les articulations 2

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LES ARTICULATIONS
Une articulation, en anatomie, est la jonction entre deux os, ou entre un os et une dent. Une articulation est
plus ou moins mobile selon sa constitution, sa forme, et la nature des éléments environnants. Le corps humain
comporte 400 articulations.
La science qui traite des articulations est l’arthrologie.
Le squelette est la charpente de notre anatomie. Il se compose de 206 os dont la moitié se trouve dans les
mains et les pieds. La plupart de ces os sont liés à d'autres os par des articulations flexibles, qui donnent à
cette charpente un grand degré de flexibilité. (Source Doctissimo).
Toutes ces articulations nous permettent de nous mouvoir, de faire des mouvements complexes et
multiples.
II / CLASSIFICATION DES ARTICULATIONS
Plusieurs façons de les classer
1. selon la mobilité des articulations: mobile, semi mobile ou immobile;
2. selon la composition: fibres, cartilage ou synovie;
3. selon les degrés de liberté: un, deux ou trois.
4. selon la complexité: simple, composée ou complexe
5. Selon la localisation: main, poignet, coude, épaule …
A / La classification fonctionnelle se base sur la mobilité des articulations et distingue :
1/ Articulation mobile à rotule ou SPHEROIDES
Hanche, épaules
Articulation mobile ou diarthroses, à surfaces sphériques
permettant aux os des mouvements en tous sens
Articulation mobile type "charnière" ou TROCHLENNE
Coudes, genoux
Articulation mobile, comme celles du coude et du genou,
caractérisée par un cartilage articulaire, la présence de synovie
et une capsule fibreuse entourant le tout.
2/ Articulation semi-mobile
Vertèbres et côtes
Les articulations semi-mobiles, ou amphiarthroses, qui permettent
peu de mouvements
Articulation serrée cartilagineuse, comme aux vertèbres
et aux carpes, laquelle ne permet pas le glissement des surfaces.
3/ Articulation immobile
Crâne
les articulations immobiles, ou synarthroses,
qui ne permettent aucun mouvement.
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III / LES FACTEURS DE STABILITE DE L’ARTICULATION (DU GENOU)
Quels sont les éléments qui interviennent dans la stabilité d'une articulation ?
Tout d'abord les éléments passifs, ils subiront les contraintes extérieures, comme par exemple une torsion.
Si la contrainte ( torsion ou mouvement forcé ) devient supérieur à leur résistance, il y aura rupture ou
fracture. Ils sont au nombre de trois :
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L'emboîtement des surfaces articulaires ou congruence.
Pour le cas du genou, emboîtement peu évident d’où sa fragilité en mouvement et lors de la pratique
physique.
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La capsule articulaire :
Gaine fibreuse que l'on peut comparer à la "genouillère" de l'articulation. Au niveau de la cavité
articulaire, la surface interne de la capsule est tapissée par la membrane synoviale qui secrète le liquide
synovial ou synovie.
Il faut noter que le cartilage articulaire se "nourrit" en "puisant" dans le liquide synovial. Ainsi, une
diminution de ce liquide, par déshydratation du sportif par exemple, peut avoir des conséquences sur
l'intégrité du cartilage et notamment chez l'enfant ou l'adolescent. Il s'agit là, peut-être, d'une des causes de
la fréquence des lésions de chondrite ("trous" au niveau du cartilage) retrouvées dans le milieu "Sport
Etudes"
•
Les ménisques.
Au nombre de deux, l'interne et l'externe, les ménisques sont des éléments fibro-cartilagineux qui
s'insèrent comme des coins au niveau de l'articulation. Ainsi ils augmentent la surface articulaire et
améliorent la stabilité de l'articulation.
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Les ligaments.
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Ils sont situés par dessus la capsule. ( cette dernière n'est pas représentée sur les schémas pour une
meilleure vision)
Pour l’articulation du genou, articulation très sollicitée pour porter et se déplacer, deux autres ligaments
viennent renforcer la stabilité : les ligaments croisés.
Le ligament latéral interne va du condyle fémoral interne vers le plateau tibial externe.
Adhérent à la capsule il est formé de deux faisceaux, superficiel et profond. Le faisceau
superficiel est adhérent au ménisque interne.
Le ligament latéral externe, va de la face externe du fémur à la tête du péroné. Il est libre de la
capsule et du ménisque externe.
Les ligaments latéraux du genou ont pour rôle de limiter les mouvements de valgus ( c'est à dire vers
l'extérieur ) et de varus (vers l'intérieur).
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Les ligaments croisés.
Au nombre de deux, situés au coeur même de l'articulation, ils sont essentiels dans la stabilité du genou.
Souvent appelé le pivot central, ce dernier comprend:
Le ligament croisé antérieur ( LCA ), qui chemine de l'avant du plateau tibial vers la face
interne du condyle fémoral externe.
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Le ligament croisé postérieur ( LCP ), qui va de l'arrière du plateau tibial vers la face interne du
condyle fémoral interne.
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Mais l'essentiel de la stabilité articulaire repose sur les éléments actifs, c'est-à-dire :
LES MUSCLES et leurs tendons, ainsi que les réflexes proprioceptifs. En effet, grâce à ces mécanismes le
muscle peut répondre à une contrainte par une contraction inverse du sens de la contrainte
Le réflexe proprioceptif au niveau de la cheville par exemple
les ligaments renferment des récepteurs sensibles à la tension.
si le ligament externe enregistre une hypertension à son niveau ( par exemple un début de
mouvement forcé ), les récepteurs renseignent notre système nerveux et ce dernier commandera une
contraction réflexe des muscles péroniers latéraux.
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cette contraction retendra les tendons des muscles permettant ainsi un verrouillage du
compartiment externe de l'articulation.
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On peut appeler cela : " l'intelligence de l'articulation".
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La bonne qualité de ce réflexe dépend :
de l'entraînement ( le réflexe est habitué à fonctionner), et oui, un sportif à cours
d'entraînement est menacé par la blessure.
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de la bonne qualité des ligaments ( entorse mal soignées, et qui ont tendance à récidiver ).
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De la vitesse d'exécution du réflexe ( vitesse de l'influx nerveux pour aller vers les centres
nerveux et pour revenir vers le muscle ). Si cette transmission est perturbée, comme par exemple par des
soucis personnels, le sportif aura un risque plus grand de blessure.( son 'cerveau' est occupé ailleurs , il
'exécute' mal le réflexe proprioceptif).
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Dernier point, il existe des réflexes identiques au niveau du muscle. Ils permettent en cas de traction
excessive, un relâchement de ce dernier, le protégeant de la déchirure.
Lorsque ces réflexes sont 'dépassés', il y aura blessure ( entorse, déchirure,...).
La stabilité des articulations dépend donc de 3 facteurs :
o La nature des surfaces articulaires
o Le nombre et la position des ligaments
o Le tonus musculaire
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