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le système solaire
Auréole, la mission qui a étudié
le bouclier de la Terre
Un bouclier magnétique protège La Terre du vent
solaire, très dangereux et formé de particules très
énergétiques. Les satellites soviétiques Auréole 1, 2, 3
ont étudié ses effets sur la haute atmosphère terrestre,
la ionosphère. En la traversant, le vent solaire produit
un phénomène lumineux spectaculaire : les aurores
boréales au pôle Nord ou australes au pôle Sud. Le ciel
se couvre de draperies immenses, multicolores,
dommage, cela se passe loin de nous !
Cluster, une grappe de
satellites européens pour voir en 3 D
Les 4 satellites identiques réunis en grappe de la mission Cluster
étudient l’Univers proche et les transports explosifs d’énergie dont il
est l’objet. Ces mesures faites en parallèle donnent une image
en 3 dimensions de la magnétosphère.
Soho : le Soleil sous haute
surveillance !
Projet américano-européen, Soho est un
satellite chargé de sonder le cœur du Soleil,
d’analyser la couronne solaire et de
déterminer l’origine du vent solaire. Mis en
orbite autour du Soleil à 1,5 millions de km
de la Terre, depuis 1995, il n’a jamais quitté
le Soleil des yeux, grâce à 12 instruments :
coronographe, télescope, spectromètre, etc.
Voir le Soleil
« en stéréo » !
Les résultats des 2 satellites de
Stereo sont combinés avec les
données obtenues par les autres
satellites ou au sol. On voit ainsi en
3D les éruptions solaires, l’éjection de la
masse coronale jusqu’à l’arrivée du
vent solaire près de la Terre. Stereo
peut donc donner l’alerte lorsque de
grosses éruptions solaires risquent
de provoquer des orages
magnétiques terrestres
intenses.
Giotto et Rosetta, à l’assaut
des comètes
Partie en 1985, la mission européenne
spatiale Giotto fut la première à réussir son
rendez-vous avec une comète, la comète de
Halley, après un voyage périlleux de 9 mois.
Ce nom fut donné en hommage au peintre
Giotto qui a vu la comète de Halley en 1301
et l’a représentée sur une toile célèbre.
Les images saisissantes obtenues par Giotto,
montrent le noyau en forme de patate de
la comète expulsant de nombreux jets
de gaz.
Pour Rosetta,
arrivée prévue en
2 014
La mission européenne Rosetta
analysera en détail la composition
d’une comète. Lancée en 2004, elle
atteindra sa cible en 2014, après un
voyage de 5 milliards de km. Les
chercheurs qui ont travaillé sur ce
programme ont effectué une prouesse
technologique : être capable de
programmer la trajectoire de cet
engin sur une dizaine d’années ! Elle
se placera en orbite autour de la
comète Churyumov-Gerasimenko et y
fera atterrir un petit module, Philae,
afin d’en étudier le sol.
Cassini-Huygens : deux
sondes pour Saturne,
la planète aux anneaux
Avant le départ de la mission Cassini,
seules 3 sondes avaient approché
Saturne avant de continuer leur
voyage interplanétaire. Issue d’une
collaboration américano européenne,
cette mission fut la première à
explorer en détail le
système d’anneaux et
de lunes de la
planète gazeuse.
Lancée en 1997,
la sonde Cassini
a été mise en
orbite autour
de Saturne.
Presque 7 ans
plus tard !
Huygens,
vers Titan, la plus grosse lune
de Saturne
En 2005, la sonde européenne Huygens est larguée par Cassini.
Après un voyage de 22 jours, Huygens a plongé dans l’atmosphère
épaisse de Titan. Les instruments scientifiques de ces sondes ont
fourni des données et des images fantastiques sur ce
monde lointain.
Explorer
le système solaire
Mission Bepi-Colombo :
cap sur Mercure
Dans la mission Bepi-Colombo, 2 sondes, l’une européenne
(MPO) et l’autre japonaise (MMO), seront mises en orbite
autour de Mercure. MPO sera dédiée à l’étude de la surface
et de l’intérieur de la planète (elle sera placée en orbite
polaire) tandis que MMO se chargera d’analyser le champ
magnétique et la magnétosphère (elle sera mise en orbite
elliptique). Cela permettra, en comparant ces données avec
celle de la Terre, de comprendre la genèse et l’évolution des
autres planètes telluriques.
Mars-Express, le nouveau
satellite de la planète rouge
L’exploration des planètes telluriques a récemment
débuté en Europe avec la mission Mars-Express.
Depuis début 2004, ce nouveau satellite de la
planète rouge, Mars, étudie son atmosphère, sa
structure et sa géologie. En tournant de nombreux
mois autour de la planète Mars, une cartographie
précise a pu être établie et des images
fabuleuses en 3D envoyées sur Terre
Organismes de tutelle : Centre National d’Etudes Spatiales, Centre National de la
Recherche Scientifique, Université Paul-Sabatier, Office National d’Études et de Recherches
Aérospatiales
Laboratoires : Centre d’Etude Spatiale des Rayonnements,
Laboratoire d'Astrophysique de Toulouse et Tarbes, Dynamique Terrestre et Planétaire,
Laboratoire d’Étude des Mécanismes de Transfert en Géologie, Observatoire Midi-Pyrénées
Laboratoire d’Analyse et d’Architecture des Systèmes
Entreprises : Thales Alenia Space, EADS Astrium, Intespace
Les principaux acteurs toulousains impliqués :
Patience,
patience !
Les sondes seront lancées en
2013, par une fusée russe SOYOUZ-
FREGAT au centre spatial de Kourou.
Elles se sépareront du module de
transfert aux abords de Mercure et
réaliseront leur mission de façon
coordonnée. Mais pas avant 2019 ! Car
pour éviter de s’écraser sur le Soleil, il
leur faut suivre une trajectoire
compliquée en se servant de
l’attraction de la Lune, de la
Terre, de Vénus…
La grande question :
y a-t-il de l’eau sur Mars ?
L’objectif principal de Mars-Express est de rechercher des
indices de la présence d’eau sur Mars, condition indispensable
à l’apparition de la vie. Cela permettra, en outre, d’améliorer
la compréhension de notre propre planète, de ses
origines et même de son évolution
géologique et climatique.
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