Les épithéliums

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Partie B
Voir introduction corps humain avant partie A
Chapitre 2 : Les épithéliums
I- Introduction - Nomenclature
1- Définitions
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Coloration trichromique : elle permet de bien visualiser un constituant qui est la lame
basale qui va séparer lʼépithélium du chorion : ensemble = la muqueuse bronchique.
Au dessus de lʼépithélium on a la lumière, la ou existe lʼair et le mucus.
Dans les épithéliums toutes les cellules ne se ressemblent pas.
2- Structure Fonctions
Les épithéliums sont des groupes de tissus très divers, formés par des cellules :
- cohésives (matrice extra cellulaire peu abondante)
- polarisées (pôles basal et apical)
- reliées entre elles par des systèmes de jonctions très abondants
Ils sont séparés par les tissus conjonctif par une lame basale.
Les épithéliums sont avasculaires (pas de vaisseaux).
2 types :
- les épithéliums de revêtement (certains sont glandulaires)
- les épithéliums glandulaire (qui vont sécrétés un produit de sécrétion, certains sont de
revêtement)
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Ces épithéliums!"#$%&'(
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fluctuer selon le cycle menstruel.
7
Polarité des cellules épithéliales :
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Pole apical
Pole basal
Epithélium
Lame basale
Tissu conjonctif (chorion)
On a la lame qui est situé a la place de membrane.
Au niveau des cellules épithéliales, on distingue le pole basal et le pole apical à lʼopposé
du pole basal.
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Polarité des épithéliums
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On définie des couches basales et des couches superficielles, en haut, qui sont au contact
de la lumière. Dans les tissus conjonctifs il y a des vaisseaux donc des
cellules
9
épithéliales et non inversement. Entre les cellules épithéliales il y a la matrice extra
cellulaire.
3- Systèmes de jonctions intracellulaires
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Système de jonction exemple : la jonction dermo-épidermique
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La lame basale est plus ou moins visible en HE, des basales très fines pour des échanges
10
et des basales
plus épaisses. Le PAS ou trichrome colore
en rouge les sucres, on observe
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une basale très fine quʼon ne verrait pas en HE.
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En ME la lame basale a une structure bi ou tri partite. 3 éléments
constituent la lame
11
basale : la lamina lucida, la lamina densa et la sublima densa. La sublamina densa permet
lʼencrage de la lame basale au niveau du tissu conjonctif.
La lame basale va définir deux compartiments, elle induit la filtration, elle induit la polarité,
elle sert de matrice de réparation. La lame basale elle est synthétiser pour parties par les
cellules épithéliales et par les cellules conjonctives, elle est donc a la fois épithéliale et
conjonctive, par simplification on la classe dans les cellules épithéliales.
4- Relations épithélium-conjonctif
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Filaments intermédiaires de kératine
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Fibrilles de collagène III
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K(.8"*-)"-A+##,23
K(.8"*-)"-A+##,2
On a la présence dʼhémidermosome vers lesquelles conversent des filaments
intermédiaires de kératine ou cytokératine très importants pour caractériser les cellules
épithéliales. La lamina densa est traversée par des filaments dʼencrages ou on trouve une
protéine la laminine, puis la lamina densa avec du collagène de type 4 et dʼautres
constituants. La sublamina densa est occupée par des fibrilles dʼancrage constitués par du
collagène 7. Ces fibrilles dʼancrages vont sʼancrer sur des fibrilles de collagène 3 et vont
sʼassocier ensuite avec des fibres de collagène de type 1.
Le role des lames basales
- origine mixte épithéliale et conjonctive
- considérée comme faisant partie de lʼépithélium
- support et ancrage : systèmes de jonctions
- permet échanges métaboliques, eau et minéraux
- filtre macromolécule, stockage facteurs de croissance
- échanges cellulaires : diapèdése des leucocytes et C Langerhans. Normalement
imperméables aux c épi et aux cellules conjonctives (fibroblaste) mais certaines cellules
peuvent passer dʼun compartiment à lʼautre, elle controle donc ces échanges.
- role de barrière pour kératinocyes et fibroblastes
- carcinome intraépithélial ou in situ, stade T0 de meilleur pronostic. Role limite pour les
cancers, quand ils nʼont pas franchit la lame basale stade T0.
Glomérule
Filtration du sang à
travers la membrane
basale glomérulaire
Tube contourné
proximal
Réabsorption eau, Na+ …
14
Les cellules épithéliales forment le parenchyme : la partie noble qui est responsable des
fonctions physiologiques prinicipales. On oppose le stroma (tissu de soutien) ou
mésenchyme : les tissus qui amène la vascularisation et lʼinnervation.
Les épithéliums de revetements vont tapisser, lʼépiderme (la peau), les cavités
communicant avec le monde extérieur (bouche, tube digestif ....) et les cavités à lʼintérieur
du corps.
Les épithéliums glandulaires : exocrine (salive ou sueur), et endocrine (hormones).
Certains épithéliums ont des fonctions multiples, ex : estomac, bronche.
II- Les épithéliums de revetement
1- Définition
Les épithéliums de revetements tapissent lʼextérieur du corps, les cavités de lʼorganisme,
les canaux excréteurs des gl exocrines, mais aussi les cavités closes cardiovasculaires il
est appelé : endothélium, les cavités coelomiques (plèvre, péricarde, péritoine) il est
appelé : mésothélium et les cavités communiquant avec lʼextérieur il est appelé épithélium.
Lʼépithélium avec son tissu conjonctif :
- cavités closes cardiovasculaires : endothélium + couche sous endo = intima (vaisseaux)
endocarde (coeur)
- cavités coelomiques (plèvre, péricarde, péritoine) : mésothélium + couche sous méso =
séreuse
- cavités communiquant avec extérieur : épithélium + chorion = muqueuse
- extérieur corps : épiderme + conjonctif = peau
2- Classification
a- Nombre de couches cellulaires
4- Renouvellement des épithéliums
5- Intéret en pathologie
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Classification selon le nombre de couches cellulaires
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Dans ces épithéliums simples il nʼy a quʼune seule couche cellulaire
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Pole apical
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Pole basal
Epithélium
Lame basale
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Pole apical
Tissu conjonctif (chorion)
Pole basal
Epithélium
Deuxième type
: les épithéliums pseudostratifiés : la taille des cellules et la hauteur
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variable
des
noyaux
Lame
basale donnent un aspet de pseudo couche.
(On peut aussi avoir des cellules de tailles variables dans les unistratifiée)
Tissu conjonctif (chorion)
En ME, on voit que quasiment toutes les cellules sont en contact avec la lame basale. On
20
ne peut pas parler de plusieurs couches.
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20
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Les épithéliums stratifiés :
- les bi-stratifiés : 2 couches
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- les pluristratifiés : plus de 2 couches
On a donc une polarité de lʼépithélium avec des couches basales et des couches
superficielles.
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21
b- Forme des cellules superficielles
La classification selon la forme des cellules superficielles :
- pavimenteuses : cytoplasme très fin, le noyau est lenticulaire (forme aplatie)
- cubiques : les cellules sont aussi hautes que larges, noyau arrondi central
- prismatiques
ou cylindriques : les cellules sont plus hautes que larges, noyau allongé, et
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classiquement plus proche du pole basal
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On
devrai dire pseudo cylindriques, car les cellules ont des faces anguleuses : elles
sʼemboitent les unes dans les autres.
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22
c- Différenciations morphologiques des cellules
Différenciations apicales
- Epithéliums ciliés : cils vibratiles. Ex : épithéliums respiratoires (fosses nasales,
bronches), épithélium des trompes utérines ...
- Epithéliums à stéréocils. Ex : épithélium canal épididyme et canal déférent
- Epithéliums à plateau strié, ils comportent des microvillosités en surface qui vont
augmenter la surface membranaire et donc les capacités dʼabsorption notamment
intestinal et des cellules antérocites. Ex : épithélium intestinal, microvillosités régulières.
- Epithéliums à bordure en brosse. Ex : tube contourné proximal (rein)
Différenciations basales :
- Epithéliums striés, ils ont des replis entre lesquelles on retrouve des mitochondries. Ces
mitochondries fournissent de lʼénergie pour des systèmes de transports actifs. Ex :
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épithélium des canaux striés (glandes salivaires), tubes contournés rénaux. Phénomène
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réimpliqué dans la réabsorption dʼeau et dʼélectrolytes qui vont concentrer lʼurine ou la
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de lʼurine primitive. Ex : capsule de Browman
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24
24
Certains épithéliums sont classés en fonction de la synthèse ou lʼélaboration dʼune
substance particulière :
- Mucus (ex : épithélium gastrique)
- Kératine (ex : épithélium kératinisés (épiderme, poils, ongles))
- Pigment (ex : épithélium pigmentaire (oeil))
La classification dʼun épi sʼeffectue selon le type de cellules majoritaire, on a toujours un
type cellulaire prédominant majoritaire, lʼépi est classé en fonction de ce type, mais il peut
exister dʼautres types cellulaires associés.
Classification fonctionnelle :
- Epithélium de protection.
Plurisatrifiés : épiderme, cavité buccale ...
Pseudostratifiés : urothélium, épithélium bronchique
Unistratifiés : épithélium gastrique
- Epithélium dʼéchanges, ils sont très fins, pavimenteux
Unistratifiés : épithélium alvéolaire, endothélium, épithélium intestinal
- Epithélium de glissement (feuillets de glissement)
Mésothéliums
Autres épithéliums :
- Epithéliums sensoriels, épithéliums de revetements spécialisés, qui ont des placodes
- Le cristallin, il a une origine ectoblastique. Cʼest une lentille transparente, biconvexe, et
élastique. Elle a un role dans lʼaccomodation, cad la mise au point. Elle a une structure
épithéliale, elle a une lame basale, et des cellules épithéliales anucléaires, et elles ont
une structure cytoplasmique cristalline, et une disposition parallèle qui fait converger les
faisceaux lumineux. Ce qui a un effet : cette lentille va avec lʼage, perdre son élasticité et
etre responsable de la presbytie : porter des lunettes pour y voir de près, et la cataracte
cad lʼopacification du cristallin (on remplace le cristallin naturel par un artificiel).
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27
3- Caractéristiques et spécialisations de la cellule épithéliale
Les épithéliums simples :
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Lame basale
Endothélium vasculaire
Alvéoles pulmonaires
Cavités séreuses : mésothélium
Endothélium vasculaire
28
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29
Lame basale
Canaux excréteurs
Tubes rénaux
30
Canal excréteur
Tube rénal
31
!"#$%&'#()*+,-'#./0#1(2* *#)"'2*
Intestin grêle
Intestin grêle
Estomac
Trompe
Les épithéliums simples (épithéliums cubiques ou cylindriques simples)
Le plus souvent avec différenciations apicales :
32
- Cils (ex : épithélium tubaire)
- Stéréocils (ex : épithélium épididyme, canal déférent)
- Plateau strié (ex : épithélium intestinal)
- Mucosécrétion (ex : épithélium de surface estomac)
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microvillosités
mitochondries
Replis basaux
Les mitochondries visibles seulement en ME.
35
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microvillosités
mitochondries
Replis basaux
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36
Les épithéliums pseudostratifiés :
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De type respiratoire : VAS (voies aériennes supérieures), trachée, bronches = conduction
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air
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37
Type cellulaire majoritaires : cellules primastique ciliée
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Epithélium pseudo-stratifié prismatique cilié (de type respiratoire)
Cellules ciliées (A), cellules à mucus (B) ou caliciformes, cellules intermédiaires (C),
cellules basales (D) (elles peuvent ne pas avoir de couche basale), cellule endocrine (E)
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5-,*$6",*0,+"#01$.#0,7
polarité inversée
: elles vont déversées leurs grains de sécrétions à travers la basale
Les points verts : les cellules sont reliées entre elles par des systèmes de jonctions
7
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9
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Le tapis roulant muco-cilliaire va nettoyer les voies respiratoires.
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39
Lʼépithélium de type respiratoire est sur les voies aériennes de conduction (trachée,
bronches, bronchioles), et lʼépithélium alvéolaire est au niveau du poumon et cʼest à ce
niveau que vont se faire les échanges gazeux.
Biopsie bronchique: Coupe colorée HES, Objectif X 100
Architecture et
cytologie
Architecture et cytologie
41
Frottis ou lavage bronchique: Coloration rapide Objectif X 100
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42
Détails cytologiques mais pas de notion d’architecture
Détails
cytologiques mais pas de notion dʼarchitecture
Les épithélium pseudo-stratifiés polymorphe ou transitionnel ou urothélium :
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".'3).0"%,*.(*$014+#$#.44,'
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Dans les pseudostratifiés, un épithélium est polymorphe car il change de morphologie
selon lʼétat de distension lors du remplissage des voies urinaires ou de la vessie. Les
cellules vont se disposer en pseudo couches, il nʼy a pas de vraies couches donc il nʼest
pas stratifié. Les cellules superficielles sont les plus volumineuses, elles sont parfois
binuclées,
on a et
des
cellules
intermédaires
piriformes et des cellules basales (pas de
Voies urinaires
vessie:
distension
lors de ou
remplissage
couche).
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7,''8*94$,0)&-#1#0,+
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43
Vessie vide
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44
Les épithéliums stratifiés :
1&'()%*'+,#$2+-'3+"#$-'4#(./('0'%#
Epithéliums
cubiques bi-stratifiés : ex : canaux excréteurs des glandes sudoripares
Epithélium
prismatiques bi-stratifiés : ex : certains canaux excréteurs
156$7$2/8/+5$"52.%("+.#$9"#$:*/89"#$#+9;.'&/."#
Epithéliums bi-stratifiés mixtes : 1 assise de cellules cubiques simple et une assise de
1&'()%*'+,#$&.'#,/('3+"#$$-'4#(./('0'%#
cellules
myoépithéliales qui par leur contraction favorisent lʼexpression. ex : système
156$7$2".(/'8#$2/8/+5$"52.%("+.#
canalaire
de la glande mammaire => lactation.
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15$7$#<#(=,"$2/8/*/'."$9"$*/$:*/89"$,/,,/'."
46
Epithéliums pluristratifés pavimenteux non kératinisés (ex : cavité bucale, oesophage,
vagin, canal anal, ...), ils sont en continuité avec lʼépiderme.
Dans ces épithéliums on a une structure en 3 couches :
- une couche basale ou germinative de réserve qui est en général faite de petites cellules
basophiles ou lʼon voit des mitoses,
D0*+&"#$%&'#()*+*$,-$#.#&*
- une couche épineuse ou couche de Malpighi qui ont des angles, elle est constituée de
plusieurs
strates cellulaires,
!"#$%&'#()*+"'(,#*$,-$#.#&*
- les cellules s'aplatissent pour former la couche pavimenteuse superficielle.
Il y a une maturation de la base vers la lumière.
!"#$%&'#()*+"'(,#*$,-$#.#&*+"-/#)01$0(2+131+4&,-$#1#*&*
5!2+6+7-/#$& 8(77-'09+:*3"%-;09+/-;#19+7-1-'+-1-'9+<=
B&)#?0*)3*3)0* 0$+?0*)3*3)0* 5CCC=
@-$(,-$#31
>0''('0+?0*A(-)-1$0
>3(7%0+*("0,.#7#0''0
>3(7%0+&"#10(*0+3(+?0+@-'"#;%#
>3(7%0+8-*-'0+3(+;0,)#1-$#/0
47
A la lumière on a une pycnose, les cellules se contractent ce qui provoque leur mort.
Cytoplogie vaginale : Epithélium vaginal chez la femme ménopausée ou chez la fillette
avant la puberté, il ne comporte que des cellules basales ou para basale. Chez la femme,
entre la puberté et la ménopause, il y a un développement de lʼépithélium avec lʼapparition
de ces couches intermédiaires puis superficielles. Meme chez la femme entre la puberté
et la ménopause on a aussi des variations cyclique de cet épithélium dans la deuxième
phase du cycle : entre le 20 et le 23ième jour du cycle, on a un indice (index) le plus haut
des cellules éosinophiles et des cellules caryopicnotiques.
!"#$%&'#()*+"'(,#*$,-$#.#&*
<5*+&"#$%&'#()*+*$,-$#.#&*
!"#$%&'#()*+"'(,#*$,-$#.#&*+"-/#)51$5(6+131+7&,-$#1#*&*: !6;+&"#$%&'#()+/-0#1-'
4"#$%&'#()+
"-/#)51$5(6
131+7&,-$#1#*&
8%3,#31+
)(9(5(6
/-0#1
23'
48
E(/)51'#95%'04/)/#2+#'3'5/
81'#95%'04/)1%02'/#2+#'3'5/)1+*'4(,#(0<),$,)F52+#','/5/. 8<G)51'#95%'04)*+&',+%
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-.)',#(2456'+'2(/
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N(6)21'#32%'506)1%5+'6#+-#'C'26)1-,'0(.#(5O)
49
.$.)?2+-#'.'6267)*(+,'*$,-&'.-%
Etude par frottis de dépistage (sauf médicolégal viol)
!"#$%$&'()*(+,'*$,-&'.-%(
/01+2&.-#'$.)3$+0$.-%(
42.$1-56()7
*(%%5%(6)8-6-%(6)(#)1-+-8-6-%(6
9:);(*3(+*3()<()*(%%5%(6)-.$+0-%(67)6'01%(6)-.$0-%'(6)=<"6#+$13'(:>
Le
frottis on le fait pour des dépistage du cancer du col. On va rechercher si il y a des
?$@%$*"#(6 =*(%%5%(6)#"1'A5(6)<()%B'.C(*#'$.)DEF:>)*(%%5%(6)-.$+0-%(6
cellules
anormales, simple anomalie (dystrophie), mais si lʼon voit des cellules typiques
G(%$.)-.$0-%'(6)C+$##'6
H:)I2#(*#'$.)1-+)E!;)<(6)DEF)J 1-+#'+)<()*(%%5%(6)(.)6561(.6'$.)%'A5'<(
de
lʼinfection HPV, les koilocytes on parle alors de cellules50anomales. On va faire ensuite a
partir dʼune partie du frottis une G')-.$0-%'()K)*$.#+L%()(#M$5)8'$16'()
détection par PCR des HPV à partir des cellules en
suspension liquide, selon les anomalies détectées lors du frottis. La majorité des cancers
sont liés au HPV. Cette infection peut régresser, on réalise une conisation si lʼinfection
persiste. On peut aussi faire des vaccinations préventive contre HPV fréquents et
oncogènes.
Lʼépiderme : épithélium pluristratifié pavimenteux kératinisé, il a en surface une couche
2(3#,%&-.,/&0*3#%/0)&3-)1-&4&,3#%15&*(6-(07#
plurimentée. (autres8,)1-&6&3,3
localisations : lèvres, langue, cordes vocales...)
!"#$%&'()*(#+#,%&-.,/&0*#'(#/1#%(10
9"#:0-)(3#/;<1/&31-&;63#+#/=5)(3>#/16?0(>#<;)'(3#5;<1/(3#@A
52
:4/5&-.&
Epiderme, dans la couche super on a une couche granuleuse qui possèdes des grains de
kératoyaline qui sont des grains qui apparaissent bleutés dans le cytoplasme des cellules
superficielles. Ils vont participer à la fabrication de la kératine qui forme la couche cornée.
On ne voit pas la basale (peau fine), car on est en HES.
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53
Epiderme
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54
Epiderme
La peau nʼest pas la meme entre la peau du torse et du ventre et la peau au niveau des
paumes des pieds et des mains. Différences entre une peau fine et une peau épaisse.
Aspect papillomateux de la basale qui forme des replis, cʼest un aspect responsable des
empreintes digitales.
Epiderme - Peau fine
• localisation : tronc, abdomen
• annexes
• 4couches
• couche cornée
• couche granuleuse
Kératohyaline
• couche épineuse
• couche basale
55
Epiderme - Peau épaisse
• localisation : paumes et plantes
• peau glabre : absence de follicules pilo-sébacés
• 5 couches, aspect papillomateux
couche claire
56
Les cellules non épithéliales des épithéliums :
Dans lʼépithélium on a des cellules non épithéliales. Elles sont minoritaires et dépourvues
en général de systèmes de jonctions. Elles sont présentes dans les épithéliums de
revetements mais aussi glandulaire. Elles ont des fonctions spécifiques : pigmentation,
capture des antigènes, initiation réponse immunitaire, role sensitif ou sensoriel, role
endocrine ou paracrine. On a des pathologies spécifiques de ces cellules soient par perte
soit par dysfonction (en + ou en -) soit par prolifération.
Première cellules : les mélanocytes : ce sont les cellules pigmentaires de lʼépiderme. Ce
sont des cellules non épithéliales. Elles sont présentes au niveau des épithéliums
malpighiens kératinisés et choroides, elles sont situées entre les cellules basales. Elles
proviennent des crètes neurales. Elles vont a partir dʼun aa la tyrosine faire la synthèse de
la mélanine par hydroxylation. Cʼest une capacité qui est partagée avec les cellules qui
fabriquent les amines biogènes, quʼon certains neurones dans le cerveau qui a partir de la
tyrosine vont fabriquer la dopamine. Cette cellule en MO est ovoide et claire alors que en
ME elle est dendritique. Cette c va fabriquée de la mélanine mais comme elle ne la garde
pas, elle va transférer aux kératines. Cellule dendritique (long prolongement
cytoplasmiques fins nombreux qui sont le sièges des mélanosomes). En histochimie on
peut faire des réactions et mettre en évidence la tyrosinase (enzyme qui transforme la
tyrosine), et en immunohistochimie, on a lʼexpression de HMB45 et MelanA (protéines et
enzymes présents dans les mélanosomes, ce sont des marqueurs des mélanocytes ce qui
permet de les reconnaitre). Ce sont des cellules très peu nombreuses. Leur nombre va
etre variable chez un meme individu. Elles varient selon la zone corporelle. On peut avoir
la destruction par le SI de ces mélanocytes : le vitiligo. On a des tumeurs de ces
mélanocytes : les grains de beauté : les naevus (bénigne), et le mélanome (maligne) qui
est une tumeur du fait dʼexpositions solaire abusives.
Les cellules de Langerhans : Ce sont des cellules présentes dans les épithéliums
pluristratifiés pavimenteux kératinisés et non kératinisés. Ces cellules sont présentes dans
la couche de Ma. Elles dérivent de la lignée des monocytes sanguins, origine de la moelle
oesseuse puis elles vont migrer par le sang vers les épi et donc franchir la lame basale,
elles captent les Ag elles vont ensuite repartir vers les lymphoides pour initier une réponse
immunitaire. Ces cellules sont très importantes dans les phénomènes dʼallergies de
contact ou dʼallergies alimentaires. Elles expriment un marqueur : la protéine S 100.
2"%&+"##$#"%&*)*&64-,56#-/#"%&="%&
Des lymphocytes intra-épithéliaux (LIE) : soit des cellules isolées entre les cellules
64-,56#-$.%
épithéliales, soit dans lʼintestin des cellules M qui abrite dans leur replis des lymphocytes.
Ces
lymphocytes
ont comme origine le tissu lymphoide associé aux muqueuses : MALT.
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62
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III- Les épithéliums glandulaires
Leur fonction est de sécréter. Soit exocrines, du pole apical vers lʼextérieur, on a un canal
excréteur possible, soit endocrines, du pole basal vers le milieu intérieur et on a pas de
canal excréteur.
On peut retrouver des cellules endocrine dans tout le corps.
Amphicrine homotypique : cellule exocrine et endocrine (ex : hépatocyte)
Amphicrine hétérotypique : organe exocrine + endocrine. (ex : pancréas acini + ilots de
Langerhans)
1- Les épithéliums exocrines
!"#$%"&'$"()
*+,,',+#-"#(,.+#/-0%('1.+#-23)#-('-4(%53)$-')-.1"$6.,"'5-2+-%+78$+5+)$
Ces cellules glandulaires peuvent etre isolées, regroupées ou formant un épithélium de
revetement.
Cellule à mucus isolée : cellule
caliciforme (intestin, épithélium
respiratoire)
Cellules à mucus regroupées :
glande intraépithéliale (urètre)
Épithélium de revêtement
sécréteur (estomac)
64
Une glande intraépithéliale est une structure glandulaire dans lʼépithélium.
On a ensuite des cellules qui forme une glande à distance de lʼépithélium (glande
exocrine), soit elles restent connectées avec cet épithélium avec un canal : cʼest le cas
des épithélium exocrine, soit elles sont totalement à distance de lʼépithélium : on est au
niveau endocrines. Ces cellules proviennent dʼun feuillet embryonnaire et elles restent
connecter par un canal a ce feuillet. A lʼinverse certaines vont se séparées et vont former
une glande endocrine. Attention : Toutes les cellules sécrétrices ne sont pas des cellules
épithéliales (neurones ...)
0+*.'1"#$
./0+*.'1"#$
./0+*.'1"#$
#
On a des distributions similaires entre les exocrines et les endocrines.
a- On distingue les portions sécrétrices selon leur forme et leur taille :
%41%(1'4"- Acinus : Glande composée aceineuse (ex : pancréas, glande parotide)
/$#%41%(1'4"
"+#"
$#%41%(1'4"
.4'/"+#"
4'/"+#"
- Tube ou tubule : Glande tubuleuse (ex : glandes de Brunner (duodénum), glandes
+B+*"+#" muqueuses)
D$E (+B+*"+#"
$E (+B+*"+#"
- Tubulo-acineuse : Glande composée tubulo-acineuse
+*3G.4'/"+#"
(+B+*3G.4'/"+#"
+B+*3G.4'/"+#"
.*H%3*.'1"
3*.'1"
*H%3*.'1" - Alvéolaire : Glande composée alvéolaire (ex : glande mammaire en période de lactation
qui dérive de lʼectoblaste primitif)
6666
- Glande 66hépatique
(à la fois exocrine et endocrine, on parle de travées hépatocytes)
'3/
3/
Exemples :
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Les glandes sébacées dérivent de lʼépiderme.
()**+,#-.'/.0%#'/1#/%2,.)2-/
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4&5-1#/.676&#6'#
4&8/'612,)%5,#
4&5-1#/5&9+2&5),#
4&5-1#/'+753+#
4&5-1#/53)-#6'#
%5-3,+5' 67
b- Classification selon le canal : conduit qui a des capacités dʼexcrétion mais pas dans la
sécrétion.
Glande simple : canal unique non ramifié
Dans certains cas la portion sécrétrice est ramifiée ou contournée.
!"#$%&'()%*'+,#$-*./0+*.'1"#$
"2341'/"#
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5*./0"$#',&*"$6$4./.*$+/'7+"$/3/$1.,'8'%
4./.*$+/'7+"
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#',&*"$<+=+*"+#"$
#',&*"$<+=+*"+#"$
!"#$%&'()%*'+,#$-*./0+*.'1"#$
43/(3+1/%"
1.,'8'%"
>26$5*./0"#$#+031'&.1"#
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"2341'/"#
>26$-*./0"#$0"$!'"="1?)+/
@'/("#('/$A$43*3/B
68
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Glande
alvéolaire
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4./.*$+/'7+"
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1.,'9'%"
=',&*"$.*>%3*.'1"$
?26$-*./0"#$#%@.4%"#
?2$6$-*./0"#$#%@.4%"#69
!"#$%&'()%*'+,#$-*./0+*.'1"#$
Glande composée : canal ramifié ou multiple : (ex : glande mammaire)
"2341'/"#
La nomenclature se fait en fonction de la forme de la portion sécrétrice.
Dans certains cas le canal excréteur est unique (ex : parotide, sous maxilaire) ou des
56$7*.##'8'4.('3/$,31&)3*3-'9+"$#"*3/$4./.*
canaux excréteurs multiples (ex : glande mammaire, glandes sublinguales)
:*./0"$43,&3#%"$;$4./.*$1.,'8'%
3+$,+*('&*"
<3,"/4*.(+1"$"/$83/4('3/$0"$*.$
831,"$0"$*.$&31('3/$#%41%(1'4"
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B glande 7./.+2$"241%("+1#$,+*('&*"#$
La
mammaire est une glande
acineuse composée
en dehors de la lactation chez la
=>2$;$-*./0"$,.,,.'1"?$-*./0"#$
70
femme, elle est composée alvéolaire pdt #+A*'/-+.*"#@
la lactation chez la femme, mais chez lʼhomme
elle est rudimentaire et il nʼy a pas de portion sécrétrice.
Glande mammaire
glande acineuse composée
71
c- Classification selon le mode de sécrétion :
- le mode dʼexocytose : le mode mérocrine le plus fréquent
- le mode de décapitation de la cellule ou il y a un étranglement apical du cytoplasme qui
permet la libération des vésicules qui est rare et qui est utilisé pour les lipides du lait
pendant la lactation : le mode apocrine (mais les protéines du lait sont sécrétées selon
un mode
mérocrine)
!"#$%&'()%*'+,#$-*./0+*.'1"#$
- le mode holocrine est
rare, cʼest par mort cellulaire : elle va avoir un noyau qui se
"2341'/"#
pycnose, elle va rompre ses membranes et libérer son contenu : cʼest le cas de la
56$7*.##'8'4.('3/$#"*3/$*"$,30"$0"$#%41%('3/
sécrétion sébacée.
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<*.4(.('3/=
B3*341'/"
72
:.1"$;$-*./0"$#%C.4%"
d- Classification selon le produit de sécrétion :
Quand des sécrétions correspondent a des protéines on va parler de cellules séreuses.
Un noyau basal et ce noyau est entouré par du REG, au dessus des vésicules de
!"#$%&'()%*'+,#$-*./0+*.'1"#$
sécrétions,
des mitochondries, et des vésicules dʼexocytes qui correspondent à des grains
"2341'/"#
de sécrétrions qui sont
des grains de zimogène. Le contenu de ces grains est plus ou
moins foncé. A lʼextrémité ils vont etre déversés dans une lumière étroite ou il va y avoir
56$7*.##'8'4.('3/$#"*3/$*"$&130+'($0"$#%41%('3/
exocytose.
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4"**+*"#$#%1"+#"#
<=*"$.&'4.*
<=*"$>.#.*
73
En MO, on voit partie basale, basophile qui correspond au RER, on voit aussi les grains. Il
y a aussi une lame basale, et des cellules myoépithéliales entre la lame basale et la
cellule sécrétrice. (il nʼy en a pas au niveau pancréatique).
7"%&+,-./+#-$'%&9#0:;$#0-<"%&
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9#0:;"%&%$;)<-,0<"%&".&%"-:&
0>-:-&,0:><+0.-H$"%
74
!"#$%&'()%*'+,#$-*./0+*.'1"#$
Les cellules muqueuses :
Elles sécrètent du mucus"2341'/"#
ou mucopolysaccharides, elles ont un noyau basal, un
cytoplasme qui est clair et translucide sur lʼHES et qui peut etre coloré par le PAS.
9:$;*.##'<'4.('3/$#"*3/$*"$&130+'($0"$#%41%('3/
A coté
de ces tubes muqueux on a dans certaines glandes des tubules séromuqueux.
5+6+*"$"($(+6+*37.4'/'$#%137,+8+"+2
5+6+*"$,+8+"+2
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;"**+*"$,=37%&'()%*'.*"#
75
!"#$%&'()%*'+,#$-*./0+*.'1"#$
Dans ces cellules a mucus, cellules mérocrines, on peut avoir 3 types :
- Cellules mucosécrétantes"2341'/"#
: type banal (ex : tube et tubulo-acini muqueux)
- Cellules caliciforme à pole muqueux ou apical ouvert (ex : épithélium respiratoire,
epithélium
intestinal)
<=$>*.##'?'4.('3/$#"*3/$*"$&130+'($0"$#%41%('3/
- Cellules cylindrique a pole muqueux fermé (ex : épithélium de surface gastrique)
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77
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!"#$%&'()*+
Successions dʼépatocytes. Ces cellules sont amphicrine car elles ont une capacité de
sécrétion exocrine vers le pole biliaire qui va déverser la bile primitive dans le canal
biliaire, et une fonction endocrine au niveau de leur pole ciliaire.
Notion de canalicule : la cellule qui sécrète est lʼépatocyte. Un canicule est petit conduit
entre des cellules qui le délimite par leur membrane mais qui ne sont pas des cellules du
canal, ici sécrétrices. Espace entre deux cellules qui va permettre a un produit de
sécrétion de cheminer. (fonction exocrine).
Les épithélium glandulaires exocrine ont une régulation de leur sécrétion qui est
inconsciente par le système nerveux (ou végétatif), elle est aussi chimique, hormonale.
2- Les épithéliums endocrines
Définition : elles se définissent par une sécrétion dans le milieu intérieur par le pole basal
(ou pole vasculaire), ce qui nécessite dans le tissu conjonctif la présence dʼune
vascularisation importe, mais il nʼy a pas de canal excréteur. Le produit de sécrétion va
agir a distance sur des cellules cibles (interactions hormone- récepteur). Ces glandes
endocrine ont une origine embryologique variable mais de nature épithéliale. Il y a une
fonction endocrine de cellules non épithéliales appelées endocrines neurones
hypothalamus,
c de Leydig, c thèque.
G#&',*)/0,$)%1&'@$-.(%$-)+#&'
#.(85+).#&
a- Cellules dispersées dans
un épithélium : premier mode dʼarchitecture des cellules
! "#$$%$#&'()&*#+&,#&'(-.&'%.',*)/0,$)%1
endocrines,
on les voit dans les muqueuses, ce sont les cellules du système endocrinien
diffus (SED),
digestif, bronches. On peut avoir des tumeurs spécifiques des cellules
23'4' tube
5#$$%$#&'(%'&6&/71#'
#.(85+).)#.'()99%&':;2<=>%?# ()@#&/)9A'B+8.50#&C
du SED.
PAS
Cellules exocrines
D*)/0,$)%1'+#&*)+-/8)+# 81
EF"'-./)!50+818@+-.).#
b- Cellules en amas au sein dʼun organe :
Les ilots de Langerhans (pas composés de cellules de langerhans, mais de cellules alpha,
beta ...), on le trouve entre les acini-exocrines. Dans leur cytoplasme on a de lʼinsuline
(précipité marron) cʼest un marquage cytoplasmique, lʼhormone nʼest pas au niveau de la
membrane de la cellule. Dans le noyau, elle a une fonction nucléaire, dans le cytoplasme
pour la structure de la cellule, dans la membrane : protéine récepteur qui permet
dʼidentifier la cellule. On utilise une contre-coloration pour voir la structure exocrine et
endocrine. Toutes les cellules ne sont pas marquées. Lʼinsuline est la principale hormone
! "#$$%$#&'#(')*)&')%'&#+(',-%('./0)(#
hypoglycémiante (sucre du sang)
1)(2/3)&'4'5$.6',#'7)(0#/8)(&
9**%(.8+&6.28+*+#
:(6+!+(&%$+(#
82
c- Cellules formant le parenchyme dʼun organe (glande endocrine ou glande amphicrine).
Dans cet organe on a du tissu conjonctif et les cellules épithéliales, ex : lʼhypophyse, la
thyroide ou les surrénales.
- Soit une disposition en travée : disposition fasciculée, (ou travéculaire) ex : zone
fasciculée de la corticorsurrénale
- La glande réticulée : travées qui forment un réseau tridimensionnel dans lʼespace entre
lequel il y a des capillaires séparés par une lame basale des cellules endocrines. (ex :
médullosurrénale, hypophyse, parathyroide)
"#$$%$#&'()*+,-.'$#'/,*#-012+#'34%-')*5,-#'
- La! glande
folliculaire (ou vésiculaire) (ex : thyroide). Au lieu dʼy avoir une libération par
exocytose65$,-3#'#-3)0*7-#')%'5$,-3#',+/170*7-#8'
de lʼhormone, il y a un face intermédiaire de stockage par une pro-hormone la
tyroglobuline dans une lumière (au milieu orange) qui forme une colle : la colloïde.
9$,-3#'(,&070%$:#
9$,-3#'*:.70%$:#
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;<'='.12*)@3# 83
+*.'1"#$
d- Classification
Selon le type dʼhormones sécrétées :
- peptidique ou protéique (ex : adénohypophyse (FSH, LH, GH, TSH, ACTH, ...), pancréas
(insuline, glucagon, PP)). Lʼhypophyse est une glande endocrine qui controle dʼautres
glandes endocrine. Dans ces cellules, on a une biosynthèse protéiques par transcription
et traduction dʼun gène codant pour lʼhormone et on a des vésicules dʼexocytose et des
grains de sécrétions protéiques. Ce type dʼhormones sont hydrosolubles et une fois
libérées par exocytose elles vont cheminées pour arriver sur des récepteurs
membranaires de cellules ciliées.
- amines biogènes (ex : médullosurrénale (adrénaline, noradrenaline)), elles résultent de la
transformation de la thyrosine (aa) en différents dérivés pour arriver à lʼadrénaline ou la
noradrenaline. Egalement contenue en vésicules dʼexocytose qui ont un coeur dense
séparé par un halos clair. On les retrouvent dans les neurones qui synthétisent la
dopamine. Libérés par exocytose, ils vont agir sur les cellules cibles au niveau de
récepteurs membranaires.
- hormones thyroidiennes (ex : thyroide). Elle utilise un seul aa la thyrosine (la thyroide),
elle va faire des conjugaisons avec plusieurs complexes iodés : synthèse hormone
iodée, pour arriver à un stockage extracellulaire de thyroglobuline et colloide. Sécrétion
qui se fait par le pole basal (T3 et T4). Ces hormones sont liposolubles (il faut quʼelles
soient conjuguées pour etre transportées par des transporteurs plasma). Elles vont
franchir la membrane pour agir a lʼétat libre sur des récepteurs cytoplasmiques.
21("+1$&*.#,.E
84
!"#$#%&''('&#) *+,-+./01#2&2./3/4(&#$#
,&''('&#E 5/1*('/1&6#3(#271,-+7*
85
Détection des hormones peptidiques :
Généralement lʼIHC suffit pour voir une cellule qui contient une protéine. Exception : si la
cellule a phagocyter la protéine (et cellule atteinte par lʼhormone). Elle reconnait lʼhormone
finalisée.
Lʼhybridation in situ va aussi permettre de détecter des transcrits du gène codant pour une
hormone ou un précurseur. Ce nʼest pas parce quʼon voit un gène quʼil est actif.
!"#$%#&'()*$+),'-.'($+)/$/#&*&01$+)
•
HIS: Détection transcrits du gène
codant pour H ou précurseur
•
IHC: Détection Précurseur,
Hormone ou peptides
A@?@D@
2!3
5-6(+%-&/#&'(
243
5-6*1%#&'(
8'*&9&%6#&'(+
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243
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7-'#"&($
7,6='%>#'+$
?@A@B@
8@C@B@
86
Détection hormones protéiques :
- HIS : détection transcrit du gène codant pour H ou précurseur
- IHC : détection précurseur : H ou peptides
"#$$%&%'#(%)*+$,")*+"-.)/0)*,+$1'/1(1,
- hormones stéroides (dérivées du cholestérol), dʼorigine lipidiques, elles sont synthétisées
au niveau de la corticosurrénal mais aussi au niveau des cellules conjonctives qui
synthétisent les hormones sexuelles (cortisol, androgènes). Cʼest une néo-synthèse à
partir du cholestérol, mitochondries à crètes tubulaires, REL abondant. Il nʼy a pas de
2(1/)34,$ vésicules de stockage, hormones qui sont dans des vacuoles qui vont diffuser à travers la
56+7+
')/(%')$8//1*#",+9')/(%$)":+#*4/);<*,$=>
membrane. Ce type dʼhormone est liposoluble et nécessite donc un transporteur
?@5@+7+
A#$+4,+B1$%'8",$+4,+$()'C#;,
(récepteur cytoplasmique/nucléaire). On a aussi du RER qui va permettre la biosynthèse
*1)D$E*(.<$, F A#/(%/+48+'.)",$(1/)"+:+0%()'.)*4/%,$+F '/G(,$+(8H8"#%/,$
des enzymes nécessaire a la transformation du cholestérol.
I5J+#H)*4#*(:+A#$+4,+B1$%'8",$+0#%$+B#'8)",$
.)/0)*,+"%A)$)"8H",+9(/#*$A)/(,8/:+/1',A(,8/+'E()A"#$0%K8,L*8'"1#%/,>
J%A%4,$
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I5J
JE$)$)0,$
9"%A)&8$'.%*,$>
M#$#",
87
Détection de lʼensemble des hormones stéroides :
- HIS : détection transcrits du gène codant pour lʼensemble de la biosynthèse
- IHC : hormone : non ou difficile (pas sur tissu inclus), détection de lʼensemble de la
biosynthèse, récepteurs
!"#$%&'()%*'+,#$-*./0+*.'1"#$
"/0231'/"#
4*.##'5'3.('2/$#"*2/$*"$,20"$06.3('2/
Classification selon
le mode dʼaction : Auto-récepteur. Souvent il existe des autorécepteurs qui vont identifier les cellules cibles et productrices dʼhormones.
7/0231'/"$
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Exemple de régulation
: Hormones peptidiques (boucle de régulation)
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Libérines (RF ou RH)
Statines (IF)
Rétrocontrôles
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90
IV- Les épithéliums : physiologie et pathologie
1- Renouvellement des épithéliums
Il se fait a partir de cellules de réserve de cellules souches qui sont localisées soit au
niveau des couches basales, soit ce sont des cellules de réserve interposées dans un
épithélium (ex : cellules basales : pneumocytes type 2). Renouvellement très variable, très
rapide au niveau de lʼintestin, intermédaire au niveau de lʼépiderme, lent au niveau de
lʼendothélium, hormonosensible au niveay de lʼendomètre, du vagin et des seins, et
inductible en cas de lésion au niveau de lʼépiderme, et des hépatocytes. Il peut y avoir une
réentrée de cellules épithéliales en cycle.
2- Notion de métaplasie épithéliale
Cʼest le remplacement dʼun tissu normal par un autre type tissulaire. La métaplasie va
aboutir a des cellules anormales. Elle sʼapplique aux autres tissus. Cʼest un mécanisme
dʼadaptation à des irritations chroniques : ex : métaplasie malpighienne de lʼépithélium
bronchique ex : métaplasie intestinale de lʼépithélium gastrique . En général réversible.
Elle peut précéder une dysplasie en cas dʼépithélium anormal par son architecture et ses
atypies cellulaires. Elle peut prédisposer à lʼapparition de néoplasie ou cancers épithéliaux
sur métaplasie. (ex : poumon, VADS, estomac).
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métaplasie
néoplasie
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93
3- Introduction à la classification des tumeurs
Elements de classification des tumeurs. La nomenclature des tumeurs dépend du type
cellulaire qui prolifère, elle est variable en fonction du type dʼépithélium. Chaque
épithélium est caractérisé par lʼexpression de plusieurs cytokératines. Ce qui permet de
détecter un cancer et lʼorigine dʼun cancer. Une basique CK1 à 8, une acide CK9 à 20. Le
patron dʼexpression des CK est de nature épithéliale et dʼorigine dʼun cancer métastique :
ganglion lymphatique, foie ...
Epithélium malpighien :
tumeur bénigne : papillome
tumeur maligne : carcinomes malpighien ou épidermoides, carcinomes baso-cellulaire
Epithélium non malpighien :
tumeur bénigne : adénome
tumeur maligne : adénocarcinome
Certaines tumeurs des épithéliums sont exclues du groupe des adénomes, papillomes et
carcinomes.
Ex : - endothélium : tumeur bénigne : angiome, tumeur maligne : angiosarcome
- mésothélium : tumeur maligne : mésothéliome
- certaines glandes endorcrines (surrénale) ...
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