebels. Il s’y rencontre beaucoup plus fréquemment que dans les Daїat (GAUTHIER, 1967) ; et se rencontre dans tous les biotopes désertiques, sauf les Hammadas (LE BERRE, 1989). Cette espèce Saharo sindienne se rencontre en Afrique et au Moyen Orient (LE BERRE, 1989). Et selon GRUBER (1992) se trouve dans Afrique du Nord de la Mauritanie à l’Egypte, Soudan, péninsule arabique, Irak et Iran. 3.23. Couleuvre Natrix sp. (Coulubridae) C’est une couleuvre à collier est un serpent massif de couleur grisâtre ou brunâtre, avec généralement un collier blanchâtre/jaunâtre et noir à la base de la tête (souvent moins visible chez les plus gros individus) (photo 23). Selon SCHLEICH et al., (1996) le dimorphisme sexuel de taille est très marqué par une taille importante des femelles, le mesure des plaques céphaliques confirme le genre Natrix. Les résultats de l’identification des espèces inventoriées ont révéler la présence de 2 individus de Natrix sp., il représente 0,45 % de la population herpétologique de la palmeraie de Ouargla. La figure 64 représente le nombre des individus de Natrix sp., inventoriés durant l’inventaire de l’herpétofaune de la palmeraie de Ouargla. La variation mensuelle du nombre d’individus durant notre inventaire montre que les individus de cette espèce sont des espèces thermophiles. La figure 65 représente Nombre d’individus de Natrix sp., inventoriés dans les différentes stations. La variation spatiale du nombre d’individus montre que les individus de cette espèce ne vivent pas en présence de l’homme ce qui prouve sa présence dans des palmeraies abondonées Ksar 1 et Chott 2. La Couleuvre du genre Natrix occupe préférentiellement les zones humides riches en Amphibiens mais elle peut se rencontrer dans tous types d’habitats, parfois très loin de l’eau, depuis les dunes du littoral jusqu’aux paysages montagnards. Elles sont des espèces semiaquatique qui nage bien mais plonge rarement (espèce semi-aquatique, les juvéniles sont terrophile). La femelle dépose en juin-juillet plusieurs dizaines d’œufs, généralement dans la végétation en décomposition. Les sites favorables aux pontes étant rares, plusieurs pontes peuvent être déposées sur un même site. (BONS, 1959 ; GAUTHIER, 1967 ; LE BERRE, 1989). 3.24. Couleuvre Natrix sp1. (Coulubridae) Les individus inventoriés ressemblent la couleuvre vipérine. C’est une petite couleuvre de couleur variable à dominante brunâtre, avec des tendances de jaune, de vert, et de rouge brique. Un zigzag parcourt souvent le dos de l’animal (photo 24). Selon SCHLEICH et al., (1996) le dimorphisme sexuel de taille est très marqué par une taille importante des femelles, le mesure des plaques céphaliques confirme le genre Natrix. Les résultats de l’identification des espèces inventoriées ont révéler la présence de 2 individus de Natrix sp1., il représente 0,45 % de la population herpétologique de la palmeraie de Ouargla. La figure 66 représente le nombre des individus de Natrix sp1., inventoriés durant l’inventaire de l’herpétofaune de la palmeraie de Ouargla. La variation mensuelle du nombre d’individus durant notre inventaire montre que les individus de cette espèce sont des espèces thermophiles. La figure 67 représente Nombre d’individus de Natrix sp1., inventoriés dans les différentes stations. La variation spatiale du nombre d’individus montre que les individus de cette espèce ne vivent pas en présence de l’homme ce qui prouve sa présence dans des palmeraies abandonnées Ksar 2 et Chott 2. Selon LAURIE et al., (2009) la Couleuvre vipérine occupe indifféremment les eaux stagnantes ou courantes, généralement dans ou à proximité de l’eau. Sur notre territoire, c’est l’espèce de serpent la plus aquatique, et elle chasse activement les amphibiens, les poissons et les rongeurs. Elle est généralement observée sur les rives ensoleillées ou en action de chasse, au fond de l’eau, où elle prospecte sous les pierres et dans les herbiers. Selon NAULLEAU, (1990) présente uniquement en France, Espagne, ouest de l’Italie (et Sardaigne), ainsi que dans le nordouest de l’Afrique, la Couleuvre vipérine occupe uniquement le sud et le centre de la France, et ne semble pas dépasser le nord de l’Ile-de-France. Cette espèce soufre de la destruction et de la modification de ses habitats, comme par exemple le réaménagement des cours d’eau. Elle est souvent détruite du fait de sa ressemblance avec la vipère. 3.25. Couleuvre de Forsskal Psammophis schokari Forsskål 1775. Les individus examinés sont des serpents de taille moyenne, de forme élancée, à queue longue et fine, se caractérise par le diamètre du corps qui ne dépasse pas 10 mm. Le cou est étroit et le museau obtus. Les écailles céphaliques sont réparties comme suit : Rostrale peu saillante ; plaque frontale très étroite et lancéolée (Olivier) ; 11 infra labiales ; 8 à 10 (9) supra labiales ; seules les 5éme et 6éme bordent l’œil (exceptionnellement, 4 à 5 ou 6 à 7) ; 2 à 3 temporales ; 1 pré oculaire exceptionnellement 2 à 3 post oculaire (photo 25). Les écailles dorsales sont lisses et disposées en 17 à 19 rangs autour du milieu du corps ; il y a 156 à 208 ou 160 à 208 (SCHLEICH et al., 1996) séries ventrales est 93 à 162 sous caudales sur 2 rangs ; l’anale est simple ou divisée. La longueur totale est 80 à 110 cm (SCHLEICH et al., 1996), 100 à 120 cm (GRUBER, 1992). Les résultats de l’identification des espèces inventoriées ont révéler la présence de 3 individus de Psammophis schokari, il représente 0,68 % de la population herpétologique de la palmeraie de Ouargla. La figure 68 représente le nombre des individus de Psammophis schokari, inventoriés durant l’inventaire de l’herpétofaune de la palmeraie de Ouargla. La variation mensuelle du nombre d’individus durant notre inventaire montre que les individus de cette espèce sont des espèces thermophiles. La figure 69 représente Nombre d’individus de Psammophis schokari, inventoriés dans les différentes stations. La variation spatiale du nombre d’individus montre que les individus de cette espèce ne vivent que dans de palmeraies qui sont à coté des dunes (espèce psamophile), ce qui prouve sa présence dans les palmeraies Oum Raneb 1 et Oum Raneb 2. Cette espèce se trouve dans différent paysage (djebels, dayas, reg, hammadas, plus rarement erg et dunes) à été signalée jusqu’ à 1600 m d’altitude (LE BERRE, 1989), Dans les daïat de la hamada (GAUTHIER, 1967), dans les déserts, surtout de sable à broussailles rares ; oueds et même oasis. Loge souvent dans les terriers de rongeurs (GRUBER, 1992). 3.26. Couleuvre diadem Spalerosophis diadema Schlegel 1837. (Coulubridae) Ce serpent de grande taille et de forme élancée se distingue des espèces du genre Coluber par l’orbite qui n’est que partiellement entamée par les pupilles est ronde (photo 26). Selon GRUBER (1992), les écailles corporelles de Spalerosophis diadema sont légèrement carénées, 25 à 33 rangées d’écailles dorsales au milieu du dos, alors que pour nos spécimens le nombre d’écailles à mi- corps varie de 26 à 27 rangées. Les résultats de l’identification des espèces inventoriées ont révéler la présence de 2 individus de Spalerosophis diadema, il représente 0,45 % de la population herpétologique de la palmeraie de Ouargla. La figure 70 représente le nombre des individus de Spalerosophis diadema, inventoriés durant l’inventaire de l’herpétofaune de la palmeraie de Ouargla. La variation mensuelle du nombre d’individus durant notre inventaire montre que les individus de cette espèce sont des espèces thermophiles. La figure 71 représente Nombre d’individus de Spalerosophis diadema, inventoriés dans les différentes stations. La variation spatiale du nombre d’individus montre que les individus de cette espèce ne vivent que dans de palmeraies qui sont à coté des dunes, ce qui prouve sa présence dans les palmeraies Oum Raneb 1 et Oum Raneb 2. Selon LE BERRE, (1989) Cette espèce se rencontre dans les endroits arides, plutôt pierreux ou rocailleux, elle n’est pas commune dans les Daïat. Ce couleuvre diadème possède une répartition typiquement Saharo sindienne (BONS, 1959), Maroc, Algérie, Tunisie, Libye, Egypte, Sahara occidental, Mauritanie (LE BERRE, 1989), cette espèce à été trouvé dans le Nord de l’Afrique, en Mauritanie, au Sahara, dans le Nord du Soudan, l’Aїr et depuis le proche orient jusqu’au nord ouest de l’Inde (GAUTHIER, 1967). Cette espèce saharienne se rencontre jusque dans le Sahel humide, voire la savane sèche (CHIPPAUX, 2006). 3.27. Couleuvre Spalerosophis sp. (Coulubridae) Les individus examinés ressemblent le couleuvre diadème qui de grande taille et de forme élancée se distingue des espèces du genre Spalerosophis par l’orbite qui n’est que partiellement entamée par les pupilles est ronde, à l’exception de présence des taches rondes marron claire (photo 27). Le genre Spalerosophis est caractérisé par une tête est large et distincte du cou. Le cou est marqué. Le museau est saillant. L'œil est petit avec une pupille ronde. Le corps est long, fin et cylindrique, recouverte d'écailles de petite taille. La queue est assez longue. Le maxillaire porte 14 à 18 dents pleines, dont deux suivent un discret diastème (DOMERGUE, 1955 b ; SCHLEICH et al., 1996). Les résultats de l’identification des espèces inventoriées ont révéler la présence de 2 individus de Spalerosophis sp., il représente 0,45 % de la population herpétologique de la palmeraie de Ouargla. La figure 72 représente le nombre des individus de Spalerosophis sp., inventoriés durant l’inventaire de l’herpétofaune de la palmeraie de Ouargla. La variation mensuelle du nombre d’individus durant notre inventaire montre que les individus de cette espèce sont des espèces thermophiles. La figure 73 représente Nombre d’individus de Spalerosophis sp., inventoriés dans les différentes stations. La variation spatiale du nombre d’individus montre que les individus de cette espèce vivent dans des palmeraies abandonnées et présente des plans d’eau permanant, ce qui montre sa présences dans la palmeraie de Chott 2. Selon Jan, (1865) Spalerosophis est un genre de serpents de la famille des Colubridae Les espèces de ce genre se rencontrent du Nord de l'Afrique jusqu'en Inde et au Pakistan, en passant par plusieurs pays du Moyen-Orient. Cette espèce peut être mise sur du sable fin sans problème, Il affectionne les rongeurs. 3.28. Couleuvre Coluber sp. (Coulubridae) Les numérations suivantes permettent de confirmer le diagnostic : 5 (6) supra labiales ; 34 écailles inter orbitales ; 5 infra labiales ; 72 à 89 écailles autour de milieu du corps (photo 28). Selon SCHLEICH et al., (1996) le genre Coluber est caractérisé par une taille moyenne, de forme élancée, à écailles dorsales lisses, une tête est allongée et un museau obtus. des yeux grands, avec des pupilles rondes. Les résultats de l’identification des espèces inventoriées ont révéler la présence de 1 individu de Spalerosophis sp., il représente 0,23 % de la population herpétologique de la palmeraie de Ouargla. La figure 74 représente le nombre des individus de Coluber sp., inventoriés durant l’inventaire de l’herpétofaune de la palmeraie de Ouargla. La variation mensuelle du nombre d’individus durant notre inventaire montre que les individus de cette espèce sont des espèces thermophiles. La figure 75 représente Nombre d’individus de Coluber sp., inventoriés dans les différentes stations. La variation spatiale du nombre d’individus montre que les individus de cette espèce vivent dans des palmeraies abandonnées et présente des plans d’eau permanant, ce qui montre sa présences dans la palmeraie de Ksar 2. Selon GAUTHIER, (1967) Les espèces du genre Coluber se rencontrent en Europe, Asie, Nord africain, ainsi que dans l'Amérique centrale et du Sud. Les espèces du genre Coluber se nourrit surtout de petits Rongeurs et de Lézards, parfois de Grenouilles et d'Insectes, qui sont déglutis vivants (LE BERRE, 1989 ; GAUTHIER, 1967). 3.29. Couleuvre Coluber sp1. (Coulubridae) Tête allongée, distincte du cou. Œil plutôt grand à pupille ronde. Corps très allongé, cylindrique. Dents maxillaires croissant progressivement en hauteur. Vers l'arrière, les deux dernières souvent séparées des autres par un intervalle étroit. Dents mandibulaires subégales ou les antérieures un peu plus grandes. Habituellement une ou plusieurs sous-oculaires. Gcailles lisses. Queue longue (photo 29). Les numérations suivantes permettent de confirmer le diagnostic : 5 (6) supra labiales ; 35 écailles inter orbitales ; 5 infra labiales ; 70 à 90 écailles autour de milieu du corps (SCHLEICH et al., 1996). Les résultats de l’identification des espèces inventoriées ont révéler la présence de 49 individus de Coluber sp1., il représente 11 % de la population herpétologique de la palmeraie de Ouargla. La figure 76 représente le nombre des individus de Coluber sp1., inventoriés durant l’inventaire de l’herpétofaune de la palmeraie de Ouargla. La variation mensuelle du nombre d’individus durant notre inventaire montre que les individus de cette espèce sont des espèces thermophiles. La figure 77 représente Nombre d’individus de Coluber sp1., inventoriés dans les différentes stations. La variation spatiale du nombre d’individus montre que les individus de cette espèce vivent dans des palmeraies abandonnées et présente des plans d’eau permanant, ce qui montre sa présences dans la palmeraie de Ksar 1 et Ksar 2. Selon NAULLEAU, (1990) Les espèces du genre Coluber se rencontrent en Europe, Asie, Nord africain, ainsi que dans l'Amérique centrale et du Sud. Quatre habitent l'Europe; une seule vit en France : Coluber viridiflavus. Selon MOUANE, (2010) en Algérie trois (3) espèces sont signalées ; Coluber algirus, Coluber hippocrepis et Coluber rhodorachis. 3.30. Vipère à cornes Cerastes cerastes Linnaeus 1758. (Viperidae) Une petite corne au dessus des yeux, les écailles du milieu du dos ont une carène (= une petite crête au milieu) n’atteignant pas l’extrémité de l’écaille et arrondie au bout, écailles des côtés du corps disposées en oblique (photo 30). Selon CHIPPAUX, (2006) la vipère à corne a une tête triangulaire bien distincte du corps. L'œil est petit avec une pupille verticale. La queue est courte et préhensile. Les résultats de l’identification des espèces inventoriées ont révéler la présence de 6 individus de Cerastes cerastes, il représente 1,36 % de la population herpétologique de la palmeraie de Ouargla. La figure 78 représente le nombre des individus de Cerastes cerastes, inventoriés durant l’inventaire de l’herpétofaune de la palmeraie de Ouargla. La variation mensuelle du nombre d’individus durant notre inventaire montre que les individus de cette espèce sont des espèces thermophiles. La figure 79 représente Nombre d’individus de Cerastes cerastes, inventoriés dans les différentes stations. La variation spatiale du nombre d’individus montre que les individus de cette espèce ne vivent que dans de palmeraies qui sont à coté des dunes (espèce psammophile), ce qui prouve sa présence dans les palmeraies Oum Raneb 1 et Oum Raneb 2. Selon LE BERRE, (1989) D'une homochromie très marquée avec son environnement, cette espèce désertique fréquente des milieux très différents; regs, hamadas, les Dayas, les dunes non vives, etc. Nocturne et erratique l'été, sédentaire en hiver elle utilise les divers refuges (de surface comme de profondeur, terriers par exemple) pour s'abriter et régler sa température. Elle passe la journée sous une couche de sable, yeux à l'exterieur. Selon Bons, (1967) elle se nourrit de petits vertébrés (lézards, souris, etc.) des insectes (Arthropodes, Coléoptères, orthoptères, etc.). 3.31. Vipère de sable Cerastes vipèra Linnaeus 1758. (Viperidae) La face dorsale est revête de petites écailles granuleuses de couleur brun, plus ou moins foncée, elle présente deux bandes longitudinales blanches, étroites, depuis les narines et qui s’estompent vers l’arrière, la queue porte des taches orangées plus claires ou plus sombres que le fond, le ventre est blanc sale (photo 31). Selon SCHLEICH et al., (1996) les numérations suivantes permettent de confirmer le diagnostic : 9 à 14 écailles entre les yeux, 10 à 12 (rarement 13) supra labiales. Vipère de petite taille à tête petite, brusquement rétrécie en arrière, ne portant jamais de corne. Les yeux sont placés sur le sommet de la tête. La queue est très courte, terminée par un ergot pointu de 2 à 3 mm (LE BERRE, 1989). Les résultats de l’identification des espèces inventoriées ont révéler la présence de 11 individus de Cerastes vipèra, il représente 2,50 % de la population herpétologique de la palmeraie de Ouargla. La figure 80 représente le nombre des individus de Cerastes vipèra, inventoriés durant l’inventaire de l’herpétofaune de la palmeraie de Ouargla. La variation mensuelle du nombre d’individus durant notre inventaire montre que les individus de cette espèce sont des espèces thermophiles. La figure 81 représente Nombre d’individus de Cerastes vipèra, inventoriés dans les différentes stations. La variation spatiale du nombre d’individus montre que les individus de cette espèce ne vivent que dans de palmeraies qui sont à coté des dunes (espèce psammophile), ce qui prouve sa présence dans les palmeraies Oum Raneb 1 et Oum Raneb 2. C’est espèce typique de l’erg on la trouve dans aucun autre biotope, même très sableux. Cette petite espèce, déserticole et psammophile, est présente sur tout les Erg du Sahara. (GAUTHIER, 1967). Se trouve dans ensemble du Sahara, dunes vives et fortement ensablées (TRAPE et MANE, 2006). autres zones 4. Etude synécologique Notre inventaire au niveau des stations inventoriées dans les palmeraies de Ouargla à aboutit, dans sa totalité, à la récolte de 440 individus. 4.1. Composition et structure de l’herpétofaune inventoriées Les résultats des espèces inventories dans la station 01 sont exploites à l’aide de la qualité d’échantillonnage et les indices écologiques de composition comme la richesse totale et moyenne, l’abondance relative, les indices de structure comme l’indice de diversité de ShannonWeaver et l’équitabilité. 4.1.1. Qualité d’échantillonnage La qualité d’échantillonnage des espèces est démontrée pour la station 01 dans le Tableau 9. Au cours de nos 8 relèves pour chaque technique d’échantillonnage. Tableau 04 – Qualité d’échantillonnage des espèces inventoriées. S1 S2 S3 S4 S5 S6 a : Nombre des espèces vues une seul fois 3 5 2 6 3 2 N : Nombre de relevés 8 8 8 8 8 8 0,375 0,625 Paramètre Q : Qualité d’échantillonnage Stations (bits) 0,25 0,75 0,375 0,25 Au cours de nos 8 relèves correspondant à 8 sorties pour la station 1, a/N est de 0,375 d’où la qualité d’échantillonnage est considérée comme une bonne qualité, pour la station 2, a/N est de 0,625 d’où la qualité d’échantillonnage est considérée comme une bonne qualité, pour la station 3, a/N est de 0,25 d’où la qualité d’échantillonnage est considérée comme une bonne qualité, pour la station 2, a/N est de 0,75 d’où la qualité d’échantillonnage est considérée comme une bonne qualité, pour la station 5, a/N est de 0,375 d’où la qualité d’échantillonnage est considérée comme une bonne qualité, pour la station 6, a/N est de 0,25 d’où la qualité d’échantillonnage est considérée comme une bonne qualité. 4.1.2. Abondance relative des individus en fonction des ordres dans les différentes stations L’abondance relative des individus inventoriée dans les différentes stations en fonction des ordres est mentionnée dans la Figure 82. Dans la station 1 l’ordre Anoura domine avec 66,25 %, suivie par l’ordre Squamata avec 32,5 %, et enfin l’ordre Testudines avec 1,25 % dans cette station. Dans la station 2 l’ordre Anoura domine avec 50,00 %, suivie par l’ordre Squamata avec 46,23 %, et enfin l’ordre Testudines avec 3,77 % dans cette station. Dans la station 3 l’ordre Anoura domine avec 61,18 %, suivie par l’ordre Squamata avec 38,82 %, et l’ordre Testudines est absent dans cette station. Dans la station 4 l’ordre Anoura domine avec 50,00 %, suivie par l’ordre Squamata avec 48,65 %, et enfin l’ordre Testudines avec 1,35 % dans cette station. Dans la station 5 l’ordre Anoura domine avec 67,57 %, suivie par l’ordre Squamata avec 32,43 %, et enfin l’ordre Testudines est absent dans cette station. Dans la station 6 l’ordre Anoura domine avec 65,52 %, suivie par l’ordre Squamata avec 34,48 %, et enfin l’ordre Testudines est absent dans cette station. Selon MOUANE (2010), l’inventaire de l’herpétofaune de l’Erg Orientale du Sahara septentrionale (Sud Est Algérie) dans 9 stations et durant 12 mois a put calculer un pourcentage de 1,44% de l’ordre des Testudines, il n’est rencontré que en palmeraie, 11,59% pour l’ordre Anoura dans le même biotope, et 86,97% calculer pour l’ordre Squamata, dans un biotope salin 64,71 % pour l’ordre Anoura et 35,29 % calculer pour l’ordre Squamata. 4.1.3. Indices écologiques de composition Les indices écologiques de la composition utilisés pour exploiter ces résultats sont la richesse totale, la richesse moyenne, l’abondance relative et la constance. 4.1.3.1. La richesse totale et la richesse moyenne Les valeurs de la richesse totale (S) et de la richesse moyenne (Sm) des espèces échantillonnées dans les différentes stations (Tableau 5). Pour l’ensemble des stations étudiées, 31 espèces ont été récoltées. Pour la station 1 avec 15 espèces et une richesse moyenne égale a 6,25 + 2,71 espèces. Le présent résultat se rapproche de celle calculé par MOUANE (2010) qui a décelé une richesse totale de 16 espèces et une richesse moyenne de 3,8 espèces avec l’utilisation du même type d’échantillonnage dans une palmeraie à Oued Souf. Pour la station 2 avec 20 espèces et une richesse moyenne égale a 8,63 + 1,92 espèce. Le présent résultat se rapproche de celle calculé par ZERAIB (2007) qui a décelé une richesse totale de 20 espèces dans le parc national de Belazma. Pour la station 3 avec 10 espèces et une richesse moyenne égale a 4,25 + 1,83 espèce. Le présent résultat se rapproche de celle calculé par MOUANE (2010) qui a décelé une richesse totale de 11 espèces et une richesse moyenne de 2,4 espèces dans le biotope Reg à Oued Souf. Pour la station 4 avec 19 espèces et une richesse moyenne égale a 6,38 + 2,56 espèce. Le présent résultat se rapproche de celle calculé par ZERAIB (2007) qui a décelé une richesse totale de 20 espèces dans le parc national de Belezema (Batna). Pour la station 5 avec 11 espèces et une richesse moyenne égale a 3,38 + 2,72 espèces. Pour la station 6 avec 13 espèces et une richesse moyenne égale a 5,13 + 3,68 espèces. Les résultats des stations S5 et S6 se rapproche de celle calculé par MOUANE (2010) qui a décelé une richesse totale de 13 espèces et une richesse moyenne de 3,0 espèces avec l’utilisation du même type d’échantillonnage dans le biotope Erg à Oued Souf. 4.1.3.2.Abondance relative des espèces inventoriées Les valeurs de l’abondance relative des espèces recueillies inventoriées dans les différentes stations sont regroupées dans le Tableau 6. Dans la station 1 on a inventoriée 80 individus appartenant à 15 espèces. Le crapaud commun Bufo bufo est l’espèce la plus fréquente avec un pourcentage de 17,50 %, suivie par Le crapaud Bufo sp1. avec 15 %, le crapaud vert Bufo viridis avec 13,75 %,.le crapaud Bufo sp. avec 12,50 %, le scinque Chalcides ocellatus avec 11,25 %, le crapaud de la Mauritanie Bufo mauritanicus avec 7.50 %, le gecko Saurodactylus sp. avec 6,25 %, la vipère minute Cerastes vipèra avec 6,25 %, les geckos Hemydactylus sp., Tarentola deserti, Tarentola mauritanica, avec 2,50 % pour chacune, Enfin les espèces ; le couleuvre Coluber sp1., les geckos Stenodactylus sthenodactylus et Ptyodactylus sp.et la tortue mauresque Testudo garica, avec un pourcentage de 1,25 % pour chacune. Les résultats de MOUANE (2010) à déceler une fréquence centésimale de 12% pour le crapaud vert Bufo viridis, et 5,8% pour le scinque Chalcides ocellatus dans le biotope palmeraie à Oued Souf. Dans la station 2 on a inventoriée 106 individus appartenant à 20 espèces. Le gecko Saurodactylus sp. est l’espèce la plus fréquente avec un pourcentage de 13,21 %, suivie par le crapaud de la Mauritanie Bufo mauritanicus avec 11,32%, le crapaud vert Bufo viridis et le crapaud Bufo sp. avec 10,38 % pour chacune, Le crapaud commun Bufo bufo avec 9,43 %, le scinque Chalcides ocellatus et le crapaud Bufo sp1. avec 8,49% pour chacune, la tortue mauresque Testudo garica avec 3,77 %, les geckos Tarentola mauritanica, Stenodactylus sthenodactylus,Tarentola deserti,Ptyodactylus sp., avec 6,25 % pour chacune, le gecko Stenodactylus sp. et le couleuvre de moïla Malpolon moilensis avec 1,89 % pour chacune et les couleuvres ; Natrix sp., Natrix sp1., Coluber sp1., Spalerosophis sp. et Coluber sp. avec un pourcentage de 0,94 % pour chacune. Selon MOUANE (2010) le gecko Tarentola neglecta est l’espèce la plus fréquente dans le biotope palmeraie à Oued Souf avec un pourcentage de 39,13%. Dans la station 3 on a inventoriée 85 individus appartenant à 10 espèces. Le gecko Saurodactylus sp. est l’espèce la plus fréquente avec un pourcentage de 22,35%, suivie par le crapaud commun Bufo bufo et le crapaud Bufo sp1. avec 20% pour chacune, le crapaud de la Mauritanie Bufo mauritanicus avec 18,82%, le scinque Chalcides ocellatus avec 8,24%, le gecko Tarentola neglecta avec 3,53 %,%,.le crapaud Bufo sp. et le gecko Hemydactylus sp. avec 2,35% pour chacune, les geckos ; Hemydactylus sp. et Stenodactylus sp. avec 1,18% pour chacune. Selon MOUANE (2010) le gecko Saurodactylus mauritanicus est une espèce fréquente dans le biotope site urbain à Oued Souf avec un pourcentage de 20,00%. Dans la station 4 on a inventoriée 74 individus appartenant à 19 espèces. Le crapaud commun Bufo bufo est l’espèce la plus fréquente avec un pourcentage de 16,22 %, suivie par le gecko Saurodactylus sp. avec 14,86%, le crapaud Bufo sp1 avec 10,81%, le crapaud de la Mauritanie Bufo mauritanicus et le scinque Chalcides ocellatus avec 9.46 % pour chacune, .le crapaud Bufo sp. avec 6,76 %, le crapaud vert Bufo viridis avec 5,41%, les geckos ; Stenodactylus sp., Tarentola neglecta avec 4,05 %, les geckos ; Hemydactylus sp., Ptyodactylus sp., Stenodactylus sthenodactylus, Tropiocolotes sp1., avec 2,70% et la tortue mauresque Testudo garica et les couleuvres ; Malpolon moilensis, Natrix sp., Natrix sp1., Spalerosophis sp.et la vipère du sable Cerastes vipèra avec un pourcentage de 1,35% pour chacune. L’étude de MOUANE (2010), a permet de calculer pour le scinque Chalcides ocellatus avec un pourcentage de 5.80% dans le biotope palmeraie, la vipère du sable Cerastes vipèra avec un pourcentage de 8,70%. Dans la station 5 on a inventoriée 37 individus appartenant à 11 espèces. Le crapaud commun Bufo bufo est l’espèce la plus fréquente avec un pourcentage de 21,62 %, suivie par le scinque Chalcides ocellatus avec 18,92 %, le crapaud de la Mauritanie Bufo mauritanicus avec 10.81 %, le gecko Tarentola deserti, les lezards Acanthodactylus boskianus et Acanthodactylus scutellatus et les vipères ; Cerastes vipèra et Cerastes cerastes avec un pourcentage de 8,11% pour chacune, la fouette queue Uromastix acanthinurus et les deux couleuvres ; Psammophis schokari, Spalerosophis diadema avec un pourcentage de 2,70% pour chacune. Selon MOUANE (2010), l’inventaire de l’herpétofaune de l’Erg Orientale du Sahara septentrionale (Sud Est Algérie) dans 9 stations et durant 12 mois a put calculer un pourcentage de 7,91% pour la vipère du sable Cerastes vipèra, il n’est rencontré que dans le biotope Erg, dans le même biotope le lézard Acanthodactylus scutellatus avec 30,36%. Dans la station 6 on a inventoriée 58 individus appartenant à 13 espèces. Le crapaud commun Bufo bufo est l’espèce la plus fréquente avec un pourcentage de 17,24 %, suivie par le crapaud de la Mauritanie Bufo mauritanicus avec 15.52 %, le lézard Acanthodactylus boskianus avec 12,07%, le scinque Chalcides ocellatus avec 10,34%, le lézard Acanthodactylus scutellatus avec 8,62%, la fouette queue Uromastix acanthinurus et la vipère du sable Cerastes vipèra avec 6,9% pour chacune, le gecko Tarentola deserti, le varan du désert Varanus griseus et la vipère à corne Cerastes cerastes avec 5,17% pour chacune, le couleuvre Psammophis schokari avec 3,45%, le crapaud Bufo sp. et le couleuvre diadème Spalerosophis diadema avec 1,72%pour chacune. Selon MOUANE (2010), l’inventaire de l’herpétofaune dans un biotope Erg a put calculer un pourcentage de 7,91% pour la vipère du sable Cerastes vipèra, il n’est rencontré que dans le biotope Erg, dans le même biotope le lézard Acanthodactylus scutellatus avec 30,36% et le varan du désert Varanus griseus 2,81%. 4.1.3.3. Fréquence d’occurrence Les données concernent la constance des espèces inventoriées dans les différentes stations le Tableau 7. Dans la station 1 nous avons compté cinq (5) espèces appartenant à la catégorie des espèces constante, une (1) espèce dans la catégorie des espèces dite régulière, quatre espèce appartenant à la catégorie des espèces dite accessoire et cinq (5) espèces appartenant à la catégorie des espèces accidentelle. Nous avons compter quatre (4) espèces de la famille des Bufonidae appartenant à la catégorie des espèces constante, une (1) espèces de la famille des Scincidae appartenant à la catégorie des espèces constante, quatre (4) espèces de la famille Geckonidae appartenant à la catégorie des espèces accessoire, la catégorie des espèces accidentelle regroupe ; la vipère minute Cerastes vipèra, le couleuvre Coluber sp1., les geckos Stenodactylus sthenodactylus, Ptyodactylus sp., et la tortue mauresque Testudo garica. D’après MOUANE (2010), la famille Bufonidae est considérée comme accidentelle (15,15%) en palmeraie, la famille Geckonidae considérée comme constante (51,51%) en palmeraie. Dans la station 2 nous avons compté cinq (5) espèces appartenant à la catégorie des espèces constante, deux (2) espèce dans la catégorie des espèces dite régulière, sept (7) espèce appartenant à la catégorie des espèces dite accessoire et cinq (5) espèces appartenant à la catégorie des espèces accidentelle. Nous avons compter cinq (5) espèces de la famille des Bufonidae appartenant à la catégorie des espèces constante, une (1) espèces de la famille Geckonidae et une (1) espèces de la famille des Scincidae appartenant à la catégorie des espèces régulière, cinq (5) espèces de la famille Geckonidae et une (1) espèce de la famille des Coulubridae sont appartenant à la catégorie des espèces accessoire, la catégorie des espèces accidentelle regroupe ; la vipère minute Cerastes vipèra, le couleuvre Natrix sp., Natrix sp1., Coluber sp1., Spalerosophis sp.et Coluber sp. D’après MOUANE (2010), la famille Bufonidae est considérée comme accidentelle (15,15%) en palmeraie, la famille Geckonidae considérée comme constante (51,51%) en palmeraie. Dans la station 3 nous avons compté trois (3) espèces appartenant à la catégorie des espèces constante, une (1) espèce dans la catégorie des espèces dite régulière, trois (3) espèce appartenant à la catégorie des espèces dite accessoire et trois (3) espèces appartenant à la catégorie des espèces accidentelle. Nous avons compter trois (3) espèces de la famille des Bufonidae appartenant à la catégorie des espèces constante, une (1) espèces de la famille des Scincidae appartenant à la catégorie des espèces accessoire, trois (3) espèces de la famille Geckonidae appartenant à la catégorie des espèces accidentelle, le gecko Saurodactylus sp. appartenant a la catégorie dite régulière. D’après MOUANE (2010), la famille Bufonidae est considérée comme accidentelle (15,15%) en palmeraie, la famille Geckonidae considérée comme constante (51,51%) en palmeraie. Dans la station 4 nous avons compté cinq (5) espèces appartenant à la catégorie des espèces constante, trois (3) espèce dans la catégorie des espèces dite régulière, sept (7) espèce appartenant à la catégorie des espèces dite accessoire et cinq (5) espèces appartenant à la catégorie des espèces accidentelle. Nous avons compté quatre (4) espèces de la famille des Bufonidae appartenant à la catégorie des espèces constante, une (1) espèces de la famille des Scincidae, le gecko Saurodactylus sp. et la tortue mauresque Testudo garica sont appartenant à la catégorie des espèces regulières, cinq (5) espèces de la famille Geckonidae, la fouet-que Uromastix acanthinurus et le couleuvre de moïla Malpolon moilensis sont appartenant à la catégorie des espèces accessoire, la catégorie des espèces dite accidentelle regroupe les couleuvres ; Natrix sp., Natrix sp1., Coluber sp1., Spalerosophis sp.et Coluber sp.. D’après MOUANE (2010), la famille Bufonidae est considérée comme accidentelle (15,15%) en palmeraie, la famille Geckonidae considérée comme constante (51,51%) en palmeraie. Dans la station 5 nous avons compté deux (2) espèces appartenant à la catégorie des espèces régulière, six (6) espèces dans la catégorie des espèces dite accessoire, trois (3) espèces appartenant à la catégorie des espèces dite accidentelle. Nous avons compter une (1) espèces de la famille des Bufonidae appartenant à la catégorie des espèces régulières, une (1) espèces de la famille des Scincidae appartenant à la catégorie des espèces régulières, la catégorie des espèces accessoire regroupe ; Bufo mauritanicus, Tarentola deserti, Acanthodactylus boskianus, Acanthodactylus scutellatus, Cerastes cerastes, Cerastes vipèra, et la catégorie des espèces accidentelle regroupe ; Uromastix acanthinurus, Psammophis schokari, Spalerosophis diadema. D’après MOUANE (2010), dans un biotope Erg, les familles ; Scincidae (41,66%), Agamidae (38,88) et Viperidae (38,88) sont considérées comme accessoire. Dans la station 6 nous avons compté une (1) espèces appartenant à la catégorie des espèces constante, quatre (4) espèce dans la catégorie des espèces dite régulière, six (6) espèce appartenant à la catégorie des espèces dite accessoire et deux (2) espèces appartenant à la catégorie des espèces accidentelle. Nous avons compter une (1) espèces de la famille des Bufonidae appartenant à la catégorie des espèces constante et une a la catégorie des espèces régulière, une (1) espèces de la famille des Scincidae appartenant à la catégorie des espèces régulière, deux (2) espèces de la famille Lacertidae appartenant à la catégorie des espèces régulière, la catégorie des espèces accessoire regroupe ; la vipère minute Cerastes vipera, la vipère à corne Cerastes cerastes, le couleuvre Psammophis schokari, le varan du désert Varanus griseus, le gecko Tarentola deserti et la fouette-queue Uromastix acanthinurus. D’après MOUANE (2010), dans un biotope Erg, la famille Lacertidae (50) appartenant a la catégorie des espèces constante, les familles ; Scincidae (41,66%), Agamidae (38,88) et Viperidae (38,88) sont considérées comme accessoire et les espèces qui appartiennent à la famille Colubridae sont considérées comme accidentelle. 4.1.4. Indices écologiques de structures L’indice de diversité de Shannon-Weaver et celui de l’équitabilité sont appliquées aux espèces inventoriées dans les différentes stations. 4.1.4.1. La diversité Les valeurs de l’indice de diversité de Shannon-Weaver (H’), de la diversité maximale (H’ max.) et de l’équitabilité (E) concernant les espèces inventoriées dans la station 1. Le Tableau 8 présente les valeurs de l’indice de diversité de Shannon-Weaver (H’) et de l’équitabilité (E) sont appliquées aux espèces inventoriées dans les différentes stations. Tableau 8. Indice de diversité de Shannon-Weaver (H’), diversité maximale (H’ max.) et équitabilité (E) appliqués aux espèces inventoriées dans les différentes stations. S1 S2 S3 S4 S5 S6 H' 3,40 3,85 2,74 3,76 3,17 3,43 H'max 4,32 4,32 3,32 4,25 3,46 3,70 E 0,79 0,89 0,82 0,88 0,92 0,93 H' obs. : La diversité observée (bits). H' max : La diversité maximale (bits). E : Equitabilité. Dans la station 1 les espèces capturées possèdent une diversité totale (H’obs) élevée avec une valeur de 3.40 bits, ce qui exprime la diversité du peuplement échantillonné, la valeur de la diversité maximale (H’ max) est de 4,32, et les valeurs de l’équitabilité (E) enregistrées pendant le période de l’échantillonnage tendent vers 1 et l’équitabilité totale est égale à 0,79 bits ce qui implique que les effectifs des espèces dans leur milieu ont une tendance à être en équilibre entre eux. Selon MOUANE (2010) dans le biotope palmeraie avec une diversité totale (H’) 3.8 bits, et l’équitabilité totale est égale 0,76 bits ce qui implique que les effectifs des espèces dans leur milieu ont de tendance à être en équilibre entre eux. Dans la station 2 les espèces capturées possèdent une diversité totale (H’obs) élevée avec une valeur de 3.85 bits, ce qui exprime la diversité du peuplement échantillonné, la valeur de la diversité maximale (H’ max) est de 4,32 et les valeurs de l’équitabilité (E) enregistrées pendant le période de l’échantillonnage tendent vers 1 et l’équitabilité totale est égale à 0,89 bits ce qui implique que les effectifs des espèces dans leur milieu ont une tendance à être en équilibre entre eux. Selon MOUANE (2010) dans le biotope palmeraie avec une diversité totale (H’) 3.06 bits, la valeur de la diversité maximale (H’ max) est de 4,00 et l’équitabilité est égale 0,76 bits ce qui implique que les effectifs des espèces dans leur milieu ont de tendance à être en équilibre entre eux. Dans la station 3 les espèces capturées possèdent une diversité totale (H’obs) élevée avec une valeur de 2.74 bits, ce qui exprime la diversité du peuplement échantillonné, la valeur de la diversité maximale (H’ max) est de 3,32, et les valeurs de l’équitabilité (E) enregistrées pendant le période de l’échantillonnage tendent vers 1 et l’équitabilité totale est égale à 0,82 bits ce qui implique que les effectifs des espèces dans leur milieu ont une tendance à être en équilibre entre eux. Selon MOUANE (2010) dans le biotope palmeraie avec une diversité totale (H’) 3.06 bits, la valeur de la diversité maximale (H’ max) est de 4,00 bits et l’équitabilité totale est égale 0,76 bits ce qui implique que les effectifs des espèces dans leur milieu ont de tendance à être en équilibre entre eux. Dans la station 4 les espèces capturées possèdent une diversité totale (H’ obs) élevée avec une valeur de 3.76 bits, ce qui exprime la diversité du peuplement échantillonné, la valeur de la diversité maximale (H’ max) est de 4,25 bits et les valeurs de l’équitabilité (E) enregistrées pendant le période de l’échantillonnage tendent vers 1 et l’équitabilité totale est égale à 0,88 bits ce qui implique que les effectifs des espèces dans leur milieu ont une tendance à être en équilibre entre eux. Dans la station 5 les espèces capturées possèdent une diversité totale (H’obs) élevée avec une valeur de 3.17 bits, ce qui exprime la diversité du peuplement échantillonné, la valeur de la diversité maximale (H’ max) est de 3,46, et les valeurs de l’équitabilité (E) enregistrées pendant le période de l’échantillonnage tendent vers 1 et l’équitabilité totale est égale à 0,92 bits ce qui implique que les effectifs des espèces dans leur milieu ont une tendance à être en équilibre entre eux. Selon MOUANE (2010) dans le biotope palmeraie avec une diversité totale (H’) 3.06 bits, la valeur de la diversité maximale (H’ max) est de 4,00 et l’équitabilité totale est égale 0,76 bits ce qui implique que les effectifs des espèces dans leur milieu ont de tendance à être en équilibre entre eux. Dans la station 6 les espèces capturées possèdent une diversité totale (H’ obs) élevée avec une valeur de 3.43 bits, ce qui exprime la diversité du peuplement échantillonné, la valeur de la diversité maximale (H’ max) est de 3,70 bits et les valeurs de l’équitabilité (E) enregistrées pendant le période de l’échantillonnage tendent vers 1 et l’équitabilité totale est égale à 0,93 bits ce qui implique que les effectifs des espèces dans leur milieu ont une tendance à être en équilibre entre eux. Selon MOUANE (2010) dans le biotope Erg avec une diversité totale (H’) 2,56 bits, la valeur de la diversité maximale (H’ max) est de 3,7 bits et l’équitabilité totale est égale 0,6 bits ce qui implique que les effectifs des espèces dans leur milieu ont de tendance à être en équilibre entre eux. 4.2. Indice de Similarité de Jaccard L’indice de similarité prend en considération la variation en composition d’espèces dans l’ensemble des stations inventories (palmeraies). D’après le dendrogramme résultant de l’étude de la similarité, appliquée à la région de Ouargla (Figure 83), les stations S5 et S6 présentent une valeur de similarité de 0.78, car les deux biotopes abritent des espèces commune (Acanthodactylus boskianus, Acanthodactylus scutellatus, Psammophis schokari, Spalerosophis diadema et Cerastes cerastes) ces dernières considérées comme des espèces psamophile. A ce groupe s’ajoute la station 3 avec une similarité de 0.53, les espèces (Ptyodactylus sp., Stenodactylus sthenodactylus, Tarentola mauritanica) sont absentes dans les stations S3, S5 et S6. La station présente une valeur de similarité de 0.4, proche de celle de la station S3 car les deux sont des palmeraies entretenues et presente un nombre d’espèces moins que celles des stations S2 et S4. les stations S2 et S4 (palmeraies délacées) présentent une valeur de similarité de 0.78, car les deux biotopes abritent des espèces méfiantes (Malpolon moilensis, Natrix sp., Natrix sp1., Coluber sp1. et Spalerosophis sp.). 4.3. Analyse factorielle de correspondance (A.F.C) L’analyse factorielle de correspondances, répartit et ordonne les peuplements étudiés selon les différents axes (Hill, 1973). L’analyse des données concernant la répartition des espèces recensées dans les différentes stations sont illustrées dans la Figure 84, dont la codification des espèces est rapportée dans le Tableau 8. Tableau 9. Codification des espèces utilisées pour l’analyse factorielle des correspondances Code Espèces Code Espèces Sp 1 Bufo viridis Sp 17 Tropiocolotes sp1. Sp 2 Sp 3 Sp 4 Sp 5 Sp 6 Sp 7 Sp 8 Sp 9 Sp 10 Sp 11 Sp 12 Sp 13 Sp 14 Sp 15 Sp 16 Bufo bufo Bufo mauritanicus Bufo sp. Bufo sp1. Testudo garica Uromastix acanthinurus Saurodactylus sp. Hemydactylus sp. Ptyodactylus sp. Stenodactylus sthenodactylus Stenodactylus sp. Tarentola deserti Tarentola mauritanica Tarentola neglecta Tropiocolotes sp. Sp 18 Sp 19 Sp 20 Sp 21 Sp 22 Sp 23 Sp 24 Sp 25 Sp 26 Sp 27 Sp 28 Sp 29 Sp 30 Sp 31 Acanthodactylus boskianus Acanthodactylus scutellatus Chalcides ocellatus Varanus griseus Malpolon moilensis Natrix sp. Natrix sp1. Coluber sp1. Psammophis schokari Spalerosophis diadema Spalerosophis sp. Coluber sp. Cerastes cerastes Cerastes vipèra La Figure 24 démontre la disposition des stations sur le graphique de l’analyse factorielle des correspondances. Selon l’axe factoriel 1 qui présente un pourcentage d’information de 52,58 %, la partie positive comporte seulement la station 5 et la station 6. Les stations 1, 2, 3 et 4, se rassemblent dans la partie négative de cet axe. Le groupement des stations 1, 2, 3 et 4 est dû à la présence de l’humidité du sol, contrairement aux stations 5 et 6 qui sont caractérisées par une faible humidité du sol (sol sableux). L’ordination des stations le long de l’axe factoriel 2 montre la présence d’un groupement qui rassemble les stations 1, 2, et 5, sur le côté négative de cet axe, les stations 3, 4 et 6 se localisent à l’extrémité positive du même axe. Le groupement des stations 1, 2, et 5 est dû à la présence du dérangement de l’homme (les stations 1 et 2 sont situées a coté d’une agglomération urbaine), par apport aux stations 3, 4, et 6 qui sont moins déranger (les stations 4 et 6 sont des palmeraies abandonnées). L’éloignement de la station 3 du reste des stations sur l’axe factoriel 2 est probablement dû au fait que cette dernière est la seule station confronter par une zone humide (Chotte Ain Beida). D’après le graphique de l’analyse factorielle des correspondances de la Figure 22, les répartitions spatiales des espèces herpétofaunique montre qu’il existe des espèces caractéristiques des stations et des espèces communes. Les espèces Sp2, Sp3 et Sp20 (Bufo bufo, Bufo mauritanicus et Chalcides ocellatus) sont localisées au centre du graphe car elles sont présentes dans toutes les stations. Le crapaud Bufo sp. (Sp4) se localise au centre de 5 Stations (toutes les stations à l’exception de la station 5), car elle est présente dans tout ces dernières stations. Les amphibiens se rencontrent que dans les milieux humides où les conditions est favorables pour sa vie comme dans la palmeraie et le choutt (MOUANE, 2010). Le gecko Tarentola deserti (Sp13) se localise au centre des Stations S1, S2, S5 et S6, car elle est présente dans toutes ces dernières stations. Les espèces Sp14 et Sp25 (Tarentola mauritanica et Coluber sp1.) n'est présente que dans les stations S1et S2. Les espèces Sp 1, Sp6, Sp10 et Sp11 (Bufo viridis, Testudo garica, Stenodactylus sthenodactylus et Ptyodactylus sp.) n’est présent que dans Les stations S1, S2 et S4). Les espèces Sp9 et Sp15 (Hemydactylus sp. et Tarentola neglecta) n'est présente que dans les stations S3 et S4. Les espèces Sp5 et Sp8 (Bufo sp1. et Saurodactylus sp.) n'est présente dans les palmeraies denses (station S1, S2, S3 et S4). Les serpents Sp 22, Sp23, Sp24 et Sp28 (Malpolon moilensis, Natrix sp., Natrix sp1. et Spalerosophis sp.) n’est présent que dans les palmeraies denses abandonnées (Les stations S2 et S4). Les espèces Sp18, Sp19, Sp26, Sp27 et Sp30 (Acanthodactylus boskianus, Acanthodactylus scutellatus, Psammophis schokari, Spalerosophis diadema et Cerastes cerastes) n'est présente que dans les stations qui sont entourées par les dunes de sables (S5et S6). Le acanthodactyles fréquentent les zones sableuses (dunes, erg, plages) et aussi fréquentent les endroits pierreux, à végétation diffuse (LE BERRE, 1989 ; GAUTHIER, 1967). Le serpent des sables Psammophis schokari se trouve dans différent paysage (djebels, dayas, reg, hamadas et erg) dans les déserts, surtout de sable à broussailles rares ; oueds et même oasis. Loge souvent dans les terriers des rongeurs (GRUBER, 1992). La vipère à corne Cerastes cerastes fréquente des mlieux très varies ; hamadas, dayas, reg, ébouillis rocheux, lits de oued et dunes (LE BERRE, 1989) se trouve dans du déserts de sable et de pierres, souvent à végétation buissonneuse et clairsemée au sol (GRUBER, 1992). Le gecko Saurodactylus sp. (Sp8) se localise au centre des Stations S1, S2, S3 et S4, car elle est présente dans toutes ces dernières stations. La vipère de l’erg Cerastes vipèra (Sp31) se localise au centre des Stations S4, S5 et S6, car elle est présente dans toutes ces dernières stations. La vipère de l’erg Cerastes vipèra fréquente est une espèce typique de l’erg on la trouve dans aucun autres biotope, même très sableux (GAUTHIER, 1967). Se trouve dans l’ensemble du Sahara, dunes vives et autres zones fortement ensablées (TRAPE et MANE, 2006). Le gecko Tropiocolotes sp. (Sp16) n'est présente que dans la station 3. Le gecko Tropiocolotes sp1. (Sp17) n'est présente que dans la station 4. Le gecko Tarentola neglecta (Sp15) n'est présent que dans les stations S3 et S4. Le serpent Coluber sp. n'est présente que dans la station 2. Le varan Varanus griseus n'est présent que dans la station 6. C’est le plus grand lézard du Sahara il ce trouve dans les zones sableuses (erg, lit d’oued), mais aussi parfois, dans des zones caillouteuses (dayas, gassi) (LE BERRE, 1989 ; GAUTHIER, 1967). La distribution des espèces selon l’analyse factorielle de correspondances ne signifie pas toujours que ces espèces sont forcément inféodées à ces stations, ils existent certainement un ensemble de facteurs qui influencent leur distribution et leur préférence à l’une ou l’autre des stations choisies. L’analyse factorielle des correspondances montre que les variables (la géomorphologie et l’action de l’homme) entre les stations sont les paramètres qui influent directement sur la distribution espèces dans l’espace. * Conclusion Les reptiles et amphibiens jouent un rôle prépondérant dans l’équilibre des écosystèmes. En effet, ils occupent plusieurs positions trophiques dans les maillons des réseaux alimentaires. Ils sont d’une part des prédateurs d’un grand nombre d’espèces d’insectes, de rongeurs, d’autres amphibiens ou reptiles et d’autre part, ils sont aussi considérés comme proies de rapace et de mammifères. Cette étude vise à établir un inventaire systématique de la distribution spatiale de herpétofaune dans la palmeraie de Ouargla. L’inventaire de l’herpétofaune dans la palmeraie de Ouargla a permis de recenser un total de 226 individus des Amphibiens et 214 individus de Reptiles, appartiennent à 31 espèces. Les amphibiens et les reptiles recensées se repartissent sur trois ordres ; les Anoures, les Chéloniens et les Squamates, sur 9 familles et sur 19 genres. La classe des reptiles compte 26 espèces qui se regroupent en deux ordres, 8 familles et 18 genres, la classe des amphibiens est représentée par 5 espèces se répartissant sur un seul ordre, une famille et un genre. Parmi les espèces recensées trois espèces (Testudo garica Linnaeus 1758., Uromastix acanthinurus Bell 1825., et Varanus griseus Daudin 1803.) sont protégées en Algérie par le décret N° 83 du 20 Aout 1983 relatif aux espèces non domestiques protégées en Algérie. La répartition des espèces suivant les habitats a fait ressortir la richesse de la palmeraie Ksar 2 qui referme le nombre le plus important d’individus capturés, soit 106 individus. La famille la plus fréquente dans les palmeraies qui sont situe prés des milieux urbain est celle des Geckonidae. Ce groupe se nourrit d’insectes. La répartition des individus recensés dans le temps a montré que les mois de mai, juin et juillet représentent le nombre le plus élevé des individus capturés avec 89, 80 et 77 individus respectivement. La richesse totale la plus élevée est noté dans la station Ksar 2 avec 20 espèces. C’est également le cas pour l’indice de diversité de Shannon-Weaver (H’= 3,85 bits). L’équitabilité enregistrée dans les différentes stations montre que l’effectif de reptiles et amphibiens dans les différentes stations d’études tend à être en équilibre entre eux. L’étude de la similarité par l’indice de Jaccard appliqué dans les six stations a prouvé une la similarité entre les deux palmeraies qui sont située dans l’erg et la similarité entre deux palmeraies (non entretenues) l’une située à coté d’un chott et l’autre prés d’une zone d’urbanisation. L’analyse factorielle de correspondance (AFC) a révélé que les activités agricole et l’humidité du sol jouent un rôle dans la repartions de l’herpétofaune. Parmi les espèces rencontrées, certaines ont retenues notre attention soit à cause de leur spécificité à la région ou à leur intérêt ; médicale ; agricole ou encore parce qu’ils sont protégés. Il serait souhaitable d’augmenter le nombre de stations d’échantillonnage en prenant en considération touts les types d’habitats existants dans les biotopes du Sahara Algérien, afin de chercher des espèces non observées durant notre étude mais susceptible d’exister, notamment les caméléons. Afin de connaitre la véritable situation bioécologique de chaque espèce et leur habitat, il serait intéressant de déterminer les facteurs de dégradation des milieux et les menaces anthropiques. La connaissance de ces derniers facteurs permet d‘évaluer la biodiversité herpétologique et enfin procéder à de meilleures mesures de protection et de conservation. Références bibliographiques ABABSA L., AMRANI K., SEKOUR M., GUEZOUL O. et DOUMANDJI S., 2005 : La richesse des espèces aviennes dans la région d’Ouargla : Cas des palmeraies de Mekhadma et Hassi Ben Abdellah. Séminaire national sur l’Oasis et son environnement : Un patrimoine à préserver et à promouvoir. Ouargla le 12 – 13 avril 2005. 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Annexe1 – Liste des arthropodes inventoriés dans la région d’Ouargla (BEKKARI et BENZAOUI ,1991) Classes Ordres Familles Especes Arachnides Acariens Tetranychidae Oligonychus afrasiaticus Araneide Araneidae Argiope bruennichi Solifuges Galeodidae Galeodes sp Scorpionides Buthidae Buthus occitanus Leuirus sp Orthochirus innesi Androctonus amoreuxi Androctonus australis Chilopodes Chilopodes Geophilidae Geophilus longicornis Crustacees Isopodes Oniscoidae Cloporte isopode Oniscus asellus Insectes Odonates Coenagrionidae Erythromma viridulum Ischnura graellsii Libellulidae Crocothermis erythraea Orthetrum chrysostigma Urothemis edwardsi Sympetrum striolatum Sympetrum danae Sympetrum sanguineum Ashnidae Anax parthenope Anax imperator Blattopteres Blattidae Blattela germanica Blatta orientalis Periplaneta americana Mantidae Mantis religiosa Thespidae Amblythespis granulata Empusidae Blepharopsis mendica Empusa pennata Gryllidae Orthopteres Gryllus bimaculatus Acheta domestica Gryllotalpidae Gryllotalpa gryllotalpa Eyprepocnemidinae Heteracris annulosus Heteracris sp Acridinae Eyprepocnemis plorans Duroniella lucasii Aiolopus thalassinus Pyrgomorphae Aiolopus strepens Pyrgomorpha cognata Oedipodinae Acrotylus patruelis Sphingonotus rubescens Cyrtacanthacridinae Hyalorrhipis calcarata Anacridium aegyptium Dermapteres Acrididae Acridella nasuta Gomphocerinae Platypterna filicornis Tropidopolinae Tropidopola cylindrica Labiduridae Labidura riparia Forficulidae Forficula auricularia Aphididae Aphis fabae Homopteres Coleopteres Brevicoryne brassica Aleyrodoidae Trialeurodes vaporariorum Diaspidiae Parlatoria blanchardi Cetoniidae Cetonia cuprea Tenebrionidae Tribolium confusum Tribolium castaneum Scarabaeidae Pimelia angulata Pimelia grandis Blaps superstis Scourus vegas Hispida sp Angutata sp Eroduis sp Rhisotrogus deserticola Ateuchus sacer Bostrichidae Apate monachus Curculionidae Hieroglyphicus sp Cicindellidae Cicindella hybrida Coccinellidae Coccinella septempunctata Epilachna chrysomelina Carabidae Adonia variegata Hipodamia tredecimpunctata Pharoscymnus semiglobosus Scorites gegas Venator fabricius Hydrophilidae Obloguisculus sp Calosoma sp Africanus angulata Carabus pyrenachus Colymbetes fuscus Hymenopteres Cucujidae Oryzaphilus surinamensis Nitidulidae Cybocephalus semilium Vespidae Polistes gallicus Formicidae Pheidole pallidula Componotus sylvaticus Crabronidae Componotus herculeanus Cataglyphis cursor Cataglyphis sp Tapinoma sp Tetramorium sp Bembix sp Lepidopteres Sphecidae Ammophila sabulosa Leucospidae Leucospis gigas Trigonalidae Pseudogonalos hahni Aphelinidae Aphitis mytilaspidis Pyralidae Ectomyelois ceratoniae Pieridae Pieris rapae Colias croceus Nymphalidae. Danaus chrysippus Vanessa cardui Arctiidae Utetheisa pulchella Sphingidae Celerio lineata Geometridae Phodemetra sacraria Noctuidae Prodinia loteralus Agrotis segetum Muscidae Choridia peltigera Musca domestica Dipteres Musca griseus Syrphidae Syrphus sp Scvaeva pyrastri Sarcophagidae Sarcophaga carnaria Sarcophaga sp Calliphoridae Lucilia caesar Calliphora vicina Culicidae Culex pipiens Lepismatidae Lepismades inguilinus Zygentomes Baetidae Cloeon dipterum Ephemenopteres Chrysopidae Chrysopa vulgaris Nevropteres Myrmeleonidae Myrmeleon sp Reduviidae Reduvius sp Heteropteres Coranus subapterus Pentatomidae Nezara viridula Pentatoma rufipes Berytidae Pitedia juniperina Metapterus barksi Hodotermitidae Isopteres Hodotermes sp Annexe 2 – Vertébrés recensés dans la région à Ouargla ( LEBERRE 1989 et 1990). Ordres Familles Espèces Noms communs Cyprinodon rubanné Cyprinodonti Cyprinodontidae Aphanius fasciatus (Valenciennes, 1821) formes Poecilidae Gambusie Gambusia affinis (Baird et Girard, 1853) Astatotilapia desfontainesi (Lacépède, Spare de Desfontaines 1802) Perciformes Cichlidae Urodèles Salamandridae Tilapia zillii (Gervais, 1848) Tilapia de zilli Pleurodeles poireti (Gervais, 1835) Triton algérien Bufo mauritanicus Schlegel, 1841 Bufonidae Anoura Crapaud de Mauritanie Bufo viridis (Laurenti, 1768) Crapaud vert Ranidae Rana ridibunda (Pallas, 1771) Grenouille rieuse Testudinidae Testudo graeca (Linné, 1758) Tortue mauresque Emydidae Mauremys leprosa (Schweigger, 1812) Chelonia Clemmyde lépreuse Agamidae Squamata Chameleontidae Agama mutabilis (Merrem, 1820) Agama variable Agama impalearis (Boettger , 1874) Agama de Bibron Uromastix acanthinurus (Bell, 1825) Fouette-queue Chamaeleo chamaeleon (Linné, 1758) Caméleon Stenodactylus stenodactylus Stenodactyle élégant Geckonidae (Lichtenstein, 1823) Tarentola mauritanica (Linné, 1758) Tarente des murailles Tarentola neglecta ( Stauch, 1895) Tropiocolotes tripolitanus Tarente dédaignée (Peters, 1880) Tropiocolote d’Algérie Acanthodactylus boskianus Acanthodactyle (Daudin, 1802) rugueux Acanthodactylus pardalis Lézard léopard (Lichtenstein, 1823) Acanthodactylus scutellatus (Audouin, 1829) Acanthodactyle doré Acanthodactyle à Lacertidae Acanthodactylus vulgaris (Dumeril et Bibron, 1839) queue rouge Mesalina rubropunctata (Lichtenstein, Erémias à points 1823) rouges Lacerta lepida (Linné, 1758) Lézard ocellé Mabuia vittata (Olivier, 1804) Mabuya Scincus scincus (Linné, 1758) Poisson des sables Sphenops sepoides (Audouin, 1829) Scinque de Berbérie Varanidae Varanus griseus (Daudin, 1803) Varan du désert Boidae Eryx jaculus (Linné ,1758) Boa javelot Macroprotodon cucullatus (Geoffroy Ophidia Saint Hilaire, 1827) Couleuvre à capuchon Colubridae Coluber florulentus (Geoffroy Saint Hilaire, 1827) Couleuvre d’Algérie Spalerosophis diadema (Schlegel, Couleuvre diadème 1837) Hipposideridae Otonycteris hemprichi (Peters, 1859) Oreillard d'Hemprich Pipistrellus kuhli (Kühl, 1819) Pipistrelle de Kühl Erinaceidae Paraechinus aethiopicus (Hemprich et Hérisson du désert (Bonaparte, Ehrenberg ,1833) Chiroptera Vespertilionidae Insectivores 1838) Chacal commun Canidae (Gray, 1821) Canis aurens (Linné, 1758) Fennecus zerda (Zimmerman, 1780) Fennec Felis margarita (Loche, 1858) Chat des sables Addax nasomaculatus (Blainville, Addax Carnivora Felidae (Gray, 1821) Artiodactyles Bovidae (Gray, 1821) Tylopoda Rodentia Camelidae 1816) Gazella dorcas (Linnaeus, 1758) Gazelle dorcas Capra hircus (Linnaeus, 1758) Chèvre bédouine Ovis aries (Linnaeus, 1758) Mouton Camelus dromedarius (Linné, 1758) Dromadaire Gerbillus campestris (Le Vaillant, Gerbille champêtre 1867) Gerbillus gerbillus (Olivier, 1800) Petite gerbille Gerbillidae Gerbillus pyramidum (I.Geoffroy, 1825) Gerbillus nanus (Blanford, 1875) Grande gerbille Gerbille naine Pachyuromys duprasi (Lataste ,1880) Gerbille à queue en massue Meriones crassus Sundevall, 1842 Merion du désert Meriones libycus (Lichtenstein 1823) Mérion de Libye Rattus rattus (Linné, 1758) Rat noir Petitegerboise Jaculus jaculus (Linné, 1758) d’Egypte Annexe 3– Liste des oiseaux inventoriés dans la région d’Ouargla ( BOUZID et HANNI, 2008) Familles Espèces Anatidae Tadorna férruginea Anas platyrhychos Anas penelope Tadorna tadorna Anas strepera Anas acuta Strigidae Athene noctua Tytonidae Bubo bubo Tyto alba Falconidae Falco biarmicus Falco peregrimus Falco peregrinoides Phasianidae Cortumix cortumix Columbidae Streptopelia turtur Streptopelia senegalensis Columba livia Upupidae Upupa epops Alaudidae Alaemon alaudipes Calendrella cinerea Amommane deserti Alaemon alandipes Motacillidae Motacilla flava Anthus campestris Anthus pratensis Meropidae Merops apiaster Muxcapidae Ficedula albicolis Turdidae Oenanthe deserti Oenanthe leucopyga Phoenicurus phoenicurus Saxicola torquata Saxicola rubetra Phoenicurus ochrure Cercotrichas galactotes Rallidae Rallus aquaticus Fulica atra Recurvirostridae Himantopus himantopus Charadriidae Charadrius dubius Scolopacidae Calidris alpina Calidris temminckit Calidris minuta Tringa gralcola Gallinago gallinago Sylviidae Phylloscpus trochilus Phylloscopus collybita Hypolais pallida Sylvia communis Sylvia deserticola Sylvia cantillans Sylvia atricapila Sylvia melanocephala Sylvia conspicilata Acrocephalus sheonobeanus Scotocerca inquieta Hirundinidae Hirundo rustiqua Delichon urbica Laniidae Lanius excubitor Lanius senator Timaliidae Turdoides fulvus Turdidae Oenanthe oenanthe Passeridae Passer domesticus Passer simplex Passer hispaniolensis Passer domesticus x Passer hispaniolensis Corvidae Corvus ruficolis Annexe 4– Liste des espèces messicoles rencontrées dans la région d’Ouargla (GUEDIRI K., 2006) Classes Familles Espèces Cyperaceae Cyperus rotundus L. Juncaceae Juncus maritimus Lam. Liliaceae Androcymbium punctatum (Schlecht.) Cavan. Aeluropus littoralis (Gouan) Parl. Aristida acutiflora Trin.et Rupr. Bromus rubens L. Cynodon dactylon (L.) Pers. Cutandia dichotoma (Forsk.) Trab. Dactyloctenium aegyptiacum Willd. Monocotylédones Hordeum murinum L. Poaceae Lolium multiflorum Lam. Phalaris paradoxa L. Pholiurus incurvus (L.)Schinz et Thell. Phragmites communis Trin. Poa trivialis L. Polypogon monspeliensis (L.)Desf. Schismus barbatus (L.) Thell. Setaria verticillata (L.) P.B. Sphenopus divaricatus (Gouan) Rchb. Amaranthaceae Amaranthus hybridus L. Atriplex dimorphostegia Karelin et Kiriloff. Beta vulgaris Tourn. Chenopodium murale L. Cornulaca monacantha Del. Suaeda fruticosa Forsk. Apiaceae Anethum graveolens L. Anacyclus cyrtolepidioides Pomel. Aster squamatus Hier. Calendula arvensis L. Dicotylédones Calendula bicolor Raf. Conysa Canadensis (L.) Cronquist Launaea glomerata (Cass.) Hook. Asteraceae Launaea mucronata (Forsk.) Muschler. Launaea nudicaulis(L.) Hook. Senecio vulgaris L. Sonchus maritimus L. Sonchus oleraceus L. Scorzonera laciniata L. Carthamus eriocephalus Boiss. Boraginaceae Echiochilon fruticosum Desf. Echium humile (Desf.) Jah. Ammosperma cinereum (Desf.)Hook. Diplotaxis acris (Forsk.) Boiss Hutchinsia procumbens Desv. Brassicaceae Oudneya africana R. Br. Rapistrum rugosum (L.) All. Sisymbrium irio L. Sisymbrium reboudianum Verlot Paronychia Arabica L. Polycarpaea fragilis Delile. Caryophyllaceae Spergularia salina (Ser.) Presl. Stellaria media (L.) Vill. Vaccaria pyramidata Cistaceae Helianthemum lippii (L.) Pers. Convolvulus arvensis L. Convolvulaceae Cressa cretica L. Astragalus corrugatus Bertol. Fabaceae Astragalus gombo Coss. et DR. Melilotus indica All. Frankeniaceae Frankenia pulverulenta L. Gentianaceae Centaurium, pulchellum (Sw.) Hayek Geraniaceae Erodium glaucophyllum L'Her. Malvaceae Malva parviflora L. Glaucium corniculatum (L.) Curtis. Papaveraceae Papaver rhoeas L. Limoniastrum guyonianum Dur. Plombaginaceae Limonium delicatulum (de Gir.) O .Kuntze Polygonaceae Polygonum argyrocoleum Steud. Primulaceae Anagallis arvensis L. Solanaceae Solanum nigrum L. Tamariaceae Tamarix aphylla (L.) Karst. Thymeleaceae Thymelea virgata Tourn. Verbinaceae Lippia nodiflora Rich. Fagonia glutinosa Delile Zygophyllaceae Zygophyllum album L. Annexe 5 – Listes des espèces végétales cultivées au niveau du périmètre d'étude de l’I.T.D.A.S. de Hassi Ben Abdellah (ABABSA, 2005) Familles Espèces Poaceae Triticum durum Triticum sativum Lamarck Hordeum sativum Phagnalon purpurascens Schultz. Carduncellus devauxii Battandier Chenopodium murale Linné Salsola tetragona Delile Apocynaceae Nerium oleander Linné Brassica napus Linné Raphanus sativus Linné Brassica oleracea Linné Convolvulaceae Convolvulus sp. Linné Acacia sp. Adanson Medicago laciniata Mill. Vicia faba Linné Vitaceae Vitis vinifera Linné Myrtaceae Eucalyptus globulus Labill. Casuarinaceae Casuarina equisetifolia Forst. Solanaceae Solanum nigrum Linné Liliaceae Allium cepa Linné Allium sativum Linné Apiaceae Daucus sp.Tourn. Cucurbitaceae Cucurbita pepo Linné Cucumis sp. Linné Punicaceae Punica granatum Linné Moraceae Ficus carica Linné Rosaceae Prunus armeniaca Linné