![](//s1.studylibfr.com/store/data-gzf/43c15f5c7bd2bf7fe1fad4bf10e886db/1/000109242.htmlex.zip/bg3.jpg)
HPT UAA11 FA14 141117
Source : http://www.vivelessvt.com/lycee/modelisation-de-la-formation-du-petrole/
(page consultée le 19 août 2015)
Document 2 : Les conséquences possibles…
Les émissions de dioxyde de carbone et de méthane sont devenues tellement importantes ces dernières
années qu’elles modifient de plus en plus le rythme naturel du cycle du carbone. L’ampleur des
conséquences des activités humaines a alerté la communauté internationale. Elle s’appuie aujourd’hui
sur les travaux des chercheurs pour étudier précisément l’impact de l’Homme sur le cycle du carbone,
les conséquences possibles… et les moyens pour enrayer le processus.
Par exemple, voici quelques extraits du 5e rapport du GIEC (2014) (Groupe d’experts
intergouvernemental sur l’évolution du climat) - publiés le 4/11/2014 sur le site du journal « Le Monde » :
http://www.ipcc.ch/pdf/assessment-report/ar5/wg1/WG1AR5_SummaryVolume_FINAL_FRENCH.pdf
(page consultée le 19 août 2015)
http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2014/11/04/climat-5-rapports-du-giec-5-chiffres-
alarmants_4517326_4355770.html (page consultée le 19 août 2015)
« Le réchauffement du système climatique est sans équivoque et, depuis les années 1950, beaucoup
de changements observés sont sans précédent depuis des décennies voire des millénaires.
L'atmosphère et l'océan se sont réchauffés, la couverture de neige et de glace a diminué, le niveau des
mers s'est élevé et les concentrations des gaz à effet de serre ont augmenté. » (5e rapport du GIEC,
novembre 2014)
95 % : C'est le degré de certitude, qualifié d'« extrêmement probable », que l'« activité humaine est
la cause principale du réchauffement observé » depuis le milieu du XXe siècle.
Après une hausse de 0,85°C en moyenne entre 1880 et 2012, l'augmentation des températures
moyennes à la surface de la planète pourrait atteindre 4,8°C à l'horizon 2100 par rapport à la période
1986-2005, dans le scénario le plus pessimiste, c'est-à-dire si les émissions de gaz à effet continuent
à leur rythme actuel (entre 0,3°C et 3,1°C pour les autres scénarios).
Le niveau des océans en 2100 par rapport à la période 1986-2005 pourrait s'élever de quasiment
un mètre, dans le scénario le plus pessimiste. Selon le dernier rapport du GIEC, les océans se sont
élevés de 19 cm depuis la fin du XIXe siècle.
Les émissions annuelles de CO2 d'origine humaine (combustibles fossiles, production de ciment) sur
la période 2002-2011 étaient 54% au-dessus du niveau de 1990.
« -70% » : C'est la réduction nécessaire des émissions mondiales de gaz à effet de serre (CO2 mais
aussi méthane et protoxyde d'azote) en 2050 par rapport à leur niveau de 2010 pour maintenir la